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From the airways to cyberspace


Pilote de Hercules


By Lynne Bermel

par le capt Nigel Edwards

Most Hercules crews would agree, said Captain Nigel Edwards, "it isn't the actual flying that we find most rewarding, it's that we do real-world missions almost every day, helping people and making a direct contribution to peacekeeping and peacemaking operations."

The CC 130 pilot has flown Hercs for seven years, spanning the globe in the process.

His most recent deployment was the two months he spent with Operation TOUCAN in East Timor. Capt Edwards and members of 436 Squadron, as well as crews from 429 Squadron, also of 8 Wing Trenton, carried equipment, humanitarian supplies and multinational passengers into Dili and Baucau on a daily basis.

But in addition to full-time flying, one of his hobbies is maintaining the 8 Wing Web site. During OP TOUCAN, he kept the site active from thousands of miles and oceans away through a remote connection.

"I decided to build the site because we were away for such a long time and the huge media interest in the operation before we left Canada," he said. He packed the site with daily updates, news releases,

media links and a large image gallery. "I had no idea it would be such a morale booster for the families and our members in-theatre, nor did I expect it would receive the level of media interest it did, " he says.

You might say Capt Edwards is a pioneer when it comes to using the Net to increase the information flow from the CF. Back in the early 1990s he read the tea leaves right and launched 8 Wing Trenton into cyber- space. His was one of the first Wings on line. Upon arrival from Moose Jaw, he was surprised to find that 8 Wing didn't have a presence on the Internet. "People would drive by Trenton on the 401 and see signs to the base but they really didn't under- stand what we were all about. Ours is a global role that wasn't being represented on TV or in the newspapers."

Edwards is a passionate crusader for the Net. It keeps him grounded, he says, offering three dimensions to his life. "It fulfils the logical, thinking side of me; the flying gives me the physical (situational awareness) stimulus; and my family balances the emotional side." Lynne Bermel runs the air force Web site for the CAS.

La plupart des équipages; de Hercules seront d'accord avec moi, indique le capt Nigel Edwards, pour dire que « ce n'est pas le vol comme tel que nous trouvons le plus enrichissant, mais le fait que nous accomplissons presque chaque jour des missions bien concrètes;, en aidant les gens et en apportant une contribution directe aux opérations; de maintien et de rétablissement; de la paix. »

Ce capitaine affable, à la voix douce, pilote le CC-130 depuis 10 ans, ce qui l'a amené à parcourir le monde.

Son plus récent; déploiement; a consisté en un détachement; de deux mois dans le cadre de l'Op Toucan, opération; menée; par la Force opérationnelle; de transport aérien; du Canada au Timor-Oriental. Chaque jour, le 436e Escadron du capt Edwards ainsi que des équipages; du 429e Escadron, tous deux de la 8e Escadre Trenton, transportaient de l'équipement;, des fournitures d'aide humanitaire et des passagers de divers pays à destination des villes timoraises de Dili et Baucau.

En plus d'être; pilote à plein temps, le capt Edwards remplit des fonctions secondaires de webmestre pour le site de la

8e Escadre. Même; durant sa participation à l'Op Toucan, il a pu tenir le site à jour, à des milliers de milles et d'océans; de distance, grâce; à une tél;éconnexion.;

« Si j'ai décid;é d'élaborer; le site de l'Op Toucan, c'est parce que nous étions; partis pendant une longue période; et parce que les médias; s'intéressaient; énorm;ément; au rôle; joué par le Canada », précise; le capt Edwards. Il a truffé le site de mises à jour quotidiennes, de communiqués;, de liens avec les médias; et y a ajouté une grande galerie de photos. « J'étais; loin de me douter que le site aurait un tel effet stimulateur sur le moral des familles et de nos militaires sur le théâtre;, et je ne m'attendais pas non plus à ce qu'il suscite un tel intér;êt; de la part des médias; », raconte le capt Edwards.

En ce qui concerne l'utilisation d'Internet pour les communications au sein des FC, le capt Edwards fait plutôt; oeuvre de pionnier. Au début; des années; 90, il avait vu juste lorsqu'il avait lancé la 8e Escadre Trenton dans l'aventure cyberspatiale. Son escadre était; effectivement l'une des premières; à le faire. Il venait tout juste d'arriver à la 8e Escadre, en provenance de Moose Jaw, et avait ét;é étonn;é de constater qu'il n'y avait aucune présence; sur Internet. « Les gens passent près; de Trenton, sur la 401, et voient les panneaux indiquant la base, mais ils n'ont en réalit;é aucune idée; de ce qui s'y trouve. Le rôle; que nous jouons dans le monde ne fait pas la manchette à la tél;évision; ou dans les journaux. »

Le capt Edwards est un fervent promoteur d'Internet. Cela lui permet de garder les deux pieds sur terre, comme il l'explique, et de donner trois dimensions à sa vie. « Le travail sur Internet convient à mon esprit logique et rationnel, mes fonctions de pilote m'apportent les défis; physiques (connaissance de la situation), et ma famille me procure un équilibre; émotif.; »  
Lynne Bermel est webmestre pour le CÉMFA;

Image: Pilot and Web master Maj Nigel EdwardsPilote et webmestre : maj Nigel Edwards
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March 4 1901: Wilbur Rounding Franks is born at Weston, Ont. After completing medical school, Dr. Franks trained as a cancer researcher at the University of Toronto under Dr. Frederick Banting, who recruited him in 1939 to head the RCAF medical team studying acceleration blackout in pilots. The result of their work was the "G suit," first issued to Allied fighter pilots in 1942 as the FFS (Franks Flying Suit) Mk IV. Modern G suits and astronauts' pressure suits are direct descendants of the FFS.

On February 21, 1941, Dr. Banting died in an air crash while travelling to Britain to tour aviation medicine research facilities, and incidentally, to demonstrate the FFS at the Air Ministry. By 1986, when Dr. Franks died, his Toronto laboratory had grown out of its original location-a stable-to become the RCAF Institute of Aviation Medicine, and eventually, the Defence and Civil Institute of Environmental Medicine.  
1993: Canadian Airborne Regiment soldiers shoot two Somali men outside the Canadian compound at Belet Huen. When brought to the camp hospital, one is dead on arrival, and the other is admitted for surgery and transferred to a Somali hospital after 10 days of post-operative care.

March 8 1867: In London, the House of Commons passes the British North America Act, joining the colonies of Canada, Nova Scotia and New Brunswick in a federal union. 1982: In London, the House of Commons passes the Canada Act, ending Britain's legislative jurisdiction over Canada.

Le 4 mars 1901 : Wilbur Rounding Franks naît; à Weston (Ont.). Après; des études; en médecine;, il se spécialise; comme chercheur sur le cancer à l'Université de Toronto sous la direction du Dr Frederick Banting qui le recrute en 1939 pour diriger l'équipe; médicale; de l'ARC qui étudie; l'anopsie des avia

teurs (voile noir lié à l'accél;ération;). De leur travail naît; la combinaison « G », que les pilotes de chasse des forces alliées; connaissaient en 1942 comme la combinaison de vol Franks (FFS Mk IV). La version moderne de cette combinaison et les vêtements; anti-G des astronautes sont inspirés; de la FFS.

Le 21 février; 1941, le Dr Banting meurt dans un accident d'avion en se rendant en Grande-Bretagne visiter des installations de recherche en médecine; aéronautique; et, au passage, faire une démonstration; de la FFS au ministère; de l'Air britannique. En 1986, année; du déc;ès; du Dr Franks, son laboratoire de Toronto, au début; installé dans une écurie;, était; d'abord devenu l'Institut de médecine; aéronautique; de l'ARC et, finalement, l'Institut militaire et civil de médecine; environnementale.  
1993 : Les soldats du Régiment; aéroport;é canadien abattent deux Somaliens hors de l'enceinte canadienne Belet Huen. À leur arrivée; à l'hôpital; du camp, l'un d'eux est déc;éd;é, et l'autre subit une opération; avant d'être; transfér;é dans un

hôpital; somalien après; dix jours de soins postopératoires.;

Le 8 mars 1867 : À Londres, la Chambre des communes adopte l'Acte de l'Amérique; du Nord britannique, qui fait entrer les colonies de Nouvelle-Écosse; et du Nouveau-Brunswick dans une union féd;éraliste.;  
1982 : À Londres, la Chambre des communes adopte la Loi constitutionnelle, qui met fin au pouvoir législatif; de la Grande-Bretagne sur le Canada.

Outstanding in his field: W/C W.R. Franks, MD, in 1941.

FOURTH

DIMENSION

QUATRIÈME; DIMENSION


By/par Charmion Chaplin-Thomas

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Remarquable dans son domaine, le Dr W.R. Franks, lcol avn, en 1941.


The Maple Leaf / La Feuille d'érable;



Image: BoysPhoto: Anne

Un officier... une dame


par Anne Boys

Elles pourraient enseigner quelques trucs aux Spice Girls sur le <pouvoir; des femmes>.;

Il y a quelque 25 ans, un peloton de femmes aspirants-officiers était; détermin;é à réaliser; une première; pour les femmes - et les FC - en complétant; le cours él;émentaire; d'officiers masculins.

« En 1974, l'introduction d'un cours sur le maniement des armes à l'École; de recrues et à l'École; des aspirants-officiers suivait l'évolution; des moeurs, affirme le capt (retraité) Bernice Doherty, commandant de peloton. Cela a permis aux membres féminins; d'acquérir; beaucoup de connaissances et de compétences; militaires auxquelles elles n'avaient pas accès; auparavant. »

Au début; des années; 70, la suppression des restrictions de carrières; pour les femmes dans les FC a attiré des universitaires qui souhaitaient voyager et poursuivre des carrières; intéressantes.;

« Joindre l'Armée; était; pour moi un choix de carrière.; Je voulais me dépasser;, reconnaît; le maj Betty Brousse, évoquant; des souvenirs avec ses anciennes camarades de classe réunies; pour un 25e anniversaire, en février;, à Ottawa.

« Joindre l'Armée; comme diét;étiste; m'a permis d'être; patron tout de suite, ajoute le cmdt Anne Gourlay-Langlois. Je voulais aussi voyager, ne pas rester assise dans un hôpital.; »

Elles souhaitaient relever des défis;, et c'est justement ce qu'elles ont fait à l'École; des aspirants-officiers de la BFC Chilliwack  
(C.-B.). Les premières; à recevoir de l'instruction sur les armes, à s'attaquer au parcours du combattant et à survivre à la fuite et l'évasion; pendant le cours él;émentaire; d'officier ont su qu'elles avaient droit à ce pseudo-honneur qu'à leur arrivée; en octobre 1974. « On nous avait dit qu'on ne suivrait pas ce cours [réserv;é aux hommes] [...]. On ne s'y était; donc pas prépar;é physiquement », se souvient le lcol Chris Stanczyk.

Le groupe a vite perçu; ce défi; comme une chance à saisir. « On nous mettait à l'épreuve; pour savoir ce que les femmes

pouvaient ou ne pouvaient pas accomplir,

soutient le maj Brousse. Il n'en fallait pas plus pour vouloir prouver qu'on pouvait faire mieux que les hommes. »

La plupart n'avaient encore jamais manié d'armes. « Effectuer des manoeuvres avec des armes, tirer à la carabine C1 ou transporter un poste radio de 18 kg sac au dos était; loin d'être; facile pour une candidate de 1,52 m et de 41 kg », précise; le capt (retraité) Doherty.

Les vêtements; ajoutaient à la difficulté.; Les femmes portaient des tenues de combat sur le terrain, mais autrement elles étaient; limitées; à la jupe et aux escarpins - c'était; avant le pantalon de ville. « On ne pouvait pas marcher avec ces jupes qui n'avaient pas de pli d'aisance. On a donc inventé une manoeuvre spéciale; en remontant notre jupe pour pouvoir poser l'arme à terre », explique le maj Brousse.

Quand le recours à la force brute était; impossible, elles jouaient d'astuce. « Il fallait transporter une grosse roche au sommet d'une colline. On a donc installé un système; de poulies. Les instructeurs, habitués; à voir les hommes le transporter, ne savaient pas comment nous évaluer; », se remémore; le capt (retraité) Barbara Hykle.

À la fin du cours, en décembre;, seulement trois d'entre elles n'avaient pas réussi.; Elles pouvaient se vanter d'avoir un taux d'abandon inférieur; à celui de leurs <fr;ères;> de peloton.

Ces femmes - cinq sont toujours dans l'Armée; - considèrent; que cette expéri;

ence a nettement accru leur confiance. « C'était; exigeant physiquement, mais on le surnommait le <cours; sur la confiance> parce qu'on ressent énorm;ément; de fierté quand on le réussit; », ajoute le capt Susanne Body.

L'amitié, la fierté et la détermination; les ont aidées; à relever les obstacles. « On se croyait invincible », lance le capt (retraité) Hykle.

Leur commandant de peloton, le capt (retraité) Bernice Doherty, acquiesce : « Les femmes aspirants-officiers ont fait preuve d'une volonté de réussir; quasi surhumaine. »

Capt (Ret) Barbara Hykle and Maj Betty Brousse reminisce about the military they joined 25 years ago.

Le capt (retraité) Barbara Hykle et le maj Betty Brousse évoquent; des souvenirs de leur entrée; dans l'Armée; il y a 25 ans.

An officer and-a lady


By Anne Boys

When brute force wasn't possible, they resorted to intellect. "We had to get a rock up to the top of the hill, so we rigged up a pulley system. The instructors were used to the men carrying it up the hill, so they didn't know how to evaluate us," said Capt (Ret) Barbara Hykle.

When the course ended in December, all but three graduated, allowing the women to claim another honour: they had a lower attrition rate than their "brother" platoon.

The women-five remain in the military today-look back at this experience as confidence-building. "It was physically challenging, but they called it the 'confidence course' because when you got through it, you felt great," said Capt Susanne Body.

They said friendship, pride and sheer determination helped them overcome any hurdle they faced. "We thought we were invincible," said Capt (Ret) Hykle.

Their Platoon Commander, Capt (Ret) Bernice Doherty, agreed: "The women trainees exhibited an almost superhuman strength and tenacity to succeed."

These women could teach the Spice Girls a thing or two about "girl power."

Some 25 years ago, a platoon of tenacious female officer candidates achieved a first for women-and the CF-by completing the same basic officer training that the men were given.

"The introduction of weapons training at both the Recruit School and the Officer Candidate School in 1974 was in keeping with the changing times," said retired Platoon Commander Captain (Ret) Bernice Doherty. "It gave women members a definite military knowledge and skill previously denied."

The move in the CF to lift career restrictions for women in the early 1970s attracted these university-educated women who wanted to pursue interesting careers and travel the world.

"For me, joining the military was a career decision. I was looking for a challenge," said Major Betty Brousse, reminiscing with her former classmates at a 25th anniversary reunion in Ottawa in February.

"Joining the military as a dietician let me be the boss right away," added Commander Anne Gourlay-Langlois. "I also wanted to travel, I didn't want to sit in a hospital."

They wanted a challenge, and that's what they got at Officer Candidate School at CFB Chilliwack, B.C. The first women to receive weapons training, tackle the obstacle course and survive escape and evasion during basic officer training only found out about this dubious honour upon their arrival in October 1974. "We had all been told we wouldn't be doing this course [for men] ... so nobody had done any fitness to prepare for it," said Lieutenant-Colonel Chris Stanczyk.

It did not take long before the group saw the challenge as an opportunity they could not resist. "They were testing us to see what women could, and couldn't, do," said Maj Brousse. "And we wanted to prove we could do it better than the men."

Handling a weapon was a first for most. "It certainly wasn't easy to carry out weapons drill or fire a C1 rifle or backpack a 40-pound radio set, especially if one was a five-foot, 90-pound candidate," said Capt (Ret) Doherty.

Clothing added to this challenge. While the women wore combats in the field, they were otherwise restricted to skirts and pumps in the days before dress pants. "We couldn't walk in the skirts: we had no kick pleats. So we invented a special manoeuvre by hitching up our skirt so we could lay ground arms," said Maj Brousse.

Image: Female officer candidates impressed their instructors with their tenacity at CFB Chilliwack, B.C., in 1974. Photo: Barbara Hykle

En 1974, la ténacit;é des candidates officiers impressionnait leurs instructeurs à la BFC Chilliwack (C.-B.).

Vol. 3, No. 7, 2000



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