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More help needed for families of PTSD sufferers: study
By Allison Delaney
Post-Traumatic Stress Disorder experts are exploring ways
to help the families of afflicted CF personnel.
A recent research project conducted by the National
Capital Region Military Family Resource Centre (NCRMFRC), together with the Director of Military Family
Services (DMFS) and the Quality of Life Project
Management Office, examined PTSD and how it relates
to CF families. Fourteen women living with military members suffering from PTSD were interviewed, along with
nine experts in the field.
"Most of the research done thus far has looked at persons
affected by PTSD and so does not strictly reflect the reality for
the family members living with them," said Johanne Isabelle,
Intervention and Counselling Co-ordinator with the NCRMFRC and chief author of the study. "We felt it important to
focus on this problem, especially in a context where more
complex and frequent peacekeeping operations, coinciding
with budget cuts and staff reductions, have had significant
impacts on the Canadian military and their families."
Several major themes emerged from the study. Spouses
noted stress related to overextended roles and responsibilities, isolation from the member, physical and psychological abuse, marital problems and a lack of support.
Spouses' stress levels increase when they are forced to
become the head of the family, said Ms. Isabelle. This puts
pressure on the entire family and children often feel
neglected. "When a service member shows signs of
rejecting his parental responsibilities, especially if he has
seen negative combat experience involving children,
there is a strong chance that his own children will not feel
wanted, loved or needed," she said.
Often in families where a member suffers from PTSD,
spouses feel isolated from their partner and marital conversation declines. The study points out that, in some
cases, a breakdown in the marriage can lead to physical
and psychological abuse.
The study states that many in the military draw on their
feelings of hostility and aggression to survive in operational theatres. As a result, some returning military
personnel turn to anger and violence in response to an
event that made them feel weak and powerless.
All of the above issues can cause a marriage to break
down. "Couples in which the military member is affected
by PTSD are more liable to separate or divorce than couples
where PTSD is not present," Ms. Isabelle states in the study.
"All the factors we have cited-whether overextended
responsibilities, isolation or abuse-have an obvious and
direct bearing on the quality of the couple's relationship."
The authors of the study came up with seven recommendations that were presented to Military Family
Resource Centres and PTSD clinics across Canada. DND
senior leadership received the report last September. The
recommendations include:
* To hire a worker for each Operational Trauma and
Stress Support Centre (OTSSC) who will form and
facilitate working groups and ensure treatment and
follow-up for the families of affected members;
* To set up a national interdepartmental round table for
the various civilian and military partners involved;
* To set up toll-free telephone numbers for all OTSSCs
for families to access;
* To increase the time allowed for calls when military
members are deployed and facilitate Internet access by
their families;
* To train MFRC workers on PTSD and its detection;
* To support regular updating of the Web page on PTSD
and the family, and fund the services of a professional
who can answer e-mail and messages posted for its
discussion group; and
* To refrain from transferring or reassigning service
personnel for three months after their return from
deployment.
"What our leaders must keep in mind is simply that
PTSD is not an imaginary ailment or the sign of some
character flaw, and that the sufferings of these families are
also real," said Ms. Isabelle. "We sincerely believe that
with a few more resources and a desire to work in part-
nership, it will be possible to provide more comprehensive assistance to help convince these families that the
trauma and chaos can come to an end."
Aide accrue
pour les familles
des victimes du
SSPT - étude;
Image
par Allison Delaney
Les spécialistes; du syndrome de stress post-traumatique
explorent divers moyens pour aider les familles du personnel des FC victime de ce syndrome (SSPT).
Dans un récent; projet de recherche effectué par le
Centre de ressources pour les familles des militaires de la
région; de la Capitale nationale (CRFM-RCN), de concert
avec le directeur des Services aux familles des militaires
(DSFM) et le Bureau de projet sur la qualité de vie, on
s'est intéress;é au SSPT et à ses répercussions; sur les
familles des FC. Quatorze femmes vivant avec des militaires qui souffrent du SSPT ont ét;é interviewées;, de
même; que neuf spécialistes; en la matière.;
« À ce jour, la recherche effectuée; s'est surtout intéress;ée;
aux personnes touchées; par le SSPT; ainsi ne traduit-elle pas
fidèlement; la réalit;é des membres de la famille qui vivent
avec ces militaires », a expliqué Johanne Isabelle, coordonnatrice des interventions et du counselling au CRFM-RCN
et principale auteure de cette étude.; « Nous avons estimé
qu'il était; important de mettre l'accent sur ce point, surtout
dans un contexte où les opérations; de maintien de la paix -
plus complexes et fréquentes;, parallèlement; aux réductions;
de budget et de personnel-, ont eu des répercussions;
considérables; sur les militaires canadiens et leurs familles. »
Plusieurs grands thèmes; ressortent de cette étude.; Les
conjointes ont signalé un stress attribuable aux facteurs
suivants : augmentation excessive des rôles; et responsabilités;,
isolement du militaire, violence physique et psycho-
logique, problèmes; conjugaux et absence de soutien.
Les niveaux de stress des conjoints augmentent lorsqu'ils
sont contraints de devenir des chefs de famille, a noté
Mme Isabelle. Des pressions s'exercent alors sur toute la
famille et les enfants se sentent souvent néglig;és.;
« Lorsqu'un militaire semble rejeter ses responsabilités;
parentales, dans les cas surtout où il a vécu; des expériences; de combat malheureuses mettant en cause des
enfants, il y a de fortes chances que ses propres enfants ne
se sentent ni désir;és;, ni aimés;, ni voulus », a-t-elle indiqué.;
Souvent, dans les familles où l'un des membres souffre
du SSPT, les conjoints se sentent écart;és; par leur partenaire
et le dialogue se fait plus rare. L'étude; rév;èle; que dans certains cas, la rupture d'un mariage peut entraîner; de l'abus
physique ou psychologique.
Image: Photos: WO / adj Jean
Blouin, Combat Camera
L'étude; rév;èle; en outre que de nombreux militaires font
appel à leurs sentiments d'hostilité et d'agressivité pour
survivre sur un théâtre; d'opérations.; Au retour, certains
militaires se tournent vers la colère; et la violence en réaction; à un év;énement; qui leur a procuré un sentiment de
faiblesse et d'impuissance.
Toutes ces situations peuvent aboutir à une rupture de
mariage. « Les couples où le militaire souffre du SSPT
sont plus susceptibles de se séparer; ou de divorcer que les
couples où n'intervient pas le SSPT », soutient
Mme Isabelle dans l'étude.; « Tous les facteurs que nous
avons mentionnés;, qu'il s'agisse de l'augmentation excessive des responsabilités;, de l'isolement ou de la violence
ont des répercussions; évidentes; et directes sur la relation
de couple. »
Les auteurs de l'étude; ont formulé sept recommandations qui ont ét;é présent;ées; aux Centres de ressources pour
les familles des militaires et aux cliniques de SSPT, à travers le pays. La haute direction du MDN a reçu; le rapport
en septembre dernier. Voici quelques-unes des recommandations :
* Dans chaque Centre de soutien pour trauma et stress
opérationnels; (CSTSO), embaucher un travailleur qui
s'occupera de créer; et d'animer des groupes de travail et
qui veillera à fournir les soins et le suivi nécessaires; aux
familles des membres touchés; par le syndrome;
* Mettre sur pied une table ronde interministérielle;
nationale pour les divers partenaires, civils et militaires,
concernés;
* Prévoir; des numéros; de tél;éphone; sans frais, dans tous
les CSTSO, pour que les familles y aient accès;
* Prolonger le temps autorisé pour les appels lorsque les
militaires sont déploy;és;, et faciliter l'accès; à Internet par
leurs familles;
* Donner à certains travailleurs des CRFM une formation
sur le SSPT et les moyens de le dépister;
* Favoriser une mise à jour réguli;ère; de la page Web sur le
SSPT et la famille, et financer les services d'un professionnel qui pourra répondre; au courrier et messages
électroniques; d'un groupe de discussion;
* S'abstenir de transférer; ou de réaffecter; du personnel
militaire dans les trois mois qui suivent leur retour
d'une mission.
« Ce que doivent garder à l'esprit nos dirigeants,
c'est simplement que le SSPT n'est ni une maladie imaginaire ni le signe d'un défaut; de caractère; et que les
souffrances de ces familles sont aussi bien réelles; », a
indiqué Mme Isabelle. « Nous croyons sincèrement; qu'avec
quelques ressources supplémentaires; et une volonté de
travailler en partenariat, il sera possible d'offrir une aide
plus complète; et d'aider ces familles à voir la lumière; au
bout du tunnel. »
The Maple Leaf / La Feuille d'érable;
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