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National Defence / Défense Nationale



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Maple Leaf


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Army cap badges: from springboks to saltires


Les insignes de casquette de l'Armée; : du springbok au sautoir


By Buzz Bourdon

The cap badges worn by Land Force Command units and branches are among some of the most visually interesting and heraldically important in the world of military insignia.

Manufactured from a variety of materials, such as gold bullion or anodized metal, these badges indicate the unit or branch to which their wearer belongs. They also illustrate the history of the unit.

The bounding springbok of the Royal Canadian Dragoons was adopted in 1908 to commemorate an incident that occurred during the South African War: RCD troopers were alerted that enemy Boers were nearby when a springbok moved suddenly.

For the Voltigeurs de Québec;, the Régiment; de Maisonneuve and the Régiment; de la Chaudière;, the fleurs-delis on their cap badges illustrate their French heritage.

The maple leaf plays a prominent part on some badges. The Royal Montreal Regiment has one in the centre of its badge, while the outer design of the badge of the Royal Hamilton Light Infantry (Wentworth Regiment) sports a maple leaf.

Animals are also featured on Canadian cap badges, such as the caribou of the Royal Newfoundland Regiment. The badge of the Royal 22e Régiment; is a beaver, while the Ontario Regiment (RCAC) has a cat in the centre of its badge.

Reflecting their Scottish heritage, 8 of the Army's 15 highland regiments feature the saltire, or diagonal cross, of St. Andrew, the patron saint of Scotland, on their badges.

The CF Medical Branch features a medical caduceus, the Band Branch badge shows a lyre and the Legal Branch features the scales of justice.

Ciphers, or initials, also play a prominent part in the badges of two regular Army regiments. Founded in 1883 during the reign of Queen Victoria, the badge of the Royal Canadian Regiment features her cipher, Victoria Regina Imperatrice, or Victoria Queen Empress.

The centre of the badge of the Princess Patricia's Canadian Light Infantry shows the cipher and coronet of the unit's namesake, Princess Victoria Patricia of Connaught.

Both the Royal New  
Brunswick Regiment and the Saskatchewan Dragoons feature the arms of their home provinces on their badges.

par Buzz Bourdon

De tous les insignes militaires qui existent dans le monde, les insignes de casquette des unités; et des branches de la Force terrestre comptent parmi les plus intéressants; et les plus importants du point de vue de l'art héraldique.;

Fabriqués; à partir de différents; matériaux;, tels des lingots d'or ou du métal; anodisé, ces insignes identifient l'unité ou la branche du militaire qui les porte et illustrent l'histoire de l'unité.;

Le springbok bondissant du Royal Canadian Dragoons a ét;é adopté en 1908 pour commémorer; un incident survenu au cours de la Guerre des Boers : des cavaliers du RCD ont ét;é avertis de la présence; de l'ennemi par un springbok qui s'est tout à coup mis à courir.

La fleur de lys qui décore; la casquette des membres des Voltigeurs de Québec;, du Régiment; de Maisonneuve et

du Régiment; de la Chaudière; illustre leur héritage; français.;

La feuille d'érable; occupe une place proéminente; sur certains insignes. Elle orne le centre de l'insigne du Royal Montreal Regiment, tandis qu'on la retrouve sur le motif extérieur; de l'insigne du Royal Hamilton Light Infantry (Wentworth Regiment).

Des animaux sont aussi représent;és; sur des insignes de casquette de formations militaires canadiennes, comme le caribou du Royal Newfoundland Regiment, le castor du Royal 22e Régiment; et le chat qui occupe le centre de l'insigne du Ontario Regiment (CBRC).

Pour témoigner; de leur héritage; écossais;, 8 des 15 régiments; Highland de l'Armée; ont sur leurs insignes le sautoir, ou croix de Saint-André, patron de l'Écosse.;

La Branche des services de santé des FC est représent;ée; par le caducée; médical;, celle des services de musique par la lyre et celle des services juridiques par la balance.

Les monogrammes, ou initiales, occupent aussi une place de choix sur les insignes de deux régiments; de la Force réguli;ère.; Créé en 1883 sous le règne; de Victoria, l'insigne du Royal Canadian Regiment met en vedette le monogramme de la reine, Victoria Regina Imperatrice (Victoria reine et impératrice;).

On peut trouver au centre de l'insigne du Princess Patricia's Canadian Light Infantry le monogramme et le diadème; de l'éponyme; de l'unité, la princesse Victoria Patricia de Connaught.

Les insignes du Royal New Brunswick Regiment et du Saskatchewan Dragoons sont décor;és; des armes de leur province d'origine.

CF Medical Branch

Branche des services de santé des FC

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Royal Canadian Dragoons

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Image: Royal HamiltonLight Infantry(WentworthRegiment)

February 26 1945: In the Rhineland, it is raining hard-as it has for weeks-and 2nd Canadian Corps begins Operation BLOCKBUSTER. The objective is the Rhinebank town of Xanten, 16 km from Goch, where Operation VERITABLE ended on February 21. To get from Goch to Xanten, the Canadians have to fight their way past a division of German paratroopers, who have used the four-day halt to form a defensive line on the ridge from Calcar to Udem. The day's plan is bold: the 3rd Canadian Infantry Division (Major-General Daniel Spry) will advance across the flat, waterlogged farmland broadside to the Germans on the Calcar-Udem line, while the 2nd Canadian Infantry Brigade (Major General Bruce Matthew) and the 4th Canadian Armoured Division (Major-General Chris Vokes) attack the ridge head-on.

At 3:45 a.m. the 8th Canadian Infantry Brigade sets out to open the approaches to the Calcar-Udem escarpment. At about 4:30 a.m., when Major Ben Dunkelman and his company of The Queen's Own Rifles of Canada reach their first objective in the village of Mooshof, 16 Platoon gets too close to positions just vacated by the Germans, and comes under heavy fire. The Germans fight back skilfully, infiltrating 16 Platoon and threatening 17 Platoon. To stop the main German counterattack, Sergeant Aubrey Cosens of 16 Platoon fetches a 1st Hussars Regiment tank, directing its fire on the German positions. To stop the snipers at work in a farm building, Sgt Cosens asks the tank commander, Sergeant C. R. Anderson, to ram it. Sgt Cosens then rallies the survivors of 16 Platoon and clears the farm buildings one by one, killing 20 Germans and taking at least as many prisoners. Just as all this action is winding down, a sniper shoots Sgt Cosens through the head, killing him instantly. The courage and initiative displayed this day eventually earn Sgt Cosens a posthumous Victoria Cross.

Op BLOCKBUSTER grinds on for 13 days, but February 26, when 214 Canadians fall, is the grisliest day of the entire operation, and one of the costliest of the entire war.

Le 26 février; 1945. Il pleut fort depuis de nombreuses semaines en Rhénanie; quand le 2e Corps d'armée; canadien s'apprête; à entamer l'Op Blockbuster. La cible est Xanten, une ville en bordure du Rhin, à 16 km de Goch, où l'Op Veritable a pris fin le 21 février.; Pour se rendre de Goch à Xanten, les Canadiens doivent se frayer un chemin devant une division de parachutistes allemands qui, pendant un arrêt; de quatre jours, ont formé une ligne défensive; sur la crête; Calcar- Udem. Le plan du jour est audacieux : la 3e Division d'infanterie canadienne (mgén; Daniel Spry) avancera à travers les terres agricoles plates et détremp;ées; parallèlement; aux Allemands sur la ligne Calcar-Udem, pendant que la 2e Brigade d'infanterie canadienne (mgén; Bruce Matthew) et la 4e Division blindée; canadienne (mgén; Chris Vokes) attaqueront la crête; de front.

À 3 h 45 du matin, la 8e Brigade d'infanterie canadienne commence à dégager; le chemin menant à l'escarpement Calcar-Udem. Vers 4 h 30, lorsque le maj Ben Dunkelman et sa compagnie, The Queen's Own Rifles of Canada, atteignent leur première; cible dans le village de Mooshof, le 16e Peloton s'approche trop près; des positions que les Allemands viennent tout juste de laisser et s'expose aux tirs ennemis. Les Allemands livrent le combat adroitement, s'infiltrant dans le 16e Peloton et menaçant; le 17e Peloton. Afin de mettre fin à la contre-attaque principale des Allemands, le sgt Aubrey Cosens, du 16e Peloton, va chercher un char du 1st Hussars Regiment et dirige le feu sur les positions allemandes. Pour arrêter; le feu des tireurs d'élite; cachés; dans un bâtiment; agricole, le sgt Cosens demande au chef d'équipage;, le sgt C. R. Anderson, de percuter le bâtiment; à l'aide de son char. Le sgt Cosens rassemble alors les survivants du 16e Peloton et vide les bâtiments; agricoles un par un, tuant 20 Allemands et capturant au moins autant de prisonniers. Juste au moment où tout semble se calmer, un tireur d'élite; fait feu sur le sgt Cosens et l'atteint à la tête.; Il meurt instantanément.; Le courage et l'initiative dont le sgt Cosens a fait preuve ce jour-là lui ont mérit;é la Croix de Victoria à titre posthume.

L'Op Blockbuster se poursuit pendant 13 jours, mais le 26 février;, 214 Canadiens perdent la vie. C'est le jour le plus sombre de toute l'opération; et l'une des journées; les plus coûteuses; de toute la guerre.

FOURTH


Image

DIMENSION

QUATRIÈME; DIMENSION


Chaplin

-Thomas

By / par C harmion

Image: Aubrey Cosens, des Queen's Own Rifles of Canada, photographié vers 1944, lorsqu'il était; caporal. National Archives of Canada / Archives nationales du Canada

Aubrey Cosens of The Queen's Own Rifles of Canada, photographed ca. 1944, when he was still a corporal.


The Maple Leaf / La Feuille d'érable;



Bonjour, mon cow-boy!


I see by your artwork that you are a cowboy


par Lynne Bermel

Avec la moustache en croc dont il a fait sa marque de commerce et ses bottes de cowboy, sa veste à franges et son stetson, Dave Doran semble tout fin prêt; à entrer dans un décor; de studio pour tourner un western.

Toutefois, le gestionnaire des Services créatifs; de la Direction gén;érale; des affaires publiques est plutôt; en route pour son bureau du MDN, à Ottawa.

« Vous ne sauriez être; plus éloign;é du Wild West qu'au QGDN », a indiqué l'homme, qui compte 27 ans de service dans la fonction publique.

M. Doran, qui ressemble étrangement; à l'acteur Sam Elliot, ne se laisse jamais troubler par les regards curieux qu'on lui jette. « C'est seulement que je ne suis pas le genre à porter le traditionnel complet gris. »

L'habit ne fait peut-être; pas le moine,

mais il en dit beaucoup sur M. Doran.

Son hobby, c'est la fabrication de meubles de style western et la confection de vêtements; de cow-boy, qui se vendent un peu partout dans le monde. Il consacre de trois à quatre heures par soir et quinze autres heures les fins de semaine à créer; des articles de cuir décoratifs; pour Max Anderson, son partenaire de Santa Fe, au Nouveau-Mexique, qui les incorpore à des miroirs, des porte- chapeaux, des tables à café et des bureaux.

Leurs créations; se sont retrouvées; dans des films des acteurs Tom Selleck et Woody Harrelson, par exemple. L'acteur Jackie Chan portait leurs bracelets dans le film Shanghai Noon. Les maisons des musiciens country Randy Travis et Brooks and Dunne en sont décor;ées.;

Les sculptures de M. Doran ont toujours pour thème; les cow-boys : le Texas Lone Ranger, Sitting Bull, Roy Rogers, Buffalo Bill et Annie Oakley.

C'est un travail complexe. Pour son plus récent; projet, un livre d'invités; pour une galerie de Sante Fe, il lui a fallu plus de vingt heures de travail, muni de son couteau à lame pivotante et de son poinçon;, pour sculpter des plumes d'aigle et des crânes; de bison dans la pièce; de cuir.

M. Doran est le seul à faire ce travail : aucun autre artiste d'Amérique; du Nord ne crée; encore des sculptures en relief.

Comment tout cela a-t-il commencé pour celui qu'on appelle affectueusement Cowboy Dave? « J'avais l'habitude d'observer mon père; fabriquer des fusils à chargement par la bouche et pratiquer le tir, raconte-t-il. Il m'a enseigné qu'on ne

peut tirer de ce genre de fusil coiffé d'une casquette de baseball et chaussé de souliers de sport. »

M. Doran est entré à la fonction publique féd;érale; au milieu des années; 1970, comme graphiste au MDN. C'est là qu'il a entendu parler de Rendez-Vous, un pèlerinage; annuel vers l'Ouest américain; où les participants revivent les beaux jours de la traite des fourrures.

« Ça; m'a rappelé des souvenirs d'une enfance passée; à idolâtrer; Davy Crockett. Nous avons tous le syndrome de Peter Pan. »

Au Rendez-Vous, il allait passer une semaine avec  
des gens de  
partout en  
Amérique; du  
Nord qui  
avaient tous en  
commun leur  
attachement au  
Wild West. Ils  
dor ma i e nt  
dans des tipis,  
sur des peaux  
de bison, et se  
nourrissaient  
d'ours qu'ils  
chassaient eux  
mêmes.;

M. Doran s'est mis à examiner les vêtements; et accessoires des gens et s'est dit : « Je vais fabriquer ceci et cela et encore cela ... et cela aussi. »  
C'est ce qu'il a fait.

M. Doran prévoit; dém;énager; à Sante Fe un jour après; sa retraite. D'ici là, il va continuer à travailler aux Services créatifs; de la DGAP, le jour, et à concevoir des vêtements; de cuir, le soir.

Et pour ce qui est des commentaires sans méchancet;é qu'il entend dans les rues d'Ottawa, du genre « Où t'as trouvé ce chapeau, Tex? » et « Où t'as mis ton cheval? », Dave Doran ne s'en formalise pas. « Même; dans une ville aussi "gouvernementale" qu'Ottawa, il n'existe aucun règlement; sur la façon; de s'habiller. »

Mme Bermel est coordonnatrice du site Internet de la Force aérienne.;

Image: Dave Doran, cow-boy et fonctionnaireDave Doran, buckaroo and public servant

By Lynne Bermel

Sporting his trademark handlebar mustache and wearing buckaroo boots, a fringed jacket and a Stetson, Dave Doran looks like he is ready to step onto the film set of a Western.

Instead, the Manager of Creative Services for the Director General Public Affairs is on his way to his DND office in

Ottawa.

"You; can't get any further from the Wild West than NDHQ," said the 27-year veteran of the public service.

Mr. Doran, who bears a striking resemblance to actor  
Sam Elliott, takes the curious glances he gets all in stride. "I;'m just not a grey flannel suit kind of guy."

Clothes may not make the man, but they go a long way in describing Mr.  
Doran.

His hobby is making Western furniture and cowboy wear, which is sold worldwide. He puts in three to four hours every night and another fifteen hours on weekends creating ornate leather pieces for his Santa Fe, New Mexico, partner Max Anderson, who inlays them into mirrors, hat racks, coffee tables and office desks.

Their creations have found their way into movies made by such actors as Tom Selleck and Woody Harrelson. Jackie Chan wore their wrist cuffs in the movie Shanghai Noon. The homes of country musicians Randy Travis, and Brooks and Dunn are graced with their Western motifs.

His carvings have a resounding cowboy theme: the Texas Lone Ranger, Sitting Bull, Roy Rogers, Buffalo Bill and Annie Oakley.

It's intricate work. His recent project, a guest book for a Santa Fe gallery, had him spending more than 20 hours with his swivel knife and stylus carving eagle feathers and buffalo skulls into his leather piece.

Mr. Doran is unique in this work: no other artist in North America still creates high-relief carvings.

How did it all start for the man affectionately known as Cowboy Dave? "I; used to watch my Dad building and shooting muzzle-loading rifles," he said. "He; taught me you can't shoot a rifle like that wearing a ball cap and tennis shoes."

Mr. Doran joined the public service in the mid-1970s as a graphic artist with DND. It was there that he heard about an event called Rendez-Vous, an annual pilgrimage to the American West where participants re-enact the days of the fur trade.

"It; brought back memories of a childhood spent idolizing Davy Crockett," said Mr. Doran. "We; all have the Peter Pan syndrome."

At Rendez-Vous, Dave shared a week with people from all over North America who had one thing in common: a love of the Wild West. They slept on buffalo robes in teepees and lived off wild bear they hunted themselves. Mr. Doran looked around at the clothing and accoutrements and said to himself, "I;'m gonna make me one of those, and some of those...and some of those." And so he did.

Mr. Doran plans to move to Sante Fe one day after he retires. In the meantime, he'll carry on working at DGPA Creative Services by day and designing leather pieces at night.

As for the good-natured ribbing he gets on the streets of Ottawa, such as "Where; did ya get that hat, Tex?" and "Where; d'ya park your horse?", Dave Doran takes it all in stride: "Even; in government-regulated Ottawa, there isn't a by-law on how you can dress."  
Ms. Bermel is the Air Force Internet Manager.

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Vol. 4, No. 6, 2001



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