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National Defence / Défense Nationale



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Maple Leaf


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Air Force insignia


Insigne de la Force aérienne;


By Buzz Bourdon

par Buzz Bourdon

When the Royal Canadian Air Force was formed on April 1, 1924, most of its insignia featured an eagle.

Almost 80 years later, that eagle is still flying on Air Command buttons, shoulder flashes and cap badges.

Surmounted by St. Edward's Crown, the eagle of the CF Air Operations badge is encircled by 14 maple leaves and the motto of the RCAF, Per Ardua ad Astra, or "Through; adversity to the stars."

The general badge of the RCAF, in use until unification took effect on February 1, 1968, featured the same eagle and motto.

Another air force eagle, this time rising from a Canadian astral crown, is seen in the centre of the current Air Command badge.

Shown in front of an azure or blue background representing the sea or sky, the rising eagle denotes the air element becoming an entity in the form of a command. The motto, Sic Itur Ad Astra, means "Such; is the pathway to the stars."

Over the years, some have insisted that the air force eagle was really an albatross, possibly because it was thought that Britain's Royal Naval Air Service (RNAS) used a bird in place of the traditional naval anchor as a badge.

However, the British Admiralty decreed in June 1914 that the badge of an eagle would be worn by members of the RNAS.

Another important piece of air force insignia is the roundel applied to CF aircraft. It features an 11-point, stylized red maple leaf encircled in blue.

Roundels were first adopted by the  
Royal Flying Corps in October 1914, when the colours of the French roundel

were reversed by putting the blue circle on the outside.

In 1940, the RCAF was authorized to put a red maple leaf inside its roundel. That took effect only in 1946.

Until the end of the 1960s, the classic silver maple leaf was seen all over the world on RCAF aircraft like the Sabre, North Star,  
Dakota and Flying  
Boxcar.

Lorsque l'Aviation royale du Canada a ét;é créée;, le 1er avril 1924, la majorité des insignes adoptés; portaient un aigle comme motif principal.

Depuis presque 80 ans, cet aigle continue d'orner les boutons, insignes d'épaule; et insignes de casquette du commandement aérien.;

Surmonté

Image

The general badge of the RCAF, seen here with its post-1952 St. Edward's Crown, was approved by King George VI in 1943.

L'insigne gén;éral; de l'ARC

illustré ici avec sa couronne de St. Edward, après; 1952, a ét;é approuvé par le roi George VI en 1943.

des forces, le 1er février; 1968, portait les mêmes; aigle et devise.

Un autre aigle de la Force aérienne;, cette fois-ci s'élevant; au-dessus d'une couronne astrale canadienne, figure au centre de l'insigne actuel du commandement aérien.;

Représent;é sur un fond azur ou bleu symbolisant la mer ou le ciel, l'aigle qui s'él;ève; suggère; la transformation de l'él;é-ment; aérien; en un commandement. La devise Sic Itur Ad Astra signifie « C'est ainsi qu'on s'él;ève; aux étoiles.; »

Au fil des années;, certaines personnes ont prétendu; que l'aigle de la Force aérienne; était; en fait un albatros; peutêtre; parce qu'elles croyaient que le Royal Naval Air Service (RNAS) d'Angleterre utilisait un oiseau comme insigne à la place de l'ancre de bateau traditionnelle.

Toutefois, l'amirauté britannique a décr;ét;é, en juin 1914, que les membres du RNAS porteraient l'insigne d'un aigle.

La cocarde appliquée; sur les aéronefs; des FC représente; un autre insigne important de la Force aérienne.; Elle se compose d'une feuille d'érable; rouge stylisée; à 11 pointes et encerclée; de bleu.

C'est en octobre 1914 que le Corps de l'aviation royale a initialement adopté les cocardes; à cette époque;, on s'était; contenté d'inverser la cocarde française; en plaçant; le cercle bleu à l'extérieur.;

En 1940, l'ARC était; autorisée; à placer une feuille d'érable; rouge à l'intérieur; de sa cocarde; ce changement ne s'est cependant concrétis;é qu'en 1946.

Jusqu'à la fin des années; 1960, la feuille d'érable; argentée; classique était; vue partout au monde sur les aéronefs; de l'ARC comme le Sabre, le North Star, le Dakota et le Flying Boxcar.

de la couronne de St. Edward, l'aigle de l'insigne des opérations; aériennes; des FC est entouré de 14 feuilles d'érable; et de la devise de l'ARC Per Ardua ad Astra ou « Vers les étoiles; à travers l'adversité ».;

L'insigne gén;éral; de l'ARC qui a ét;é utilisé jusqu'à l'unification

March 1 1942: In Ottawa, the Department of National Defence formally integrates the Canadian Women's Army Corps (CWAC, established August 13, 1941) into the Non- Permanent Active Militia, or army reserve. Before 1941, the only women in the Canadian army were licensed physicians and registered nurses, who served in the Royal Canadian Army Medical Corps as members of the Non-Permanent Active Militia. CWAC members are recruited only for the duration of hostilities, to work in non-combat occupations in Canada and the rear areas of operational theatres.

The CWAC is organized in companies, each commanded by a captain or a major. Militia District Headquarters across Canada and Canadian Military Headquarters in London have CWAC units to provide clerks, signallers and drivers so male soldiers previously employed in these positions can go to line units. Toward the end of 1944, as France is cleared of enemy forces and the Allies advance on Germany, the first CWAC members are posted to headquarters in northwest Europe.

In 1941, the pay scale for CWAC members is set at two-thirds' the base pay of male soldiers of equivalent rank with substantially lower trades pay. Their dependants are not eligible for the allowances routinely paid to male soldiers' dependants. In July 1943, with a major recruiting crisis looming and complaints coming in from all sides, DND gives CWAC members a raise-to four-fifths' the base pay of men of equivalent rank, equal trades pay, and allowances for their dependant parents and siblings (but not for dependant husbands or children). The private sector has no intention of emulating the army's pay policy, however; civilian women working outside the home in Canada typically get about two-thirds' the wage paid to men doing equivalent work, with no bene  
fits at all.

By 1946, when the CWAC is disbanded, it has enrolled 21 624 women, of whom almost 3000 go overseas. On VE Day, CWAC members total 2.8 percent of the total strength of the Canadian Army.

1er mars 1942. À Ottawa, le ministère; de la Défense; nationale procède; à l'intégration; officielle du Canadian Women's Army Corps (CWAC), créé le 13 août; 1941, dans la Milice active non permanente, ou armée; de réserve.; Avant 1941, les seules femmes qu'on retrouvait dans l'armée; canadienne étaient; les médecins; autorisés; et les infirmières; qui servaient dans le Corps de santé royal canadien comme membres de la Milice active non permanente. Les membres du CWAC ne sont recrutés; que pour la durée; des hostilités; et elles remplissent des tâches; non liées; au combat, au Canada et dans les zones arrière; des théâtres; d'opérations.;

Le CWAC est divisé en compagnies et chacune d'elles est commandée; par un capitaine ou un major. Les quartiers gén;éraux; de district de la Milice partout au Canada, et le Quartier gén;éral; de l'Armée; canadienne à Londres disposent d'unités; du CWAC qui fournissent des commis, des transmetteurs et des conducteurs de sorte que les soldats de sexe masculin qui occupent normalement ces postes puissent joindre des unités; de l'armée.; Vers la fin de 1944, alors que la France est libér;ée; des forces ennemies et que les Alliés; avancent vers l'Allemagne, les premiers membres du CWAC sont affectés; au quartier gén;éral; du nord-ouest de l'Europe.

En 1941, l'échelle; salariale des membres du CWAC est fixée; aux deux tiers du salaire de base des soldats de sexe masculin de grade équivalent; et la rémun;ération; de spécialiste; est considé-rablement; inférieure.; Leurs personnes à charge n'ont pas droit aux indemnités; accordées; aux personnes à charge des soldats. En juillet 1943, comme une importante crise de recrutement s'annonce et que les plaintes fusent de partout, le MDN accorde une augmentation aux membres du CWAC. Elles obtiennent un salaire correspondant aux quatre cinquième; de la solde des hommes de grade équivalent;, la parité de rémun;ération; de spécialiste; et des indemnités; pour leurs parents et frères; et soeurs à charge (mais pas pour les maris ou les enfants à charge). Le secteur privé n'a toutefois pas l'intention d'emboîter; le pas; les femmes civiles qui travaillent à l'extérieur; du foyer, au Canada, touchent gén;éralement; les deux tiers environ du salaire versé aux hommes pour un travail équivalent;, et elles n'ont aucun avantage.

En 1946, lorsqu'est dissous le CWAC, 21 624 femmes ont ét;é enrôl;ées; et près; de 3 000 d'entre elles se sont rendues à l'étranger.; Le jour de la Victoire en Europe, les membres du CWAC composent 2,8 pour cent de l'effectif total de l'Armée; canadienne.

1942: CWAC recruiting poster

Image

DIMENSION

QUATRIÈME; DIMENSION


FOURTH


By / par C harmion C haplin-Thom as

Image: DND / MDN

1942 : Affiche de recrutement du CWAC


The Maple Leaf / La Feuille d'érable;



Op

BD


Op

CARTOON


par Aline Dubois

By Aline Dubois

Members of the famous Royal 22e Régiment; (R22eR) are preparing for a unique mission.

The soldiers will participate in Op CARTOON. This operation will take them where no CF members have gone before- behind the scenes of Quebec's cartoon industry.

"It;'s hard for comic book authors in  
Quebec to find someone willing to publish them," said cartoonist Jean-François; April (a.k.a. "Avary;"). "So;, since I am too timid to go find out for myself what the problem is with the publishers, I'm sending the Vandoos to spy behind the production scenes for me."

Mr. April produces a cartoon featuring members of the R22eR. When he was still very young, he discovered the Tuniques Bleues, a Belgian comic strip about the 22nd U.S. Cavalry Regiment. He was immediately taken by it. He decided to try his hand as a cartoonist and made members of R22eR the heroes of a series by the same name.

"In; reading the history of the Canadian  
Army, I realized that military members on campaign were prone to self-derision," said Mr. April. "Making; the Vandoos the main characters of my comic was sort of a funny homage I wanted to pay them," said the author, who already has two comic books starring R22eR under his belt: UNPROFOR and BATCAN 2, which are set in Bosnia and the former Yugoslavia.

BATCAN 2 has been nominated for an award in the fanzine category of the Québec; City festival of French-language cartoons, to be held in March.

Mr. April, a resident of Charlesbourg, outside Québec; City, has no personal ties with the military. He draws most of his inspiration from the DND Web site, follows current events and has his own complete library of army books.

Thanks to Mr. April, the R22eR has its own virtual barracks, www.iquebec. com/lesvandoos, which includes, among other things, a dictionary of regimental jargon.

Quelques membres-élites; des cél;èbres; Vandoos partiront en mission l'automne prochain. Placés; sous le commandement du lcol Marcel Perron, ils participeront à l'Op BD. Cette mission unique en son genre les engagera dans une aventure sans préc;édent; dans l'histoire des FC : percer le secret de production de la bande dessinée; québ;écoise.; Le chef de mission, Jean-François; April, alias Avary :

« C'est difficile pour un béd;éiste; de se faire éditer; au Québec.; Alors, comme je suis trop peureux pour aller voir moimême; ce qui cloche du côt;é des éditeurs;, j'envoie les Vandoos à ma place espionner dans les coulisses de la production » déclare-t-il.;

Jean-François; April est béd;éiste.; Tout jeune, il découvre; les Tuniques bleues, bande dessinée; belge mettant en vedette le 22e Régiment; de cavalerie des États-; Unis. C'est le coup de foudre. Plus tard, il poursuit des études; universitaires en histoire, mais reste fidèle; à sa passion première.; Au point de devenir béd;éiste; à son tour et de faire des Vandoos les héros; d'une série; de bandes dessinées; du même; nom : « En lisant l'histoire de l'Armée; canadienne, je me suis rendu compte que les militaires en campagne pratiquaient facilement l'autodérision.; En faisant des Vandoos les personnages centraux de mes bd, c'est un peu un hommage humoristique que je veux leur rendre », déclare; l'auteur, qui a déj;à à son actif deux autres bandes dessinées; mettant en vedette les Vandoos : UNPROFOR et BATCAN 2, dont l'action se situe en Bosnie et en Ex-Yougoslavie. BATCAN 2 est en nomination, dans la catégorie; Fanzine, au Festival de la bd francophone de Québec; qui aura lieu fin mars prochain à Québec.;

Domicilié à Charlesbourg, en banlieue de Québec;, Avary dit n'avoir aucun lien personnel avec les militaires. Il puise en majeure partie son inspiration dans le site internet du MDN, suit l'actualité et possède; une bibliothèque; complète; de livres sur l'Armée.;

Grâce; au jeune béd;éiste;, les Vandoos ont aussi une caserne virtuelle, www.iquebec. com/lesvandoos, qui comprend entre autres le Militaria, dictionnaire du jargon du Régiment.;

Image: Avary

Les «Vandoos;», héros; de BD


Comic book heroes


par Karina Soucy

Les Vandoos, c'est un groupe de personnages militaires qui prennent vie sous la plume de l'auteur de bande dessinée; Jean-François; April, un civil qui a développ;é une curiosité pour l'Armée.;

En 1994, Jean-François; April décide; de se consacrer à sa passion pour la bande dessinée; il doit trouver des personnages et des histoires. Il choisira les Vandoos.

Pour s'assurer d'offrir un résultat; crédible;, Avary (son nom de plume) se documente pendant près; de huit mois. Les véhicules;, les armes, le lan-  
gage, il assimile tout et devient un spécialiste; de l'environ-  
nement militaire. Il travaille à son premier album pendant  
trois ans. « Dès; que je l'ai terminé, j'ai fait la tournée; des  
maisons d'édition.; Tout le monde refusait pour des raisons  
diverses: l'armée; ça; ne fait pas québ;écois;, le français; est mau  
vais. J'ai donc mis ma tête; sur le billot et créé ma propre mai  
son d'édition.;»

Son lancement en 1999 est volontairement silencieux. En effet, Avary craint la réaction; du public et particulièrement; des militaires. Il doit tout de même; réaliser; la distribution de son album, en effectuant du porte-à-porte; chez les libraires. «Apr;ès; de nombreux refus, quelques-uns ont accepté d'installer ma bande dessinée; sur leurs tablettes. Les ventes ont ét;é longues à débuter.; Et puis, lors du Festival de la bande dessinée; à Québec;, j'ai réussi; à me faire connaître.; Lorsque je voyais arriver de grands gars avec les cheveux courts, j'éprouvais; toujours une certaine crainte. Cela pouvait être; des militaires, et je me demandais ce que j'allais faire s'ils n'aimaient pas mon travail. Finalement, les commentaires se sont avér;és; positifs, autant de la part des soldats que des officiers. D'ailleurs, je viens tout juste de recevoir un appui du 5e Goupe de soutien de secteur qui s'est dit ouvert à me permettre de réaliser; des visites et d'obtenir de l'information. Je n'en revenais pas. C'est parfait, puisque je me retrouvais dans une impasse : l'inspiration allait bientôt; faire défaut.; L'armée; évolue; et je dois évoluer; avec elle.»

Mme Soucy est journaliste à l'Adsum, à la garnison de Valcartier.

Image: Jean-François; April

By Karina Soucy

Members of the Royal 22e Régiment; form a group of military characters who are brought to life by the imagination of Jean-François; April, a civilian who has developed an interest in the Army.

In 1994, Mr. April decided to devote himself to his love of cartoons. First, he had to find characters and a story. He chose the R22eR.

In order to make a plausible story line, Avary (his pen name) researched his topic for about eight months. He studied everything-the vehicles, the weapons, the language-and became an expert on the military environment. He worked on his first book for three years. "As; soon as I had finished it, I went around to all the different publishing houses. Everyone refused for different reasons: the Army isn't very Québ;écois;, the French is poor...So I put my life on the line and started my own publishing house."

The cartoon's launch in 1999 was deliberately hushed. Avary was concerned about the reaction of the public and the military. He went ahead with distribution nonetheless, knocking door-to-door at bookstores.

"After; many refusals, a few finally agreed to put my cartoon on their shelves," he said. "Sales; took a while to get started. Then, at the cartoon festival in Québec; City, I made somewhat of a name for myself. I was still a little apprehensive whenever I saw big guys with short hair coming my way. They could be military men, and I wouldn't know what to do if they didn't like my work."

As it turned out, the feedback he received from CF members was quite positive. "In; fact, I just received a pledge of support from 5 Area Support Group, which said it would be willing to grant me visiting time to get more information. I couldn't believe it. It was just what I needed to get over my latest hurdle-I was almost running out of ideas. The Army is evolving, and I have to evolve with it."

Ms. Soucy writes for Adsum.

Vol. 4, No. 7, 2001



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