Skip first menu (access key: 1) Skip all menus (access key: 2) Go directly to top navigation bar (access key: M)
National Defence / Défense Nationale



Quick Search

Maple Leaf


HTML Version of Maple Leaf

This page contains both English and French articles.

If you require PDF versions of specific articles, please send your request to hamilton.ac@forces.gc.ca.

Volume 1 - Volume 2 - Volume 3 - Volume 4 - Volume 5 - Volume 6 - Volume 7 - Volume 8 - Volume 9


Military funerals: sombre and dignified


Funérailles; militaires : cér;émonies; empreintes de tristesse et de dignité


By Buzz Bourdon

Among the most sombre and dignified of CF customs are those relating to military funerals, when serving or retired personnel are laid to rest.

As a mark of respect, officers on duty during a military funeral wear black armbands around their left arms to indicate grief and bereavement.

This custom, more than 200 years old, was seen in 1805 when a British sailor from HMS Victory wrote that he and 300 of his shipmates attended Admiral Lord Nelson's funeral wearing a "black; scarf round our arms and hats."

During military funerals, drums are covered with black cloth to muffle their sound. Thus encased, their sound is dampened, as were the oars of boats that were muffled during naval funerals.

If colours are carried on parade during funerals, large black bows are tied to the top of the colour pikes.

The custom of firing three volleys over a grave during the burial ceremony as a farewell salute to a comrade-in-arms may have been introduced hundreds of years ago to frighten away the ever-present devil. At the time, superstitious people felt that their hearts became defenceless against evil during times of grief.

Another explanation for this venerable custom has German mercenaries of the 16th century firing the three volleys in the name of the Holy Trinity.

Flying a flag at half-mast is another universally recognized sign of mourning.

On March 5, 1967, the Canadian flag flying above the Peace Tower on Parliament Hill was lowered to half-mast as a sign of national mourning following the death of the Governor General, General (Ret) Georges P. Vanier.

After lying-in-state at Rideau Hall and the Senate, Gen Vanier's body, escorted by 3000 troops, was brought to Notre Dame Basilica March 8 for the funeral mass.

Followed by a horse with boots reversed in the stirrups, 60 ratings of the Royal Canadian Navy pulled the gun-carriage that bore Gen Vanier's remains through the streets of Ottawa as a funeral salute of 78 guns thundered from Nepean Point.

Draped with the Canadian flag to indicate that the much-loved and respected soldier had died in his country's service, Gen Vanier's coffin bore his cap and sword for the mass.

par Buzz Bourdon

Parmi les coutumes des FC les plus empreintes de tristesse et de dignité, mentionnons celles ayant trait aux funérailles; militaires, lorsque des membres du personnel actifs ou retraités; touchent à leur dernier repos.

Pour marquer leur respect, les officiers en service lors des funérailles; militaires portent au bras gauche des brassards noirs, en signe d'affliction et de deuil.

Cette coutume, vieille de plus de 200 ans, remonte à 1805; à l'époque;, un marin britannique du HMS Victory écrivit; qu'il avait assisté avec 300 de ses compagnons aux funérailles; de l'amiral Nelson et qu'ils portaient un « foulard noir autour [des] bras et [des] couvre-chefs. »

Pendant les funérailles; militaires, les tambours sont recouverts d'une étoffe; noire pour en assourdir le son comme l'était; celui des avirons des navires durant les funérailles; navales.

Si on défile; avec des drapeaux pendant les funérailles;, de larges boucles noires sont nouées; à l'extrémit;é des mâts.;

La coutume de tirer trois salves audessus d'une tombe pendant les obsèques;, en guise d'ultime au revoir à un compagnon d'armes, pourrait avoir ét;é adoptée; il y a des centaines d'années; pour chasser le démon; omniprésent.; À l'époque;, les superstitieux croyaient que leurs coeurs se retrouvaient sans défense; devant le démon; en cas de malheur.

Une autre explication veut que cette vén;érable; coutume nous vienne des mercenaires allemands du 16e siècle; qui tiraient ces trois salves au nom de la Sainte Trinité.;

La mise en berne d'un drapeau est un autre signe de deuil reconnu universellement. Le 5 mars 1967, le drapeau canadien flottant au sommet de la tour de la Paix sur la Colline du Parlement était; mis en berne en signe de deuil à la suite du déc;ès; du gouverneur gén;éral;, le gén; (retraité) Georges P. Vanier.

Après; une exposition solennelle à Rideau Hall et au Sénat;, le corps du gén; (retraité) Vanier, escorté par 3000 militaires, était; transporté à la basilique Notre-Dame où se sont cél;ébr;ées; les funérailles; le 8 mars.

Suivi d'un cheval dans les étriers; duquel se trouvaient des bottes renversées;, 60 membres de la Marine royale du Canada tiraient le porte-canon sur lequel reposait le corps du gén; (retraité) Vanier, lequel a circulé dans les rues d'Ottawa pendant qu'une salve funéraire; de 78 coups de canon était; tirée; de la pointe Nepean.

Surmontée; de son couvre-chef et de son ép;ée; pendant la messe, la tombe du gén; (retraité) Vanier était; recouverte du drapeau canadien pour signifier que le soldat bien-aimé et fort respecté est mort au service de son pays.

Image: The Petawawa Post

March 30 1918: In northern France, the Allies are turning back the Germans' great spring offensive, which is designed to crash through the Allied lines and reach the Channel coast before American troops can take the field. On March 28, six British divisions halted 13 Germans divisions heading for Arras, and now they must start driving the enemy back. Today, the Canadian Cavalry Brigade, commanded by Brigadier-General J.E.B. Seeley of the British Army, is assigned to clear the Germans out of the Bois de Moreuil, which overlooks the road to Amiens and the main rail line to Paris. The Royal Canadian Dragoons lead off with a pincer movement to trap the Germans in the woods while the Germans hammer them from cover with rifle and machine-gun fire. The Dragoons' manoeuvre succeeds, and 300 Germans are soon forced to the edge of the woods.

At this point, Lord Strathcona's Horse (Royal Canadians) enters the fray. While two squadrons dis- mount and advance on the Germans, Lieutenant Gordon Muriel Flowerdew takes his squadron behind the Germans to cut off their retreat. Seconds away from their destination, they find themselves facing about 120 German infantry-the rearguard of the force struggling to hold the woods-armed with six machine-guns and deployed in two ranks about 200 metres apart. As soon as the German gunners spot the Canadian cavalry, they open fire.

Much to the Germans' surprise, Lt Flowerdew charges the guns. Making one of the last cavalry attacks in history, the Strathconas clear the front rank, cross the intervening space and plough through the second rank, cutting down German soldiers as they pass. More than 70 percent of Flowerdew's men are injured in the assault, but the charge succeeds-the German rearguard is scattered, and the soldiers still fighting in the woods are quickly rounded up. For his initiative and courage, Lt Flowerdew receives the Victoria Cross-posthumously. Shot through both legs, he is dead within 24 hours of the charge.

Lt G.M. Flowerdew of Lord Strathcona's Horse (Royal Canadians), photographed in 1918.

30 mars 1918. Dans le nord de la France, les Alliés; repoussent la grande offensive du printemps que les Allemands ont lancée; pour défoncer; les lignes alliées; et atteindre la Manche avant que les troupes américaines; soient mises en campagne. Le 28 mars, six divisions britanniques arrêtent; 13 divisions allemandes en marche vers Arras; il reste maintenant à refouler l'ennemi. Ce même; jour, on confie à la Canadian Cavalry Brigade, commandée; par le bgén; J.E.B. Seeley de l'Armée; britannique, la tâche; de dégager; de toute présence; allemande le Bois de Moreuil, qui domine le chemin menant à Amiens et la principale voix ferroviaire vers Paris. Les Royal Canadian Dragoons entament l'opération; par un mouvement de tenailles visant à prendre les

Allemands au piège; dans la forêt; tandis qu'à couvert, ces derniers les arrosent copieusement d'un tir de fusils et de mitrailleuses. La manoeuvre des Dragoons réussit; et, bientôt;, 300 Allemands sont repoussés; à l'orée; de la forêt.;

C'est alors que le Lord Strathcona's Horse (Royal Canadians) s'engage dans le combat. Pendant que deux escadrons débarquent; et s'avancent vers les Allemands, le lt Gordon Muriel Flowerdew et son escadron contournent l'ennemi pour lui couper sa retraite. Quelques instants avant d'arriver au point désir;é, ils se retrouvent nez à nez avec une force d'infanterie d'environ 120 soldats allemands. Il s'agit de l'arrière-garde; de la force qui lutte pour tenir sa position dans la forêt;, armée; de six mitrailleuses et déploy;ée; sur deux rangs à quelque 200 mètres; l'un de l'autre. Dès; que les mitrailleurs allemands repèrent; la cavalerie canadienne, ils ouvrent le feu.

À la grande surprise des Allemands, le lt Flowerdew lance une charge contre les mitrailleurs. Accomplissant l'une des dernières; charges de cavalerie de l'histoire, le Strathcona's anéantit; le premier rang et franchit l'espace qui le sépare; du deuxième; rang, qu'il défonce; en fauchant les Allemands au passage. Plus de 70 p. cent des hommes de Flowerdew sont blessés; dans l'assaut, mais la charge est couronnée; de succès.; L'arrière-garde; allemande est dispersée; et les hommes qui se battent encore dans les bois sont rapidement ramassés.; Pour son esprit d'initiative et son courage, le lt Flowerdew recevra, à titre posthume, la Croix de Victoria. Atteint aux deux jambes, il succombera à ses blessures dans les 24 heures suivant la charge.

FOURTH


Image

DIMENSION

QUATRIÈME; DIMENSION


By / par C harmion C haplin-Thom as

Image: Le lt G.M. Flowerdew du Lord Strathcona's Horse (Royal Canadians), photographié en 1918. National Archives of Canada / Archives nationales du Canada

The Maple Leaf / La Feuille d'érable;



Les cimetières; militaires du monde


En Allemagne, l'organisme Volksbund Deutsche Kriegsgraberfursorge e.V., fondé en 1919, s'occupe de 640 cimetières; militaires dans 43 pays. Environ 1,8 million de soldats allemands morts à la guerre y reposent.

Doté d'un effectif de 13 000 membres honoraires et de 560 employés; à temps plein, cet organisme caritatif privé compte 1,3 million de membres et de donateurs. Il finance ses opérations; grâce; à des dons.

Au cours des dix dernières; années;, le Volksbund a reconstruit 190 installations de la Deuxième; Guerre mondiale situées; dans des pays de l'ancien bloc de l'Est ainsi que 170 installations de la Première; Guerre mondiale.

par Buzz Bourdon

Cet ét;é, lors de l'inauguration du Cimetière; militaire national des FC, à Ottawa, le Canada se joindra à tous ces pays qui honorent leurs soldats morts à la guerre et leurs anciens combattants en les inhumant dans des cimetières; officiels.

Aux États-Unis;, des centaines de milliers de soldats tombés; au combat sont inhumés; dans les 115 cimetières; du National Cemetery System dont le plus cél;èbre;, le cimetière; national d'Arlington en Virginie. Là, reposent plus de 260 000 anciens combattants et Américains; éminents.;

Le site, qui se trouve en face de Washington, D.C., sur l'autre rive du fleuve Potomac, a ét;é pris au gén;éral; conféd;ér;é Robert E. Lee en 1864 pendant la guerre de Sécession.;

Dans ce cimetière; d'une superficie de 170 hectares reposent des chefs militaires américains; éminents; comme les gén;éraux; John J. Pershing et George C. Marshall ainsi que les amiraux William F. Halsey, Robert E. Peary et Richard E. Byrd.

Deux présidents; américains;, John F. Kennedy et William Howard Taft, sont également; inhumés; à Arlington.

La Tombe du Soldat inconnu, dernière; demeure de trois soldats inconnus des deux guerres mondiales et de la guerre de Corée;, se trouve elle aussi à Arlington. Le corps du Soldat inconnu de la guerre du Vietnam en a ét;é retiré voici quelques années; suite à son identification par un test d'empreintes gén;étiques.;

Qui a sa place dans le Cimetière; militaire national? Les anciens combattants canadiens, les membres des FC qui sont en service ou qui ont eu une libération; honorable et, aussi, les marins marchands.

Le Cimetière; militaire national, qui sera aménag;é dans le cimetière; Beechwood d'Ottawa, pourra contenir plus de 5 000 tombes. Le site comportera un monument de granit et arborera le drapeau canadien.

Au 20e siècle;, plus de 116 000 Canadiens ont donné leur vie au cours de trois guerres et de douzaines d'opérations; de maintien de la paix.

Depuis la Première; Guerre mondiale, des milliers de soldats canadiens morts à la guerre ont ét;é inhumés; outremer dans les cimetières; de la Commonwealth War Graves Commission.

Créée; par charte royale le 21 mai 1917, cette Commission a pour mandat de marquer et d'entretenir les tombes des membres des forces du Commonwealth qui ont perdu la vie pendant les deux guerres mondiales, d'ériger; et d'entretenir des monuments à la mémoire; des soldats inconnus et de garder des dossiers et des registres.

Le Canada partage les coûts; avec l'Australie, l'Inde, la Nouvelle-Zélande;, l'Afrique du Sud et le Royaume-Uni, proportionnellement au nombre de tombes que compte chaque pays. La Commission perpétue; le souvenir de 1 693 786 disparus dans 148 pays.

En Amérique; du Nord, on perpétue;, dans 3 200 cimetières;, la mémoire; de 19 000 membres des forces des pays du Commonwealth. La plupart d'entre eux sont morts en service, des suites d'une maladie ou d'un accident. D'autres ont péri; au cours d'opérations; navales et aériennes.;

En Australie, l'Office of Australian War Graves assure, au nom de la War Graves Commission, l'entretien des tombes de guerre et des monuments commémoratifs; des disparus, en Australie, dans l'Île; Norfolk, en Papouasie- Nouvelle-Guinée; et dans les Îles; Salomon.

L'Office est également; responsable de nombreux monuments commémoratifs; de faits d'armes érig;és; aux quatre coins du monde. L'un de ces plus cél;èbres; monuments est le Monument australien national du Souvenir à Villers Bretonneux, en France.

Inauguré en 1938, ce monument honore la mémoire; des 10 000 Australiens qui ont péri; pendant la Première; Guerre mondiale et qui n'ont pas de tombe connue.

Military cemeteries around the world


Image: MCpl Ron Riley and his father Thomas, a Second World War veteran who was wounded during the liberation of Holland, visit the Groesbeek Canadian War Cemetery during the 2000 Nijmegen Marches. Le cplc Ron Riley et son père; Thomas Riley, un vét;éran; de la Seconde Guerre mondiale qui a ét;é blessé pendant la libération; de la Hollande, visitent le Cimetière; militaire canadien de Groesbeek lors de la Marche de Nijmègue; 2000.

By Buzz Bourdon

When the National Military Cemetery of the CF is dedicated in Ottawa this summer, Canada will join those nations who honour their war dead and veterans by burying them in official cemeteries.

In the United States, hundreds of thousands of war dead are buried in the 115 cemeteries that make up the National Cemetery System. The best known is Arlington National Cemetery in Virginia, which contains the remains of more than 260 000 veterans and distinguished Americans.

The site, across the Potomac River from Washington, D.C., was appropriated from Confederate General Robert E. Lee in 1864 during the Civil War.

The 170-hectare cemetery contains the remains of such distinguished American military leaders as Generals John  
J. Pershing and George C. Marshall, along with Admirals William F. Halsey, Robert E. Peary and Richard E. Byrd.

Two American presidents, John F. Kennedy and William Howard Taft, are also buried in Arlington.

The Tomb of the Unknown Soldier, with three unknown dead from both World Wars and the Korean War, is also in Arlington. The Unknown Soldier from the Vietnam War was removed some years ago after his identity was established through DNA testing.

Canadian war veterans and serving or honorably released CF members are eligible for burial in the NMC, as are merchant seamen.

The NMC, which will be established in Ottawa's Beechwood Cemetery, has space for more than 5000 graves. The site will feature a granite monument and Canadian flag.

More than 116 000 Canadians gave their lives in three wars and dozens of peacekeeping operations during the 20th century.

Since the First World War, thousands of Canadian war dead have been interred overseas in Commonwealth War Graves Commission cemeteries.

Created by royal charter on May 21, 1917, the duties of the commission "are; to mark and maintain the graves of the members of the forces of the Commonwealth who died in the two world wars, to build and maintain memorials to the dead whose graves are unknown and to keep records and registers."

Canada, Australia, India, New Zealand, South Africa and the United Kingdom share costs in proportion to the number of their graves. The commission cares for 1 693 786 commemorations in 148 countries.

In North America, more than 19 000 Commonwealth war dead are commemorated in 3200 cemeteries. Most of those died on service as a result of disease or accident. Others died in naval and air operations.

In Australia, the Office of Australian War Graves maintains, on behalf of the war graves commission, war graves and memorials to the missing in Australia and Norfolk Island, Papua New Guinea and the Solomon Islands.

The office is also responsible for numerous Battle Exploit Memorials located around the world. One of the best known is the Australian National Memorial at Villers Bretonneux, in France.

Completed in 1938, the memorial honours 10 000 Australians who died during the First World War but have no known grave.

In Germany, the Volksbund Deutsche Kriegsgraberfursorge e.V. cares for 640 military cemeteries in 43 countries that contain about 1.8 million German war dead. It was founded in 1919.

Staffed by 13 000 honorary and 560 full-time employ- ees, this private charity has 1.3 million members and donors. It finances its work through donations.

Over the past ten years, the Volksbund has rebuilt 190 Second World War facilities located in former eastern bloc countries, along with 170 facilities from the First World War.

Sgt / sgt Dennis Mah, Combat Camera

Vol. 4, No. 11, 2001



This website is maintained by
Assistant Deputy Minister (Public Affairs) / ADM (PA)