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National Defence / Défense Nationale



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Maple Leaf


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A commission is a commitment


La commission, un engagement


By Buzz Bourdon

Often displayed with pride on an office wall, an officer's commission scroll is tangible evidence that the person holds a commission from the Queen of Canada.

A commission also gives an officer the legal right to command others. As E. C. Russell said in his 1980 Customs and Traditions of the Canadian Armed Forces: "The queen's commission is a delegation of authority to exercise command, on behalf of Her Majesty, over one's subordinates."

Officers also hold their commission at the pleasure of the sovereign. It is also signed by the Governor General of Canada-the Queen's representative- and the Minister of National Defence.

At one time, those personages actually signed each commission themselves; but starting around the middle of the 20th century, the signatures were applied by mechanical means.

If CF members reach the rank of brigadier-general or commodore, they may receive a second commission.

Featuring the Royal Arms of Canada at the top, a commission scroll is an impressive-looking document. The format is bilingual and the signature of the Governor General appears in the middle. The signature of the MND is printed at the bottom.

The wording begins with the sovereign's titles: "Elizabeth the Second, by the Grace of God of The United Kingdom, Canada and Her other Realms and Territories Queen, Head of the Commonwealth, Defender of the Faith."

Using expressions that go back at least two hundred years, the commission tells the newly minted officer that the sovereign reposes "especial Trust and Confidence in your Loyalty, Courage and Integrity." It then charges the officer to "carefully and diligently discharge your Duty" and "exercise and well discipline both the inferior Officers and men serving under you and use your best endeavour to keep them in Good order and Discipline."

Non-commissioned members also receive a document when promoted to chief warrant officer or chief petty officer, 1st class: they receive a warrant scroll from the MND.

par Buzz Bourdon

Souvent exposée; avec fierté dans un bureau, la commission est un titre délivr;é par le souverain qui confère; à un membre des FC le statut d'officier.

La commission confère; également; à l'officier l'autorité légale; de commander les autres. Dans son ouvrage de 1980, Coutumes et traditions des Forces armées; canadiennes, E.C. Russell écrit; : « En délivrant; une commission, la Reine dél;ègue; son autorité à exercer le commandement, en son nom, à l'égard; de subordonnés.; »

C'est selon le bon vouloir du souverain que sont commissionnés; les officiers. Les commissions sont également; signées; par le Gouverneur gén;éral; du Canada, qui représente; le souverain, et par le ministre de la Défense; nationale.

Autrefois, ces personnalités; signaient de leur main chaque commission, mais depuis le milieu du 20e siècle;, on appose mécaniquement; les signatures.

S'ils atteignent le grade de brigadier- gén;éral; ou de commodore, les membres des FC peuvent se voir remettre une seconde commission.

Arborant dans sa partie supérieure; les armes royales du Canada, la commission est un document impressionnant. Le format est bilingue, la signature du gouverneur gén;éral; figure au centre et celle du ministre de la Défense; nationale, au bas du document.

Le libellé commence par les titres du souverain : « Élisabeth; Deux, par la grâce; de Dieu, Reine du Royaume-Uni, du Canada et de ses autres royaumes et territoires, Chef du Commonwealth, Défenseur; de la Foi. »

Dans une formulation qui remonte à au moins 200 ans, la commission signifie à l'officier nouvellement nommé que son souverain met « une confiance particulière; en [sa] loyauté, [son] courage et [sa] bonne conduite ».; La commission charge ensuite l'officier de « remplir avec soin et diligence [son] devoir, former et discipliner, en vue de leurs fonctions militaires, les officiers subalternes et les hommes servant sous [ses] ordres, et [s']employer de [son] mieux à les maintenir en bon ordre et discipline ».;

Quant aux militaires du rang, ils se voient remettre un certificat, ou brevet, par le ministre de la Défense; nationale au moment de leur nomination au grade d'adjudant-chef ou de premier maître; de 1re classe.

An officer's commission scroll. Une commission d'officier.


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April 9, 1917 (Easter Monday)

In northern France, the Canadian Corps is fighting the Battle of Vimy Ridge according to the meticulous plans of the Corps Commander, Lieutenant-General Sir Julian Byng. Months of training, weeks of reconnaissance and a fortnight of artillery preparation are paying off. Canadian infantry battalions are marching up the side of the ridge, preceded by a rolling artillery barrage that keeps the Germans in their bunkers until the Canadians are right on top of them.

With the battle almost won, the soldiers of the 4th Division (Major-General David Watson) are in deep trouble on the left flank of the Canadian line. After a recent gas raid that cost 700 men, the 4th Division is the weakest in the corps, and it is facing Hill 145, the steepest, best-fortified section of Vimy Ridge. At 1:30 p.m., MGen Watson's forces are fully committed, and not even close to achieving their objectives. Fresh troops are needed, and the division has only one unit not yet in the fight: the Nova Scotia Highlanders-officially the 85th Battalion- who are busy digging a communications trench.

At 6:45 p.m., C Company (Halifax) and D Company (Cape Breton), soaked to the skin by the freezing flood- water in the Canadian trenches, are waiting to charge Hill 145. As the setting sun glares into the Germans' eyes, the Maritimers advance into the mud, wreckage and scouring gunfire of no-man's-land. The tide of the battle suddenly turns in the Maritimers' favour when Corporal M. H. Curll, a rifle bomber from Mahone Bay, leaps out of a shell hole launching grenade after grenade into the nearest German position, an action that inspires his comrades as much as it unnerves the Germans.

First by ones and twos, then by sections and platoons, the exhausted Germans flee. At nightfall, Hill 145 is Nova Scotia Highlanders property.

9 avril 1917 (lundi de Pâques;)

Dans le nord de la France, le Corps d'armée; canadien livre la bataille de la crête; de Vimy conformément; aux plans méticuleux; du commandant, le lgén; sir Julian Byng. Les mois consacrés; à l'entraînement;, les semaines passées; à faire de la reconnaissance et la quinzaine de jours de préparation; de l'artillerie portent fruit. Les bataillons d'infanterie canadiens longent le bord de la crête;, préc;éd;és; par un barrage roulant de l'artillerie qui oblige les Allemands à demeurer dans leurs casemates jusqu'à ce que les Canadiens surplombent leur position.

La bataille est presque gagnée;, mais les soldats de la 4e Division (mgén; David Watson) sont en grande difficulté sur le flanc gauche de la ligne canadienne. La 4e Division, la plus faible du corps après; un récent; raid au gaz qui a fait 700 victimes, fait face à la côte; 145, la section la plus abrupte et la mieux fortifiée; de la crête; de Vimy. À 13 h 30, les forces du mgén; Watson sont totalement engagées; et loin d'être; en voie d'atteindre leurs objectifs. Il faut des troupes fraîches;, et la division a une seule unité qui n'a pas encore participé au combat : les Nova Scotia Highlanders, officiellement le 85e Bataillon, qui sont en train de creuser une tranchée; de communication.

À 18 h 45, les soldats de la Compagnie C (Halifax) et de la Compagnie D (Cap Breton), trempés; jusqu'aux os par les eaux glacées; des crues qui ont envahi les tranchées; canadiennes, attendent de donner l'assaut à la côte; 145. Pendant que le soleil couchant aveugle les Allemands, les soldats des Maritimes traversent le no man's land ravagé et boueux sous le feu nourri de l'ennemi. Le cours de la bataille tourne soudainement en faveur des soldats des Maritimes quand le cpl M. H. Curll, un grenadier de Mahone Bay, bondit hors d'un trou d'obus pour lancer grenade après; grenade contre la position allemande la plus rapprochée;, un geste qui inspire ses camarades et irrite les Allemands.

Ces derniers, épuis;és;, quittent leur position un à un, puis par groupes de deux, et ce sont ensuite des sections et des pelotons entiers qui fuient. À la tombée; de la nuit, la côte; 145 passe entre les mains des Nova Scotia Highlanders.

FOURTH


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DIMENSION

QUATRIÈME; DIMENSION


By / par C harmion C haplin-Thom as

Image: National Archives of Canada / Archives nationales du Canada

Easter Week, 1917: Pte Donald Johnston McKinnon of the 85th Canadian Infantry Battalion (Nova Scotia Highlanders) heads down the road from Vimy Ridge.

Semaine de Pâques; 1917. Le sdt Donald Johnston McKinnon, du 85e Bataillon d'infanterie canadien (Nova Scotia Highlanders), sur la route qui descend de la crête; de Vimy.


The Maple Leaf / La Feuille d'érable;



Souvenirs d'un jour de liesse


Deux jours après; cet inoubliable 11 novembre, le capt Cosbie, médecin; militaire du 58e Bataillon, Corps expéditionnaire; canadien, a rédig;é puis envoyé au pays huit cartes postales faisant le compte rendu des év;énements; auxquels il avait assisté.;

« Nous avons assurément; reçu; un accueil merveilleux, je ne l'oublierai jamais. Dès; que nous nous sommes approchés; de la ville, les gens se sont rassemblés; autour de nous... nous lançant; des fleurs... en criant "Vive les Canadiens!"»

« Lorsque nous avons atteint la place de la mairie, elle était; remplie de gens en liesse qui chantaient et dansaient. Même; l'imagination la plus folle n'aurait pu

concevoir autant d'agitation ou une manifestation plus glorieuse du jour de la Victoire et de la Paix », écrit; le capt Cosbie, qui a reçu; la Croix militaire en 1917 pour avoir sauvé de nombreux blessés; pendant deux jours d'un feu nourri de l'ennemi sur la crête; de Vimy.

Son petit-fils, l'adjum Doug Ware, d'Ottawa, fait aujourd'hui don des cartes postales au Musée; canadien de la guerre d'Ottawa. « Ces cartes témoignent; de la contribution de l'Armée; de terre canadienne durant la guerre et je crois que le public doit y avoir accès; », a déclar;é l'adjum Ware.

Après; la guerre, le capt Cosbie s'est établi; à Toronto, où il est devenu un chirurgien renommé.; Il a également; servi comme médecin; militaire au sein du Royal Regiment of Canada de la Réserve; de l'Armée; de terre. Il a pris sa retraite en 1946 en tant que lieutenant-colonel.

Le lcol (ret) Cosbie est déc;éd;é à Vancouver en

1987 à l'âge; de 93 ans.

par Buzz Bourdon

Debout sur la grand-place de Mons, en Belgique, à la 11e heure du 11e jour du 11e mois de 1918, le capt Waring Gerald Cosbie, du contingent canadien, s'est retrouvé entouré des acclamations de milliers de Belges surexcités.;

L'armistice suspendant le massacre de

la Première; Guerre mondiale venait de prendre effet quelques heures à peine après; l'arrivée; du capt Cosbie à Mons. Il faisait partie des premiers soldats des forces alliées; à pén;étrer; dans cette ville où avait eu lieu, quatre longues années; auparavant, la première; bataille importante de la guerre.

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Image: Capt Waring Gerald Cosbie

Postcards from the end


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Standing in the main square of Mons, Belgium, at the 11th hour of the 11th day of the 11th month of 1918, Canadian Captain Waring Gerald Cosbie found himself surrounded by thousands of hysterical, cheering Belgians.

The armistice suspending the slaughter of the First World War had just taken effect a few hours after Capt Cosbie arrived in Mons. He was one of the first Allied soldiers to enter the city, where the first major battle of the war had taken place four long years before.

Two days after that unforgettable November 11, Capt Cosbie, the medical officer of the 58th Battalion, Canadian Expeditionary Force, recorded his eyewitness account on eight postcards, which he sent home.

"We certainly received a wonderful reception, something that I shall never

By Buzz Bourdon

forget, for as soon as we reached the outskirts the people were crowding about us ... throwing flowers on us ... and crying 'Vive les Canadiens,' " he wrote.

"When we reached the square in front of the Town Hall, it was was packed with people, cheering, and singing and dancing. Even one's wildest imagination could not have pictured a more stirring or glorious demonstration for the Day of Victory and Peace," wrote Capt Cosbie, who was decorated with the Military Cross in 1917 for rescuing many wounded under heavy fire during a two-day period at Vimy Ridge.

Now, Capt Cosbie's grandson, Master Warrant Officer Doug Ware of Ottawa, is donating the postcards to Ottawa's Canadian War Museum. "I feel these artifacts represent what the Canadian Army did

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during the war, and they should be available for the public to read," said MWO Ware.

After the war, Capt Cosbie became a renowned surgeon in Toronto. He also served as the medical officer of the Army Reserve's Royal Regiment of Canada, retiring in 1946 as a lieutenant-colonel.

LCol (Ret) Cosbie was 93 when he died in Vancouver in 1987.

Vol. 4, No. 12, 2001



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