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National Defence / Défense Nationale



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Maple Leaf


HTML Version of Maple Leaf

This page contains both English and French articles.

If you require PDF versions of specific articles, please send your request to hamilton.ac@forces.gc.ca.

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Image: 25 April 2001, Vol. 4, No. 15 Le 25 avril 2001, vol. 4, no 15
Image: 2 PPCLI leaving Winnipeg Le 2 PPCLI quittera Winnipeg
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Sgt Eric Larouche, a SAR Tech with 413 Squadron, scans the passing terrain outside a CH-113 Labrador's starboard observation window during a training flight.

Dans le cadre d'un vol d'entraînement;, le sgt Éric; Larouche, un Tech SAR du 413e Escadron scrute le terrain qui défile; sous ses yeux par la fenêtre; d'observation tribord d'un Labrador CH-113.

Sgt Vince Streimer, Combat Camera


CMJ begins its second year


The Spring 2001 issue of Canadian Military Journal, now in distribution, marks the beginning of CMJ's second year of publication. Previous issues have been snapped up immediately by eager readers, suggesting the publication has been well received throughout the defence community.

As with past issues, the latest edition tackles a range of topics and issues. In the lead article, Vice-Admiral Gary Garnett, Vice Chief of the Defence Staff, gives his personal views on the type and extent of change and innovation that must take place within the CF if it is to remain effective and relevant in the future.

Michael Hennessy,  
Associate Professor of

History and War at RMC, discusses the lessons learned by the CF through a variety of mistakes and omissions in planning for the aborted multinational force Operation ASSUR

ANCE, which was designed to be a humanitarian mission to protect refugees in eastern Zaire

(Congo) in late

1996.

Cdr (Ret) Peter  
Haydon of the  
Centre for Foreign Policy Studies at Dalhousie

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Une deuxième; année; pour la RMC


General Inquiries

Renseignements (613) 992-1500

Managing Editor Rédacteur; en chef Maj Yvon Desjardins

(613) 992-1500

English Editors Réviseurs; (anglais)

Christopher Busby (613) 996-3222

Scott Costen (613) 996-9283

French Editors Réviseures; (français;) Marie Buy (613) 996-0274

Bibiane Pilon (613) 996-0919

Writers/Rédaction;

Buzz Bourdon Allison Delaney (613) 996-9281 (613) 590-7553

Aline Dubois Mitch Gillett (613) 830-4013 (613) 992-4809

Photo Editor/Éditeur; photo

Jacek Szymanski

Graphic Design Conception graphique Marshal McLernon

(613) 995-9947

Translation/Traduction

Translation Bureau, PWGSC Bureau de la traduction, TPSGC

D-News Network Réseau; D-Nouvelles Tim Whalen (613) 996-5256

The Maple Leaf is the weekly flagship newspaper of the Department of National Defence and the Canadian Forces, and is published under the authority of the Director General Public Affairs. Views expressed in the newspaper do not necessarily represent official opinion or policy.

La Feuille d'érable; est le journal hebdomadaire vedette de la Défense; nationale et des Forces canadiennes. Il est publié avec l'autorisation du Directeur gén;éral;, Affaires

publiques. Les opinions qui y sont exprimées; ne représentent; pas nécessairement; la position officielle ou la politique du Ministère.;

The Maple Leaf / La Feuille d'érable;

2 North Tower / 2, tour Nord 101 Colonel By Drive / 101, promenade Colonel By MGen George R. Pearkes Building /

Édifice; mgén; George R. Pearkes Ottawa ON K1A 0K2 Fax / Tél;éc.;: (613) 996-3502

E-mail / Courriel: mleaf@debbs.ndhq.dnd.ca Web site: www.dnd.ca site Web: www.mdn.ca

Submissions from all members of the Canadian Forces and civilian employees of the Department are welcome; however, contributors are requested to contact The Maple Leaf staff in advance for submission guidelines. This will help ensure the best editorial treatment of your submissions. Contributors are advised that submissions may be edited for length and style, and should note as well that there is no guarantee of publication. Articles should be sent preferably by e-mail, but can also be sent on disk.

Articles may be reproduced, in whole or in part, on condition that appropriate credit is given to The Maple Leaf and, where applicable, to the writer and/or photographer.

Nous acceptons des articles de tous les membres des Forces canadiennes et des employés; civils du Ministère.; Nous demandons toutefois à nos collaborateurs de communiquer d'abord avec le personnel de La Feuille d'Érable; pour se procurer les lignes directrices. De la sorte, les articles nécessiteront; moins de révision.; Ils pourront être; modifiés; sur les plans de la longueur et du style. En outre, nous ne nous engageons pas à les reproduire. Les articles devraient être; transmis de préf;érence; par courrier électronique;, mais ils peuvent aussi être; envoyés; sur disquette.

Les articles peuvent être; cités; en tout ou en partie à condition d'en attribuer la source à La Feuille d'érable; et de citer l'auteur du texte et/ou le nom du photographe s'il y a lieu.

ISSN 1480-4336 NDID/IDDN A-JS-000-003/JP-001

RECYCLE THIS PAPER GIVE IT TO A FRIEND!

RECYCLEZ CE JOURNAL PASSEZ-LE À UN AMI!

E


University looks at the type of naval capabilities Canada should have in the future. He concludes that what we have meets those needs quite effectively.

Louis Delvoie, Senior Fellow at the Centre for International Relations at Queen's University, provides an update on the current significance of arms control for Canadian and western security.

Dr. Jack Landolt of the Defence and Civil Institute of Environmental Medicine and John Evans of the Directorate of Science and Technology Air show how modelling and simulation can assist in capability modernization for the Air Force.

For the history buff, Capt(N) (Ret) Robert Thomas of the Centre for Foreign Policy Studies at Dalhousie University tells of a German initiative to buy Anticosti Island only two years before the outbreak of the Second World War.

Once again the editor makes an appeal to readers to provide feedback as to whether or not CMJ is meeting their professional expectations and needs. He also underlines that submissions to the publication need not all be in the form of full- length article manuscripts, and that short opinion pieces are more than welcome. There is some concern that print copies of CMJ are not always being circulated as widely as hoped, and the editor asks for comments and recommendations.

Le numéro; du printemps 2001 de la Revue militaire canadienne, présentement; disponible, marque le début; de sa deuxième; année; de publication. Les avides lecteurs de la RMC se sont toujours rapidement emparés; des numéros; préc;édents;, ce qui laisse à penser que cette publication a ét;é bien reçue; par l'ensemble de la collectivité de la Défense.;

Comme pour les numéros; antérieurs;, la toute dernière; édition; s'attaque à une vaste gamme de sujets et de préoccupations.; Dans l'article principal, le vam Gary Garnett, VCEMD, donne son opinion personnelle sur la nature et l'ampleur des changements et des innovations à mettre en place au sein des FC si celles-ci veulent rester efficaces et être; en mesure de s'adapter aux nouvelles réalit;és; de demain.

Michael Hennessy, professeur agrég;é d'histoire et d'études; de la conduite de la guerre au CMR, traite des leçons; retenues par les FC à la suite de diverses erreurs et omissions commises dans la planification d'une force multi- nationale, l'Op Assurance qui avait ét;é conçue; comme une mission de secours humanitaire visant à protéger; les réfugi;és; du Zaïre; (maintenant République; démocratique; du Congo) à la fin de 1996, et qui a ét;é abandonnée.;

Le capf (retraité) Peter Haydon, du Centre for Foreign Policy Studies de l'Université Dalhousie, pose un regard sur ce que devraient être; les capacités; navales du Canada dans l'avenir. Il conclut qu'on a répondu; à ces besoins de façon; tout à fait efficace.

Louis Delvoie, Senior Fellow au Centre for International Relations à l'université Queen's, fait une mise à jour sur l'importance actuelle du contrôle; des armements pour la sécurit;é du Canada et du monde occidental.

M. Jack Landolt, de l'Institut militaire et civil de médecine; environ- nementale, et John Evans, de la Direction - Science et technologie (Air), nous montrent com-ment la modélisation; et la simulation peuvent aider à moderniser la capacité de la Force aérienne.;

Pour les mordus d'histoire, le capv (retraité) Robert Thomas, du Centre for Foreign Policy Studies de l'université Dalhousie, nous parle d'une initiative allemande qui avait pour but d'acheter l'Île; d'Anticosti, et ce, deux ans à peine avant le déclenchement; de la Deuxième; Guerre mondiale.

De nouveau, le rédacteur; en chef fait appel aux lecteurs pour déterminer; si la RMC satisfait ou non à leurs attentes et besoins profession- nels. Il encourage également;, en plus des longs textes, la soumission pour publication de courtes lettres d'opinion, lesquelles seront plus que bien-venues. Certaines inquiétudes; ont ét;é soulevées; concernant la diffusion des exemplaires de la RMC, ceux-ci n'étant; pas aussi facilement disponibles que souhaité.; Le rédacteur; sollicite vos commentaires et vos recommandations.

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The Maple Leaf / La Feuille d'érable;



Le Recensement de 2001 et les Forces armées; canadiennes


Tous les cinq ans, Statistiques Canada doit, en vertu de la loi, mener un Recensement national de la population. Le prochain recensement aura lieu le 15 mai 2001.

Les données; du recensement mettent en lumière; la situation et les tendances démographiques; et socioéconomiques; au Canada. Elles sont nécessaires; à la gestion de plusieurs lois et programmes féd;éraux; et provinciaux, incluant les paiements de transfert féd;éraux.; En outre, les données; s'avèrent; un outil indispensable à la prise de décisions; pour les municipalités;, le milieu des affaires, le secteur industriel, les associations, les médias; et les chercheurs. Par exemple, les données; du recensement sont utilisées; pour planifier de nombreux services publics, notamment les Allocations aux anciens combattants, la protection civile, les

soins de santé, le transport en commun, les garderies, le logement, les services d'incendie et de police ainsi que l'enseignement.

Les membres des Forces armées; canadiennes qui habitent des logements familiaux seront dénombr;és; de la même; façon; que la plupart des résidents; du Canada. Un recenseur livrera à leur domicile un questionnaire du recensement qui devra être; rempli et retourné par la poste à Statistiques Canada, au plus tard le 15 mai. Pour ce qui est du personnel demeurant dans une caserne des Forces armées; canadiennes, considér;ée; comme un logement collectif aux fins du recensement, le coordonnateur de la base distribuera les questionnaires et les enveloppes avant le 15 mai. Le questionnaire doit être; rempli puis remis au coordonnateur dans l'enveloppe cachetée.; Les questionnaires remplis seront ensuite

envoyés; à Statistiques Canada.

Des dispositions spéciales; sont prises pour que les personnes stationnées; dans une base des Forces armées; canadiennes à l'extérieur; du Canada puissent facilement

participer au recensement. Un coordonnateur du dénombrement; sera désign;é dans chaque unité à l'extérieur; du pays afin d'assurer que tous les membres des Forces armées; canadiennes sont dénombr;és; à l'aide d'un questionnaire spécial.; Ce questionnaire comprend les mêmes; questions que le questionnaire complet, à l'exception des questions sur le logement.

Les membres des Forces armées; canadiennes à bord d'un navire ou vivant dans un logement pour célibataire; dans une base, une station ou une unité au Canada le jour du recensement, mais qui résident; habituellement avec leur épouse; et leurs enfants, doivent considérer; le domicile

qu'ils partagent avec leur famille comme leur lieu de résidence; habituel. Les personnes qui ne vivent pas habituellement avec leur famille doivent considérer; la base, la station ou l'unité comme leur lieu de résidence; habituel, même; si elles ont une adresse ailleurs au Canada.

En vertu de la loi, chaque ménage; doit fournir les renseignements demandés; dans le questionnaire du recensement et, en vertu de la même; loi, Statistiques Canada doit protéger; les renseignements personnels fournis par les répondants.; Cela signifie que seuls les employés; de Statistiques Canada qui ont prêt;é un serment de discrétion; et qui travaillent directement avec les données; du recensement peuvent voir les questionnaires remplis.

Le 15 mai 2001, soyez du nombre!

The 2001 Census and Canada's Armed Forces


By law, Statistics Canada is required to conduct a national Census of Population every five years. The next census will take place on May 15, 2001.

Census data provide valuable insight into the economic, social and demographic conditions and trends in Canada. The data are used to administer many federal and provincial acts and programs, including federal transfer payments. This information is also an important decision-making tool for municipalities, business, industry, associations, media and researchers. For example, census information is used to plan many public services, including the War Veterans Allowance, emergency preparedness, health care, transportation, daycare, housing, fire and police protection and education.

Canadian Forces Base personnel who

them to  
Statistics Canada.

If you are stationed on a Canadian Forces Base outside Canada, special provisions are in place to make it easy for you to be included in the census. An enumeration co-ordinator will be assigned to each unit stationed outside Canada to ensure that all Canadian Forces Personnel are enumerated using a special census form. This form includes the same questions as the long census form, except for the housing questions.

Canadian Forces Personnel on board ships or staying in single quarters in

live in PMQs (Private  
Married Quarters) will be enumerated in the same way as most residents in Canada. A census representative will drop off a census questionnaire at your residence, for you to complete and mail back to Statistics Canada by May 15. For personnel who live in CFB barracks, considered by the census as collective dwellings, the base co-ordinator will distribute questionnaires and envelopes prior to May 15. The census form should be completed, sealed in the envelope, and returned to the base co-ordinator, who will return

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bases/stations/units in Canada who normally live with their spouse and/or children should consider the residence they share with their family as their usual place of residence. For those who do not normally live with their family, the bases/stations/units are considered their usual place of residence even if they have an address somewhere else in Canada.

By law, each household must provide the information requested in the census and, by the same law, Statistics Canada must protect the personal information provided by respondents. This means that only Statistics Canada employees who have taken an oath of secrecy and who work directly with census data will see the completed questionnaires

"Count; yourself in" on May 15, 2001!

We remember: Several Canadian Korean War veterans and South Korean officials participated April 6 in a wreath- laying ceremony at the Parliament Hill Memorial Chamber. Ron Cummings (left), who served in Korea with 1 PPCLI, stands beside Gen Cho Yung-Kil, Chairman of the Joint Chiefs of Staff, and Col Lee Chi-Hun, a defence attaché at the South Korean embassy. Gen Cho was in Canada April 4-8 at the invitation of CDS Gen Maurice Baril. After the wreath-laying ceremony, General Cho hosted a reception for the Canadian veterans. Canada initially sent over three destroyers and a squadron of heavy lift airplanes to Korean in June 1950. Later that year, PPCLI soldiers were sent to the area to help push the invaders out of South Korea. Peace came to the country July 27, 1953. By that time 26 791 Canadians had served in Korea, of whom 1588 were wounded and 516 killed.

Nous nous souvenons : Plusieurs vét;érans; canadiens de la guerre de Corée; et représentants; de la Corée; du Sud participaient, le 6 avril, à une cér;émonie; de dép;ôt; de couronne de fleurs à la Chapelle du Souvenir sur la Colline du Parlement. Ron Cummings (à g.), qui servit en Corée; avec le 1 PPCLI, se tient debout à côt;é du gén; Cho Yung-Kil, président; des Chefs d'état-major; des forces combinées;, et du col Lee Chi-Hun, attaché militaire à l'ambassade sud-coréenne.; À l'invitation du gén; Maurice Baril, CEMD, Le gén; Cho a séjourn;é au Canada du 4 au 8 avril. Après; la cér;émonie;, le gén; Cho a offert une réception; en l'honneur des vét;érans; canadiens. Le Canada a d'abord envoyé trois destroyers et un escadron d'aéronefs; de transport lourd en Corée;, en juin 1950. Par la suite, les soldats du PPCLI ont ét;é dép;êch;és; dans la région; pour aider à expulser les envahisseurs de la Corée; du Sud. C'est le 27 juillet 1953 que la paix revint au pays. À cette date, des 26 791 Canadiens qui avaient servi en Corée;, 1588 avaient ét;é blessés; et 516 tués.;

Image: Mitch Gillett

Vol. 4, No. 15, 2001




Aux portes de la cyberguerre


par Aline Dubois


activité guerrière; est appelée; à changer. Tel est le constat du capt Claude Beauregard, analyste, Bureau de projet - Qualité de vie, dans l'étude; La Guerre au XXIe siècle; et les ressources humaines - Les conséquences; pour les Forces canadiennes, qu'il a réalis;ée; à la demande du col Ian Poulter, directeur de cette entité.;

Ces changements s'inscrivent tout naturellement dans la mouvance mondialiste de ce début; de siècle; : « Une armée; ne fonctionne pas en vase clos, indépendamment; de ce qui se passe dans le civil. Prenons le cas de la Première; guerre mondiale, qui est une guerre de masse, c'est-à-dire; des millions de soldats qui s'affrontent sur le champ de bataille, des millions de morts et de blessés.; Pour avoir cette guerre de masse, ça; prenait une activité de masse au niveau industriel, des manufactures pour produire l'armement et tout ce qui est relié à la guerre. La Première; guerre mondiale était; une guerre de masse. Aujourd'hui, on s'en va de plus en plus vers l'information, ce qui aura nécessairement; des effets sur les activités; guerrières; », déclare; le capt Beauregard.

L'ingérence; humanitaire, qui constitue une évolution; importante au sein des relations internationales et qui obtient les faveurs du Canada, aura aussi des répercussions; sur les activités; militaires. « Les guerres entre états; ont à peu près; disparu. On assiste aujourd'hui à des guerres qui écla-; tent à l'intérieur; des états; et lorsqu'il y a des guerres de ce genre, tout est détruit.; Le pays n'a plus d'infrastructure, plus de gouvernement et la communauté internationale demande aux pays de l'ONU ou de l'OTAN d'intervenir », ajoute le capt Beauregard.

La mondialisation entraîne; aussi dans son sillage un cortège; de menaces qui se mondialisent elles aussi, et qui auront une influence sur le rôle; des militaires : crime organisé, pauvreté, drogue, accroîssement; de la population, immigration illégale;, prolifération; étatique;, conflits ethnicoreligieux, épid;émies;, non accès; à l'eau potable, pollution, représentent; autant de périls; que doivent affronter les hommes et les femmes d'aujourd'hui. « La sécurit;é nationale n'implique plus simplement une force militaire qui en rencontre une autre. Le concept est en train d'évoluer.; Le militaire sera appelé à l'avenir à jouer un rôle; au niveau de la sécurit;é nationale prise dans son sens le plus large. Les nouvelles menaces l'obligeront à travailler de plus en plus avec d'autres pays, avec d'autres militaires, avec les ONG », déclare; l'auteur de l'étude.;

Le capital intellectuel, grand gagnant de la cyberguerre

L'

activité guerrière; de demain exigera que les pays misent sur un capital intellectuel accru, intimement lié à l'informatique et aux tél;écommunications.; Un bon

entraînement; et une excellente forme physique ne suffiront plus. Certaines grandes puissances ont déj;à amorcé le virage. Aux États-; Unis, sur 470 000 militaires, 90 000 occupent des positions reliées; aux technologies de l'information. Or, selon le colonel Howard Marsh, inspecteur de la force terrestre, la politique américaine; déterminera; dans une large mesure celle du Canada et la façon; dont les Américains; conçoivent; les opérations; militaires aura une influence décisive; sur le fonctionnement de toutes les coalitions, peut-on lire dans l'étude; du capt Beauregard.

Pour éviter; que les FC ne dev iennent une armée; de second ordre, tributaire de puissances supérieures;, les militaires canadiens devront acquérir; des connaissances considérables.; En informatique et en tél;écommunications;, mais aussi dans d'autres domaines.

« L'informatique et les communications prennent une place de plus en plus grande et sont en train de changer les relations entre les individus. Aux Etats-Unis par exemple, les Marines ont recours au travail en réseau.; Le fonctionnement en réseau;, qui remplace la hiérarchie;, a des conséquences; profondes sur les relations entre individus au sein des organisations et sur le niveau de connaissance requis pour évoluer; dans cet environnement », déclare; le c apt Beauregard, ajoutant qu'à l'avenir, certains grades militaires pourraient disparaître; et que les décisions; pourraient être; prises à un niveau beaucoup plus bas qu'actuellement.

D'autres connaissances seront également; nécessaires;, même; chez le simple soldat : « C'est surtout le simple soldat qui part en mission. C'est lui qui va travailler avec les nations étrang;ères;, qui va avoir à prendre des décisions.; En plus de maîtriser; parfaitement un équipement; hyper sophistiqué, il devra posséder; des connaissances en relations internationales, comprendre les enjeux, parler plusieurs langues, entre autres », affirme le capt Beauregard. De là l'importance, conclut-il, de doter les FC de ressources humaines les plus compétentes; possible, de ne pas recruter à la lég;ère; et de permettre aux membres l'accès; à la formation continue.

Pour obtenir la version intégrale; du rapport et les réf;érences; qui ont servi aux réflexions; du capt Beauregard, on peut joindre ce dernier par tél;éphone; au 613-992-0888, ou par courriel à l'adresse beauclem@netrover.com.

Image: Photo illustration: WO / adj Christian Coulombe

L'


The changing face of war


By Aline Dubois

The nature of war is about to change. This is what Captain Claude Beauregard, an analyst with the Project Management Office - Quality of Life, has concluded in a study - War in the 21st Century and human resources: the consequences for the Canadian Forces - completed at the request of Colonel Ian Poulter, the office's director.

This change is a natural reflection of the trend towards globalization which began at the start of the century. "An; army does not operate in a vacuum; it is not cut off from the civilian world," said Capt Beauregard. "Take; the First World War, for example. It was a war of the masses-that is, millions of soldiers fought face-to-face on the battlefield, and millions of soldiers died or were wounded.

"To; wage such a war, a country's entire industrial sector had to be involved to produce armaments and other warrelated equipment," he said. "The; First World War was a war in which everyone was involved. But today, we live in the information age, which will inevitably affect the way war is waged."

Humanitarian intervention, which has become a significant factor in international relations and has been supported by Canada, will also have an impact on the art of war. "War; between countries has all but disappeared," said Capt Beauregard. "Instead;, we are witnessing an increase in civil war, which has a devastating effect on a country. The country's infrastructure and government are destroyed,

and the international community calls upon the UN and NATO to intervene."

Globalization has also spawned other threats, which in turn have spread around the world and affected the work of the military. These threats include organized crime, poverty, drug trafficking, increased population, illegal immigration, the rise of nationalism, ethnic and religious conflicts, epidemics, and a lack of drinking water. These are very real perils which represent a challenge to the men and women of today.

"National; security involves much more than two armies fighting each other. The concept of national security is changing," said Capt Beauregard. "The; military will play a greater role in protecting national security and all that entails. Modern threats will force greater co-operation between countries, their armed forces and NGOs."

affect the way every type of coalition operates.

To avoid becoming a second-tier army that depends on more powerful forces, the CF will have to acquire many more skills-not only in computer technology and telecommunications, but in other areas as well.

"Computers; and communications are becoming more important in our lives and are changing the way people relate to each other," said Capt Beauregard. "In; the United States, the Marines have begun working on computer networks. These networks, which are replacing the hierarchy, have a profound impact on the way people relate to each other within an organization and on the level of knowledge needed to operate in that type of environment." In the future, some military ranks may disappear and decision-making may happen at a much lower level than today, he said.

People, including soldiers, will have to acquire other types of knowledge, said Capt Beauregard. "The; knowledge of a regular soldier on a mission will be crucial, because he or she will go to a foreign country and have to make decisions. In addition to having to master extremely sophisticated equipment, the soldier will have to be aware of international relations, understand the issues at stake and speak several languages, among other things." These trends require CF recruits to be the most competent people available. Recruiting seriously and the CF must provide ongoing learning to its members, he said.

For the complete report, contact Capt Beauregard at (613) 992-0888 or beauclem@netrover.com.

Intellectual capital: cyberwar's trump card


Future wars will increasingly hinge on the intellectual capital a country has invested in computer and telecommunications technology. It won't be enough for a country to have physically fit and well-trained soldiers. Several major countries have already begun to make changes. The United States has 470 000 military personnel, of whom 90 000 operate in technology-related positions. In his study, Capt Beauregard quotes Col Howard Marsh, Land Force Command Inspector, who said American policy will in large part determine Canadian policy and that changes to American military operations will directly


The Maple Leaf / La Feuille d'érable;



CFRCs now accepting on-line applications


Les CRFC acceptent maintenant des demandes en ligne


By Lt Vance White

Recruiters are reaching out to Canadians in a new way with the "On-Line; Application" section of the recruiting Web site.

The application is one of several steps being taken to enhance CF recruiting. Launched unofficially January 26 following testing by the Commander of the CF Recruiting Group (CFRG), it gives prospective CF members a chance to start paperwork over the Internet before visiting a CF Recruiting Centre (CFRC).

"We;'re just keeping up with the times," said Captain(N) Bryn Weadon, Commander CFRG. "Most; major corporations allow people to submit résum;és; electronically. Why shouldn't we?"

In fact, 70 percent of the Fortune 500 companies accept résum;és; over the Internet.

Two months after the launch of the on- line application, more than 1000 individual applications had been received from across the country. When it was first launched, 40- 50 new files were received each day. That number has levelled-off at 15-20 files daily.

"The; On-Line Application has not been formally announced or advertised," said Capt(N) Weadon. "We;'re very interested to see what will happen when it is officially launched."

The form allows applicants to send most of the required information to CFRCs in advance of their first visit. This gives the recruiters an opportunity to open a file early and save processing time later. Information about diversity,  
reliability and background checks is not sent electronically, but is added at the CFRC.

The second phase of the On-  
Line Application-expected by the end of April-will save even more time for CFRC staff. The electronic information will be copied from Internet computers and "dumped;" directly into the CF database.

This will save the clerks and recruiters the time now used to retype information from forms into the database. They'll need this time, as the CF aims to hire 10 000 Regular and Reserve

Force personnel this year-about 3000 more than in previous years.

"Just; because we're now on-line doesn't mean we don't have to talk to the applicants," said Capt(N) Weadon. "Our; recruiters must work even harder to keep up with the increased volume."

CFRC staff members follow up by calling on-line applicants to confirm receipt of the application, to discuss possible employment opportunities and to schedule a visit to the recruiting office. At the CFRC, the applicant reviews information packages and lifestyle videos to help choose an occupation (most of this information is on-line, with videos coming soon). An aptitude test, reliability (back- ground) check, medical examination, fitness test and personal interview round out the process. Suitable applicants may then be offered a job.

The On-Line Application, combined with the new recruiting drive and the planned advertising campaign, is expected to increase the number of applicants (about 15 000 Regular and Reserve applicants complete the full process each year). Already, CFRCs across the country have found a significant increase in business over previous years.

More information about recruiting can be obtained through local recruiting centres at 1-800-846-8488 or under "Recruiting;" at www.dnd.ca.

Lt White is CFRG's Public Affairs Officer.

par le lt Vance White

Les recruteurs établiront; le contact avec le public canadien d'une nouvelle façon; grâce; à la section « Demandes en ligne » du site Web sur le recrutement.

Les demandes en ligne constituent l'une de plusieurs mesures prises pour améliorer; le recrutement au sein des FC. Officieusement lancée; le 26 janvier à la suite de mises à l'essai par le commandant du Groupe de recrutement des FC (GRFC), cette section donne aux éventuels; membres des FC l'occasion de remplir les documents sur Internet avant de visiter un Centre de recrutement des FC (CRFC).

« Nous évoluons; simplement avec le temps », a déclar;é le capv Bryn Weadon, commandant du GRFC. « La plupart des grandes sociét;és; permettent aux gens d'envoyer leur curriculum vitae en ligne. Pourquoi pas nous? »

En fait, 70 p. 100 des 500 grandes entreprises selon le magazine Fortune reçoivent; des curriculums par le biais d'Internet.

Deux mois après; le lancement des demandes en ligne, plus de 1 000 demandes individuelles ont ét;é reçues; dans l'ensemble du pays. Dès; leur lancement, de 40 à 50 nouveaux dossiers étaient; envoyés; quotidiennement. Ce chiffre a diminué et s'établit; maintenant entre 15 et 20 dossiers par jours.

« Les demandes en ligne n'ont pas ét;é officiellement annoncées; ou rendues publiques, a précis;é le capv Weadon. Nous avons bien hâte; de voir ce qu'il arrivera après; le lancement officiel. »

Le formulaire en ligne permet aux postulants d'envoyer la plupart des renseignements exigés; par le CRFC avant leur première; visite au Centre. Les recruteurs peuvent donc ouvrir un nouveau dossier plus tôt; dans le processus pour ainsi économiser; du temps de traitement. Les renseignements au sujet de la diversité, de la fiabilité et de la vérification; des réf;érences; ne sont pas envoyés; en ligne, mais ils sont ajoutés; aux dossiers des CRFC.

La deuxième; étape; des demandes en ligne, prévue;

d'ici la fin d'avril, fera économiser; encore plus de temps au personnel des CRFC. Ainsi, l'information en ligne sera versée; directement dans la base de données; des FC.

Les commis et les recruteurs n'auront donc plus à consigner dans la base de données; les renseignements fournis sur les formulaires. Le temps qu'ils gagneront sera très; utile car, cette année;, les FC visent l'embauche de 10 000 membres de la Force réguli;ère; et de la Réserve;, soit environ 3 000 de plus que les dernières; années.;

« Nous n'arrêterons; pas de parler aux postulants parce que nous sommes maintenant en ligne, a souligné le capv Weadon. Nos recruteurs doivent travailler encore plus fort pour tenir compte du volume de demandes accru. »

Le personnel des CRFC assure le suivi en communiquant avec les postulants qui ont présent;é une demande en ligne pour confirmer la réception; de la demande, discuter des possibilités; d'emploi et fixer un rendezvous au bureau de recrutement. Au CRFC, le postulant examine les trousses d'information et visionne les bandes vidéo; sur les modes de vie afin de l'aider à orienter son choix de profession (la plupart de cette information se trouve en ligne; des vidéos; seront bientôt; disponibles). Le processus comporte également; un test d'aptitude, une vérification; de la fiabilité, un examen médical;, un test d'aptitude physique et une entrevue personnelle. Les candidats retenus peuvent ensuite se faire offrir un emploi.

On s'attend à ce que les demandes en ligne, agencées; à la nouvelle campagne de recrutement et à la campagne de publicité prévue;, fassent augmenter le nombre de postulants (tous les ans, environ 15 000 postulants pour la Force réguli;ère; et la Réserve; terminent le processus). Les CRFC de partout au pays ont déj;à remarqué une hausse considérable; dans les activités; par rapport aux années; préc;édentes.;

Pour obtenir de plus amples renseignements concernant le recrutement, communiquez avec les centres de recrutement locaux au 1-800-846-8488 ou v isitez la section « Recrutement » sur le site www.mdn.ca.

Le lt White est officier des affaires publiques au CRFC.

Where the On-Line Applications come from Voici d'où proviennent les demandes en ligne :


% of Canadian Population  
Pourcentage de la population canadienne

Nfld./T.-N.


N.S./N.-E.


7.8% 3.0%


2.4% 1.75%


P.E.I./I.-P.-E.


N.B./N.-B.


0.5% 0.45%


Que./Qué.;


24.6% 23.97


3.6% 2.4%


Ont.


Man.


3.5% 3.76%


32.7% 37.94%


Sask.


Alta.


9.1% 9.75%


1.1% 3.32%


14.1% 13.21% Territories/Territoires 0.98% Overseas/Étranger; 0.5%


B.C./C.-B.


Image: OS Griaznov (foreground) and other recruits conduct target indication drills.PO 2 / m 2 Kevin Robinson, CFLRS / ELRFC Saint-Jean

Cinquante ans, ça; se fête...;


Nifty, Nifty... Look who's fifty


Une nouvelle recrue des FC a fêt;é un év;énement; important pendant son cours d'instruction des recrues, le 26 mars dernier. Il a eu 50 ans. Le mat 3 Andrei Griaznov a fêt;é son anniversaire au centre d'instruction de Farnham avec l'aide des autres recrues et des membres du personnel du peloton. Après; que les autres recrues - ayant en moyenne 28 ans de moins que lui - aient chanté Bonne fête;, le mat 3 Griaznov, très; ému;, a remercié le peloton et le personnel. Immigrant russe, il a servi au sein de l'Armée; soviétique; entre 1969 et 1972. Aujourd'hui résident; de Longueuil (Québec;), le mat 3 Griaznov est arrivé à l'ELRFC Saint-Jean à la fin janvier et se

débrouille; très; bien dans le cours des recrues. Il précise; qu'il s'est enrôl;é dans les FC afin de « pouvoir mieux s'occuper de sa famille ».;

A new CF member celebrated a significant milestone on his recruit course March 26. He turned 50. OS Andrei Griaznov celebrated his birthday at the Farnham training centre with help from fellow recruits and platoon staff members. As his fellow recruits-on average 28 years his junior-sang Happy Birthday , an emotional OS Griaznov thanked the platoon and staff. An immigrant from Russia, he served in the Soviet Army from 1969 to 1972. Now a resident of Longueuil, Que., OS Griaznov came to CFLRS St. Jean at the end of January and has done extremely well on the recruit course. He says he joined the CF "to; better provide for my family."

Le mat 3 Griaznov (à l'avant-plan) et d'autres recrues effectuent des exercices de désignation; d'objectifs.

Vol. 4, No. 15, 2001



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