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National Defence / Défense Nationale



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Maple Leaf


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L'éclat; d'une écharpe; cramoisie


FOURTH  
DIMENSION QUATRIÈME; DIMENSION


Image

By / par Charmion Chaplin-Thomas

English Reviser, DGPA / Réviseure; (anglais), DGAP

4 mai 1945


Peu avant 8 h du matin, sur une route au nord d'Oldenburg, en Allemagne, un soldat du Lake Superior Regiment tire la dernière; cartouche canadienne de la guerre en Europe : depuis l'arrière; d'un char des Canadian Grenadier Guards, il « fait feu sur un Allemand qui s'apprêtait; à tirer avec un bazooka ».; À 8 h précises;, le cessez-le-feu qu'on attendait depuis longtemps est enfin déclar;é.; À compter du 8 mai, l'Allemagne sera officiellement occupée; par les Alliés.; Elle sera divisée; en quatre zones administrées; par les quatre grandes puissances alliées; : la France, la Grande-Bretagne, les États-Unis; et l'Union soviétique.;

Après; près; de six ans de guerre totale, il est difficile pour les Allemands de se rendre. Alors que ce qui reste de la Wehrmacht tente désesp;ér;ément; d'empêcher; l'Armée; rouge d'entrer dans Berlin, la plupart des communautés; allemandes ne sont défendues; que par des unités; locales de la milice composées; d'adolescents et de vieillards, et par les résidants; eux-mêmes.Tout; le monde sait que le Reich est fini et que le Führer; est mort - il s'est suicidé le 30 avril -, mais la lutte désesp;ér;ée; se poursuit jusqu'à ce que les leaders allemands survivants ordonnent à la population de déposer; les armes et d'abandonner le combat. En gén;éral;, les soldats alliés; supposent que tous les Allemands sont dangereux et, pour éviter; les ennuis, même; les enfants apprennent à se livrer correctement : mains en l'air, poches retournées;, drapeau blanc à l'avant.

La première; capitulation officielle a lieu le 5 mai, lorsque le lgén; Paul Reichelt, commandant de toutes les forces allemandes en Hollande, se rend au lgén; de l'Armée; canadienne Charles Foulkes, commandant du Ier Corps d'armée; des Forces alliées; en Europe. Le 7 mai, le gén; Alfred Jodl, ancien conseiller principal d'Hitler devenu chef des opérations;, se rend sans condition au gén; Dwight Eisenhower, de l'Armée; améri-; caine, à Reims, en France. Le 8 mai, près; de Berlin, le gén; Wilhelm Keitel, un autre des principaux conseillers d'Hitler, se rend sans condition au maréchal; Georgi Zhukov, d'Union soviétique.;

Sogel, Allemagne, printemps 1945. De jeunes civils, face à des soldats canadiens, font de leur mieux pour avoir l'air inoffensifs.

Sogel, Germany; spring 1945: Young civilians facing Canadian soldiers do their best to present themselves safely.

Image: National Archives of Canada / Archives nationales du Canada

May 4, 1945

Just before 8 a.m., on a road just north of Oldenburg, Germany, a soldier of the Lake Superior Regiment fires the last Canadian bullet of the war in Europe: from the back of a Canadian Grenadier Guards tank, he "drill;[s] the bicuspids of a German poised with a bazooka ready to fire." At 8 a.m. precisely, the long-awaited cease-fire is declared. As of May 8, Germany will be formally occupied by the Allies, divided into four zones administered by the leading Allied powers: France, Britain, the United States and the Soviet Union.

After nearly six years of total war, surrender is difficult for the people of Germany. With the remnants of the Wehrmacht making a last-ditch stand to keep the mighty Red Army out of Berlin, most German communities are defended only by local militia units made up of teenagers and grandfathers, and by the householders themselves. Everyone knows the Reich is finished and the Führer; is dead-he committed suicide on April 30-but the desperate struggle continues until the surviving German leaders order their people to ground arms and give up. Allied troops generally assume that all Germans are dangerous and, to avoid trouble, even children learn to surrender correctly: hands up, pockets turned out, white flag forward.

The first formal military capitulation takes place on May 5, when Lieutenant- General Paul Reichelt, commanding all German forces in Holland, surrenders to Canadian Army Lieutenant-General Charles Foulkes, commanding I Corps, Allied Forces in Europe. On May 7, General Alfred Jodl, once Hitler's chief adviser and now Chief of the Operations Staff, surrenders unconditionally to General Dwight Eisenhower of the U.S. Army at Reims, France. On May 8, near Berlin, General Wilhelm Keitel, another of Hitler's leading advisers, surrenders unconditionally to Marshal Georgi Zhukov of the Soviet Union.

Texte et photo par Buzz Bourdon

L'


écharpe; cramoisie des sous-officiers supérieurs; d'infanterie est l'un des attributs les plus distincts des FC. Portée; avec fierté sur l'épaule; droite, l'écharpe; indique le grade et le groupe pro

fessionnel du militaire. (Comme le veut la tradition, les sous-officiers supérieurs; des régiments; de carabiniers ont des attributs de couleur foncée; et ne portent pas l'écharpe.;)

Les sergents d'infanterie portent une écharpe; en laine peignée; de couleur cramoisie, tandis que celle des adjudants, adjudants-maîtres; et adjudants-chefs est en soie.

Les officiers et sous-officiers supérieurs; de l'Armée; britannique ont ét;é les premiers à porter l'écharpe; au XVIIe siècle; pour indiquer leur grade et transporter les blessés; hors du champ de bataille. Ces écharpes; étaient; faites de soie afin d'être; plus résistantes; et elles étaient; assez grandes pour recouvrir un corps humain. Dans certains  
régiments;, même; les simples soldats avaient une écharpe.;

À cette époque;, les soldats portaient l'écharpe; à leur guise, soit autour de la taille, soit en bandoulière.; Certains officiers préf;éraient; des écharpes; faites de mailles en or ou en argent, alors que d'autres choisissaient des écharpes; de soie cramoisie. Par la suite, seuls les officiers gén;éraux; ont pu porter l'écharpe; dorée; ou argentée.;

En 1747, un règlement; de l'Armée; britannique concernant l'habillement stipulait que les officiers d'infanterie porteraient leur écharpe; sur l'épaule; droite et les officiers de cavalerie, sur l'épaule; gauche. Les sous-officiers supérieurs; des deux corps les attacheraient autour de la taille.

Une mince rayure traversait le centre des écharpes; des sous-officiers supérieurs; d'infanterie. Cette rayure ainsi que les cols et les poignets de l'uniforme de l'unité étaient; de la couleur du régiment.; La rayure est disparue au milieu du XIXe siècle.;

Au début; du XXe siècle;, les officiers fixaient leur écharpe; autour de la taille en faisant pendre les bouts du noeud du côt;é gauche, style qui est encore adopté.;

Aujourd'hui, selon l'adjuc D. R. Bradley, de la Garde de cér;émonie; d'Ottawa, les sous-officiers supérieurs; d'infanterie portent principalement leur écharpe; pour des services régimentaires;, tels que les défil;és; et la fonction de sous-officier de service.

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L'adjuc Don Reibin, vêtu; de la

tenue de patrouille des Canadian Grenadier Guards de Montréal;, à Ottawa, en 1997.

CWO Don Reibin dressed in the patrol uniform of Montréal;'s Canadian Grenadier Guards in Ottawa in 1997.

The flash of a crimson sash


Text and photo by Buzz Bourdon

The crimson sash of infantry senior non-commissioned members is one of the most distinctive accoutrements worn in the CF.

Draped with pride over the right shoulder, the sash illustrates both the wearer's rank and military trade. (In keeping with their tradition of wearing dark accoutrements, senior NCMs of rifle regiments do not wear sashes.)

Infantry sergeants wear sashes made from crimson worsted, while the sashes of infantry warrant officers, master warrant officers and chief warrant officers are manufactured from silk.

Sashes were first worn during the 17th century by both officers and senior NCMs of the British army to indicate rank and to carry casualties off the battlefield. To that end, sashes were manufactured of silk for strength. They were also voluminous enough to enclose the human body. In some regiments, even the privates wore sashes.

During this era, soldiers wore their sashes as they pleased, either around the waist or over the shoulder. Some officers preferred sashes made of gold or silver net work, while some preferred plain crimson silk. Eventually, only general officers were permitted sashes made with gold and silver.

By 1747 a British army clothing regulation directed that infantry officers would wear their sashes over the right shoulder and cavalry officers would wear them over the left. The senior NCMs of both arms would wear the sash around the waist.

Infantry senior NCM sashes also featured a thin stripe running down its centre in the regiment's facing colour, which was also seen on the collars and cuffs of the unit's tunic. This facing colour on sashes disappeared by the middle of the 19th century.

By the beginning of the 20th century, officers wore their sashes around their waists with the bow hanging down on the left, which is still done.

Today, infantry senior NCMs wear their sashes mainly for regimental duties such as parades and duty NCM, according to CWO D. R. Bradley of Ottawa's Ceremonial Guard.

page 14


The Maple Leaf / La Feuille d'érable;



The makings of a model soldier


Text and photo by Buzz Bourdon

Adecade after he retired from the CF as a photo technician, retired Warrant Officer Dave Willard of Ottawa is honouring Canada's regiments by creating a small army of model soldiers to illustrate their uniforms.

WO Willard's series, called Famous Canadian Regiments, showcases the colourful full dress uniforms currently worn by Canada's regular and reserve units. Three figures are currently available.

WO Willard, who served from 1964 to 1990, said his favourite figure is the one based on his son, Sergeant Sean Willard of the 3rd Battalion, Royal Canadian Regiment (RCR), based at CFB Petawawa.That figure shows an RCR pioneer corporal dressed in a scarlet tunic, white Wolseley helmet and white apron bearing the traditional pioneer axe.

A pacestick-carrying sergeant of Toronto's Royal Regiment of Canada (RRC) dressed in a scarlet tunic and bearskin cap is also available, as is a captain dressed in the No.1 uniform, complete with claymore, of Montreal's Black Watch (Royal Highland Regiment) of Canada.

WO Willard, who served as an infantryman with the regular Army's First Battalion, Black Watch and the RCR, first became interested in uniforms as a five- year-old when he saw an uncle wearing the scarlets of the RRC. "I; was awe-struck and fascinated at his bearskin and tunic," said WO Willard, who owns about 50 military model figures.

WO Willard takes up to 180 photos of the uniform he plans to showcase before his manufacturer in China produces a prototype in clay. A mould is then made for the production run.

The models, 20 cm high, are designed with painstaking attention to detail. They are manufactured from polyresin and mounted on a simulated mahogany base.

So far, WO Willard has sold almost 300 figures. He plans to cover all of Canada's infantry and armoured regiments, including the Royal Winnipeg

Rifles, the 48th Highlanders of Canada and the Governor General's Horse Guards.


Part of the profits are being donated to the Army Cadet League of Canada, of which WO Willard is a governor.


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La fabrication d'un soldat miniature


Texte et photo par Buzz Bourdon

Dix ans après; avoir pris sa retraite des FC à titre de technicien photo- graphe, l'adj Dave Willard, d'Ottawa, a décid;é d'honorer les régiments; canadiens en créant; une petite armée; de soldats miniatures portant divers uniformes.

La série; de figurines de l'adj Willard, les Régiments; cél;èbres; du Canada, montre les grandes tenues, hautes en couleur, que portent actuellement les unités; de la Réserve; et de la Force réguli;ère.; Trois figurines sont présentement; disponibles.

L'adj Willard, qui a servi de 1964 à 1990, confie que sa figurine préf;ér;ée; est celle qui représente; son fils, le sgt Sean Willard, du 3e Bataillon, The Royal Canadian Regiment (RCR), basé à Petawawa. Cette figurine montre un caporal pionnier du RCR portant une tunique écarlate;, un casque Wolseley blanc et un tablier blanc orné de la hache traditionnelle du pionnier.

Un sergent du Royal Regiment of Canada (RRC), de Toronto, tenant un mesure-pas et portant une tunique écar-; late et un bonnet en peau d'ours noir, est également; disponible, ainsi qu'un capitaine du Black Watch (Royal Highland Regiment) of Canada, de Montréal;, vêtu; de l'uniforme no 1 avec la claymore.

L'adj Willard, qui a servi à titre de fantassin dans le 1er Bataillon de l'armée; permanente, le Black Watch et le RCR, a commencé à s'intéresser; aux uniformes dès; l'âge; de cinq ans, lorsqu'il a vu son oncle arborant l'écar-; late du RRC. « J'étais; stupéfait; et fasciné par son bonnet en peau d'ours et par sa tunique », se rappelle l'adj Willard, qui possède; environ 50 figurines militaires.

L'adj Willard prend jusqu'à 180 photos de

l'uniforme qu'il veut représenter;, avant que son fabricant, en Chine, ne produise un prototype en argile, puis un moule.

Les figurines, de 20 cm de hauteur, font l'objet d'une attention minutieuse dans les

détails.; Elles sont fabriquées; de résine; de polyester et montées; sur une base en imitation acajou.

L'adj Willard a vendu, jusqu'à présent;, près; de 300 figurines. Il entend représenter; tous les régiments; blindés; et ceux de l'infanterie du Canada, y compris The Royal Winnipeg Rifles, The 48th Highlanders of Canada et The Governor General's Horse Guards.

Une partie des profits sont remis à la Ligue des Cadets de l'Armée; du Canada, dont l'adj Willard est un des gouverneurs.

Il était; une fois... la guerre


Once upon a war...


par Mitch Gillett

Psitt! Ça; vous dirait d'écouter; des récits; de guerre? Auriez-vous le temps d'en écouter; pendant environ 500 heures?

On ne se lasse pas des passionnants témoignages; sur le patrimoine militaire recueillis par le capc (ret) Ron MacDonald, un historien amateur de Belleville (Ont.).

« J'avais 5 ans au début; de la guerre, et 11 à la fin, indique le capc MacDonald. J'ai ét;é élev;é à Sydney, en Nouvelle-Écosse;, une ville où il y avait beaucoup de militaires. Souvent, en réalisant; mes entrevues, je devais me rappeler à quel point mes interlocuteurs étaient; jeunes à l'époque.; Ces gens-là étaient; mes idoles. »

Pendant la dernière; décennie;, le capc MacDonald a discuté avec d'anciens combattants de leurs expériences; dans l'armée.; Par exemple, il a enregistré le récit; du capt avn Wallace Floody, le roi des tunnels, qui a pris une part active à la planification de l'évasion; de prisonniers de guerre de camps allemands. C'est d'ailleurs cette expérience; qui a inspiré le film classique La grande évasion;. Il faut entendre le capt avn Floody raconter son émotion; le jour où il a ét;é transfér;é du Stalag Luft III à un autre camp de prisonniers à quelques semaines de l'évasion; prévue;, et sa réaction; lorsqu'il a appris que 50 des 76 évad;és; du camp avaient ét;é assassinés.;

Il faut entendre aussi le v/m/air Thomas Lawrence, ancien pilote de chasse du Royal Flying Corps, expliquer à quel point il faisait froid pendant l'expédition; dans le détroit; d'Hudson à laquelle il a participé en 1931.

Le capc MacDonald a interrogé des pilotes de biplaces ouverts de la Première; Guerre mondiale comme il a parlé aux hommes intrépides; qui ont piloté le légendaire; CF-104 supersonique canadien (surnommé le faiseur de veuves), un chasseur polyvalent à capacité nucléaire; dont la vitesse en vol pouvait atteindre 2333 km/h. Il a posé quelques questions, mais il a surtout écout;é.;

« Les anciens combattants de l'ARC, et peut-être; même; les anciens combattants en gén;éral;, ont peur qu'on pense qu'ils exagèrent.; Je crois que ça; date de la fin de la guerre, quand chacun avait des choses à dire, mais que personne n'avait le temps de les écouter.; »

Réalis;ées; sur vidéocassette;, d'une durée; d'une heure et demie en moyenne, les entrevues sont gén;éralement; consacrées; à d'anciens membres de l'ARC qui parlent de leur carrière; militaire.

Cet ét;é, le Musée; commémoratif; de l'ARC, établi; à Trenton, projette d'ajouter à son site Web (www.rcafmuseum.on.ca) une section consacrée; à un résum;é des entrevues.

By Mitch Gillett

Psssssssst! Hey, buddy, want to hear some war stories? If you have some time, how about 500 hours of them?

Conversations about military heritage-mainly the Royal Canadian Air Force (RCAF)-with retired Lieutenant- Commander Ron MacDonald, an amateur historian who lives in Belleville, Ont., are like a series of good books you cannot put down.

For the last decade he sat with veterans and talked with them about their military experiences. "I; was 5 years old when the war started, and 11 when it ended," said LCdr MacDonald. "I; grew up in a city-Sydney, N.S.-where there was a considerable military presence. In listening to many of these people I kept reminding myself how young they were at the time.These people were my idols."

There is an interview with Flight Lieutenant Wallace Floody, the tunnel king involved in planning the breakout from a German prisoner of war (POW) camp that became a classic film, The Great Escape. He can tell you what it feels like to be transferred out of Stalag Luft III to another POW camp a few weeks before the escape date, and later learn 50 of the camp's 76 escapees were murdered.

Then there is Air Vice Marshal Thomas Lawrence, a Royal Flying Corps fighter pilot, who can really tell you how cold it was on the 1931 Hudson Strait expedition.

From pilots who flew the open-cockpit biplanes of the First World War to the supersonic jocks who strapped on a legendary Widowmaker, Canada's formidable CF-104 multirole, nuclear-capable jet fighter with a top speed of 2333 km/h, LCdr MacDonald sat with them and asked a few questions. But most of all, he listened.

"RCAF; veterans, and probably veterans in general, have a fear that 'someone will think I'm shooting a line.' I suspect this is a carry-over from the end of the war, when everyone had a story to tell, but no one had time to listen."

The videotaped interviews with retired air force members usually cover the entire service life of the person and average one and a half hours in length.

This summer the RCAF Museum at Trenton (www.rcafmuseum.on.ca) plans to add a section to their Web site in which there will be a full summary of the interviews and how they can be obtained.The museum, which is planning a fourfold expansion, will also use the interviews.

Vol. 4 No. 16 * 2001


page 15



Running to help Alycia


CFB BORDEN - A 7-year-old girl needs a donor for a bone marrow transplant and her parents need help with their expenses as they care for her.

CFB Borden Captain Peter Barrett went for a run to help them out.

Alycia Schlenz has a form of leukemia. She is in Toronto's Hospital for Sick Children, but her home is in Angus, near Borden.

Her school, Prince of Peace, sent out a notice in March informing students and parents of the difficulties faced by the sick little girl and her family. A bone marrow donor has not been found. Also, her mother, Lisa, had left her three other children in the hands of relatives so she could stay near Alycia's side in Toronto-an expensive undertaking. Alycia's father, retired CF member Karl Schlenz, commutes daily to Toronto for his job, and visits his daughter before and after his shift.

The school's notice was read by Capt Barrett, of the CF Training Development Centre, the father of two daughters who go to Alycia's school. "I; felt I had to do something to help the family," he said.

To raise awareness of Alycia's need of a bone-marrow donor and to raise funds to help pay the expenses of her family in Toronto, Capt Barrett decided to run 100 km.

At 6:30 a.m. on April 5 Capt Barrett started his run at CFB Borden's Buell

Field House. Later that day he ran to the Prince of Peace School, where he was joined by two teachers, Mr. Gary Edwards and Mr. Grant Morris. The teachers said that if $500 were raised by the students and staff, Mr. Edwards would run 36 km, and if $700 were raised, Mr. Morris would run 11 km. A lot of running was done by the men: the school raised $2,500.

With files from The Borden Citizen.

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Alycia Schlenz, 7, has leukemia and is waiting for a bone marrow donor to be found.

La petite Alycia Schlenz, 7 ans, atteinte de leucémie;, attend un don de moelle osseuse.

Courir pour Alycia


BFC BORDEN - Une fillette de sept ans a besoin d'une greffe de moelle osseuse et ses parents ont besoin d'aide pour payer les dépenses; engagées; pendant ses traitements.

Le capt Peter Barrett, de la BFC

Borden, a donc décid;é de courir pour leur donner un coup de main.

Alycia Schlenz est atteinte d'une forme de leucémie.; C'est une patiente du Toronto Hospital for Sick Children, mais la famille habite Angus, près; de Borden.

L'école; d'Alycia, Prince of Peace, a envoyé un avis en mars dernier pour informer

Image: JoAnne Gagné, The Borden Citizen

Capt Peter Barrett, centre, and local schoolteachers Mr. Gary Edwards, left, and Mr. Grant Morris on a run at CFB Borden to help raise awareness for Alycia and funds for her family.

Le capt Peter Barrett, de la BFC Borden, au centre, et deux professeurs de l'école; d'Alycia, Gary Edwards, à gauche, et Grant Morris, courent pour sensibiliser le public et recueillir des fonds.

les él;èves; et leurs parents des difficultés; auxquelles sont confrontées; la fillette et sa famille. On n'a pas encore trouvé de donneur; en outre, la mère; d'Alycia, Lisa, a dû confier ses trois autres enfants à des parents afin de pouvoir demeurer aux côt;és; de sa fille à Toronto, un engagement onéreux.; Le père; d'Alycia, Karl, un membre des FC à la retraite, va à Toronto tous les jours pour son travail et visite sa fille matin et soir.

En prenant connaissance de l'avis de l'école;, que fréquentent; également; ses deux filles, le capt Barrett, du Centre de développement; de l'instruction des Forces canadiennes, a « senti que [je] devais agir pour aider la famille ».;

Afin de sensibiliser le public à la nécessit;é de trouver un donneur pour Alycia et recueillir des fonds pour couvrir une partie des dépenses; encourues par la famille à Toronto, le capt Barrett a décid;é de courir 100 km.

À 6 h 30 du matin, le 5 avril, le capt Barrett a commencé sa course au complexe sportif Buell de la BFC Borden. À l'école; Prince of Peace, deux enseignants l'ont rejoint, Gary Edwards et Grant Morris. Les enseignants avaient promis que si les él;èves; et le personnel de l'école; réussissaient; à recueillir 500 $, M. Edwards parcourrait 36 km, et que s'ils recueillaient 700 $, M. Morris courrait 11 km. Bref, les trois hommes ont parcouru de nombreux kilomètres;, l'école; ayant recueilli 2500 $.

Avec la collaboration de The Borden Citizen.

Wrestler grapples with training schedules


Les horaires d'entraînement; : une lutte à finir!


Text and photo by Lt(N) (Ret) Sue Knight

Sapper Chuck Mitchell wrestles two training schedules-one military, one athletic.

Spr Mitchell entered the military nine months ago. In April he completed his basic engineering training at the CF School of Mechanical Engineering at CTC Gagetown.

When he signed up he was already an accomplished wrestler, specializing in Greco-Roman. He has qualified at the world level twice, won the nationals three times and attended the Olympic trials in December 2000.

"But; I knew I couldn't wrestle for the rest of my life and I wanted to make something of myself," said Spr Mitchell. So following in his grand- father's footsteps, he became a military engineer.

"I; dropped wrestling for pretty well eight months [after joining the CF] and just adapted to the military way of life," he said. Nevertheless, he won two major competitions this year: the Eastern Canada championships in February and the Atlantic championships in March. "It;'s good to know that I can still go back in and win after not really training that much, but I have definitely got to train a lot

more," he said.

With his basic training now completed, Spr Mitchell will resume a serious training schedule. He has several major competitions coming up, including the  
Canadian championships in B.C. in May and the mili  
tary world competition in Croatia in  
November. He has also been select  
ed to attend  
two national  
team training  
programs, one  
in Texas and one  
in Colorado. He  
hopes these  
oppor tunities will improve his chances of being selected for the  
Canadian Olympic  
Team.

Lt(N) (Ret) Sue Knight is a free- lance journalist.

Image

Texte et photo par le ltv (ret) Sue Knight

Le sap Chuck Mitchell a deux horaires d'entraînement;, l'un, militaire, l'autre, athlétique.;

Le sap Mitchell est entré dans les Forces voilà neuf mois et, en avril, il a terminé sa formation en ingénierie; préliminaire; à l'École; de génie; mécanique; des FC, au CIC Gagetown. Déj;à lutteur accompli, spécialis;é en lutte gréco-romaine;, au moment de son enrôlement;, il s'est qualifié deux fois au niveau mondial, a gagné le championnat

Spr Chuck Mitchell, three-time national wrestling champion and recent winner of the Eastern Canada and Atlantic Canada titles, has set his sights on representing Canada at the Olympics.

Le sap Chuck Mitchell, trois fois champion national de lutte et récent; vainqueur des championnats de l'Atlantique et de l'Est du Canada, se donne pour but de représenter; le Canada aux Olympiques.

national trois fois et a participé aux sélections; pour les Olympiques en décembre; 2000. « Je ne pouvais faire carrière; dans la lutte toute ma vie, je devais faire autre chose », indique le sap Mitchell, qui a suivi les traces de son grand-père; et s'est enrôl;é comme ingénieur; militaire.

« J'ai abandonné la lutte pendant presque huit mois après; mon entrée; dans les Forces et je me suis adapté à la vie militaire », souligne celui qui a quand même; remporté deux compétitions; d'importance cette année;, le championnat de l'Est du Canada, en février;, et le championnat de l'Atlantique, en mars.

« Ça; me fait du bien de voir que je peux renouer avec la compétition; après; m'être; si peu entraîn;é, mais je devrai m'entraîner; beaucoup plus. »

Maintenant que sa formation de base est terminée;, le sap Mitchell se remettra sérieusement; à l'entraînement.; Plusieurs compétitions; importantes l'attendent, dont les championnats canadiens en Colombie- Britannique, en mai prochain, et la compétition; militaire mondiale, en Croatie, en novembre. Il a aussi ét;é choisi pour participer à deux programmes d'entraînement; de l'équipe; nationale, l'un au Texas, l'autre au Colorado. Il espère; que cela lui permettra d'augmenter ses chances d'être; choisi au sein de l'équipe; olympique canadienne.

Le ltv (ret) Sue Knight est journaliste pigiste.

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