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L'éclat; d'une écharpe;
cramoisie
FOURTH
DIMENSION
QUATRIÈME;
DIMENSION
Image
By / par Charmion Chaplin-Thomas
English Reviser, DGPA / Réviseure; (anglais), DGAP
4 mai 1945
Peu avant 8 h du matin, sur une route au
nord d'Oldenburg, en Allemagne, un soldat
du Lake Superior Regiment tire la dernière;
cartouche canadienne de la guerre en
Europe : depuis l'arrière; d'un char des
Canadian Grenadier Guards, il « fait feu sur
un Allemand qui s'apprêtait; à tirer avec un
bazooka ».; À 8 h précises;, le cessez-le-feu
qu'on attendait depuis longtemps est enfin
déclar;é.; À compter du 8 mai, l'Allemagne
sera officiellement occupée; par les Alliés.;
Elle sera divisée; en quatre zones administrées; par les quatre grandes puissances
alliées; : la France, la Grande-Bretagne, les
États-Unis; et l'Union soviétique.;
Après; près; de six ans de guerre totale, il
est difficile pour les Allemands de se rendre.
Alors que ce qui reste de la Wehrmacht
tente désesp;ér;ément; d'empêcher; l'Armée;
rouge d'entrer dans Berlin, la plupart des
communautés; allemandes ne sont défendues;
que par des unités; locales de la milice composées; d'adolescents et de vieillards, et par
les résidants; eux-mêmes.Tout; le monde sait
que le Reich est fini et que le Führer; est
mort - il s'est suicidé le 30 avril -, mais la
lutte désesp;ér;ée; se poursuit jusqu'à ce que
les leaders allemands survivants ordonnent
à la population de déposer; les armes et
d'abandonner le combat. En gén;éral;, les
soldats alliés; supposent que tous les
Allemands sont dangereux et, pour éviter;
les ennuis, même; les enfants apprennent à
se livrer correctement : mains en l'air,
poches retournées;, drapeau blanc à l'avant.
La première; capitulation officielle a lieu le
5 mai, lorsque le lgén; Paul Reichelt, commandant de toutes les forces allemandes en
Hollande, se rend au lgén; de l'Armée; canadienne Charles Foulkes, commandant du
Ier Corps d'armée; des Forces alliées; en
Europe. Le 7 mai, le gén; Alfred Jodl, ancien
conseiller principal d'Hitler devenu chef
des opérations;, se rend sans condition au
gén; Dwight Eisenhower, de l'Armée; améri-;
caine, à Reims, en France. Le 8 mai, près;
de Berlin, le gén; Wilhelm Keitel, un autre
des principaux conseillers d'Hitler, se rend
sans condition au maréchal; Georgi Zhukov,
d'Union soviétique.;
Sogel, Allemagne,
printemps 1945. De jeunes
civils, face à des soldats
canadiens, font de leur mieux
pour avoir l'air inoffensifs.
Sogel, Germany;
spring 1945: Young civilians
facing Canadian soldiers
do their best to present
themselves safely.
Image: National Archives of
Canada / Archives nationales du Canada
May 4, 1945
Just before 8 a.m., on a road just north of
Oldenburg, Germany, a soldier of the Lake
Superior Regiment fires the last Canadian
bullet of the war in Europe: from the back
of a Canadian Grenadier Guards tank, he
"drill;[s] the bicuspids of a German poised
with a bazooka ready to fire." At 8 a.m.
precisely, the long-awaited cease-fire is
declared. As of May 8, Germany will be
formally occupied by the Allies, divided into
four zones administered by the leading
Allied powers: France, Britain, the United
States and the Soviet Union.
After nearly six years of total war, surrender is difficult for the people of
Germany. With the remnants of the
Wehrmacht making a last-ditch stand to
keep the mighty Red Army out of Berlin,
most German communities are defended
only by local militia units made up of
teenagers and grandfathers, and by the
householders themselves. Everyone knows
the Reich is finished and the Führer; is
dead-he committed suicide on
April 30-but the desperate struggle continues until the surviving German leaders
order their people to ground arms and
give up. Allied troops generally assume
that all Germans are dangerous and, to
avoid trouble, even children learn to surrender correctly: hands up, pockets
turned out, white flag forward.
The first formal military capitulation
takes place on May 5, when Lieutenant-
General Paul Reichelt, commanding all
German forces in Holland, surrenders to
Canadian Army Lieutenant-General
Charles Foulkes, commanding I Corps,
Allied Forces in Europe. On May 7,
General Alfred Jodl, once Hitler's chief
adviser and now Chief of the Operations
Staff, surrenders unconditionally to
General Dwight Eisenhower of the U.S.
Army at Reims, France. On May 8, near
Berlin, General Wilhelm Keitel, another of
Hitler's leading advisers, surrenders
unconditionally to Marshal Georgi
Zhukov of the Soviet Union.
Texte et photo par Buzz Bourdon
L'
écharpe; cramoisie des sous-officiers
supérieurs; d'infanterie est l'un des
attributs les plus distincts des FC.
Portée; avec fierté sur l'épaule; droite,
l'écharpe; indique le grade et le groupe pro
fessionnel du militaire. (Comme le veut la
tradition, les sous-officiers supérieurs; des
régiments; de carabiniers ont des attributs
de couleur foncée; et ne portent pas
l'écharpe.;)
Les sergents d'infanterie portent une
écharpe; en laine peignée; de couleur
cramoisie, tandis que celle des adjudants,
adjudants-maîtres; et adjudants-chefs est
en soie.
Les officiers et sous-officiers supérieurs;
de l'Armée; britannique ont ét;é les premiers à porter l'écharpe; au XVIIe siècle;
pour indiquer leur grade et transporter les
blessés; hors du champ de bataille. Ces
écharpes; étaient; faites de soie afin d'être;
plus résistantes; et elles étaient; assez
grandes pour recouvrir un
corps humain. Dans certains
régiments;, même; les simples
soldats avaient une écharpe.;
À cette époque;, les soldats
portaient l'écharpe; à leur
guise, soit autour de la taille,
soit en bandoulière.; Certains
officiers préf;éraient; des
écharpes; faites de mailles en
or ou en argent, alors que
d'autres choisissaient des
écharpes; de soie cramoisie.
Par la suite, seuls les officiers
gén;éraux; ont pu porter
l'écharpe; dorée; ou argentée.;
En 1747, un règlement; de l'Armée; britannique concernant l'habillement stipulait
que les officiers d'infanterie porteraient
leur écharpe; sur l'épaule; droite et les
officiers de cavalerie, sur l'épaule; gauche.
Les sous-officiers supérieurs; des deux
corps les attacheraient autour de la taille.
Une mince rayure traversait le centre
des écharpes; des sous-officiers supérieurs;
d'infanterie. Cette rayure ainsi que les cols
et les poignets de l'uniforme de l'unité
étaient; de la couleur du régiment.; La
rayure est disparue au milieu du
XIXe siècle.;
Au début; du XXe siècle;, les officiers
fixaient leur écharpe; autour de la taille en
faisant pendre les bouts du noeud du côt;é
gauche, style qui est encore adopté.;
Aujourd'hui, selon l'adjuc D. R. Bradley,
de la Garde de cér;émonie; d'Ottawa, les
sous-officiers supérieurs; d'infanterie portent principalement leur écharpe; pour des
services régimentaires;, tels que les défil;és;
et la fonction de sous-officier de service.
Image
L'adjuc Don Reibin, vêtu; de la
tenue de patrouille des Canadian
Grenadier Guards de Montréal;,
à Ottawa, en 1997.
CWO Don Reibin dressed in the
patrol uniform of Montréal;'s
Canadian Grenadier Guards in
Ottawa in 1997.
The flash of a crimson sash
Text and photo by Buzz Bourdon
The crimson sash of infantry senior
non-commissioned members is one
of the most distinctive accoutrements worn in the CF.
Draped with pride over the right shoulder, the sash illustrates both the wearer's
rank and military trade. (In keeping with
their tradition of wearing dark accoutrements, senior NCMs of rifle regiments
do not wear sashes.)
Infantry sergeants wear sashes made
from crimson worsted, while the sashes of
infantry warrant officers, master warrant
officers and chief warrant officers are manufactured from silk.
Sashes were first worn during the 17th
century by both officers and senior NCMs
of the British army to indicate rank and to
carry casualties off the battlefield. To that
end, sashes were manufactured of silk for
strength. They were also voluminous
enough to enclose the human body. In
some regiments, even the privates wore
sashes.
During this era, soldiers wore their
sashes as they pleased, either around the
waist or over the shoulder. Some officers
preferred sashes made of gold or silver net
work, while some preferred plain crimson
silk. Eventually, only general officers were
permitted sashes made with gold and silver.
By 1747 a British army clothing regulation directed that infantry officers would
wear their sashes over the right shoulder
and cavalry officers would wear them over
the left. The senior NCMs of both arms
would wear the sash around the waist.
Infantry senior NCM sashes also featured a thin stripe running down its centre
in the regiment's facing colour, which was
also seen on the collars and cuffs of the
unit's tunic. This facing colour on sashes
disappeared by the middle of the 19th century.
By the beginning of the 20th century,
officers wore their sashes around their
waists with the bow hanging down on the
left, which is still done.
Today, infantry senior NCMs wear their
sashes mainly for regimental duties such as
parades and duty NCM, according to
CWO D. R. Bradley of Ottawa's
Ceremonial Guard.
page 14
The Maple Leaf / La Feuille d'érable;
The makings of a model soldier
Text and photo by Buzz Bourdon
Adecade after he retired from the
CF as a photo technician, retired
Warrant Officer Dave Willard of
Ottawa is honouring Canada's regiments
by creating a small army of model soldiers to illustrate their uniforms.
WO Willard's series, called Famous
Canadian Regiments, showcases the
colourful full dress uniforms currently
worn by Canada's regular and reserve
units. Three figures are currently
available.
WO Willard, who served from 1964 to
1990, said his favourite figure is the one
based on his son, Sergeant Sean Willard
of the 3rd Battalion, Royal Canadian
Regiment (RCR), based at CFB
Petawawa.That figure shows an RCR pioneer corporal dressed in a scarlet tunic,
white Wolseley helmet and white apron
bearing the traditional pioneer axe.
A pacestick-carrying sergeant of
Toronto's Royal Regiment of Canada
(RRC) dressed in a scarlet tunic and
bearskin cap is also available, as is a captain
dressed in the No.1 uniform, complete
with claymore, of Montreal's Black Watch
(Royal Highland Regiment) of Canada.
WO Willard, who served as an infantryman with the regular Army's First
Battalion, Black Watch and the RCR, first
became interested in uniforms as a five-
year-old when he saw an uncle wearing the
scarlets of the RRC. "I; was awe-struck and
fascinated at his bearskin and tunic," said
WO Willard, who owns about 50 military
model figures.
WO Willard takes up to 180 photos of
the uniform he plans to showcase before
his manufacturer in China produces a prototype in clay. A mould is then made for
the production run.
The models, 20 cm high, are designed
with painstaking attention to detail. They
are manufactured from polyresin and
mounted on a simulated mahogany base.
So far, WO Willard has sold almost
300 figures. He plans to cover all of
Canada's infantry and armoured regiments, including the Royal Winnipeg
Rifles, the 48th Highlanders of Canada
and the Governor General's Horse
Guards.
Part of the profits are being donated
to the Army Cadet League of Canada,
of which WO Willard is a governor.
Image
La fabrication d'un soldat miniature
Texte et photo par Buzz Bourdon
Dix ans après; avoir pris sa retraite
des FC à titre de technicien photo-
graphe, l'adj Dave Willard,
d'Ottawa, a décid;é d'honorer les régiments; canadiens en créant; une petite
armée; de soldats miniatures portant
divers uniformes.
La série; de figurines de l'adj Willard, les
Régiments; cél;èbres; du Canada, montre les
grandes tenues, hautes en couleur, que portent actuellement les unités; de la Réserve;
et de la Force réguli;ère.; Trois figurines
sont présentement; disponibles.
L'adj Willard, qui a servi de 1964 à 1990,
confie que sa figurine préf;ér;ée; est celle qui
représente; son fils, le sgt Sean Willard, du
3e Bataillon, The Royal Canadian Regiment
(RCR), basé à Petawawa. Cette figurine montre un caporal pionnier du RCR portant une
tunique écarlate;, un casque Wolseley blanc
et un tablier blanc orné de la hache traditionnelle du pionnier.
Un sergent du Royal Regiment of
Canada (RRC), de Toronto, tenant un
mesure-pas et portant une tunique écar-;
late et un bonnet en peau d'ours noir, est
également; disponible, ainsi qu'un capitaine
du Black Watch (Royal Highland Regiment)
of Canada, de Montréal;, vêtu; de l'uniforme no 1 avec la claymore.
L'adj Willard, qui a servi à titre de fantassin
dans le 1er Bataillon de l'armée; permanente,
le Black Watch et le RCR, a commencé à
s'intéresser; aux uniformes dès; l'âge; de cinq
ans, lorsqu'il a vu son oncle arborant l'écar-;
late du RRC. « J'étais; stupéfait; et fasciné par
son bonnet en peau d'ours et par sa
tunique », se rappelle l'adj Willard, qui
possède; environ 50 figurines militaires.
L'adj Willard prend jusqu'à 180 photos de
l'uniforme qu'il veut représenter;, avant que
son fabricant, en Chine, ne produise un
prototype en argile, puis un moule.
Les figurines, de 20 cm de hauteur, font
l'objet d'une attention minutieuse dans les
détails.; Elles sont fabriquées; de résine; de
polyester et montées; sur une base en imitation acajou.
L'adj Willard a vendu, jusqu'à présent;,
près; de 300 figurines. Il entend représenter; tous les régiments; blindés; et ceux
de l'infanterie du Canada, y compris
The Royal Winnipeg Rifles, The
48th Highlanders of Canada et The
Governor General's Horse Guards.
Une partie des profits sont remis à la
Ligue des Cadets de l'Armée; du Canada,
dont l'adj Willard est un des gouverneurs.
Il était; une fois... la guerre
Once upon a war...
par Mitch Gillett
Psitt! Ça; vous dirait d'écouter; des récits; de
guerre? Auriez-vous le temps d'en écouter;
pendant environ 500 heures?
On ne se lasse pas des passionnants
témoignages; sur le patrimoine militaire
recueillis par le capc (ret) Ron MacDonald,
un historien amateur de Belleville (Ont.).
« J'avais 5 ans au début; de la guerre, et
11 à la fin, indique le capc MacDonald. J'ai
ét;é élev;é à Sydney, en Nouvelle-Écosse;,
une ville où il y avait beaucoup de militaires. Souvent, en réalisant; mes entrevues,
je devais me rappeler à quel point mes
interlocuteurs étaient; jeunes à l'époque.;
Ces gens-là étaient; mes idoles. »
Pendant la dernière; décennie;, le
capc MacDonald a discuté avec d'anciens
combattants de leurs expériences; dans
l'armée.; Par exemple, il a enregistré le récit;
du capt avn Wallace Floody, le roi des
tunnels, qui a pris une part active à la
planification de l'évasion; de prisonniers de
guerre de camps allemands. C'est d'ailleurs
cette expérience; qui a inspiré le film classique La grande évasion;. Il faut entendre le
capt avn Floody raconter son émotion; le
jour où il a ét;é transfér;é du Stalag Luft III à
un autre camp de prisonniers à quelques
semaines de l'évasion; prévue;, et sa réaction;
lorsqu'il a appris que 50 des 76 évad;és; du
camp avaient ét;é assassinés.;
Il faut entendre aussi le v/m/air Thomas
Lawrence, ancien pilote de chasse du Royal
Flying Corps, expliquer à quel point il faisait
froid pendant l'expédition; dans le détroit;
d'Hudson à laquelle il a participé en 1931.
Le capc MacDonald a interrogé des
pilotes de biplaces ouverts de la Première;
Guerre mondiale comme il a parlé aux
hommes intrépides; qui ont piloté le
légendaire; CF-104 supersonique canadien
(surnommé le faiseur de veuves), un chasseur polyvalent à capacité nucléaire; dont la
vitesse en vol pouvait atteindre 2333 km/h.
Il a posé quelques questions, mais il a
surtout écout;é.;
« Les anciens combattants de l'ARC, et
peut-être; même; les anciens combattants en
gén;éral;, ont peur qu'on pense qu'ils
exagèrent.; Je crois que ça; date de la fin de
la guerre, quand chacun avait des choses à
dire, mais que personne n'avait le temps de
les écouter.; »
Réalis;ées; sur vidéocassette;, d'une durée;
d'une heure et demie en moyenne, les entrevues sont gén;éralement; consacrées; à d'anciens membres de l'ARC qui parlent de leur
carrière; militaire.
Cet ét;é, le Musée; commémoratif; de
l'ARC, établi; à Trenton, projette d'ajouter
à son site Web (www.rcafmuseum.on.ca)
une section consacrée; à un résum;é des
entrevues.
By Mitch Gillett
Psssssssst! Hey, buddy, want to hear some
war stories? If you have some time, how
about 500 hours of them?
Conversations about military heritage-mainly the Royal Canadian Air
Force (RCAF)-with retired Lieutenant-
Commander Ron MacDonald, an amateur
historian who lives in Belleville, Ont., are
like a series of good books you cannot
put down.
For the last decade he sat with veterans and talked with them about their
military experiences. "I; was 5 years old
when the war started, and 11 when it
ended," said LCdr MacDonald. "I; grew
up in a city-Sydney, N.S.-where there
was a considerable military presence.
In listening to many of these people
I kept reminding myself how young
they were at the time.These people were
my idols."
There is an interview with Flight
Lieutenant Wallace Floody, the tunnel king
involved in planning the breakout from a
German prisoner of war (POW) camp
that became a classic film, The Great
Escape. He can tell you what it feels like to
be transferred out of Stalag Luft III to
another POW camp a few weeks before
the escape date, and later learn 50 of the
camp's 76 escapees were murdered.
Then there is Air Vice Marshal
Thomas Lawrence, a Royal Flying Corps
fighter pilot, who can really tell you how
cold it was on the 1931 Hudson Strait
expedition.
From pilots who flew the open-cockpit
biplanes of the First World War to the
supersonic jocks who strapped on a legendary Widowmaker, Canada's formidable CF-104 multirole, nuclear-capable
jet fighter with a top speed of
2333 km/h, LCdr MacDonald sat with
them and asked a few questions. But
most of all, he listened.
"RCAF; veterans, and probably veterans in general, have a fear that 'someone
will think I'm shooting a line.' I suspect
this is a carry-over from the end of the
war, when everyone had a story to tell,
but no one had time to listen."
The videotaped interviews with
retired air force members usually cover
the entire service life of the person and
average one and a half hours in length.
This summer the RCAF Museum
at Trenton (www.rcafmuseum.on.ca)
plans to add a section to their Web
site in which there will be a full summary of the interviews and how they
can be obtained.The museum, which is
planning a fourfold expansion, will also
use the interviews.
Vol. 4 No. 16 * 2001
page 15
Running to help Alycia
CFB BORDEN - A 7-year-old girl needs a
donor for a bone marrow transplant and
her parents need help with their expenses
as they care for her.
CFB Borden Captain Peter Barrett went
for a run to help them out.
Alycia Schlenz has a form of leukemia.
She is in Toronto's Hospital for Sick
Children, but her home is in Angus, near
Borden.
Her school, Prince of Peace, sent out a
notice in March informing students and
parents of the difficulties faced by the sick
little girl and her family. A bone marrow
donor has not been found. Also, her
mother, Lisa, had left her three other children in the hands of relatives so she could
stay near Alycia's side in Toronto-an
expensive undertaking. Alycia's father,
retired CF member Karl Schlenz, commutes daily to Toronto for his job, and visits his daughter before and after his shift.
The school's notice was read by Capt
Barrett, of the CF Training Development
Centre, the father of two daughters who
go to Alycia's school. "I; felt I had to do
something to help the family," he said.
To raise awareness of Alycia's need of
a bone-marrow donor and to raise funds
to help pay the expenses of her family
in Toronto, Capt Barrett decided to run
100 km.
At 6:30 a.m. on April 5 Capt Barrett
started his run at CFB Borden's Buell
Field House. Later that day he ran to the
Prince of Peace School, where he was
joined by two teachers, Mr. Gary Edwards
and Mr. Grant Morris. The teachers said
that if $500 were raised by the students
and staff, Mr. Edwards would run 36 km,
and if $700 were raised, Mr. Morris would
run 11 km. A lot of running was done by
the men: the school raised $2,500.
With files from The Borden Citizen.
Image
Alycia Schlenz, 7, has leukemia and is waiting for a
bone marrow donor to be found.
La petite Alycia Schlenz, 7 ans, atteinte de leucémie;,
attend un don de moelle osseuse.
Courir pour Alycia
BFC BORDEN - Une fillette de sept ans
a besoin d'une greffe de moelle osseuse
et ses parents ont besoin d'aide pour
payer les dépenses; engagées; pendant ses
traitements.
Le capt Peter Barrett, de la BFC
Borden, a donc décid;é de courir pour
leur donner un coup de main.
Alycia Schlenz est atteinte d'une forme
de leucémie.; C'est une patiente du
Toronto Hospital for Sick Children, mais
la famille habite Angus, près; de Borden.
L'école; d'Alycia, Prince of
Peace, a envoyé un avis en
mars dernier pour informer
Image: JoAnne Gagné,
The Borden Citizen
Capt Peter Barrett, centre, and local
schoolteachers Mr. Gary Edwards, left,
and Mr. Grant Morris on a run at CFB
Borden to help raise awareness for
Alycia and funds for her family.
Le capt Peter Barrett, de la BFC Borden,
au centre, et deux professeurs de l'école;
d'Alycia, Gary Edwards, à gauche, et
Grant Morris, courent pour sensibiliser
le public et recueillir des fonds.
les él;èves; et leurs parents des difficultés;
auxquelles sont confrontées; la fillette et
sa famille. On n'a pas encore trouvé de
donneur; en outre, la mère; d'Alycia, Lisa,
a dû confier ses trois autres enfants à
des parents afin de pouvoir demeurer
aux côt;és; de sa fille à Toronto, un
engagement onéreux.; Le père; d'Alycia,
Karl, un membre des FC à la retraite, va
à Toronto tous les jours pour son travail
et visite sa fille matin et soir.
En prenant connaissance de l'avis de
l'école;, que fréquentent; également; ses
deux filles, le capt Barrett, du Centre de
développement; de l'instruction des
Forces canadiennes, a « senti que [je]
devais agir pour aider la famille ».;
Afin de sensibiliser le public à la
nécessit;é de trouver un donneur pour
Alycia et recueillir des fonds pour couvrir une partie des dépenses; encourues
par la famille à Toronto, le capt Barrett a
décid;é de courir 100 km.
À 6 h 30 du matin, le 5 avril, le
capt Barrett a commencé sa course au
complexe sportif Buell de la BFC
Borden. À l'école; Prince of Peace, deux
enseignants l'ont rejoint, Gary Edwards
et Grant Morris. Les enseignants avaient
promis que si les él;èves; et le personnel
de l'école; réussissaient; à recueillir
500 $, M. Edwards parcourrait 36 km, et
que s'ils recueillaient 700 $, M. Morris
courrait 11 km. Bref, les trois hommes
ont parcouru de nombreux kilomètres;,
l'école; ayant recueilli 2500 $.
Avec la collaboration de The Borden Citizen.
Wrestler grapples
with training schedules
Les horaires d'entraînement; :
une lutte à finir!
Text and photo by Lt(N) (Ret) Sue Knight
Sapper Chuck Mitchell wrestles two
training schedules-one military, one
athletic.
Spr Mitchell entered the military
nine months ago. In April he completed
his basic engineering training at the CF
School of Mechanical Engineering at
CTC Gagetown.
When he signed up he was already
an accomplished wrestler, specializing
in Greco-Roman. He has qualified at
the world level twice, won the nationals three times and attended the
Olympic trials in December 2000.
"But; I knew I couldn't wrestle for
the rest of my life and I wanted to
make something of myself," said
Spr Mitchell. So following in his grand-
father's footsteps, he became a military
engineer.
"I; dropped wrestling for pretty well
eight months [after joining the CF]
and just adapted to the military way of
life," he said. Nevertheless, he won
two major competitions this year: the
Eastern Canada championships in
February and the Atlantic championships in March. "It;'s good to know
that I can still go back in and win after
not really training that much, but I
have definitely got to train a lot
more," he said.
With his basic training now completed, Spr Mitchell will resume a
serious training schedule. He has
several major competitions
coming up, including the
Canadian championships in B.C. in
May and the mili
tary world competition in Croatia in
November. He has
also been select
ed to attend
two national
team training
programs, one
in Texas and one
in Colorado. He
hopes these
oppor tunities
will improve his
chances of being
selected for the
Canadian Olympic
Team.
Lt(N) (Ret) Sue
Knight is a free-
lance journalist.
Image
Texte et photo
par le ltv (ret) Sue Knight
Le sap Chuck Mitchell a deux
horaires d'entraînement;,
l'un, militaire, l'autre,
athlétique.;
Le sap Mitchell est
entré dans les Forces
voilà neuf mois et, en
avril, il a terminé sa formation en ingénierie;
préliminaire; à l'École; de
génie; mécanique; des FC,
au CIC Gagetown. Déj;à lutteur accompli, spécialis;é
en lutte gréco-romaine;, au
moment de son enrôlement;, il
s'est qualifié deux fois au niveau
mondial, a gagné le championnat
Spr Chuck Mitchell, three-time
national wrestling champion and
recent winner of the Eastern
Canada and Atlantic Canada titles,
has set his sights on representing
Canada at the Olympics.
Le sap Chuck Mitchell, trois fois
champion national de lutte et
récent; vainqueur des championnats
de l'Atlantique et de l'Est du Canada,
se donne pour but de représenter;
le Canada aux Olympiques.
national trois fois et a participé aux sélections; pour les Olympiques en décembre;
2000. « Je ne pouvais faire carrière; dans la
lutte toute ma vie, je devais faire autre
chose », indique le sap Mitchell, qui a suivi
les traces de son grand-père; et s'est enrôl;é
comme ingénieur; militaire.
« J'ai abandonné la lutte pendant
presque huit mois après; mon entrée; dans
les Forces et je me suis adapté à la vie militaire », souligne celui qui a quand même;
remporté deux compétitions; d'importance
cette année;, le championnat de l'Est du
Canada, en février;, et le championnat de
l'Atlantique, en mars.
« Ça; me fait du bien de voir que je peux
renouer avec la compétition; après; m'être;
si peu entraîn;é, mais je devrai m'entraîner;
beaucoup plus. »
Maintenant que sa formation de base est
terminée;, le sap Mitchell se remettra
sérieusement; à l'entraînement.; Plusieurs
compétitions; importantes l'attendent, dont
les championnats canadiens en Colombie-
Britannique, en mai prochain, et la compétition; militaire mondiale, en Croatie, en
novembre. Il a aussi ét;é choisi pour participer à deux programmes d'entraînement;
de l'équipe; nationale, l'un au Texas, l'autre
au Colorado. Il espère; que cela lui permettra d'augmenter ses chances d'être; choisi
au sein de l'équipe; olympique canadienne.
Le ltv (ret) Sue Knight est journaliste pigiste.
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