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National Defence / Défense Nationale



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Maple Leaf


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Showing their true Colours


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By / par Charmion Chaplin-Thomas

English Reviser, DGPA / Réviseure; (anglais), DGAP

June 15, 1915


In the Canadian lines near Givenchy, a village in the Pas-de-Calais region of France, Lieutenant Frederick Campbell of the 1st Battalion, Canadian Expeditionary Force, is celebrating his 47th birthday. A farmer from Wellington County, Ont., Lt Campbell is also an old soldier: he joined the militia in 1885, and in 1899 went to South Africa with the 2nd Battalion (Special Service Force),The Royal Canadian Regiment. In South Africa, he became an expert machine- gunner noted for quick thinking. His soldiering skills have not deserted Lt Campbell: only a few weeks ago, he survived the gas attack at Ypres and the fearful struggle that followed it.

At 6:10 p.m., the Canadian 1st Brigade (including the 1st Battalion) launches an attack in support of the British 7th Division. The first wave of the Canadian attack reaches the German front-line trenches but, with their flanks exposed and little ammunition, the Canadians cannot hold their position. The soldiers in the second wave, which includes Lt Campbell and two machine- gun crews, must cover their comrades' retreat.

By the time Lt Campbell reaches the captured trench, he has only one man left, Private Harold Vincent of

Bracebridge, Ont. Lt Campbell orders the first-wave troops to head back to their own trench, then sets up his Colt machine-gun to cover them. The tripod for the gun has vanished somewhere in no-man's-land, so Pte Vincent volunteers his back as a substitute. In this fashion, Lt Campbell and PteVincent hold off the Germans, firing until a bullet strikes Lt Campbell in the hip joint. The two machine-gunners then make their getaway, the badly burned Pte Vincent dragging the Colt all the way to the Canadian trenches, and Lt Campbell crawling until a stretcher party finds him.

Lt Campbell survives the battle, but not the bullet wound: on July 19, 1915, he dies of heart failure. Some time later, he is awarded the Victoria Cross.

1914: Lt Frederick Campbell, 1st Battalion, CEF.

Le lt Frederick Campbell, 1er Bataillon, Corps expéditionnaire; canadien, 1914.

Image: C11195, National Archives of Canada / Archives nationales du Canada

15 juin 1915


Dans le secteur canadien près; de Givenchy, village du département; français; du Pas-de-Calais, le lt Frederick Campbell, du 1er Bataillon du Corps expéditionnaire; canadien, cél;èbre; son 47e anniversaire. Ce fermier du comté de Wellington (Ont.) est aussi un vieux soldat. Il a joint les rangs de la Milice en 1885 et a suivi en Afrique du Sud, en 1899, le 2e Bataillon (Force d'opérations; spéciales;), The Royal Canadian Regiment. En Afrique du Sud, il devient un mitrailleur expert, remarqué pour sa vivacité d'esprit. Le lt Campbell n'a rien perdu de ses compétences; de soldat : il y a quelques semaines seulement, il a survécu; à une attaque au gaz à Ypres, ainsi qu'à la terrible lutte qui s'en est suivi.

À 18 h 10, la 1re Brigade du Canada (y compris le 1er Bataillon) lance une attaque à l'appui de la 7e Division britannique. La première; vague de l'attaque canadienne atteint les tranchées; du front allemand mais, avec leurs flancs exposés; et de maigres provisions en munitions, les Canadiens n'arrivent pas à conserver leur position. Les soldats de la deuxième; vague, dont le lt Campbell et deux équipages; de mitrailleurs, doivent couvrir la retraite de leurs camarades.

Lorsque le lt Campbell parvient à la tranchée; capturée;, il ne lui reste plus qu'un homme, le sdt Harold Vincent, de Bracebridge (Ont.). Le lt Campbell ordonne aux troupes de la première; vague de regagner leurs propres tranchées; puis installe sa mitrailleuse Colt pour les couvrir. Comme le trépied; de son arme a disparu, le sdt Vincent se porte volontaire pour servir de substitut. C'est ainsi que le lt Campbell et le sdt Vincent retiennent les Allemands et continuent de tirer jusqu'à ce qu'une balle atteigne le lt Campbell à la hanche. Les mitrailleurs prennent alors la fuite; le sdt Vincent, gravement brûl;é, traîne; le Colt jusqu'aux tranchées; canadiennes, et le lt Campbell rampe jusqu'à l'arrivée; d'un détachement; de brancardiers.

Le lt Campbell survivra au combat mais non à sa blessure par balle : le 19 juillet, il succombe à une défaillance; cardiaque. Quelque temps plus tard, on lui accorde la Croix de Victoria.

Text and photo by Buzz Bourdon

The standards, guidons and colours carried by CF infantry and armoured regiments descend from the symbols carried in battle thousands of years ago, including the eagle standards of Roman legions.

By the Middle Ages, noblemen carried banners featuring personal badges. Around 1585 the English started calling these banners "colours.;"

By 1747 infantry battalions were ordered to carry only two colours: the First, or Sovereign's, Colour to symbolize loyalty to the crown; and the Second, or Regimental, Colour to symbolize its fighting spirit and battlefield achievements.

The history of the British Army is full of heroic deeds concerning the capture of enemy colours and the defence of its own.

In his 1953 book Standards, Guidons and Colours of the Commonwealth Forces, Major  
T. J. Edwards said heroic acts of self-sacrifice were often performed in their defence, since they were the rallying point for a regiment on the field of battle and the scene of its last stand.

"From; this association with deeds of epic gallantry has evolved that attitude of veneration which Colours have acquired," he wrote.

Because modern tactics and weapons made it dangerous to risk these precious symbols, the 58th Regiment of Foot was the last British unit to carry its colours into battle, in 1881 at Laing's Nek, South Africa, during the first Boer War.

During the First World War, Princess Patricia's Canadian Light Infantry carried in the trenches the banner embroidered by its namesake; however, it was not a consecrated colour.

These symbols remain the most prized possession of CF regiments because they are the "memorials; to the great deeds of a regiment and the symbol of its spirit as expressed in those deeds," wrote Maj Edwards.

Presented by the sovereign or her representative, colours are usually replaced every 20-25 years. On May 27 Governor General Adrienne Clarkson presented new colours to Montréal;'s Fusiliers Mont- Royal (Fus MR). Because the Fus MR boasts white facings on the collars and cuffs of its scarlet tunics, the regimental colour features a red cross of St. George on a white field.

Image: Sgt Pierre Cadieux holds the Fus MR regimental colour, presented in 1960.Le sgt Pierre Cadieux tient le drapeau du régiment; des Fus MR, présent;é en 1960.

Afficher ses vraies couleurs


Texte et photo de Buzz Bourdon

Les étendards;, guidons et couleurs de l'infanterie et des régiments; blindés; des

FC tirent leur origine des symboles qu'on mettait en évidence; pendant la bataille, il y a des milliers d'années;, notamment l'aigle des légions; romaines.

Au Moyen Âge, les nobles portaient des bannières; sur lesquelles figuraient leurs insignes personnels. Vers 1585, les Anglais ont commencé à qualifier ces bannières; de « couleurs ».;

En 1747, les bataillons d'infanterie ont reçu; l'ordre de ne porter que deux drapeaux : le premier, celui du souverain, symbolisant leur loyauté envers la Couronne, et le second, celui du régiment;, symbolisant son esprit combatif et ses réalisations; sur le champ de bataille.

L'histoire de l'Armée; britannique regorge

de faits héro;ïques; entourant la capture des drapeaux de l'ennemi et la défense; de ses propres drapeaux. Dans son livre publié en 1953, Standards, Guidons and Colours of the Commonwealth Forces, le maj T. J. Edwards explique que pour défendre; ses couleurs, on posait souvent des gestes héro;ïques;, car elles étaient; le point de ralliement d'un régiment; sur le champ de bataille et marquaient l'emplacement du dernier combat.

« De cette association à des actes de bravoure épique; est née; l'attitude de vén;ération; qu'inspirent les drapeaux », écrit-il.;

En raison des tactiques et armes modernes, il est devenu dangereux de risquer ces précieux; symboles. Le 58th Regiment of Foot a ét;é la dernière; unité britannique à engager la bataille en portant ses couleurs, en 1881, à Laing's Nek, en Afrique du Sud, pendant la première; guerre des Boers.

Au cours de la Première; Guerre mondiale, le Princess Patricia's Canadian Light Infantry portait dans les tranchées; la bannière; brodée; par la princesse; toutefois, il ne s'agissait pas d'un drapeau consacré.;

Ces symboles restent l'objet le plus prisé des régiments; des FC parce qu'ils rappellent les hauts faits d'un régiment; et le symbole de son esprit qu'expriment ces faits, explique le maj Edwards dans son livre.

Présent;és; par la souveraine ou par son représentant;, les drapeaux sont habituellement remplacés; tous les 20 à 25 ans. Le 27 mai, la gouverneur gén;érale; du Canada, Adrienne Clarkson, a présent;é de nouvelles couleurs aux Fusiliers Mont-Royal (Fus MR) de Montréal.; Comme les Fus MR affichent fièrement; des parements blancs sur les cols et revers de leurs tuniques écarlates;, le drapeau du régiment; consiste en une croix de Saint-Georges rouge sur fond blanc.

page 14


The Maple Leaf / La Feuille d'érable;



Les Snowbirds au tableau d'honneur


Wall of honour for Snowbirds


par Allison Delaney

Keith Penney a créé un hommage mémorable; aux Snowbirds sur un mur de son ancienne école.; L'école; secondaire Sir Wilfrid Laurier

d'Orléans; (Ont.) abrite désormais; une murale de 1,8 m sur 1,5 m représentant; l'équipe; de vol de précision.; M. Penney a terminé son chef-d'oeuvre à temps pour la remise des diplômes;, après; 100 heures de dessin et de peinture.

« Dans le cadre de notre travail de fin d'année; en art, nous devions tous réaliser; une pièce; importante et j'ai fait cette murale, explique-t-il. J'ai pensé que c'était; une façon; intéressante; de rendre hommage aux Snowbirds. »

Le désir; de M. Penney de peindre les Snowbirds découlait; aussi du fait que bon nombre de ses pairs viennent de familles de militaires. Ce fils de militaire issu d'une famille à la longue tradition militaire ne pouvait imaginer meilleur projet.

« Tous mes travaux d'art ont toujours ét;é liés; au thème; militaire. Ce n'est donc pas étonnant; que j'aie eu envie de dessiner des avions sur les murs », indique-t-il.

Le directeur de l'école; lui a accordé un budget de 100 dollars.

Ce mordu des avions s'est mis à peindre quelques heures par jour après; avoir pensé à projeter une diapositive sur le mur pour peindre par-dessus l'image. « Quand on peint sur une si grande surface, il est facile de se perdre, explique-t-il. Une feuille de 8 sur 10 est beaucoup plus facile à aborder, car elle permet de voir où se placent tous les él;éments.; Un mur de cinq pieds sur six est un peu plus intimidant. »

En trois mois, la murale était; terminée;, et  
M. Penney avait laissé sa marque dans son école.; La peinture en ornera les murs pendant au moins cinq ans.

M. Penney prévoit; suivre les traces de son père; et de ses deux frères; au sein des FC. Il aimerait combiner ses compétences; créatrices; et techniques en travaillant comme tech- nicien des structures aéronautiques.;

«Je; m'en tiendrai à ce que je connais le mieux, conclut-il. Je viens d'une longue lignée; de militaires. C'est aussi une question de fierté.; »

By Allison Delaney

Keith Penney created a lasting tribute to the Snowbirds on a wall in his former high school.  
Sir Wilfrid Laurier High School in Orléans;, Ont., is home to a 1.8 m by 1.5 m mural of the precision flying team. Mr. Penney completed the artwork in time for graduation after 100 hours of drawing and painting.

"For; our senior art project we all got to do one major piece of work-and this was mine," he said. "I; figured it was a neat way to commemorate the Snowbirds."

Mr. Penney's desire to paint the Snowbirds also stemmed from the fact that many of his school peers come from military families. A military "brat;" himself with a long-standing tradition of service within his family, Mr. Penney could not think of a better art project.

"Everything; I've ever done in art class has had to do with the military, so it was no shock that I wanted to draw planes on the walls," he said.

After sitting down with the school's principal, a $100 budget was granted.

The plane fanatic painted a few hours every day after realizing he could project a slide of the Snowbirds on the wall and paint on top of the image. "When; you paint on such a large scale you tend to get lost," he said. "An; eight-by-ten-inch sheet of paper is much easier because you can see where everything is supposed to fit; on a five-by-six-foot wall it tends to be a little more intimidating."

In three months, the mural was complete, and Mr. Penney had left his mark on his school. The painting will grace the school's walls for at least five years.

Mr. Penney plans to follow his father and two brothers with a career in the CF. He would like to combine his creative and technical skills as an Air Structures Technician. He describes it as auto body for planes.

"I;'m going to stick with what I know," he said. "I; come from a long line of military members. There's a certain amount of personal pride in it as well."

Image: Lt(N) / ltv Kent PenneyKeith Penney et sa murale. Keith Penney with his mural.

CF nurse helps Kenyan children live longer


Une infirmière; des FC aide les enfants du Kenya


By Mitch Gillett

A CF nurse seconded to CARE Canada has given thousands of Kenyan children a fighting chance of reaching the age of 5.

Captain Charlene Moneypenny, of CFB Petawawa's 1 Canadian Field Hospital, is back on home turf after four and a half months in Kenya's Siaya district. From January 8 to May 13 she put military medical skills to work on CARE International's community initiatives for child survival in Siaya (CICSS) project.

"I; got to see first-hand what the health care system was like in a very rural part of Kenya, and it is far different than what is available to us in Canada," said Capt Moneypenny in a telephone interview from her hotel in Ottawa. "I; must say I will never again complain about what we have in Canada."

The CICSS project Capt Moneypenny worked on was put in place to reduce the death rates among infants and children under five years old, and to improve the health of women of childbearing age in the 320 rural villages in Siaya. Teams of CARE project workers routinely train community health work- ers, community health committees and women's groups to promote infant, child and maternal health.

In Kenya, where the average life expectancy is 52 years, 75 of 1000 children under the age of 1 die each year, and 117 children out of 1000 will not make it to the age of 5. Furthermore, about 590 of 100 000 Kenyan mothers die each year giving birth.

The CICSS project targets about 32 600 children under the age of 5 and roughly 41 600 mothers. Some CICSS workers set up pharmacies at the community level to enhance access to drugs and prescribe treatments for such common health problems as malaria, pneumonia and dehydration.

Much of what Capt Moneypenny did in Kenya focussed on basic pharmacy management. She worked with designated villagers to help set up pharmacies or with others to help improve the way existing pharmacies distributed essential medications to villages.

At the existing pharmacies Capt Moneypenny showed people how to check expiry dates, what to do with drugs about to expire and how to make sure they get used before they expire. She also showed them how to improve stock control and how to figure out how much to order at a time.

CARE has been working in Kenya since 1968 on a host of projects aimed at improving the quality of life for the country's 29 million residents.

par Mitch Gillett

Une infirmière; des FC en détachement; à CARE Canada donne à des milliers d'enfants kényans; une bonne chance d'atteindre l'âge; de 5 ans.

Le capt Charlene Moneypenny, du 1er Hôpital; de campagne du Canada de la BFC Petawawa, est de retour au pays après; avoir passé quatre mois et demi dans le district de Siaya, au Kenya. Du 8 janvier au 13 mai, ses compétences; médicales; militaires ont ét;é mises à profit dans le cadre du projet d'initiatives communautaires pour la survie des enfants du Siaya de CARE International.

« J'ai pu voir directement à quoi ressemblait le système; de soins de santé dans une zone très; rurale du Kenya, c'est très; différent; du Canada, a commenté le capt Moneypenny. Je dois dire que plus jamais je ne me plaindrai de ce que nous avons ici. »

Le projet auquel travaillait le capt Moneypenny a ét;é mis sur pied pour réduire; le taux de mortalité chez les béb;és; et les enfants de moins de cinq ans et pour améliorer; la santé des femmes en âge; de procréer; dans les 320 communautés; rurales du Siaya. Les équipes; de prépos;és; aux projets CARE forment réguli;èrement; des agents et des comités; de santé communautaire, ainsi que des groupes de femmes chargées; de faire la promotion de la santé des béb;és;, des enfants et des mères.;

Au Kenya, où la durée; moyenne de vie est de 52 ans, 75 enfants de moins de un an sur 1000 meurent chaque année; et 117 enfants sur 1000 n'atteindront jamais l'âge; de cinq ans. En outre, environ 590 mères; sur 100 000 meurent chaque année; en accouchant.

Le projet vise environ 32 600 enfants de moins de 5 ans et environ 41 600 mères.; Certains travailleurs du projet mettent sur pied des pharmacies dans les communautés; pour procurer aux gens un meilleur accès; aux médicaments; et pouvoir soigner des problèmes; de santé courants comme la malaria, la pneumonie et la déshydratation.;

Une grande partie du travail effectué par le capt Moneypenny au Kenya portait sur la gestion d'une pharmacie de base. Elle a aidé certains villageois à organiser des pharmacies et d'autres à améliorer; la façon; dont les pharmacies actuelles distribuent les médicaments; essentiels aux villages.

Dans les pharmacies déj;à existantes, le capt Moneypenny enseignait aux gens à vérifier; les dates de péremption;, elle leur disait quoi faire avec les médicaments; sur le point d'atteindre la date de péremption; et comment s'assurer qu'ils étaient; utilisés; avant la date limite. Elle leur a aussi montré à assurer un meilleur contrôle; des stocks et à prévoir; les quantités; à commander.

CARE, présent; au Kenya depuis 1968, met en oeuvre tout un éventail; de projets visant à améliorer; la qualité de vie des 29 millions d'habitants du pays.

Vol. 4 No. 22 * 2001


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