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National Defence / Défense Nationale



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Maple Leaf


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Respect your mess


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By / par Charmion Chaplin-Thomas

English Reviser, DGPA / Réviseure; (anglais), DGAP

July 4, 1944


At Carpiquet, a village on the outskirts of Caen, France, the 3rd Canadian Division, under Major-General Rod Keller, is engaged in the drive to the first major objective of the Allied invasion of Normandy.The target today is an airport defended by a small but formidable force: 150 soldiers from the 12th SS Panzer Division, commanded by Brigadeführer; Kurt Meyer.

The force assembled for Operation WINDSOR includes battalions from the North Shore Regiment, the Régiment; de la Chaudière;, the Queen's Own Rifles of Canada and the Royal Winnipeg Rifles, plus The Fort Garry Horse mounted in Sherman tanks, military engineers with assault vehicles, a flame-throwing Crocodile tank, and all the artillery the division can muster.The North Shores, the Chaudières; and the Queen's Own will secure the village. The Royal Winnipeg Rifles and The Fort Garry Horse will attack from the south and take the airfield itself. The infantry will advance under the protection of a rolling artillery barrage.

The operation begins at dawn and continues all day and all night. When the Germany artillery scores a direct hit on the Canadian barrage line, the infantry keep going without covering fire. The North Shores, Chaudières; and Queen's Own fight a vicious battle in the ruins of Carpiquet. For the North Shore Regiment, with 132 casualties including 46 dead, it is the bloodiest day of the entire Normandy campaign. The Royal Winnipeg Rifles, under Lieutenant- Colonel J. M. Meldram, make two full-scale attacks across flat, open country, driven back both times by the constant fire from the pillboxes and concrete bunkers built by the Luftwaffe to defend the airfield. When Captain Alec Christian of The Fort Garry Horse brings his squadron forward to help, half his tanks are destroyed.

After a dreadful night of German bombardment and counterattacks, the Canadians in Carpiquet find themselves more or less victorious-at a price: of the 2000 men engaged in the battle, 371 are casualties, including more than 100 dead.

July 1944: Canadian soldiers in a Universal carrier with a Luftwaffe prisoner from Carpiquet airport.

Juillet 1944. Des soldats canadiens dans une chenillette-type universel avec un membre de la Luftwaffe fait prisonnier à l'aéroport; de Carpiquet.

Image: PA132860, National Archives of Canada / Archives nationales du Canada

4 juillet 1944


À Carpiquet, une localité des environs de Caen, en France, la 3e Division canadienne, dirigée; par le mgén; Rod Keller, prend part à une offensive lancée; pour atteindre le premier grand objectif de l'invasion de la Normandie par les Alliés.; La cible est un aéroport; défendu; par une force restreinte, mais redoutable : 150 soldats de la 12e Division cuirassée; des SS, commandée; par le Brigadeführer; Kurt Meyer.

La force réunie; pour l'Op Windsor comprend des bataillons du North Shore Regiment, du Régiment; de la Chaudière;, du Queen's Own Rifles of Canada et du Royal Winnipeg Rifles, en plus du Fort Garry Horse monté dans des chars Sherman, des ingénieurs; militaires équip;és; de chars d'assaut, d'un Crocodile lance-flammes et de toutes les pièces; d'artillerie dont peut disposer la division. Le North Shore, le Régiment; de la Chaudière; et le Queen's Own Rifles vont assurer la protection de la localité.; Le Royal Winnipeg Rifles et le Fort Garry Horse vont attaquer à partir du sud et s'emparer du terrain d'aviation. L'infanterie va progresser sous la protec

tion d'un barrage d'artillerie roulant.

L'opération; est lancée; à la pointe du jour

et se poursuit toute la journée; et toute la nuit. Lorsque l'artillerie allemande réussit; à pilonner directement la ligne de barrage canadienne, l'infanterie poursuit sa route sans tirs de protection. Le North Shore, le Régiment; de la Chaudière; et le Queen's Own Rifles livrent une bataille acharnée; dans les ruines de Carpiquet. Pour le North Shore Regiment, qui compte 46 morts et 92 blessés;, il s'agit de la journée; la plus sanglante de toute la campagne de Normandie. Les soldats du Royal Winnipeg Rifles, commandés; par le lcol J. M. Meldram, lancent deux attaques massives sur un terrain plat, à découvert;, et sont contraints de se replier à deux reprises en raison des tirs constants en provenance des casemates et des bunkers construits par la Luftwaffe pour défendre; le terrain d'aviation. Lorsque le capt Alec Christian, du Fort Garry Horse, arrive en renforcement avec son escadron, la moitié de ses chars sont détruits.;

Au terme d'une atroce nuit de bombardements et de contre-attaques, les Canadiens remportent à Carpiquet une victoire qui leur a coût;é très; cher : sur les 2000 hommes qui ont pris part à la bataille, on compte 371 personnes touchées;, dont plus de 100 morts.

Photo and text by Buzz Bourdon

CF units and their messes maintain many arcane customs and traditions that symbolize their heritage and history.

For example, all ranks of the Royal Montreal Regiment (RMR) stand to attention and salute the huge bronze plaque mounted on the armoury's north wall after entering the building for the first time during a training day. This custom pays respect to the RMR war dead, including the 1192 men who lost their lives in the First World War.

Many CF messes require their members to briefly stand to attention just after entering the mess as a mark of respect for the sovereign. In some Officers' Messes, standing to attention is also a way of showing respect to the standard, guidon or colours displayed within.

Members of the Warrant Officers' and Sergeants' Mess of Montreal's Fusiliers Mont-Royal (Fus MR) stand up in respect whenever Regimental Sergeant-Major Chief Warrant Officer Max DelPinto enters the mess.

Another custom maintained by that mess requires members to place a small plaque engraved with their rank and name on the wall as a testament to the member's service as an Fus MR senior non-commissioned member.

The tradition of showing hospitality to strangers is maintained in CF messes. Members are expected to make guests welcome by entertaining them should they happen to enter the mess alone.Whenever an officer of the Cameron Highlanders of Ottawa brings a guest into the mess, it is the custom to introduce that guest to the commanding officer or senior officer present.

In most messes respect for past commanders is shown by displaying portraits of retired commanding officers and regimental sergeants-major. In a poignant tribute, the portraits of deceased regimental sergeants-major in the Warrant Officers' and Sergeants' Mess of Montreal's Black Watch (Royal Highland Regiment) of Canada are graced with a red poppy.

From time to time CF members present gifts to their mess. For example, the bar of the J. F.Young Club of Montreal's Canadian Grenadier Guards features many artifacts, including decals, headdresses, badges and mugs.

Du respect pour les mess


Texte et photo par Buzz Bourdon

Les unités; des FC et leurs mess entretiennent bon nombre de coutumes et traditions obscures symbolisant leur patrimoine et leur histoire.

Par exemple, les membres de tous les grades du Royal Montreal Regiment (RMR) se mettent au garde-à-vous; et saluent l'énorme; plaque de bronze montée; sur le

mur nord du manège; militaire après; leur première; entrée; dans l'édifice; lors des journées; d'exercice. Cette coutume est une marque de respect envers les soldats du RMR qui sont morts à la guerre, parmi lesquels les 1192 hommes tombés; durant la Première; Guerre mondiale.

Plusieurs mess des FC exigent de leurs membres qu'ils se mettent brièvement; au garde-à-vous; juste après; leur entrée;, par respect pour la reine.Dans certains mess des officiers, le fait de se mettre au garde-à-vous; est une marque de respect envers l'étendard;, le guidon ou le drapeau qui s'y trouve.

Les membres du mess des adjudants et des sergents des Fusiliers Mont-Royal (Fus MR) de Montréal; se lèvent; chaque fois que le sergent-major régimentaire;, l'adjuc Max DelPinto, entre dans le mess.

Une autre des coutumes de ce mess exige des membres qu'ils placent sur le mur une petite plaque gravée; à leur grade et à leur nom en souvenir de leur service en qualité de sous-officier supérieur; au sein du régiment.;

La tradition des marques d'hospitalité à l'égard; des étrangers; se maintient dans les

mess des FC. On attend des membres qu'ils mettent les invités; à l'aise si ces derniers entrent seuls au mess. Lorsqu'un officier des Cameron Highlanders of Ottawa amène; un invité au mess, la coutume veut que l'invité soit présent;é au commandant ou à l'officier supérieur; présent.;

Dans la plupart des mess, on montre son respect pour les anciens commandants en affichant leur portrait ainsi que celui des sergents-majors régimentaires; à la retraite. Au mess des adjudants et des sergents du Black Watch (Royal Highland Regiment) of Canada de Montréal;, on rend un touchant hommage aux sergents-majors régimentaires; déc;éd;és; en décorant; leur portrait d'un coquelicot.

De temps en temps, des militaires des FC offrent un cadeau à leur mess. Par exemple, le bar du club J. F. Young des Canadian Grenadier Guards est décor;é de nombreux articles, dont des décalques;, des couvre-chefs, des insignes et des chopes.

Image: Gordon Beach, left, the steward of the Canadian Grenadier Guards' J. F. Young Club, with MCpl Alex Simoes.Gordon Beach, à gauche, steward du club J. F. Young des Canadian Grenadier Guards, en compagnie du cplc Alex Simoes.

The Maple Leaf / La Feuille d'érable;



Cadets take special care of Canada


Cadets volunteered for a one-day national environmental event earlier this month as a part of Canadian Environment Week. Working under the theme of "Acting; Today for Tomorrow," cadets planned and carried out projects to help build environmen- tally healthy communities.

The initiative was part of Cadets Caring for Canada, a program that started in 1992 in Newfoundland and has since grown to include cadet corps and squadrons across the country.

Support for this event was strong: some 40 000 cadets and volunteers made a big difference in their hometowns on June 9.

For example, cadets from all three elements, land, sea and air, came together at CFB Shearwater to spruce up the area surrounding the Regional Cadet Sailing School. "I; wish to say Cadets Caring for Canada is one of the greatest ideas to come along, said Lieutenant(N) William Lehr with a garden tool in his hand, "and; certainly one to put a cadet corps in the spotlight in its community." The day ended with a BBQ luncheon enjoyed by the cadets, their instructors and community volunteers.

And sea cadets planted a red maple in the Old Burial Ground in Fredericton, N.B., as part of the cemetery's official provincial launch. In total, seven units worked on a wide variety of environmental activities, from planting flowers to putting a new coat of paint onto railings and fencing.

More than 900 communities benefited from this June 9 initiative. Cadets Caring for Canada is clearly more than a one-day environmental event, it is an investment in Canada's future.

From left, Michael Tuzyk, David Larocque, Michael Lanois and Ryan Purcell, members of 99 Lynx Squadron Canadian Air Cadets, clean up the environment near Orillia, Ont.

De g. à dr., Michael Tusyk, David  
Larocque, Michael Lanois et Ryan Purcell, membres du 99 Esc Lynx des cadets de l'Air du Canada, nettoient les environs

d'Orillia (Ont.).

Image: 99 Lynx Sqn / 99 Esc Lynx

Les cadets aux petits soins pour leur pays


Dans le cadre de la Semaine canadienne de l'environnement, dont le thème; était; cette année; « Agir en pensant à demain », les cadets se sont portés; volontaires pour une activité nationale et écologique; d'une journée.; Le 9 juin, ils ont planifié et exécut;é des projets contribuant à bâtir; des communautés; à l'environnement sain.

Cette initiative faisait partie de Cadets du Canada à l'oeuvre, un programme lancé à Terre-Neuve en 1992, et qui a depuis pris de l'ampleur pour inclure les corps et les escadrons de cadets de tout le pays.

L'initiative a reçu; un appui consi

dérable; : quelque 40 000 cadets et bén;évoles; ont contribué ce jour-là à améliorer; leurs communautés.;

À titre d'exemple, les cadets de l'Armée;, de la Marine et de l'Air ont uni leurs efforts à la BFC Shearwater pour embellir les environs de l'École; régionale; de navigation à voile des cadets. « Je tiens à mentionner que Cadets du Canada à l'oeuvre est une idée; géniale; », affirme le ltv William Lehr, râteau; en main, « et qui met indéniablement; en valeur un corps de cadets dans sa communauté ».; La journée; s'est terminée; par un barbecue pour tous les cadets, leurs instructeurs et les bén;évoles; de la communauté.;

Par ailleurs, les cadets de la Marine ont planté un érable; rouge dans le Vieux cimetière; de Fredericton (N.-B.) à l'occasion de son ouverture officielle.

Au total, sept unités; ont pris part à une grande variét;é d'activités; écologiques;, que ce soit planter des fleurs ou repeindre des rampes et des clôtures.;

Plus de 900 communautés; ont profité cette année; de Cadets du Canada à l'oeuvre. C'est sans l'ombre d'un doute un év;énement; dont l'incidence s'étale; sur plus d'une journée; et qui représente; un investissement dans l'avenir du Canada.

Un bén;évole; en attire d'autres


Volunteer collects volunteers


par Ruthanne Urquhart

année; 2001 a ét;é décr;ét;ée; Année; internationale des bén;évoles; parce que ces derniers, 7,5 millions au Canada seulement, sont le pivot des organismes dans le monde entier. De nombreux bén;évoles; restent des héros; méconnus;, en partie parce qu'ils choisissent d'apporter discrètement; leur contribution, dans l'anonymat, sans fanfare ni reconnaissance publique.

Le m 1 Guy Godin fait partie de ce groupe. La directrice du Musée; du Commandement maritime des FMAR(A), Marilyn Gurney, reconnaît; le travail que le m 1 Godin accomplit depuis plus de dix ans lorsqu'elle rép;ète; ce qui pourrait s'appliquer à de nombreux bén;évoles; : « Je ne sais pas ce que je ferais sans lui. »

« J'aime ça;, reconnaît; le m 1 Godin. J'en retire quelque chose, j'aime profiter des connaissances des autres. »

Le m 1 Godin, qui vit avec sa famille à Dartmouth (N.-É.;), offre gén;éreusement; de son temps et de ses compétences.; Il a le don d'aller chercher ce dont tout organisme bén;évole; a besoin, davantage de bén;évoles;, ce qui fait que sa récente; affectation au NCSM Ville de Québec; est vue comme une bonne nouvelle par le musée.;

« Chaque fois qu'il est affecté dans une nouvelle unité, il nous amène; de nouveaux bén;évoles;, se réjouit; Mme Gurney. Au fil des ans, il a tellement augmenté notre bassin de bén;évoles; que nous avons toujours à notre disposition des gens qui peuvent tout faire, depuis la réalisation; de projets importants jusqu'aux travaux de peinture et au déplacement; des expositions. Et si nous sommes à la recherche d'un souvenir militaire précis;, il se rend luimême; dans les expositions et nous laisse savoir si cet objet est disponible ou non. »

L'organisme profite des compétences; et

des efforts de ses bén;évoles; et les bén;évoles; tirent profit, sur les plans intellectuel ou émotionnel;, de l'organisme. C'est cette discrète; symbiose qui permet aux organismes bén;évoles; du monde entier de continuer de fonctionner et c'est ce qui fait que les bén;évoles; en redemandent.

« Je pense, et les gens de la Marine que j'amène; avec moi le pensent aussi, que le musée; fait du bon travail pour la Marine », souligne le m 1 Godin.

Un discret BRAVO ZULU au m 1 Godin qui se dévoue; pour la préservation; de l'histoire maritime à Halifax.

Pour en savoir plus sur le Musée; du Commandement maritime, composer le (902) 427-0550, poste 8251.

By Ruthanne Urquhart

International Year of Volunteers 2001 was declared because volunteers- 7.5 million in Canada alone-are the backbone of organizations around the world. Many volunteers remain unsung heroes in part because they choose to make their contributions quietly, behind the scene-no fanfare, no public recognition.

Petty Officer, 1st Class Guy Godin is one such volunteer.

His more than 10 years of service at MARLANT's Maritime Command Museum is acknowledged by museum director Marilyn Gurney in a phrase applicable to many volunteers: "I; don't know what we'd do without him."

"I; enjoy it," said PO 1 Godin. "I; collect myself, and I enjoy picking their brains about things."

PO 1 Godin, who lives with his family in Dartmouth, N.S., gives generously of his time and skills. He's an expert at collecting a commodity every volunteer organization needs-more volunteers- making his recent posting to HMCS Ville de Québec; good news for the museum.

"Whenever; he moves to a new unit, he brings new volunteers from that unit," said Ms. Gurney. "Over; the years, he's increased our pool of volunteers to the point where I know we always have people available for everything from the massive projects to painting and moving displays. And if we're looking for a specific piece of military memorabilia, he goes to shows for us and lets us know if that piece is or isn't available."

An organization benefits from the skills and efforts of its volunteers, and volunteers benefit intellectually and/or emotionally from the organization. It's this quiet symbiosis that keeps the world's volunteer organizations running, and keeps volunteers coming back for more.

"Myself; and the Navy people I bring along, we all think the museum's doing a good job for the Navy," PO 1 Godin said.

A quiet BRAVO ZULU to PO 1 Godin for his dedication to the preservation of naval history in Halifax.

Call (902) 427-0550 ext. 8251 for information about the Maritime Command Museum.

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Vol. 4 No. 24 * 2001



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