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National Defence / Défense Nationale



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Maple Leaf


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Feu de joie

: an expression of joy


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By / par Charmion Chaplin-Thomas

English Reviser, DGPA / Réviseure; (anglais), DGAP

July 10, 1943


Shortly after midnight, 1st Canadian Division, commanded by Major-General Guy Granville Simonds, starts loading soldiers from troopships into landing craft. Operation HUSKY is beginning, and the Canadians are involved in a sea-borne attack with real potential for success. HUSKY is big: within 48 hours, 180 000 British, Canadian and American soldiers will land in Sicily with 15 000 vehicles (including 600 tanks) and 1800 guns.

The Canadians land on the Costa dell'Ambra, the sandy shore of a bay on the southeast corner of the island. Their first objective is the airfield at Pachino, about 5 km inland, which has been bombed and shelled for days. The local Italian garrison is small but, if the soldiers choose to put up a fight, they could inflict heavy casualties. As well as 15 pillboxes and 20 machine-gun posts, they have a coastal battery of four 147-mm guns and, at Pachino, an airfield battery of four 6-inch howitzers.

When The Royal Canadian Regiment, commanded by Lieutenant-Colonel Ralph Crowe, finally wades ashore, it is broad daylight. The Royals encounter very little resistance on the beach and briskly locate and destroy the coastal battery, capturing 38 gunners. They then head inland to Pachino, which they take with equal despatch. A Company has the worst fight of the day; under constant shellfire, it advances across the airfield in extended order and seizes the airfield defence battery, with 130 Italian prisoners and four 6-inch guns. For bravery during this action, Private J.W. Gardner receives the Military Medal and Private J. Grigas the Distinguished Conduct Medal.

With similar efficiency, the dozens of assault units in Operation HUSKY establish the Allies' first beachhead in Hitler's

Europe. Within a couple of days,

Image: National Archives of Canada / Archives nationales du Canada

however, the

Canadians meet the first of many deadly opponents of the Italian campaign: the Hermann Göring; Panzer Division.

July 17, 1943: LCol Ralph  
Crowe and his second-in- command, Maj William Pope, at Piazza Armerina, Sicily. Maj Pope is killed on July 18 at Valguarnera, and LCol Crowe on July 24 at Nissoria.

Le 17 juillet 1943 : le lcol  
Ralph Crowe et son commandant adjoint, le maj William Pope, à Piazza Armerina, en Sicile. Le maj Pope a ét;é tué le 18 juillet, à Valguarnera, et le lcol Crowe, le 24 juillet, à Nissoria.

Le 10 juillet 1943


Peu après; minuit, la 1re Division du Canada, sous le commandement du mgén; Guy Granville Simonds, commence à faire passer les militaires des transports de troupes aux péniches; de débarquement.; C'est le début; de l'Op Husky. Les Canadiens participent à une attaque maritime qui a toutes les chances de réussir.; Husky : c'est énorme.; En moins de 48 h, 180 000 militaires britanniques, canadiens et américains; vont débarquer; en Sicile avec 15 000 véhicules; dont 600 chars, et 1 800 canons.

Les Canadiens débarquent; sur la Costa dell'Ambra, une plage sablonneuse dans une baie située; au sud-est de l'île.; Leur premier objectif est le terrain d'aviation de Pachino, à environ 5 km de la côte;, bombardé et pilonné depuis des jours. La garnison italienne locale est réduite;, mais si ses militaires décident; d'engager le combat, ils sont capables d'infliger de lourdes pertes. Outre 15 casemates et 20 postes de mitrailleuses, ils possèdent; une batterie côti;ère; de quatre canons de 147 mm et, à Pachino, une batterie d'aérodrome; de quatre obusiers de 6 po.

Lorsque le Royal Canadian Regiment, commandé par le lcol Ralph Crowe, arrive finalement à gagner la terre ferme, il fait grand jour. Les militaires rencontrent très; peu de résistance; sur la plage. Ils localisent et détruisent; rapidement la batterie côti;ère;, capturant 38 artilleurs. Ils pén;ètrent; ensuite à l'intérieur; des terres, en direction de Pachino, dont ils s'emparent aussi vite. La Compagnie A connaît; le combat le plus difficile de la journée.; Elle traverse le terrain d'aviation, sous un tir d'obus soutenu et en formation déploy;ée;, et prend la batterie de défense; de l'aérodrome;, faisant 130 prisonniers italiens et s'emparant des quatre canons de 6 po. Les militaires J.W. Gardner et J. Grigas ont reçu;, respectivement, la Médaille; militaire et la Médaille; de conduite distinguée; pour leur acte de bravoure au cours de cette mission.

Avec tout autant d'efficacité, les douzaines d'unités; d'assaut de l'Op Husky établissent; la première; tête; de plage des Alliés; dans l'Europe d'Hitler. Quelques jours plus tard, cependant, les Canadiens rencontreront le premier des nombreux ennemis mortels de la campagne d'Italie : la division cuirassée; d'Hermann Göring.;

Text and photo by Buzz Bourdon

A feu de joie is a salute fired by troops on occasions of public rejoicing.

Standing shoulder-to-shoulder in two long ranks, the soldiers raise their rifles to their shoulders and fire "rapidly; and steadily, down one rank and up the other, giving one long continuous sound," as E.C. Russell wrote in his Customs and Traditions of the Canadian Armed Forces.

Any number of troops can perform this custom, which means "running; fire" in English. In 1799, a British victory in Holland was celebrated by almost 20 000 soldiers firing a feu de joie. "(It) produced a fine effect...certainly the finest sight I had ever witnessed," wrote one participant.

The custom of firing the feu de joie has also been seen outside armies. All it takes is a few weapons and a general desire to celebrate something.

In Canada, the custom has been an enduring part of the military scene.

On May 24, 1860, barely a month after it had been organized,The Queen's Own Rifles of Canada marched to the Parliament Buildings in Toronto to fire a feu de joie in honour of the birthday of Queen Victoria.

In 1885, a feu de joie was fired in an operational setting at Battleford on the North Saskatchewan River during the Northwest Rebellion. To celebrate Queen Victoria's birthday, two columns of militia fired a feu de joie, including artillery. This show of strength so impressed the rebels that they soon surrendered, wrote Mr. Russell.

The feu de joie has also been fired to celebrate the jubilees of Canadian sovereigns in 1887, 1897 and 1935.

On June 23, 1959, three Regular Force Army battalions of the Royal 22e Régiment; fired a feu de joie on Québec; City's historic Plains of Abraham in the presence of Queen Elizabeth II. The Queen, colonel-in-chief of the regiment, had just presented all three battalions with new Colours.

The Fusiliers Mont-Royal fired a feu de joie in the presence of Governor General Adrienne Clarkson earlier this year after she presented the Reserve Force regiment with new Colours.

Image: Montréal;'s Canadian Grenadier Guards fire a feu de joie on St. Helen's Island in 1994.Les Canadian Grenadier Guards, de Montréal;, tirent un feu de joie à l'île; Sainte-Hél;ène;, en 1994.

Le feu de joie


texte et photo de Buzz Bourdon

Le feu de joie est une salve de mousqueterie tirée; par les troupes lors de réjouissances.;

Se tenant côte; à côte; sur deux longs rangs, les militaires mettent l'arme à l'épaule; et tirent « rapidement et réguli;èrement;, d'un rang à l'autre, produisant ainsi un son long et continu », tel que traduit du livre Coutumes et traditions des Forces armées; canadiennes de E.C. Russell.

N'importe quelle troupe peut pratiquer cette coutume, qui de par l'expression anglaise running fire signifie « feu roulant ».; En 1799, une victoire britannique en Hollande a ét;é cél;ébr;ée; par un feu de joie auquel presque 20 000 militaires ont participé.; « C'était; du plus bel effet... certainement le plus beau spectacle que j'aie jamais vu », a écrit; un participant.

Il arrive que la coutume du feu de joie soit pratiquée; dans la vie civile. Il suffit de disposer de quelques armes et de personnes animées; du désir; de fêter; un év;énement.;

Au Canada, cette coutume a une longue tradition militaire.

Le 24 mai 1860, à peine un mois après; son organisation, le Queen's Own Rifles of Canada a marché jusqu'aux édifices; du Parlement à Toronto pour tirer un feu de joie en l'honneur de Sa Majesté la reine Victoria, dont c'était; l'anniversaire.

En 1885, on tira un autre feu de joie, cette fois dans une situation opérationnelle; à Battleford, sur la Saskatchewan-Nord, pendant la Rébellion; du Nord-Ouest. Pour souligner l'anniversaire de la reine Victoria, deux colonnes de miliciens ont tiré un feu de joie comprenant même; des tirs d'artillerie. Cette manifestation de force a impressionné à tel point les rebelles qu'ils capitulèrent; peu de temps après;, a écrit; M. Russell.

Des feux de joie ont également; ét;é tirés; pour marquer les jubilés; des souverains canadiens en 1887, 1897 et 1935.

Le 23 juin 1959, trois bataillons réguliers; du R22eR ont tiré un feu de joie sur les Plaines d'Abraham, à Québec;, en présence; de la reine Élizabeth; II. La Reine, colonel en chef du régiment;, venait tout juste de présenter; de nouveaux drapeaux aux trois bataillons.

Plus tôt; cette année;, les Fusiliers Mont- Royal ont également; tiré un feu de joie après; présentation; au régiment; de la Réserve; de son nouveau drapeau par la Gouverneure gén;érale; Adrienne Clarkson.


The Maple Leaf / La Feuille d'érable;



Le dernier repas


Food for the soul


par Aline Dubois

Chaque mois, Larry Carver, adjoint administratif à la section de la gestion des projets au sein de l'Installation de maintenante de la flotte Cape Scott (IMF Cape Scott), prépare; un dernier repas pour des malades en phase terminale et leur famille, adoucissant par le fait même; ces moments difficiles de la vie. Un geste bén;évole; que monsieur Carver justifie à sa manière; :

« Je pense qu'on ne peut pas se contenter de prendre en ce bas monde, déclare-t-il.Vient; un moment où il faut rendre ce qu'on nous a donné.; »

Ce père; de quatre enfants de Darmouth  
(N.-É.;) a perdu plusieurs membres de sa famille et des amis atteints du cancer. À chaque expérience; douloureuse, il trouvait que les derniers moments passés; dans le pavillon des soins palliatifs des hôpitaux; étaient; très; déprimants; pour les patients et leur famille.

Pour remédier; à la situation, il lançait;, il y a deux ans, le Palliative Care Sunday's Meal Program, qui depuis permet à des familles éprouv;ées; de partager un dernier repas avec leur parent malade quelques jours son départ; de ce monde.

Ainsi, une fois par mois, après; avoir acheté les produits nécessaires;, monsieur Carver se rend au Victoria General Hospital d'Halifax et prépare; un repas pour environ trente-cinq personnes dans le pavillon des soins palliatifs. Les repas sont ensuite servis par d'autres bén;évoles; dans la salle de conférence; du pavillon transformée; en salle à dîner;, ou dans la chambre du malade. Le coût; des aliments est assuré par le Club Rotary local.

L'implication de monsieur Carver est

très; appréci;é par Karen Newton, coordinatrice du programme Palliative Care Volunteer : « M. Carver prépare; des mets traditionnels, ce qui est très; réconfortant; pour les familles éprouv;ées; » a-t-elle déclar;é.;

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Larry Carver helps terminally ill patients and their families by volunteering to prepare meals.

M. Carver adoucit par la préparation; bén;évole; d'un repas ces moments difficiles vécus; par les malades en phase terminale et leur famille.

By Aline Dubois

Once a month, Larry  
Carver prepares a last meal for patients in the end stage of an illness and their families, helping to make things easier for them during a difficult time.

Mr. Carver, an administrative assistant with the Project Management Section at Fleet Maintenance Facility Cape Scott, is committed to making a difference.

"It; is my belief that we shouldn't be content with just taking while we're here on Earth," he says. "There; comes a time when we have to give back what has been given to us."

The father of four from Dartmouth, N.S., has lost several family members and friends to cancer. With each painful experience, he became more aware that patients and their families found the final moments spent in the palliative care wing of a hospital extremely depressing.

To address this problem, he launched the Palliative Care Sundays Meal Program two years ago.The program gives families a chance to share a final meal with their dying relatives.

Once a month, after purchasing all the items he needs, Mr. Carver goes to Victoria General Hospital in Halifax and prepares a meal for roughly 35 people in the palliative care wing. The meals are served by volunteers in the conference room of the palliative care wing-which has been turned into a dining room-or in a patient's hospital room. The cost of the groceries is covered by the local Rotary Club.

Mr. Carver's contribution is greatly appreciated by Karen Newton, co-ordinator of the Palliative Care Volunteer Program. "(He) cooks traditional dishes, which is extremely comforting for the affected families."

New magazine 'a voice that needs to be heard'


Text and photo by Gloria Kelly

For many years Dianne Collier saw a need for a forum where military spouses and partners could communicate with one another. When she retired last year, she decided to turn her thoughts and ideas into actions.

The Military Rose, an independently published magazine dedicated to military spouses and partners was launched officially at CFB Petawawa on June 8.

Mrs. Collier, the publisher and editor of the magazine, is herself a military spouse. The author of the well-known book Hurry Up and Wait said she wants military wives to know they are not alone in the trials and tribulations they experience as they move across the country and around the world following their military partners.

"This; is a magazine about, for, and in large part written by, military wives and partners,'' she said. "It; is for all women in the military community-yesterday, today and tomorrow.''

The Military Rose offers an eclectic view of military family life through articles, poems, personal experiences, graphics, cartoons and regular columns. The contributors are all volunteers.

CFB Petawawa base commander Colonel James Fenton said at the launch the magazine is an idea whose time has come. "This; initiative is another important voice for CF families. It is a voice that needs to be heard. Those who are supportive of CF families will approve of what you are doing and your efforts to provide a valuable voice."

Margaret Hache, whose family has been in England for the past 18 months, said the new magazine is a wonderful voice for military spouses.

"It; lets you know you are not alone, no matter where you are posted around the world," she said. "The; content is designed to present a picture of military life from the perspective of wives and partners, and that's something that is very positive."

The Military Rose is available by sub- scription and at selected retail locations. Single issues cost $4.50. Subscription requests or submissions to the magazine can be sent to The Military Rose, 16 East Street, Petawawa, ON, K8H 2N8, or tcollier@renc.igs.net.

Image: Mme Diane Collier, éditrice; de The Military Rose, avec le col James Frenton, commandant de la BFC Petawawa.Diane Collier, publisher/editor of The Military Rose, with CFB Petawawa base commander Col James Fenton.

Une nouvelle revue : « une voix qui doit être; entendue »


par Gloria Kelly

Depuis très; longtemps Dianne Collier a vu la nécessit;é de créer; un forum où les conjoints et les partenaires de militaires peu- vent communiquer. Lorsqu'elle a pris sa retraite l'année; dernière;, elle a décid;é de passer à l'action.

The Military Rose, une revue publiée; par le secteur privé et dédi;ée; aux conjoints et aux partenaires de militaires, a paru officiellement à la BFC Petawawa, ce 8 juin dernier.

Mme Collier, éditrice; de la revue, est elle-même; femme d'un militaire. L'auteur du cél;èbre; roman Hurry Up and Wait veut dire aux femmes de militaires qu'elles ne sont pas seules à subir les vicissitudes du dém;énagement; un peu partout au pays et aux quatre coins du monde pour suivre leur partenaire.

« La plupart des articles de cette revue, qui s'adresse aux conjoints et aux partenaires de militaires, sont rédig;és; par euxmêmes;, précise-t-elle.; Elle concerne toutes les femmes qui font partie de la collectivité militaire, celles qui en ont déj;à fait partie et celles qui s'y joindront. »

The Military Rose propose des articles, des poèmes;, des expériences; personnelles, des graphiques, des caricatures et des chroniques réguli;ères; sur tous les aspects de la vie familiale des militaires. Tous les collaborateurs sont des bén;évoles.;

Lors du lancement de la revue, le col James Frenton, commandant de la BFC Petawawa, a noté qu'il était; temps qu'une telle idée; se concrétise.; « Cette initiative offre un autre porte-parole important aux familles des FC. Il s'agit d'une voix qui doit être; entendue. Ceux qui appuient nos familles approuveront votre démarche; et vos efforts visant à leur offrir ce précieux; moyen. »

Selon Margaret Hache, dont la famille est en Angleterre depuis 18 mois, la nouvelle revue est un excellent porte-parole des conjoints de militaires.

« Grâce; à cette revue, nous savons que nous ne sommes pas seuls, peu importe le pays où nous sommes affectés;, a-t-elle précis;é.; Les articles illustrent la vie familiale des militaires du point de vue des épouses; et des partenaires, et c'est là un aspect très; positif. »

The Military Rose est disponible par abonnement ou dans certains points de vente de détail;, au coût; de 4,50 $ par numéro.; Les demandes d'abonnement ou les articles peuvent être; adressés; à The Military Rose, 16, rue East, Petawawa (Ontario) K8H 2N8, courriel tcollier@renc.igs.net.

Vol. 4 No. 25 * 2001



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