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National Defence / Défense Nationale



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Maple Leaf


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Prisonniers de guerre honorés; en Belgique


par le maj Irene George

Des quelque 5 000 Canadiens qui ont débarqu;é sur les plages de Dieppe, en France, le 19 août; 1942, seulement 2 210 sont retournés; en Angleterre. Plus de 900 Canadiens y ont perdu la vie et 1 900 ont ét;é faits prisonniers. Ces derniers étaient; placés; dans des wagons à bestiaux et emmenés; par voie ferrée; aux camps de prisonniers de guerre en territoire polonais occupé.;

L'un des trains s'est arrêt;é à Momignies,

en Belgique, le 29 août;, par une chaleur accablante. Paul Delahaye, qui, à l'époque;, était; un jeune garçon;, se rappelle très; bien « les plaintes lancinantes des blessés; et les cris de désespoir; pour de la nourriture et de l'eau qui provenaient des wagons surchargés; ».; Il se souvient de la chaleur torride et du maire qui avait supplié les gardes de la Gestapo de laisser les villageois donner aux prisonniers de l'eau et de la nourriture. Le commandant allemand avait finalement acquiescé à sa demande.

Le 29 août; 2001, exactement 59 ans plus tard, deux Canadiens, Raymond Geoffrion et Paul-Henri Dumaine, maintenant âg;és; de 80 ans, qui étaient; dans ces wagons en ce jour de chaleur intense, sont retournés; à Momignies à titre d'invités; d'honneur.

Le docteur Delahaye n'a jamais oublié l'effort de guerre des Canadiens et il leur

en a toujours ét;é reconnaissant. Le prési-; dent de la Fondation belgo-américaine; a rendu un vibrant hommage aux survivants de Dieppe en leur dédiant; un monument à la gare où les Canadiens s'étaient; arrêt;és.; On peut lire sur la plaque : « En reconnaissance de la population de Momignies envers la nation canadienne, Momignies, 29 août; 1942 - 29 août; 2001. »

« Je ne peux pas croire qu'ils se souviennent de nous après; toutes ces années; », a indiqué M. Geoffrion, profondément; touché, tout comme sa femme, Mary, et M. Dumaine, son ancien compagnon d'infortune.

Les trois Canadiens ont passé une journée; avec des membres de l'USFC(E), Détachement; SHAPE, à Casteau, en Belgique. Des él;èves; des 7e et 8e années; de l'École; canadienne internationale leur ont

posé des questions et ont écout;é attentivement les deux hommes raconter leur bouleversante expérience.;

M. Geoffrion a décrit; « les wagons qui contenaient chacun 60 personnes, dont certaines étaient; blessées; », et il se souvient qu'ils « n'ont rien eu à boire ni à manger pendant quatre jours et quatre nuits ».; Les anciens prisonniers de guerre ont parlé de leur survie et des atrocités; qu'ils ont vécues.; « Toutes les nuits, j'ai des cauchemars dans lesquels je suis enchaîn;é », a confié M. Dumaine.

L'an prochain marquera le 60e anniversaire du débarquement; de Dieppe. Le maj George est commandant adjoint de l'USFC(E), Détachement; SHAPE.

Dieppe POWs honoured in Belgium


By Maj Irene George

Of the nearly 5 000 Canadians who landed on the beaches of Dieppe, France, on August 19, 1942, only 2 210 returned to England. More than 900 Canadians lost their lives and 1 900 were taken prisoner. The prisoners were herded into cattle cars and taken by rail to prisoner of war (POW) camps in Polish Germany.

One of the trains stopped in Momignies, Belgium, on a sweltering August 29. To this day, Paul Delahaye, then a young boy in the village, vividly recalls "the; haunting moans of the wounded, and the cries for food and water from inside the overcrowded cars." He remembers the searing heat and how the mayor begged the Gestapo guards to allow the townspeople to give the prisoners food and water. The German commander finally relented.

On August 29, 2001-exactly 59 years later-two Canadians, Mr. Raymond Geoffrion and Mr. Paul-Henri Dumaine, who were in those cattle cars on that scorching day, returned to Momignies as honoured guests. They are both 80 years old.

Since he was a young boy, Paul Delahaye had always remembered, and been grateful to, the Canadians for their war effort. Now, as Doctor Delahaye and president of the Fondation belgo-américaine;, he paid a compelling tribute to the Dieppe survivors by dedicating a monument to them, located at the train station where the Canadians were stopped. The plaque reads "En reconnaissance de la population de Momignies envers la nation canadienne, Momignies, 29 août; 1942 - 29 août; 2001." (In recognition of the Canadian people by the citizens of Momignies, August 29, 1942 - August 29, 2001.)

"I; can't believe they remembered us after all this time" said Mr. Geoffrion, who, along with his wife, Mary, and fellow veteran, Mr. Dumaine, were deeply touched by the event.

The three Canadians spent an entire day with members of CFSU (E) Detachment SHAPE in Casteau, Belgium. Students from Grades 7 and 8 in the Canadian International School asked questions and listened intently as the two men relayed their poignant experiences.

Mr. Geoffrion spoke of "the; boxcars with 60 people in each-some injured" and recalled how they had "no; food and no water for four days and four nights." The former POWs spoke of their survival and the atrocities they experienced. "Not; a night goes by that I do not have nightmares about being chained." said Mr. Dumaine.

Next year will mark the 60th anniversary of the landing at Dieppe. Maj George is the Deputy Commanding Officer, CFSU (E) Detachment SHAPE.

Des civils parmi les militaires


Soldiers, civilians working together


par Aline Dubois

Un an après; le premier envoi de civils en Bosnie en septembre 2000, l'Agence de soutien du personnel des FC (ASPFC) fait son bilan. Et le constat est positif : si certains ajustements dans la prestation de services sont encore nécessaires;,militaires et civils travaillent de plus en plus en bonne intelligence.

Les premiers pas ont parfois ét;é difficiles, comme l'explique le maj (ret) Yves Rioux, gestionnaire des opérations; de déploiement; de l'Agence : « Au tout début;, il y a eu quelques frictions parce que les attentes des militaires ne correspondaient pas à ce que l'ASPFC était; en mesure de livrer. Nous avons fait quelques mises au point et aujourd'hui, les choses sont claires. »

M. Rioux ajoute qu'il y a encore place à amélioration; : « Nous devons encore améliorer; nos services en ce qui a trait au conditionnement physique et au sport. Notre structure concernant la mise en place de clubs récr;éatifs; laisse aussi à désirer.; Il peut s'écouler; deux mois entre le moment où les militaires arrivent et celui où ils peu- vent prendre part à une activité récr;éative; structurée; [hockey-balle, soccer]. Nous sommes en train de développer; cet aspect du service. »

Sur le plan des relations civils-militaires, il reste aussi du chemin à faire sous certains aspects, déclare; M. Rioux : « Quelques militaires sont encore rébarbatifs; à la présence; civile, mais la situation s'est grandement amélior;ée.; Il arrive aussi que les civils se fassent reprocher de ne pas monter la garde. C'est bien regrettable, mais il s'agit là d'une fonction militaire qui ne peut en aucun cas être; confiée; à des civils. »

Certains militaires se disent également; frustrés; parce que les civils occupent des postes attrayants, selon eux, et parce que ce sont eux, les militaires, qui doivent assurer la protection du personnel civil de l'ASPFC, au besoin.

Pour leur part, certains civils se plaignent de la durée; des périodes; de travail et d'être; confinés; dans les camps. Soumis aux mêmes; règles; que les militaires, ils travaillent en effet de six à sept jours par semaine et souvent à raison de dix à douze heures par jour. « Pendant la formation préalable; au déploiement;, on prévient; le personnel civil potentiel qu'il aura à travailler pendant de longues périodes;, précise; M. Rioux, mais c'est seulement une fois en poste que les gens réalisent; ce que cela représente.; »

Au cours de la Rotation 1, l'ASPFC a rappelé cinq civils avant la date d'expiration de leur engagement et deux durant la Rotation 2, dont un pour raisons familiales. Le troisième; groupe s'installe peu à peu. Parmi eux, Hervé Martin, arrivé en Bosnie début; septembre : « Les militaires, des haut gradés; aux simples soldats, m'ont réserv;é un accueil des plus chaleureux », a-t-il déclar;é.;

L'ASPFC emploie actuellement une trentaine de personnes en Bosnie. Les rotations civiles ne correspondent pas aux rotations militaires mais sont échelonn;ées; tout au long de l'année; pour qu'il y ait toujours des civils formés; sur le terrain.

L'ASPFC est en période; de recrutement.

L'entraînement; aura lieu à l'USS Saint-Jean

du 19 au 30 novembre.

Image: MARK FINN,CFPSA / ASPFC

Mark Finn, à gauche, Marc Allaire et Roxane Desrochers, avec un tank détruit; à l'arrière-plan;, dans la vallée; de Glamoc.

From left, Mark Finn, Marc Allaire and Roxane Desrochers stand next to a burned-out tank in the Glamoc Valley.

By Aline Dubois

The first civilians were sent to Bosnia- Herzegovina in September 2000. Now, the Canadian Forces Personnel Support Agency (CFPSA) is taking stock, and the results are encouraging: although some adjustments are still needed in service delivery, military members and civilian personnel are steadily working better together.

First steps were sometimes difficult, says retired Major Yves Rioux, the CFPSA deployment operations manager: "At; the very start, there was some friction, because what the CFPSA was capable of delivering failed to come up to the expectations of our military personnel. We did some fine-tuning, and today, things are clear."

Maj Rioux says there is room for improvement. "We; still need to improve our services in the area of physical fitness and sports," he said. "Our; structure for establishing recreational clubs also leaves a lot to be desired. Our military personnel have to wait up to two months following their arrival before they can take part in a structured recreational activity [ball hockey and soccer]. We're currently in the process of improving this aspect of our services."

"When; it comes to civilian-military relations, we also have a way to go in certain areas," said Maj Rioux. "Some; members still feel resentful about the civilian presence, but the situation has improved enormously. Civilians are sometimes criticized as well for not standing guard. It's highly regrettable, but this is a military function that under no circumstances can be entrusted to civilians."

Some CF members have also expressed frustration because they feel that civilians have the best jobs and because it is they, the military, who will have the task of guaranteeing the protection of CFPSA civilian personnel should the need arise.

Some civilians, on the other hand, have complained about the length of the work periods and about being confined to the camps. Subject to the same regulations as military personnel, these civilians frequently work ten to twelve hours a day, six or seven days a week. "During; pre-deployment training, we warned civilian candidates that they would be asked to work long hours," said Maj Rioux, "but; it wasn't until they started their jobs that they realized what that meant."

During Rotation 1, the CFPSA recalled five civilians before their engagement expiry date, plus two more during Rotation 2, one of whom returned on compassionate grounds.

The third group is gradually settling in. One of them is Mr. Hervé Martin, who arrived in Bosnia in early September: "All; the military personnel here, from the highest- ranking officers to privates, gave us a warm welcome," he said.

The CFPSA currently employs about thirty personnel in Bosnia. Civilian rotations are not concurrent with military rotations, but are staggered throughout the year to ensure that trained civilians are always present.

Right now, the CFPSA is in a period of recruiting. Training will be held at ASU Saint-Jean from November 19 to 30.

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The Maple Leaf / La Feuille d'érable;



More medical officers needed


Army essay competition

Submissions are invited for the 2001 Army Doctrine and Training Bulletin Warfighting Essay Competition.

The competition is open to all CF Army personnel. Essays should be persuasive discussions of tactics, doctrine, training, force structure, combat development, operations, history or other issues related to the Land Force.

Essays must be original and not previously submitted or published elsewhere. Entries must be between 2 000 and 4 000 words long, and include one double-spaced printed copy and an electronic copy on a disk. A nom de guerre must be substituted for the author's name on the title page. The author's actual name, contact information and a brief biography must be provided in a sealed envelope with the nom de guerre clearly shown on the outside of the envelope.

Entries must be postmarked on or before December 31, 2001.

For further information or to submit entries, contact: Maj John R. Grodzinski, Managing Editor, The Army Doctrine and Training Bulletin, PO Box 17000 Stn Forces, Kingston, ON, K7K 7B4; (613) 541-5010 ext. 4874.

Concours de dissertation de l'Armée; de terre

Des dissertations peuvent maintenant être; présent;ées; dans le cadre du Concours de dissertation sur la conduite de la guerre 2001 du Bulletin de doctrine et d'instruction de l'Armée; de terre.

Le concours s'adresse à l'ensemble du personnel de l'Armée; de terre. Les dissertations doivent développer; de façon; persuasive des questions ayant trait aux tactiques, à la doctrine, à l'instruction, à la structure de la force, au développement; des méthodes; de combat, à l'histoire ou à tout autre sujet relié à la Force terrestre.

Les dissertations doivent être; originales et ne doivent pas avoir ét;é soumises ou publiées; antérieurement.; Elles doivent comprendre de 2 000 à 4 000 mots. Elles doivent être; présent;ées; sous forme imprimée; à double interligne et sous forme électronique; sur disquette. Le nom de l'auteur doit être; remplacé par un

pseudonyme sur la page titre. Le nom réel; de l'auteur, ses coordonnées; et une brève; biographie doivent être; fournis dans une enveloppe scellée; portant clairement le pseudonyme à l'extérieur.;

Les dissertations doivent être; envoyées; au plus tard le 31 décembre; 2001, le cachet de la poste faisant foi.

Pour plus amples renseignements ou pour soumettre une dissertation, veuillez communiquer avec : Maj John R. Grodzinski, Rédacteur; en chef, Bulletin de doctrine et d'instruction de l'Armée; de terre, C.P. 17000, succ. Forces, Kingston (Ont.) K7K 7B4, ou au (613) 541-5010, poste 4874.

By Buzz Bourdon

Lieutenant-Colonel Randy Russell, of the CF Medical Service (CFMS), wants his medical officers to wake up each day excited about working for the CF.

"I; want them to feel fairly treated, fairly compensated, and professionally challenged and fulfilled," he said. "Most; importantly, I'd like them to feel part of a larger health care team that is providing a great service to CF members."

LCol Russell is trying to retain and recruit more physicians for the CF. He said the situation is acute because CFMS has only 105 general duty medical officers-instead of 151-serving as captains and majors in Canada and overseas. Many civilian hospitals and communities are experiencing a similar severe shortage of physicians.

This means the CF is 30 percent short of the medical officers it needs, or 46 individuals. And it could get worse: "Our; current forecast says we will be more than 40 percent short in two years, or 65 to 70 [individuals] short," he said.

If this shortage worsens, it could means the CFMS won't be able to provide an optimum environment in which medical officers' acute- care skills can be maintained and CF operations supported appropriately, said LCol Russell.

"The; attrition rate [for medical officers] is running at 70 to 80 percent," said LCol Russell. "People; are leaving after their obligatory service of four years instead of re-engaging."

Recruiting new doctors for the CF is hard because physicians have heard how bad things are, he said. "They; tell us, 'If a career in the CF as a medical officer is so good, why do 80 percent of medical officers quit as soon as they can? Why are these people leaving if [the CF] is such a good place to work?' " he said. "It;'s difficult to recruit new people when [they are] looking at us with a sceptical eye."

But LCol Russell says there is hope. "The; CF is in the process of making significant, substantial and rapid changes to make the CFMS the employer of choice for medical officers."

That will include several initiatives, such as the fairer subsidization of continuing medical education and the opportunity to focus more on clinical medicine. "One; of the key messages that the captain medical officers delivered was that they were principally interested in treating patients, and far less interested in doing paperwork and going to staff meetings," he said.

Incentives now exist for fully qualified physicians, such as a signing bonus of $225,000. And approval is currently being sought to offer signing bonuses to medical students.

The CFMS is working to give medical officers more experience in such diverse fields as sports medicine, acute care and emergency medicine, said LCol Russell. "Just; recently, we began sending captain medical officers into civilian emergency departments approximately one day a week to maintain and enhance their skills. The advantage to the CF is that they will be ready for any type of deployment, whether it involves a lot of trauma and acute-care medicine or caring for civilians of all ages in a disaster-relief scenario," he said.

This will give medical officers the professional satisfaction of using all their clinical skills regular- ly, he said. The program will be in place at the majority of bases later this fall.

LCol Russell is also encouraging currently serving officers in other military occupations and with strong academic backgrounds to consider applying for the Military Medical Training Plan. For more information about the program, contact LCol Russell at (613) 945- 6891 or talk to a base medical officer.

Mr. Bourdon is an Ottawa writer.

Image: Evacuation by helicopter is often the fastest means of getting an injured person to hospital for specialized treatment after medical personnel on the ground stabilize them.DND / MDN

L'évacuation; par hélicopt;ère; est souvent le

moyen le plus rapide d'acheminer un blessé vers un hôpital; où il pourra recevoir des soins spécialis;és;, après; que le personnel médical; au sol aura stabilisé son état.;

Il nous faut d'autres médecins; militaires


par Buzz Bourdon

Le lieutenant-colonel Randy Russell, du Service de santé des FC (SSFC), souhaite que ses médecins; militaires se lèvent; chaque matin enthousiasmés; par leur travail dans les FC.

« Je veux qu'ils se sentent non seulement traités; et rémun;ér;és; équitablement;, mais stimulés; et comblés; par leur travail. Mais surtout, je désire; qu'ils se sentent intégr;és; à la grande équipe; du Service de santé, qui apporte un grand soutien aux FC », fait-il valoir.

Le lcol Russell cherche à garder et à recruter plus de médecins; dans les FC. Il déclare; que la situation est critique, car le SSFC n'a que 105 médecins; gén;éralistes; - au lieu des 151 prévus; à l'effectif - possédant; les grades de capitaine et de major au Canada et à l'étranger.; Bon nombre d'hôpitaux; civils et de communautés; souffrent également; d'une grave pénurie; de médecins.;

En d'autres mots, il manque 46 médecins; dans les FC, soit 30 pour 100 de l'effectif nécessaire;, et la situation pourrait s'aggraver. « Selon les prévisions; actuelles, la pénurie; de médecins; s'él;èvera; à 40 pour 100 dans deux ans, soit l'équivalent; de 65 à 70 médecins; », rév;èle; le lcol Russell.

Selon ce dernier, si cette pénurie; s'intensifie, il se peut que le SSFC ne soit pas en mesure de créer; un environnement optimal favorable au maintien des compétences; des médecins; en matière; de soins actifs, et qu'en conséquence;, le soutien approprié ne puisse pas être; fourni dans le cadre des opérations; des FC.

« Le taux d'attrition [des médecins; militaires] varie de 70 à 80 pour 100, et les gens quittent les forces armées; après; leur période; de service obligatoire de quatre ans, au lieu de s'enrôler; de nouveau », signale le lcol Russell.

Ce dernier souligne en outre qu'il n'est pas facile de recruter de nouveaux médecins; dans les FC, car les médecins; ne sont pas sans savoir à quel point la situation est difficile. « Si la carrière; dans les FC est aussi attirante qu'on l'affirme, pourquoi 80 pour 100 des médecins; quittent-ils les FC dès; qu'ils le peuvent? Pourquoi par- tent-ils, si c'est un milieu où il est si agréable; de travailler? Il est difficile de recruter du nouveau personnel lorsqu'on nous regarde d'un oeil sceptique », ajoute-t-il.

Mais le lcol Russell affirme qu'il y a de l'espoir. « Les FC se préparent; à apporter des changements significatifs et rapides de façon; que le SSFC soit un employeur de choix pour les médecins; militaires. »

En effet, on prévoit; plusieurs initiatives, comme des bourses plus équitables; pour la poursuite des études; de médecine; et la possibilité d'axer davantage sa carrière; sur la médecine; clinique. « Les médecins; militaires au grade de capitaine ont notamment laissé entendre qu'ils sont surtout intéress;és; à traiter les patients et que le travail administratif et les réunions; d'état-major; les intéressent; beaucoup moins », ajoute le lcol Russell.

On offre maintenant des incitatifs aux médecins; militaires diplôm;és;, comme une prime de 225 000 $ à la signature de leurs contrats, et on cherche actuellement à obtenir l'autorisation de remettre également; une prime à l'enrôlement; aux étudiants; en

médecine.;

Selon le lcol Russell, le SSFC s'efforce de donner aux médecins; militaires plus d'expérience; dans divers domaines, notamment la médecine; sportive, les soins actifs et la médecine; d'urgence. « Tout récemment;, nous avons commencé à envoyer les médecins; militaires au grade de capitaine dans les services d'urgence civils, à raison d'une journée; par semaine environ, afin qu'ils gardent leurs compétences; à jour et se perfectionnent. Ainsi, les FC pourront compter sur un personnel qui sera prêt; à participer à tout type de déploiement;, qu'il faille traiter beaucoup de traumatismes et donner des soins actifs ou prodiguer des soins à des civils de tous âges; en cas de catastrophe », affirme le lcol Russell.

Selon ce dernier, les médecins; militaires auront ainsi la satisfaction personnelle de faire appel périodiquement; à leurs compétences; cliniques. Le programme sera instauré dans la majorité des bases plus tard cet automne.

Le lcol Russell incite également; les officiers d'autres groupes professionnels militaires possédant; de solides études; à envisager la possibilité de faire une demande dans le cadre du Programme militaire d'études; en médecine.; Pour plus de précisions; au sujet de ce programme, veuillez communiquer avec le lcol Russell au (613) 945- 6891, ou avec le médecin; militaire de votre base.

M. Bourdon est rédacteur; à Ottawa.

Vol. 4 No. 38 * 2001


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