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Maple Leaf


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Air Force Editor  
Capt James Simiana (613) 945-0511


The grass is not always greener


Image: CPL SHAWN PINEO, 12 WING IMAGING / IMAGERIE, 12e ESCADRE

Very glad to be back flying with the Air Force is Capt Stephane Demers, who discovered the many attractions of flying with the military after time spent in the civilian world.

Après; quelques années; sur le marché du travail civil qui lui ont fait réaliser; les nombreux attraits d'un emploi de pilote dans les Forces canadiennes, le capt Stephane Demers est tout heureux de son retour dans la Force aérienne.;

By Capt Stephane Demers

Fellow aviators, here are my views about the Air Force and pilot retention.

I joined the CF in 1981, received my wings in 1983 and spent my first tour with 427 Squadron flying Twin Huey helicopters. I had one Huey tour in the Sinai before flying Labradors with 424 Sqn. I then did two ground tours at the Edmonton and Trenton Rescue Co-ordination Centres. In 1994, I released under the Force Reduction Program (FRP), joined the Air Reserve in 1996, and this year, re-enrolled in the Regular Force.

My career details are not spectacular. I will share, though, why I returned after leaving because I was suffering from "angry; young man syndrome." This is happening to many aviators, and it's why the Air Force is studying retention. I felt cheated of my career aspirations. I was jealous of those posted to units or aircraft I wanted but somehow could not get. The grass looked infinitely greener every time I poked my head over the fence.With one ground tour completed, I was angry to be sent to another, and so I took the FRP. I thought I sure taught the Air Force a lesson as I left Trenton.

What transpired next is what I recom- mend everyone attempt when they feel the onset of angry young man syndrome, or, more correctly, angry young person syndrome.

For the next two years, I did everything to find myself. Being of helo background, I did not even attempt an airline job. Instead, I sold cars and real estate, and worked as a software implementation project manager. I found the "greener;" side to be a very dull green. I applied for middle management and executive jobs. By this time, the money was drying up, and only out of necessity did I turn to the Air Reserve for a few months of work.

Those months turned into five years and a promotion to major in a full-time position. I finally realized that the Air Force I had been so angry with was 1 000 percent better than anything else. I really found myself earning a great wage and allowed to progress to my abilities. I also saw several airline pilots returning to the Reserve to fly helicopters, no less.

Just as I contemplated joining their ranks, I stopped and asked myself, and those pilots:Why were they coming back? What I found was the very essence of the career I was seeking.

Call me old fashioned, but I really had a strong of sense of serving for "God;, Queen and country." Then I listened intently as

these airline guys bemoaned their jobs. Oh, they loved their salaries, but not much else.Time off was another factor, but I have yet to work 110 hours a week for lousy pay in the Air Force the way I had to on the outside. These guys missed their buddies, the camaraderie, the mess hall and flying in some pretty neat machines doing jobs every civilian pilot would just kill to try. Flying a Boeing 737 from Edmonton to Yellowknife every time you go out gets old real fast.

Airline life cannot compare to landing a Sea King on a ship at night or the feel of an afterburner takeoff. Then, top that off with telling lies with incredible friends in the mess, and taking your wife there to a dinner in her gown. Airlines don't offer these moments.When I see the public's reaction to an airshow, and know that I am part of that, I can't help but feel good. Finally, when I watched the events of September 11, I feel totally indebted to Canada to be part of it all.

I look at it this way: I get paid very well; fly amazing missions in incredible locations; belong to an exclusive, members-only social club; enjoy a permanent fitness-centre membership; and have full medical and dental benefits for myself and my family.

Is any of this making sense? Maybe I'm really old fashioned and way off base, but I recommend you go ahead and check out the other side of the fence. Several reservists and other re-enrolled friends would bet that, very soon, 80 percent of you would be back ready for your next tour. That might solve the issue of Air Force retention.

The CAS is right: you can't just buy loyalty with a pay raise. If people really hate all the attributes I described, then they should leave; but if you have to sit there and ponder it, explore the so-called greener side. Most of you will appreciate the opportunity and come back later. Capt Demers is a Sea King pilot with 423 Sqn at 12 Wing Shearwater.

La tenue de la démonstration; Joint Warrior est importante


par Douglas Woods

Un commandant d'escadrille de CF-18 prépare; son plan de mission en fonction des ordres reçus; de l'état-major.; Il sait que la coordination entre ses efforts et ceux de ses alliés; est importante. L'aviateur expériment;é est confiant parce qu'il sait ce qu'il faut faire pour assurer des liaisons efficaces avec ses alliés;, grâce; à sa participation à la DIJW, la démonstration; d'interopérabilit;é Joint Warrior.

L'Aviation canadienne a recours à la

DIJW afin d'évaluer; certains outils en fonction de leur utilisation à venir dans le Système; de commandement et de contrôle; de la Force aérienne; (SCCFA). Le SCCFA est un réseau; qui relie toutes les unités; de la Force aérienne;, fournissant aux commandants opérationnels; toute l'information dont ils ont besoin pour diriger ces forces de façon; efficace. Les efforts conjugués; du bureau de projet du SCCFA et de R et D pour la défense; Canada (RDDC) ont eu pour effet la mise au point et l'évaluation; d'un certain nombre de ces outils. Par la suite, le bureau de projet du SCCFA a procéd;é à la mise en oeuvre de quelquesuns de ces outils.

La Force aérienne; et RDDC ont organisé une démonstration; annuelle de la DIJW du 23 au 27 juillet. D'éventuels; utilisateurs de systèmes; de commandement et de contrôle; ont ét;é invités; sur différents; sites parrainés; par la Force aérienne;, dont

le quartier gén;éral; de la 1re Division aérienne; du Canada, à Winnipeg, le Centre de recherches pour la défense; Valcartier (CRDV) et le Centre de recherches pour la défense; Ottawa (CRDO).

Selon le major Darren Harper, gestionnaire du projet, « l'interopérabilit;é entre les nations alliées; est essentielle à la réus-; site des opérations; militaires. La tenue de la DIJW assure la collaboration des nations qui y participent et la compatibilité de leur équipement.; Il s'agit également; d'une occasion indispensable d'explorer les besoins de chaque nation dans un environnement concret, en identifiant avec précision; les différences; qu'il peut y avoir entre leurs procédures.; Par ailleurs, la tenue de cette démonstration; est rentable. En effet, les interactions en temps réel; permettent de réaliser; des économies; de temps et d'ar- gent, car les problèmes; sont cernés; rapidement et le coût; global des essais est partagé.; Cette collaboration nous permet de prendre part à une initiative de haute technologie incroyable. »

La DIJW, qui suit les lignes d'un scénario;, est un exercice de premier plan parrainé par les États-Unis; et réalis;é conjointement avec tous les él;éments; des Forces américaines;, des FC, du Royaume-Uni, de l'OTAN, de l'Australie et de la Nouvelle- Zélande.; La démonstration; offre un environnement concret permettant à chaque nation de présenter; et d'évaluer; de nouvelles technologies logicielles visant à améliorer; leur capacité opérationnelle.; Elle a pour but d'évaluer; et de présenter; les nouvelles technologies qui pourraient être; appelées; à servir dans les domaines du commandement et du contrôle;, de l'informatique, des communications, du renseignement, de la surveillance et de la reconnaissance, en mettant l'accent sur les opérations; interarmées; et interalliés.;

Le bilan de la DIJW a mis en évidence; son importance. On a pu y évaluer; les processus et les procédures; nécessaires; à une interopérabilit;é efficace entre les utilisateurs alliés.; La démonstration; a servi de cadre d'essai à la nouvelle technologie et aux outils récents;, elle a permis d'inventorier les applications qui fonctionnent bien, comme les renseignements adaptés; spécifiquement; aux opérations; canadiennes, ainsi qu'à établir; les domaines où il reste du travail à faire.

La DIJW tire son origine du besoin des Américains; de tenir leurs connaissances à jour en matière; de nouvelles technologies.

Le CRDV et le CRDO sont deux des cinq centres de recherches en R et D pour la défense; que compte le Canada. Ces centres offrent différents; programmes coopératifs; visant à maximiser les efforts en matière; de recherche liée; aux opérations; des FC. Ils travaillent en partenariat avec l'industrie canadienne et d'autres ministères; du gouvernement.Vous pouvez visiter leur site Web à l'adresse www.drdc-rddc.dnd.ca  
M.Woods est agent des communications à R et D pour la défense; Canada.

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The Maple Leaf / La Feuille d'érable;



Rédacteur; de la Force aérienne; Capt James Simiana jsimiana@hotmail.com


L'herbe n'est pas toujours plus verte chez le voisin


par le capt Stephane Demers

Collègues; aviateurs, voici mon opinion au sujet de la Force aérienne; et du maintien en poste des pilotes. Je me suis enrôl;é dans les FC en 1981, j'ai obtenu mon brevet de pilote en 1983, puis j'ai ét;é affecté au 427e Escadron, où j'ai piloté des hélicopt;ères; Twin Huey. J'ai ensuite ét;é envoyé au Sinaï, toujours pour y piloter des Twin Huey; à mon retour, j'ai ét;é affecté au 424e Escadron, où j'ai piloté des Labrador. On m'a ensuite envoyé au Centre de coordination des opérations; de sauvetage d'Edmonton, puis à celui de Trenton. En 1994, j'ai demandé ma libération; dans le cadre du Programme de réduction; des forces (PRF). En 1996, je me suis enrôl;é dans la Réserve; aérienne;, et cette année;, je me suis enrôl;é de nouveau dans la Force réguli;ère.;

Ma carrière; n'a rien de spectaculaire. J'aimerais néanmoins; vous expliquer pourquoi je me suis enrôl;é de nouveau après; avoir ét;é poussé par le « syndrome du jeune homme en colère; » à demander ma libération.; Bien des aviateurs souffrent de ce syndrome et c'est pour cette raison que la Force aérienne; cherche des moyens de conserver ses pilotes. J'avais l'impression d'être; déposs;éd;é de mes aspirations profession- nelles. J'étais; jaloux des pilotes qui obtenaient des postes dans des unités; ou sur des aéronefs; qui m'intéressaient; mais qui m'échappaient; pour une raison ou pour une autre. Chaque fois que je regardais chez le voisin, l'herbe m'apparaissait bien plus verte. Quand j'ai ét;é affecté au sol pour une deuxième; fois, la coupe a débord;é et c'est pourquoi j'ai profité du PRF. Je voulais donner une bonne leçon; à la Force aérienne; en quittant Trenton. Je recommande le parcours que j'ai suivi et que j'expose ci-après; à quiconque ressent les premiers symptômes; du « syndrome du jeune homme (ou de la jeune femme) en colère; ».;

Durant deux ans, j'ai tout essayé pour découvrir; ce que je voulais vraiment faire. Je possédais; une formation de pilote d'hélicopt;ères; et je n'ai même; pas essayé de décrocher; un emploi de pilote de ligne. J'ai plutôt; vendu des voitures, puis des maisons, et j'ai travaillé comme gestionnaire de projet dans le domaine de l'implantation de logiciels. L'herbe du voisin n'était; pas aussi verte que je l'avais cru. J'ai sollicité des emplois de cadre intermédiaire; et supérieur.;

Pendant ce temps, mes économies; fondaient comme neige au soleil et c'est par nécessit;é que je me suis enrôl;é dans la Réserve; aérienne; pour quelques mois.

Quelques mois, c'est ce que je me disais, mais je suis resté cinq ans dans la Réserve; aérienne; et j'y ai obtenu une promotion au grade de major ainsi qu'un emploi à temps plein. Je me suis enfin rendu compte que la Force aérienne; contre laquelle j'avais ét;é si en colère; valait mille fois n'importe quel employeur. Mon salaire était; plus que satisfaisant et mes compétences; étaient; reconnues. J'ai vu des pilotes de ligne revenir dans la Réserve; pour y piloter des hélicopt;ères;, assez fort, non? Juste au moment où j'envisageais de devenir pilote de ligne à mon tour, je me suis demandé pourquoi ces pilotes revenaient. La réponse; à cette question m'a rév;él;é ce que j'attendais véritablement; d'une carrière.;

Vous allez peut-être; trouver ça; démod;é, mais je souhaitais sincèrement; servir « Dieu, la reine et ma patrie ».; J'ai écout;é ces pilotes de ligne se plaindre de leur travail. À part le salaire, rien ne leur plaisait. Le temps libre entrait aussi en ligne de compte, mais je n'ai jamais dû consacrer 110 heures par semaine à la Force aérienne; pour un salaire minable comme j'ai dû le faire ailleurs. Ces gars s'ennuient de leurs copains, de l'esprit de camaraderie, du mess, des belles machines et des missions que n'importe quel pilote civil meurt d'envie d'essayer. On se lasse rapidement de la liaison Edmonton-Yellowknife aux commandes d'un Boeing 737 quand c'est tout ce qu'on fait.

La vie d'un pilote de ligne ne peut se comparer à celle d'un pilote militaire qui pose un Sea King sur le pont d'un navire la nuit ou qui décolle; en post-combustion. Et puis, quoi de plus agréable; que le mess, où on peut aussi bien se retrouver entre copains qu'emmener sa femme souper dans sa plus belle robe. Les compagnies aériennes; n'offrent pas de tels moments. Quand j'ob- serve la réaction; des gens à un spectacle aérien;, je ne peux m'empêcher; de me sentir bien en songeant que j'appartiens à ce monde. Enfin, après; ce qui est arrivé le 11 septembre, je me sens redevable au Canada d'être; là.;

Je me dis : tu es très; bien payé, tu exécutes; des missions de vol passionnantes dans des endroits incroyables, tu appartiens à un club privé, tu es membre d'un centre de conditionnement physique et tu bén;éficies; d'une assurance médicale; et dentaire complète; pour ta famille. Est-ce que cela compte? Peut-être; que je suis extrêmement; vieux jeu et que je ne comprends rien à rien. Peut-être.; Mais je vous dis : allez-y, allez voir de plus près; l'herbe du voisin. Bien des réservistes; et d'ex-militaires de mes amis qui se sont enrôl;és; de nouveau sont prêts; à parier que 80 pour 100 de ceux qui partent reviendront vite. Cela pourrait résoudre; le problème; de conservation de l'effectif de la Force aérienne.; Le CEMFA a raison : la loyauté ne tient pas à une augmentation de solde. Ceux qui détestent; vraiment tout ce que je viens d'évoquer; devraient partir. Mais si vous avez besoin de réflexion;, je vous encourage à « franchir la clôture; ».; Vous serez heureux d'avoir fait l'expérience;, mais il y a bien des chances que vous rentriez ensuite au bercail. Le capt Demers est pilote de Sea King dans le 423e Escadron, 12e Escadre Shearwater.

Joint Warrior demonstration proves valuable


required for effective interoperability among Allied users. The demonstration tested new tools and technology, identified successful applications, such as information tailored specifically to Canadian operations, and determined areas where more work is needed.

JWID originated in the U.S. from the need to keep up to date with new technologies.

DREV and DREO are two of five Defence R&D; Canada research centers located across Canada. DRDC offers various collaborative programs aimed at maximizing their research efforts for the CF, and is in partnership with Canadian industry and other government departments. Visit their site at: www.drdc-rddc.dnd.ca. Mr. Woods is a Defence R&D; Canada Communications Officer.

By Douglas Woods

The CF-18 flight commander prepares his mission plans in response to orders from Headquarters. He knows that his effort must be well co-ordinated with his allies. The experienced airman is confident because he understands how to effectively liaise with his allies thanks to his participation in JWID, or Joint Warrior Inter- operability Demonstration.

The Canadian Air Force uses JWID to evaluate potential tools for future use in the Air Force Command and Control Information System (AFCCIS). AFCCIS is a network that links all the Air Force units together, providing the capability to give operational commanders the required information to effectively command those forces. The combined efforts of the AFCCIS project office and Defence R&D; Canada (DRDC) have resulted in the development and evaluation of a number of tools. As a result, the AFCCIS project office has selected some of these tools for implementation.

The Air Force and DRDC held an annual demonstration of JWID July 23-27, inviting potential users of Command and Control (C2) systems to Air Force-sponsored sites located at 1 Canadian Air Division (1CAD) Headquarters in Winnipeg, Defence Research Establishment Valcartier (DREV) and Defence Research Establishment Ottawa (DREO).

"Interoperability; among Allied nations is essential for successful military operations. JWID results in consistency and collaboration, and provides a vital platform for exploring each nation's requirements in a realistic environment by pinpointing their differences in procedure," said project manager Major Darren Harper. "It;'s conducted in a very cost-effective manner. During real-time interaction, time and money are saved because problems are discovered quickly and the overall costs of the trials are shared. This collaboration allows us to partake in a remarkable high- tech partnership."

JWID is a high-profile, scenario-based exercise sponsored by the U.S. and run jointly between all elements of the U.S. Forces, the CF, the United Kingdom, NATO, Australia and New Zealand. It provides a realistic environment in which each nation can demonstrate and evaluate new software technology to improve their operational capability. The purpose of JWID is to evaluate and demonstrate new technologies that could be used in the areas of command and control, computers, communications, intelligence, surveillance, and reconnaissance [C4ISR], with the emphasis placed on joint and combined operations.

The results of this demonstration highlighted the value of JWID. It provided an assessment of processes and procedures

Sea Kings ready to support the fleet


Les Sea King sont prêts; à appuyer la flotte


Image: CPL SHAWN PINEO, 12 WING IMAGING / IMAGERIE, 12e ESCADRE

Air Force crews who fly and maintain Canada's Sea King helicopters were busy recently preparing the aircraft for deployment in support of current naval operations. 12 Wing Shearwater supports both the East and West Coast fleets of the Navy through its locations in Shearwater, N.S., and Pat Bay, B.C. Sea Kings from the wing regularly deploy to sea as an extension of the warfighting capabilities of the Navy's ships.

Les équipages; de la Force aérienne; qui pilotent et qui entretiennent les hélicopt;ères; canadiens Sea King se sont récemment; affairés; à les préparer; pour leur déploiement; dans le cadre des opérations; navales actuelles. La 12e Escadre apporte son soutien aux flottes de la côte; Est et de la côte; Ouest de la Marine, par l'intermédiaire; de ses installations à Shearwater (N.-É.;) et à Pat Bay  
(C.-B.). Les Sea King de la 12e Escadre sont réguli;èrement; déploy;és; en mer comme prolongement des capacités; de combat des navires de la Marine.

Vol. 4 No. 38 * 2001 9


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