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National Defence / Défense Nationale



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Maple Leaf


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Image: 14 November 2001, Vol. 4, No. 41 Le 14 novembre 2001, vol. 4, no 41

SPECIAL EDITION

ÉDITION; SPÉCIALE;


Canadians and war


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By Charmion Chaplin-Thomas

Canadian historians like to describe Canada as an "unmilitary;" nation that, somehow, produces generation after generation of brave, effective soldiers, sailors and air force personnel.

This paradox arises from the way our armed forces are organized: a small, highly professional Regular Force, and a widely dispersed network of community-based Reserve units that recruit directly from their local populations. The accomplishments of Canada's armed services are, therefore, genuine national achievements of the Canadian people.

Since Confederation, Canadians have volunteered in disproportionately large numbers to serve in overseas conflicts. Some went for the adventure, and others because they needed a paying job, but most Canadians who risked life and limb in the great wars of the 20th century, and in peace- keeping assignments since 1956, did it main- ly because they just thought it was the right thing to do.

The world's oceans and the soil of other countries hold tens of thousands of Canadian war dead. Travellers in France, Belgium and Holland see the maple leaf well represented among the tombstones in the great Commonwealth military cemeteries there. For those with no known grave, monuments with long lists of names must suffice. Most of Canada's veterans returned from their wars to shuck their uniforms-"the; Dominion tweed"-as; quickly as possible, and settle down with all speed to civilian occupations and family life.

Their legacy to us, besides the freedom we enjoy today, includes the values of duty and service that motivated them, and the professional military knowledge and expertise they developed at such cost. de la paix, parce qu'ils croyaient que c'était; leur devoir.

Des dizaines de milliers de Canadiens qui ont combattu sont enterrés; en sol étranger; ou ont disparu en mer. Il suffit de se promener en France, en Belgique et aux Pays-Bas pour cons- tater que la feuille d'érable; orne beaucoup de pierres tombales dans les nombreux cimetières; militaires du Commonwealth. Dans le cas des Canadiens qui n'ont pas de tombe connue, il n'y a que des monuments où sont gravés; de longues listes de noms. Quant à la plupart des anciens combattants canadiens, ils se sont dép;êch;és; d'enlever leur « tweed du Dominion » en rentrant au pays et sont retournés; à leur emploi et à une vie de famille dans le civil.

Ce que nous devons retenir de cet héritage;, outre la liberté dont nous jouissons aujourd'hui, c'est, entre autres, le sens du devoir et du service qui a motivé ces Canadiens, ainsi que les connaissances professionnelles et le savoir-faire si durement acquis sur le plan militaire.

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Les Canadiens et la guerre


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par Charmion Chaplin-Thomas

Les historiens canadiens se plaisent à décrire; le Canada comme un pays « non militaire » qui, d'une gén;ération; à l'autre, produit, on ne sait trop comment, des soldats, des marins et des aviateurs braves et efficaces.

Ce paradoxe s'explique par la façon; dont nos forces armées; sont organisées; : elles comptent sur une Force réguli;ère; aux effectifs réduits; mais très; professionnels et sur un réseau; étendu; d'unités; de la Réserve; qui recrutent localement leurs hommes et leurs femmes. C'est ainsi que les réalisations; des forces armées; canadiennes sont véritablement; celles du peuple.

Depuis la Conféd;ération;, les Canadiens se sont portés; volontaires en nombre impressionnant pour aller combattre outre-mer. Certains y sont allés; par attrait de l'aventure, d'autres avaient besoin d'un emploi bien rémun;ér;é.; La plupart ont risqué leur vie pendant les grandes guerres du XXe siècle; et, depuis 1956, au cours de missions de maintien

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The story of  
Remembrance Day


Les débuts; de l'armée; canadienne


surtout sollicités; à la fin du XIXe siècle;, lorsqu'ils sont appelés; à fournir une assistance au pouvoir civil, notamment en réprimant; des émeutes; et en étouffant; des agitations ouvrières.;

By Arlene Doucette

Remembrance Day is an occasion for people across Canada to pause in a silent moment of remembrance for the men and women who served our country and gave their lives in wartime.

Originally called Armistice Day, it commemorated the end of the First World War, on Monday, November 11, 1918, at 11 a.m.-the 11th hour of the 11th day of the 11th month. In 1919, communities from coast to coast recognized Armistice Day through their own ceremonies.

In 1921, the Government of Canada declared this day a formal holiday by passing the Armistice Day Act. From 1923 to 1931, Armistice Day was held on the Monday of the week in which November 11 fell; Thanksgiving was also celebrated on this day.

The Royal Canadian Legion mounted a campaign to have Armistice Day declared a formal holiday fixed on November 11. They succeeded in 1931, when the Armistice Day Act was amended so that commemoration would always occur on November 11.

The day was also renamed Remembrance Day at this time. Changing the name to "remembrance;" from "armistice;" put the emphasis on lives lost and heroism remembered, rather than on a political achievement in which rank-and-file soldiers were less involved.

On Remembrance Day, we wear poppies, pause for two minutes of silence and attend commemorative ceremonies in memory of our wartime dead-as we have for 82 years. In remembering, we pay homage to those who responded to their country's need. For one day each year, we honour the more than 100 000 who died in Canada's service in the conflicts that have shaped our history. They gave their lives and their future so that we may live in peace.

Ms. Doucette is a student with the Directorate of History and Heritage at NDHQ.

par Scott Costen

L'histoire de l'armée; canadienne de 1867 à 1899 est celle

d'une milice nombreuse et lourde, d'une force réguli;ère; naissante et d'une garnison britannique en diminution.

De 1866 à 1870, l'action militaire au Canada est limitée;, faite de défenses; contre une série; de petites attaques lancées; par des membres de la confrérie; des Fenians. Organisés; par des catholiques irlandais des États-Unis; qui souhaitent punir la Grande-Bretagne et détourner; l'attention de ses troupes, les raids transfrontaliers ont pour résultat; de multiplier le nombre de miliciens et d'offrir à ces derniers une expérience; précieuse.;

Dans le contexte de la Conféd;ération; et de l'exode progressif des effectifs de la force réguli;ère; britannique, le Canada commence à prendre des mesures pour répondre; à ses besoins en matière; de défense.; L'une de ces mesures, l'établissement; du Collège; militaire royal du Canada en 1876, permet de fournir des officiers qualifiés; aux unités; de tout le pays.

Le plus important év;énement; militaire de l'époque; est la Rébellion; du Nord-Ouest en 1885. Le premier ministre John A. Macdonald engage les troupes dans le combat peu après; la proclamation, par Louis Riel, d'un gouvernement provisoire exigeant la réparation; des injustices faites aux Métis.;

Plus de 8 000 miliciens et soldats réguliers; participent à la campagne. Ils se battent contre les Métis; et leurs alliés; autochtones dans plusieurs échauffour;ées; et petites batailles avant de mettre un terme à la rébellion.;

Bien que les miliciens participent à d'importantes campagnes, comme les raids des Fenians, la Rébellion; du Nord-Ouest et, en 1898, la campagne du Yukon, ils sont

Image: LCol T. D. B. Evans led a 203-man military contingent to the Klondike in 1898 to assert Canadian sovereignty and help the North West Mounted Police maintain order in the gold fields.GLENBOW ARCHIVES / ARCHIVES DE GLENBOW

Le lcol T. D. B. Evans a mené un contingent militaire constitué de 203 hommes jusqu'au Klondike, en 1898, pour faire valoir la souveraineté canadienne et aider la Police à cheval du Nord-Ouest à maintenir l'ordre dans les champs aurifères.;

Canada's first military


1876, provided trained officers to units across the country.

The most significant military event of the period was the Northwest Rebellion in 1885. Prime Minister John A. Macdonald ordered troops into action shortly after Louis Riel proclaimed a provisional government seeking redress of Métis; grievances.

More than 8 000 militia soldiers and regulars participated in the campaign. They fought in a number of skirmishes and small battles against the Métis; and their aboriginal allies before putting an end to the rebellion.

Although militiamen participated in significant events such as the Fenian Raids, the Northwest Rebellion and, in 1898, the Yukon Campaign, they were most active during the late 19th century giving aid to the civil power, particularly breaking up riots and quelling labour unrest.

L'historique

du jour du Souvenir


par Arlene Doucette

Le jour du Souvenir est l'occasion pour les Canadiens d'un bout à l'autre du pays de se recueillir dans un moment de silence et de se souvenir des hommes et des femmes qui ont servi leur pays et fait le sacrifice de leur vie en temps de guerre.

Appelé à l'origine jour de l'Armistice, l'év;énement; commémorait; la fin de la Première; Guerre mondiale, le lundi 11 novembre 1918, à 11 h, soit la 11e heure du 11e jour du 11e mois. En 1919, des communautés; d'un bout à l'autre du pays ont fêt;é le jour de l'Armistice en orga

nisant leurs propres cér;émonies.;

En 1921, le gouvernement du Canada a déclar;é le jour de l'Armistice jour féri;é en adoptant la Loi sur le jour de l'Armistice. De 1923 à 1931, le jour de l'Armistice se tenait le lundi de la semaine où tombait le 11 novembre. On fêtait; l'Action de grâce; le même; jour.

La Légion; royale canadienne a lancé une campagne visant à faire déclarer; le jour de l'Armistice un jour féri;é fixé au 11 novembre. La campagne a porté fruit en 1931, lorsque la Loi sur le jour de l'Armistice a ét;é modifiée; de façon; que les cér;émonies; commémoratives; aient toujours lieu le 11 novembre.

La journée; a également; ét;é rebaptisée; jour du Souvenir. En changeant le nom d'« armistice » à « souvenir », on mettait dorénavant; l'accent sur les victimes et sur l'héro;ïsme; plutôt; que sur une réalisation; politique à la

quelle les simples soldats n'avaient pas participé.;

Le jour du Souvenir, nous portons des coquelicots, nous respectons deux minutes de silence et nous assistons à des cér;émonies; commémoratives; en l'honneur des victimes de la guerre, comme nous le faisons depuis 82 ans. En nous souvenant, nous rendons hommage à ceux qui ont répondu; aux besoins du pays. Pendant une journée; chaque année;, nous honorons les quelque 100 000 Canadiens qui sont morts au service du Canada pendant les conflits qui ont façonn;é notre histoire. Ils ont fait le sacrifice de leur vie et de leur avenir afin que nous puissions vivre en paix. Mme Doucette est stagiaire à la Direction - Histoire et Patrimoine au QGDN.

By Scott Costen

The story of the Canadian military from 1867 to 1899 is that of a large and unwieldy militia, an emerging regular force and a dwindling British garrison.

Canadians saw limited action from 1866 to 1870 defending against a series of small attacks by members of the Fenian Brotherhood. Staged by Irish Catholics in the United States who wished to punish Britain and divert her troops, the cross-border raids helped bolster the militia and give its soldiers valuable experience.

In the context of Confederation and the gradual exodus of British regulars, Canada began taking measures to address its defence requirements. One such measure, the establishment of the Royal Military College of Canada in

Image: Des fantassins canadiens en mai 1885 à Batoche, lieu de la dernière; bataille de la Rébellion; du Nord-Ouest.NATIONAL ARCHIVES OF CANADA / ARCHIVES NATIONALES DU CANADA

Canadian infantrymen seen in May 1885 at Batoche, site of the last battle of the Northwest Rebellion.

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The Maple Leaf / La Feuille d'érable;


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