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Maple Leaf


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Air Force Editor  
Holly Bridges (613) 392-2811
ext. / poste 2560


Hommage aux pionnières; de l'Aviation canadienne


Image: Although rare, women served as flying instructors and ferry pilots during WWII. Here, civilian flying instructor Miss Gillies is helped down by RCAF Station Trenton Group Captain "Cav;" Carling-Kelly.8 WING TRENTON ARCHIVES / ARCHIVES DE LA 8e ESCADRE TRENTON

par le cplc Eboney Nash

En temps de guerre, la Force aérienne; canadienne a recruté des femmes pour remplir les fonctions les plus diverses : pilotes de traversier, instructrices de vol, machinistes, administratrices. Le Corps auxiliaire féminin; de l'Aviation canadienne a ét;é formé par nécessit;é pendant la Deuxième; Guerre mondiale, et les efforts de ces pionnières; sont à l'origine de ce qui est devenu par la suite le Service féminin; de l'ARC.

L'ét;é dernier, j'ai assisté à la conférence; et aux retrouvailles du 50e anniversaire du personnel féminin; de l'ARC à Halifax, en compagnie du caporal Trina Sutherland, technicienne en structures d'aéronefs; à la 4e Escadre Cold Lake. Nous avons participé à cet év;énement; en tant que représentantes; des aviatrices d'aujourd'hui, et notre rencontre avec plusieurs des pionnières; de l'ARC a ét;é une expérience; très; spéciale.;

Je crois que nous avons une dette immense envers ces femmes. Sans leurs sacrifices, nous ne serions pas où nous en sommes, nous les membres du personnel féminin; de la Force aérienne; d'aujourd'hui. Comme toutes celles qui ont assisté aux retrouvailles, je ne regrette pas d'avoir joint les rangs de la Force aérienne;, dont je fais partie encore aujourd'hui en tant que membre de la Réserve; aérienne.;

L'une des principales raisons pour lesquelles je me suis

enrôl;ée; dans les FC, c'est que mon grand-père;, qui a participé aux deux conflits mondiaux et à la guerre des Boers, me fascinait avec ses histoires de guerre. Et lorsque j'ai vu les affiches du service de recrutement qui disaient « Imbattable ... la vie dans les Forces », j'ai choisi l'aventure et la possibilité de rencontrer des gens intéressants; et de voir le monde. À l'époque; où la plupart de mes amies songeaient au mariage, à la vie de famille et à un emploi de secrétaire;, de caissière; ou d'institutrice, je rêvais; de làhaut.; Je voulais devenir pilote militaire. Comme toutes les femmes qui se sont enrôl;ées; dans la Force aérienne; avant moi, j'étais; détermin;ée; à avoir une vie excitante et à aller au-delà de ce que la sociét;é attendait de moi.

Je remercie de tout coeur les pionnières; de l'ARC et je leur dis ceci : sans votre professionnalisme, votre détermination;, vos sacrifices et votre amour de Dieu, de la reine et de la patrie, les femmes qui servent dans les FC n'auraient pas la liberté et les avantages dont elles profitent aujourd'hui.

Vous nous avez passé le flambeau et nous ne devons pas oublier le prix que vous avez payé pour nous amener là où nous sommes. Et chaque fois qu'une jeune femme choisit de revêtir; l'uniforme de la Force aérienne;, le flambeau lui est transmis pour qu'elle le porte encore plus loin. Ensemble, nous pouvons démontrer; qu'en tant que femmes, nous avons beaucoup à offrir à notre pays et que nous pouvons réussir.;

Hazel, l'une des pionnières; que j'ai rencontrées;, nous a gentiment rappelé que dans quarante ans, nous serons à leur place, et que ce sera à notre tour de raconter nos exploits à la jeune gén;ération; et d'évoquer; le bon vieux temps.

Chapeau bas à ces femmes qui ont servi, qui servent et qui serviront dans la Force aérienne; du Canada. Elles peu- vent marcher la tête; haute et être; fières; de ce qu'elles ont fait, de ce qu'elles font et de ce qu'elles feront pour notre pays.  
Le cplc Nash travaille pour la Direction de la Réserve; aérienne.;

Bien que peu nombreuses, des femmes ont servi comme instructrices de vol et pilotes de traversier pendant la Deuxième; Guerre mondiale. Ici, l'instructrice de vol civile, Miss Gillies, reçoit; l'aide du colonel d'aviation « Cav » Carling-Kelly, à la base aérienne; de Trenton.

Thanking Canada's founding airwomen


By MCpl Eboney Nash

They were ferry pilots, flight instructors, machinists, administrators and other contributors to Canada's wartime Air Force. The Canadian Women's Auxiliary Air Force was born of necessity during World War Two. Their early efforts laid the foundation for what later became the Women's Division of the RCAF.

Last summer, I attended the RCAF Airwomen's 50th anniversary conference and reunion in Halifax with Corporal Trina Sutherland, an Aircraft Structure Technician at 4 Wing Cold Lake. We went as representatives of today's airwomen, and it was a very special experience meeting so many of these women pioneers.

I feel we owe these ladies a great debt of gratitude. If it were not for their sacrifices, we women serving today in Canada's Air Force would not be where we are. Like the airwomen who attended this reunion, I have no regrets putting on the uniform that I still wear today as a serving member of the Air Reserves.

One of the main reasons I joined the military was because my grandfather, who served in two World Wars and the Boer War, used to fascinate me with his stories that began, "When; I was in the Army ...." And with the recruiting posters telling me "There;'s No Life Like It," I chose to go where the adventures were, meet interesting people and see the world.

When most of my female friends were thinking of

getting married, starting a family and becoming secretaries, bank tellers or teachers, I was dreaming of the skies. I wanted to be a military pilot. Like the women before me who joined the Air Force, I was determined to have an exciting life and go beyond what society expected of me as a woman.

I offer my heartfelt thanks to these RCAF airwomen. If it were not for your professionalism, persistence and sacrifices, as well as your love of God, Queen and country, those of us serving now would not have the freedom and advantages we now enjoy in the military.

You have passed us a torch to hold high, and we must not forget the price you paid to get us where we are today. As each new young woman chooses to put on the Air Force uniform, the torch is passed to her so she can take us further. Together, we can show that although we are women, we also have a lot to offer to our country and we can stand as the last guard at the gate.

Hazel, one of the ladies I met, kindly informed Cpl Sutherland and me that in forty years we would be standing in their place telling the younger generation of our exploits and remembering the good old days.

Hats off to all the ladies who have served, are serving and will serve as Canada's airwomen. Stand tall and proud for the great things you have done, are doing and will do for our country.  
MCpl Nash works for the Directorate of Air Reserves.

Image: MCPL / CPLC NASH

Guests included Dr. Ruth Goldbloom, second from right, who spoke about Pier 21 in Halifax, where troops travelled to and from Europe during the war.

L'une des invitées;, Mme Ruth Goldbloom, deuxième; à partir de la droite, a parlé du quai 21, à Halifax, point de départ; et d'arrivée; des soldats envoyés; en Europe pendant la Deuxième; Guerre mondiale.

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The Maple Leaf / La Feuille d'érable;



Rédactrice; de la Force aérienne; Holly Bridges Bridges.HM@forces.ca


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Toujours au 7

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ciel après; toutes ces années;


Image: ARRIÈRECANONNIER;

par Holly Bridges

OSHAWA (Ont.) - Les rêves; d'un petit garçon; de huit ans élev;é sur une ferme peuvent devenir réalit;é.; À l'âge; de 77 ans, le major à la retraite Stan Miller exerce le métier; qui avait retenu son attention lors d'une foire agricole à Melfort (Sask.), en 1932. Il est pilote.

Pilote de bombardier Halifax pendant la Deuxième; Guerre mondiale, il a volé plus de 18 000 heures sans accident au cours de sa carrière; militaire et civile et, aussi incroyable que cela puisse paraître;, il continue d'accumuler les heures de vol en tant que pilote d'avion de voltige lors de spectacles aériens;, examinateur désign;é des essais en vol pour Transports Canada et pilote professionnel.

« C'est ce que j'appelle des heures de plaisir, lance-t-il. Il arrive parfois, lorsque les conditions s'y prêtent;, que je sorte pour aller m'amuser. Je vais alors exécuter; des acrobaties sur un appareil de type Harvard ou Tiger Moth. Je fais des boucles et des tonneaux autour des nuages. Ce sont réellement; des heures de grand plaisir. »

M. Miller a échapp;é à la « triste emprise de la terre » à bord d'un appareil Harvard entièrement; remis à neuf. Cet appareil portait le matricule 2918 et, coïncidence;, il s'agissait de celui qu'il avait piloté en 1951, à Gimli (Man.), lorsqu'il était; instructeur de vol dans l'ARC. « C'était; comme revoir un vieil ami », se souvient-il.

M. Miller et trois de ses bons amis sont pilotes de Harvard pour le compte d'une entreprise d'Oshawa, Classic Wings, qui se spécialise; dans les vols de familiarisation à bord d'aéronefs; d'époque.; Le vol le plus mémorable; de sa vie, si on ne tient pas compte de son premier vol solo durant la guerre, remonte à cinq ans à peine, en compagnie d'une dame de 85 ans qui voulait voir ce que le Harvard pouvait vraiment faire.

« Je voulais qu'elle s'adapte aux effets de la force « G », j'ai donc exécut;é un ou deux basculements accompagnés; de redressements impliquant beaucoup de force « G », simplement pour voir comment elle la supportait. J'ai effectué quelques acrobaties, quelques tonneaux, des boucles et des huit cubains.Après; 45 minutes,elle n'était; pas du tout fatiguée.;

« J'étais; sidér;é que cette dame fragile de 85 ans apprécie; à ce point son vol. Elle m'a plus tard expliqué qu'en se préparant; à vendre sa maison, elle était; tombée; sur une vieille boîte; de lettres que son fils lui avait envoyées; pendant qu'il suivait une formation en pilotage à Uplands, près; d'Ottawa, en 1943. Il s'est malheureusement tué lors d'un entraînement; à bord d'un Harvard. Ses lettres contenaient tant de passages intenses sur les capacités; du Harvard et sur le plaisir qu'il éprouvait; à bord qu'elle avait voulu voir de quoi il était; question. Je n'oublierai jamais cette dame. »

Un autre vol dont il se souviendra toujours a eu lieu en 1945, lorsque le Halifax qu'il pilotait a ét;é repér;é par un appareil ennemi au cours d'une mission de bombardement en Allemagne.

« Je n'avais pas participé à beaucoup d'opérations.; Nous avions ét;é repér;és; deux fois au-dessus de Hambourg lorsque nous avons ét;é pris en chasse par les phares de recherche allemands. Nous sommes probablement restés; 15 minutes dans les faisceaux lumineux. Nous avons eu à faire face à deux ou trois passes de chasseurs et à des tirs antiaériens.; Finalement, les manoeuvres que nous avons exécut;ées; pour leur échapper; ont fonctionné et nous avons terminé notre voyage. »

Après; la guerre, M. Miller a ét;é instructeur de vol au sein de la Force aérienne; durant 22 ans à Trenton, Gimli, Moose Jaw et Saskatoon. Par la suite, il a enseigné durant 17 ans le pilotage professionnel au Seneca College de Toronto. Il travaille comme examinateur et comme pilote professionnel à Oshawa depuis ce temps. À l'occasion du jour du Souvenir, ses copains et lui ont prévu; d'exécuter;, au-dessus de l'hôpital; Sunnybrook de Toronto, la formation en hommage aux pilotes disparus pour les anciens combattants, à bord de leurs Harvard.

« Je suis reconnaissant de pouvoir voler le jour du Souvenir, cela me permet de participer à un év;énement; qui rappelle une époque; à laquelle j'ai pris une part active. Après;, il m'arrive de penser aux gars qui auraient pu être; en formation avec nous, aux amis que j'ai perdus durant la guerre ou au cours des dernières; années.; »

M. Miller veut piloter « aussi longtemps que le médecin; signera le certificat médical; requis tous les six mois ».; « Parce que j'exécute; des acrobaties, explique-t-il, le médecin; veut voir comment ma vieille pompe s'en tire avec tout ce stress. Je lui réponds; qu'il ne s'agit plus de stress maintenant; c'est du plaisir! »

Flying Officer Stan Miller, 20, centre, in 1944 with his RCAF crew in front of a Wellington at Wellesbourne, Mountford, U.K.

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Le lt avn Stan Miller, 20 ans, au centre, en compagnie de ses camarades d'équipage; de l'ARC, devant un Wellington, à Wellesbourne, Mountford, R.-U., en 1944.

REAR

Still flying after all these years


By Holly Bridges

OSHAWA, Ont. - The dreams of an eight- year-old farm boy really can come true. At the age of 77, retired Major Stan Miller is still doing what first caught his eye at the Melfort, Sask., country fair in 1932: flying.

The World War II Halifax bomber pilot has flown more than 18 000 accident-free hours throughout his military and civilian career, and as incredible as it sounds, he is still racking up the hours as an air show stunt pilot, Designated Flight Test Examiner for Transport Canada, and commercial pilot.

"This; is what I call fun time," said Mr.  
Miller. "There; are times, if the conditions are right, when I go out to play. That's usually aerobatics on the Harvard or the Tiger Moth. Loops and rolls around the clouds-that's really, really fun time."

Mr. Miller slipped "the; surly bonds of earth" in a fully restored Harvard, tail number 2918, ironically, the very same aircraft he flew in Gimli, Man., in 1951 when he was an RCAF flight instructor. "It; was like meeting an old friend," he said.

Mr. Miller and three buddies fly the Harvards for an Oshawa-based company called "Classic; Wings" that offers familiarization flights aboard vintage aircraft. Mr. Miller says the most memorable flight of his life, aside from his first solo during the war, was with an elderly woman just five years ago who wanted to see what the Harvard could really do.

"I; wanted to get her conditioned for G [acceleration force] so I did a couple of wing-overs with pullouts with lots of G just to see how she'd take it. I did some aerobatics, some rolls, loops and Cuban 8s. And after 45 minutes, she wasn't tired at all.

"I; was flabbergasted that this frail, 85-year-old lady was enjoying it so much. Afterward, she explained that she was selling her house and had come across an old box of letters

from her son when he was in flight training at Uplands in Ottawa in 1943. Unfortunately, he was killed in a Harvard training accident. He had written such glowing remarks in his letters about the ability of the Harvard and how much fun he was having, so she wanted to see what it was all about. I'll never forget her."

Another flight he will never forget occurred in 1945 when the Halifax he was piloting was spotted by enemy aircraft during a bombing mission over Germany.

"I; didn't do many ops, but we were recognized twice over Hamburg when we got "coned;" by German searchlights. We were probably in the lights for about 15 minutes.

We had a couple of fighter passes and antiaircraft fire to deal with. But the manoeuvres we did to evade them worked, and we finished our trip."

After the war, Mr. Miller served for 22 years as an Air Force flight instructor in Trenton, Gimli, Moose Jaw and Saskatoon, and then taught commercial aviation at Toronto's Seneca College for 17 years. He has been working as an examiner and commercial pilot in Oshawa ever since. This Remembrance Day, he and his Harvard buddies were scheduled to fly the "missing; man" formation for veterans over Toronto's Sunnybrook Hospital.

"[Flying on Remembrance Day] I get a sense of thankfulness because I'm participating in something that goes back to an era that I was involved with. Sometimes, afterward, I think of some of the guys who could have been in formation with us-friends I've lost both in wartime and in recent years."

As for Mr. Miller, he plans to keep flying "as; long as the doc keeps signing my medical every six months. Because I do aerobatics, he wants to see how the old ticker is coping under all the stress. And I say it's not stress anymore, it's fun!"

Image: ERICDUMIGAN

Stan Miller

Vol. 4 No. 41 * 2001 11


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