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National Defence / Défense Nationale



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Maple Leaf


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The Royal Hamilton Light Infantry


(Wentworth Regiment)


par Scott Costen

Afrique du Sud. Ypres. Vimy. Passchendaele. Dieppe. La crête; de Verrières.; Le Hochwald.

Ces honneurs de guerre, parmi tant d'autres, illustrent le courage, le sacrifice et les victoires du Royal Hamilton Light Infantry (Wentworth Regiment) [RHLI]. Même; aujourd'hui, ils font la fierté de quiconque porte l'insigne de coiffure du RHLI.

« Nos honneurs de guerre font penser à un guide d'introduction à l'histoire militaire du Canada », déclare; le commandant du RHLI, le lieutenant- colonel Robert Horning. « C'est extra- ordinaire de faire partie d'un régiment; qui a gagné toutes ces batailles. »

Le RHLI est l'un des deux régiments; d'infanterie de la Réserve; basés; à Hamilton (Ontario). Fondé dans les années; 1860, il revendique des faits d'armes qui remontent à la bataille de Ridgeway et à la Rébellion; du Nord- Ouest.

L'histoire du RHLI à l'étranger; s'écrit;

encore de nos jours. En effet, certains de ses membres ont ét;é affectés; récemment; en Bosnie-Herzégovine;, sur le plateau du Golan et en Sierra Leone. « L'une de nos missions consiste à servir d'appoint à la Force réguli;ère; », de poursuivre le lcol Horning. « Je suis fier d'accomplir cette mission, surtout que nos soldats reviennent au pays avec un nouveau savoir-faire. »

Les 150 membres du RHLI sont recrutés; dans la nouvelle ville élargie; de Hamilton et ailleurs. Bon nombre d'entre eux fréquentent; l'Université McMaster et le Collège; Mohawk. « Nous comptons dans nos rangs beaucoup d'étudiants; qui font des études; supérieures; », souligne-t-il. « Nous profitons du fait que de nombreux réservistes; viennent à Hamilton pour étudier; au collège; ou à l'université.; »

Le RHLI est avantagé de pouvoir compter également; sur l'existence d'un groupe très; actif de ses anciens membres. « Notre association de vét;érans; joue un rôle; très; important dans la collectivité et dans la vie du régiment; », dit le lcol Horning. « Une fois qu'on est admis dans le régiment;, on en fait partie pour toujours. Nous formons une famille régimentaire; très; unie. »

La fanfare du RHLI, qui en fait partie, est en grande demande tant dans la ville qu'au pays. « Nous avons dél;égu;é huit clairons à la cér;émonie; du Soldat inconnu. La fanfare est très; en vue et représente; bien le régiment; », conclut le lcol Horning.

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By Scott Costen

South Africa. Ypres. Vimy. Passchendaele. Dieppe. Verrières; Ridge. The Hochwald.

These and other battle honours of The Royal Hamilton Light Infantry (Wentworth Regiment) speak of courage, sacrifice and victory. They also provide an enduring source of pride for those who wear the RHLI cap badge.

"Our; battle honours read like a guide to Canada's military history," says RHLI commanding officer Lieutenant-Colonel Robert Horning. "To; be part of a regiment that fought all these battles is something special."

One of two Reserve Force infantry regiments in Hamilton, Ont., the RHLI traces its origins to the 1860s and events such as the Battle of Ridgeway and the Northwest Rebellion.

The RHLI's story of overseas service continues to be written with members serving recently in places such as Bosnia- Herzegovina, the Golan Heights and Sierra Leone. "Augmenting; the Regular Force is one of our missions," says LCol Horning. "It; makes me proud when we achieve that mission, especially when our soldiers come back with more expertise."

The 150 members of the RHLI come from the newly expanded city of Hamilton and beyond. Many are students at McMaster University and Mohawk College. "We; have a lot of highereducation students in our ranks," he says. "We; benefit from the fact a lot of serving Reserve soldiers come to Hamilton to attend college or university."

The RHLI also benefits from the existence of an active group of ex-members. "We; have a veterans association that plays a major part in the community and in the life of the regiment," says LCol Horning. "Once; you've joined the regiment, you're a part of it forever. We have a very tight regimental family."

Part of that family, the RHLI band, is in high demand at both the local and national level. "We; had eight buglers at the Unknown Soldier ceremony," he says. "The; band is very visible and represents the regiment well."

To suggest a unit portrait, call Scott Costen at (613) 996-9283.

Pour suggérer; un portrait d'unité, communiquez avec Scott Costen au (613) 996-9283.


Image: English Reviser, DGPA / Réviseure; (anglais), DGAPBy / par Charmion Chaplin-Thomas
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July 13, 1896

In Ottawa, Prime Minister Wilfrid Laurier is assembling his first Cabinet. Elected in late June with a solid 23-seat majority, the new Liberal government includes some of the nation's most talented politicians, but it has big problems, including the dire state of the Militia. The Militia is vital to federal politics because it is one of only two government institutions with jobs and business opportunities to offer in every federal riding-the other is the Post Office-but political use of the Militia is destroying its military potential. During the Conservatives' reign, patronage was the biggest source of friction between the Cabinet and Major-General Sir William Julian Gascoigne, the general officer commanding the Canadian Militia, and the Liberals can expect the same.

Prime Minister Laurier has a very auspicious candidate for the Militia and Defence portfolio. Frederick Borden, a country doctor from New Brunswick, meets the crucial political criteria of region, religion and ethnicity, and actually has Militia experience-he hasn't missed a training camp in 33 years, and was the surgeon of the 68th Battalion for 28 years. What's more, Dr. Borden is a successful entrepreneur, so defence contracting will not be a mystery to him. All MGen Gascoigne wants at this point is some respect for the Militia as an army; as he makes clear in a letter to the Prime Minister: "I; do respectfully implore you Sir to send me a Minister who will take a real broad interest in the Militia and, above all, one who is likely to stay ... I will faithfully serve any one you send to me, but if a Minister comes who will give the Militia a feeling of rest and security that right will be done irrespective of politics, I believe that you would secure to your side a number of very powerful men who have hitherto been opponents."

MGen Gascoigne gets his wish. Dr. Borden stays in office for 15 years, and oversees the transformation of the Canadian Militia that prepares its soldiers to fight in South Africa and the First World War.

Image: NATIONAL ARCHIVES OF CANADA / ARCHIVES NATIONALES DU CANADA

Niagara, Ont.-Sir Frederick Borden, Minister of Militia and Defence (in civilian clothes) accompanies Col William Otter on an inspection of a Militia camp ca. 1905.

Niagara, Ontario - Sir Frederick Borden, ministre de la Milice et de la Défense; (en tenue civile), accompagné du col William Otter, lors d'une inspection d'un camp de la Milice vers 1905.

Le 13 juillet 1896

À Ottawa, le premier ministre Wilfrid Laurier réunit; son premier Cabinet. Porté au pouvoir à la fin de juin avec une solide majorité de 23 sièges;, le nouveau gouvernement libéral; regroupe quelques-uns des politiciens les plus talentueux du pays. Toutefois, il est aux prises avec d'immenses problèmes;, notamment le déplorable; état; de la Milice. Cette dernière; est vitale en politique féd;érale;, étant; l'une des deux seules institutions gouvernementales offrant des possibilités; d'emploi et d'affaires dans chacune des circonscriptions féd;érales; - l'autre étant; les Postes. Mais, l'utilisation de la Milice à des fins politiques détruit; son potentiel militaire. Au cours du règne; des conservateurs, le patronage était; la principale source de friction entre le Cabinet et le major-gén;éral; sir William Julian Gascoigne, officier gén;éral; commandant (OGC) de la Milice canadienne, et rien ne laisse croire que la situation changera sous les libéraux.;

Le premier ministre Laurier a en vue un candidat très; prometteur pour le porte- feuille de la Milice et de la Défense; : Frederick Borden. Ce médecin; de campagne du Nouveau-Brunswick répond; aux critères; politiques cruciaux en matière; de région;, de religion et d'ethnicité et possède;, en outre, une expérience; de la Milice - il n'a manqué aucun camp d'entraînement; en 33 ans et a ét;é le chirurgien du 68e Bataillon pendant 28 ans. Qui plus est, étant; un entrepreneur prospère;, le Dr Borden saura très; bien dém;êler; les contrats de la Défense.; Tout ce que le mgén; Gascoigne souhaite désormais;, c'est qu'on manifeste un certain respect à l'égard; de la Milice en tant qu'armée; il l'ex- prime d'ailleurs clairement dans une lettre adressée; au premier ministre : « Je vous implore très; respectueusement, Monsieur, de m'envoyer un ministre qui prendra réellement; à coeur les intér;êts; de la Milice et, surtout, un ministre qui demeurera en poste... Je servirai fidèlement; la personne qui sera nommée; mais, un ministre qui donnera à la Milice un sentiment de repos et de sécurit;é posera, certes, un geste non politique, et je pense que vous gagnerez ainsi à votre cause un certain nombre de personnes très; influentes qui, jusqu'à présent;, étaient; des opposants ».;

Le mgén; Gascoigne voit son souhait exaucé.; En effet, le Dr Borden reste en poste pendant 15 ans et veille à la transformation de la Milice canadienne qui prépare; ses soldats à combattre en Afrique du Sud et à prendre part à la Première; Guerre mondiale.


July 10 juillet 2002



Les soldats se sucrent le bec


par Scott Costen

Les soldats canadiens en Afghanistan ont reçu; de petites gâteries; lorsque sont arrivées;, par surprise, 960 boîtes; de biscuits des guides.

Les responsables des guides de la région; d'Ottawa ont envoyé les biscuits pour remercier les soldats et leur remonter le moral. « Ce projet nous a permis de faire notre part pour encourager nos militaires qui agissent au nom de tous les Canadiens », a déclar;é Dorothy Gray, commissaire de la région; d'Ottawa pour le mouvement des guides.

Mme Gray a expliqué que c'est le lieutenant-colonel Karen Ritchie qui a eu l'idée; du projet. Membre important de l'organisme des guides, le lcol Ritchie est présentement; déploy;é en qualité de commandant adjoint de l'Unité de soutien national dans le cadre de l'opération; Apollo.

« Karen a suggér;é que nous songions à amasser des boîtes; de biscuits des guides pour les soldats à Kandahar », a ajouté Mme Gray. « La réponse; de nos guides a ét;é phénom;énale.; »

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Image: SCOTT COSTEN

Soldiers enjoy sweet taste of home


By Scott Costen

Canadian soldiers in Afghanistan got a sweet taste of home recently when they received a surprise shipment of 960 boxes of Girl Guide cookies.

Donated by Ottawa-area Girl Guide officials, the cookies were sent to thank the troops and boost their morale. "This; project gave us an opportunity to do our part in lifting the spirits of our troops, who are acting on behalf of all Canadians," said Dorothy Gray, Ottawa Area Commissioner for the Girl Guides.

Ms. Gray said the idea for the project came from Lieutenant-Colonel Karen Ritchie. A prominent member of the Girl Guide organization, LCol Ritchie is currently deployed on Operation APOLLO as Deputy Commanding Officer, National Support Unit.

"Karen; suggested we might consider collecting Girl Guide cookies for the troops in Kandahar," said Ms. Gray. "The; response from our guiders was over- whelming."

Les membres du Groupement tactique du 3 PPCLI à Kandahar conservent précieusement; leurs biscuits des guides.

Members of the 3 PPCLI Battle Group in Kandahar keep a tight grip on their Girl Guide cookies.

Lynn Kaplansky avec une boîte; de petits péch;és; mignons - des biscuits des guides. Mme Kaplansky et d'autres responsables des guides de la région; d'Ottawa ont envoyé 960 boîtes; aux soldats canadiens en Afghanistan.

Lynn Kaplansky with a box of Canadian comfort food - Girl Guide cookies. Ms. Kaplansky and other Ottawa-area Girl Guide officials sent 960 boxes of the treats to Canadian soldiers in Afghanistan.

Un vét;éran; de la guerre de Corée; à la tête; d'une famille de musiciens


Image: Roland Boutot & Carmen Aubut

par Salim Karam

Le sergent (ret) Roland Boutot est un vét;éran; de la guerre de Corée.; Blessé au combat et rapatrié en novembre 1951, il rencontre, six mois plus tard, celle qui allait devenir son épouse;, Carmen Aubut : une belle histoire d'amour en somme, qui leur a donné cinq enfants, tous des garçons; et tous musiciens. Et quand on sait que Roland Boutot est lui-même; musicien-compositeur et que Carmen est elle-même; l'auteur de Je t'aime tant maman qui a ét;é choisie pour être; la chanson du 50e anniversaire de la fin de la guerre de Corée;, en 2003, on se rend compte qu'on a affaire à une famille de musiciens, une vraie.

« J'ai composé la musique de la Marche de l'Association canadienne des vét;érans; de la guerre de Corée; (ACVGC), qui a ét;é enregistrée; en novembre dernier », se plaît; à dire le sgt Boutot, qui souligne que « la marche n'est pas trop rapide, sachant que les vét;érans; de la guerre de Corée; préf;èreraient; sans doute ne pas défiler; à une allure trop rapide dans les parades ».;

« J'ai actuellement sous la main plus de 100 airs de musique. En 1955-1956 déj;à, nous avons eu beaucoup de succès;, ma femme et moi, lorsque nous nous sommes produits devant les militaires en Allemagne », ajoute-t-il.

« Par la suite, avec nos cinq enfants, nous avons pris l'habitude d'appeler notre groupe musical la Famille Boutot. »

Mais Roland Boutot a plus d'une corde à son arc : il est également; poète.; Blessé sur la Colline 355 en Corée;, il a composé un poème; dans lequel il relate cette bataille et rend hommage aux « valeureux et vrais combattants. Oui, il y avait du sang sur les collines de Corée;, parce que c'était; le cadeau de la liberté qu'ils aimaient. Que leurs noms vivent dans nos mémoires; à jamais et que leurs âmes; restent dans les cieux éternellement; ».;

Notre vét;éran; est aussi l'auteur d'une prière; qui doit être; adoptée; comme prière; officielle par l'ACVGC.

Et Carmen Aubut dans tout ça;? En 1996, elle est invitée; en Corée; pour interpréter; à un banquet de vét;érans; sa chanson Je t'aime tant maman, qui obtient un succès; si vif que les autorités; coréennes; en feront la chanson du 50e anniversaire de la fin de la guerre. Cette chanson parle à la fois d'amour filial et de roses. Or, la rose est l'emblème; de la Corée; et toutes les mères;

qui ont perdu un fils à la guerre en déposent; une sur sa tombe.

Les Boutot ont enregistré une cassette contenant dix chansons. Ils vivent à Boischatel, dans la province de Québec.;

A Korean War veteran heads up a family of musicians


By Salim Karam

Sergeant (Ret) Roland Boutot is a veteran of the Korean War. In November 1951, he was wounded in combat and sent back to Canada. Six months later, he met the woman who was to become his wife, Carmen Aubut, a beautiful love story that brought them five children, all boys and all musicians. And when it comes out that Roland Boutot is himself a musician/composer and that Carmen is the author of Je t'aime tant maman, chosen as the official song to mark the 50th anniversary of the end of the Korean War in 2003, it becomes apparent that we are dealing with a genuine, honest-to-goodness family of musicians.

"I; composed the music for the March of the Korea Veterans Association of Canada (KVAC), recorded in November 2001," notes Sgt Boutot with pleasure, pointing out that "the; march is not too upbeat, since I knew that the Korean War Veterans would no doubt prefer to march at a slower pace in the parades."

"To; date, I have penned over 100 pieces of music. My wife and I had already achieved a great deal of success by 1955- 1956, when we entertained the troops in Germany," he added.

"Later; on, with our five children, we made it a habit to call our music group la Famille Boutot."

But Mr. Boutot's talents extend beyond music - he is also a poet.Wounded on Hill 355 in Korea, he wrote a poem which describes the battle and pays tribute to the "brave; and true soldiers.Yes, blood flowed on the hills of Korea, but it was their gift of the liberty they so loved. May their names live forever in our hearts and may their souls find eternal rest in Heaven."

Our veteran is also the author of a prayer that is to be adopted as the official prayer of KVAC.

And Carmen Aubut? In 1996, she was invited to Korea to sing her song Je t'aime tant maman at a veterans' dinner, a performance so successful that the Korean authorities made her composition the official song marking the 50th anniversary of the end of the Korean War. The song refers both to roses and to a boy's love for his mother. The rose is the symbol of Korea and all mothers who lost a son in that war place one on their graves.

The Boutot family have recorded a cassette containing ten songs. They reside in Boischatel, Quebec.

July 10 juillet 2002



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