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Victoria Cross winners:

'matchless gallantry and inspiring leadership'


By Scott Costen

The tragedy of Dieppe is as undeniable as the bravery of the Canadians who fought there.

In the years following the battle, a number of decorations for gallantry were awarded. Two Canadians, Lieutenant-Colonel Cecil Merritt and Honorary Captain the Reverend John W. Foote, received the Victoria Cross, the Commonwealth's highest award for bravery.

Padre Foote, the only Canadian chaplain to win the VC, was the regimental chaplain of the Royal Hamilton Light Infantry (RHLI) at the time of the battle. For eight hours he provided medical aid and comfort to the wounded while exposing himself to heavy enemy fire. At the time of the evacuation, he carried wounded men from the regimental aid post to the landing craft. Refusing several times to be evacuated, Padre Foote instead allowed himself to be taken prisoner so that he could continue to care for the men in prison camp.

Frank Volterman, now 83, was a young medical sergeant with the RHLI during the battle. He recalls how Padre Foote risked his life to provide morphine injections to wounded soldiers. "I; had a bunch of morphine injector tubes and he came and asked for some of them," he says. "He; took them out of my pack and rushed out to help the wounded."

Padre Foote's citation says, "(He) personally saved many lives by his efforts and his example inspired all around him.

Those who observed him state that the calmness of this heroic officer as he walked about, collecting the wounded on the fire-swept beach will never be forgotten."

While Padre Foote's VC was not announced in The London Gazette until February 1946, LCol Merritt's was gazetted in October 1942.

In his book Dieppe 1942: The Jubilee Disaster, Ronald Atkin recalls how one POW entered captivity with a mauve settee covering sent to him by his wife. "Since; its colour closely resembled that of the VC ribbon, this material was made up into a makeshift ribbon and an investiture was held in the camp."

Commanding the South Saskatchewan Regiment at Dieppe, LCol Merritt received his VC for "matchless; gallantry and inspiring leadership whilst commanding his battalion."

His citation says, "Although; twice wounded, Lieutenant- Colonel Merritt continued to direct his unit's operations with great vigour and determination and while organizing the withdrawal he stalked a sniper with a Bren gun and silenced him. He then cooly gave orders for the departure and announced his intention to hold off and 'get even' with the enemy. When last seen he was collecting Bren and Tommy guns and preparing a defensive position which successfully covered the withdrawal from the beach."

Countless soldiers were evacuated safely because of LCol Merritt's courage under fire. He was taken prisoner and spent nearly three years in confinement.

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LCol Cecil Merritt, seen here as a Capt with his original unit, The Seaforth Highlanders of Canada, commanded the South Saskatchewan Regiment at Dieppe.

Le Lcol Cecil Merritt a commandé le South Saskatchewan Regiment à Dieppe. Photo lorsqu'il était; capitaine dans son unité d'origine, The Seaforth Highlanders of Canada.

Dieppe hero Hon. Capt John W. Foote is the only Canadian chaplain to win the Victoria Cross.

Un héros; lors du raid de Dieppe, le Capt honoraire John W. Foote est le seul aumônier; canadien à avoir reçu; la Croix de Victoria.

Image: PHOTOS: DND/MDN

Les récipiendaires; de la Croix de Victoria :


Bravoure sans faille et leadership exemplaire


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par Scott Costen

La tragédie; de Dieppe est tout aussi incontestable que la bravoure des Canadiens qui y ont combattu.

Dans les années; qui ont suivi la bataille, un certain nombre de décorations; ont ét;é accordées; pour bravoure. Deux Canadiens, soit le Lieutenant-colonel Cecil Merritt et l'aumônier; John W. Foote (Capitaine honoraire), ont reçu; la Croix de Victoria, c'est-à-dire; la récompense; de bravoure la plus prestigieuse du Commonwealth.  
L'aumônier; Foote, le seul aumônier; canadien à mériter; la C.V., était; auprès; du régiment; Royal Hamilton Light Infantry (RHLI) au moment du combat. Pendant huit heures d'affilée;, il a apporté réconfort; et secours médical; aux blessés;, s'exposant au feu nourri de l'ennemi. Quand est venu le temps de l'évacuation;, il a transporté des blessés; du poste de premiers secours régimentaire; jusqu'à la barge d'embarquement. Ayant refusé à plusieurs reprises d'être; évacu;é, l'aumônier; Foote s'est plutôt; laissé prendre prisonnier afin d'être; auprès; de ses ouailles.

Frank Volterman, maintenant âg;é de 83 ans, était; jeune sergent du corps médical; du RHLI pendant la bataille. Il se souvient que l'aumônier; Foote a mis sa vie en péril; pour fournir des injections de morphine aux soldats blessés.; « J'avais un tas de tubes d'injection de morphine et il est venu m'en demander. Il les a pris de mon fourbi et s'est empressé d'aller secourir les blessés.; »

Dans la citation accompagnant la Croix de Victoria de l'aumônier; Foote, on peut lire : « Il a sauvé de nombreuses vies, et son exemple a su inspirer les gens autour de lui. Ceux qui l'ont observé n'oublieront jamais le calme imperturbable de ce héros; qui s'affairait à secourir les blessés; sur la plage balayée; par le feu des canons ennemis. »

Si ce n'est qu'en février; 1946 que la C.V. de l'aumônier; Foote fut annoncée; dans The London Gazette, les exploits du Lcol Merritt furent mentionnés; dès; octobre 1942.

Dans son livre intitulé Dieppe 1942:The Jubilee Disaster, Ronald Atkin se remémore; comment un prisonnier de guerre est entré en captivité avec une couverture mauve que lui avait envoyée; son épouse.; « Comme la couleur ressemblait à celle du ruban de la C.V., le tissu de la couverture a ét;é transformé en ruban improvisé, et une cér;émonie; de remise d'insignes a eu lieu directement dans le camp. »

Le Lcol Merritt, qui dirigeait le South Saskatchewan Regiment à Dieppe, a reçu; sa C.V. pour des « actes de bravoure inégal;és; et un leadership exemplaire dans le commandement de son bataillon ».;

On peut lire sur sa citation que, même; s'il avait ét;é blessé à deux reprises, le Lcol Merritt a continué de diriger les opérations; de son unité avec vigueur et détermination.; En organisant le retrait de ses troupes, il a surpris un tireur d'élite; avec une mitrailleuse lég;ère; Bren et l'a réduit; au silence. Il a ensuite froidement donné les ordres du départ; et a annoncé son intention de tenir la position jusqu'à ce qu'il ait régl;é son compte à l'ennemi. Quand on l'a aperçu; pour la dernière; fois, il recueillait les mitrailleuses Bren et Tommy et préparait; une position de défense; afin d'assurer le retrait de la plage.

D'innombrables soldats purent ainsi être; évacu;és; en sécurit;é grâce; au courage du Lcol Merrit. Il fut fait prisonnier et passa presque trois ans en captivité.;

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Writers / Rédaction;

Najwa Asmar (613) 996-9193 Scott Costen (613) 996-9283 Salim Karam

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The Maple Leaf is the weekly national newspaper of the Department of National Defence and the Canadian Forces, and is published under the authority of the Director General Public Affairs. Views expressed in the newspaper do not necessarily represent official opinion or policy.

La Feuille d'érable; est le journal hebdomadaire national de la Défense; nationale et des Forces canadiennes. Il est publié avec l'autorisation du Directeur gén;éral;, Affaires publiques. Les opinions qui y sont exprimées; ne représentent; pas nécessairement; la position officielle ou la politique du Ministère.;

PHOTO :

DND / MDN & BUNDESARCHIV (KOBLENZ)


July 24 juillet 2002



'The war continued inside the prison camp'


By Scott Costen

Billy Field holds the thin piece of metal in his hand and looks at the inscription: STALAG VIII B.

"Number; 26074," he says, still looking at his prisoner of war identification tag. "Lucky; for me they never had occasion to break the thing in half."

More than 1 900 Canadians were captured at Dieppe on August 19, 1942. They spent more than two-and-a-half years as POWs and endured all manner of physical and psychological abuse. Through it all, they never lost their fighting spirit.

"The; war continued inside the prison camp," says Mr. Field, who was a 19-year-old private with the Royal Hamilton Light Infantry at the time of the battle. "Our; job was to plan escapes and to do any damage we could, even if it meant reaching in a window and smashing the tubes of a German radio."

Such acts of sabotage were made difficult by the fact prisoners spent more than a year with their hands bound-first with rope, then with handcuffs or shackles. "We; were tied up from 6 a.m. to 9 p.m. everyday," says Joe Ryan, who fought at Dieppe as a 22-year-old Lance Corporal of the Royal Regiment of Canada.

Rumours were a fact of life in prison camp. "One; rumour was that we would be paraded through the streets of Berlin as an example of Churchill's failed second front," recalls Mr. Ryan.

While the Canadian prisoners talked often of home and loved ones, they did not speak about the paltry diet they were given. "We; had a ban on talking about food because we were starving," says Mr. Ryan. "We; were given things like 'bedboard soup', which tasted like sawdust, or small bits of cheese that possibly could have walked across the floor on their own."

The Canadian prisoners of war captured at Dieppe were liberated in early 1945 as the war in Europe was coming to a close. They came home changed men-physically and emotionally.

"I; went in at 142 pounds and came out at 90," says Mr. Ryan. "There; were a lot of problems when you came home because you were still anxious and nervous. Being free made you feel lost and strange."

Image: Canadians captured at Dieppe spent more than two-and-a-half years as POWs.Les Canadiens capturés; à Dieppe ont passé plus de deux années; et demie comme prisonniers de guerre.

Dieppe veteran Billy Field's POW identification tag. "Lucky; for me they never had occasion to break the thing in half."

La plaque d'identité de prisonnier de guerre de l'ancien combattant de

Dieppe, Billy Field. « Encore heureux qu'ils n'aient jamais eu l'occasion de la casser en deux! »

Image: BUNDESARCHIV (KOBLENZ)

« La guerre se poursuivait jusque dans le camp de prisonniers »


par Scott Costen

Billy Field tient dans ses mains la mince pièce; de métal; et regarde l'inscription : STALAG VIII B.

« Numéro; 26074 », dit-il, en ne quittant pas des yeux sa plaque d'identité de prisonnier de guerre. « Encore heureux qu'ils n'aient jamais eu l'occasion de la casser en deux! »

Plus de 1 900 Canadiens ont ét;é capturés; à Dieppe, le 19 août; 1942. Ils ont passé plus de deux années; et demie dans des camps de prisonniers et ont ét;é victimes de toutes sortes d'abus physiques et psychologiques. Dans cette épreuve;, jamais ils n'ont perdu leur esprit combatif.

« La guerre se poursuivait jusque dans le camp de prisonniers », explique M. Field qui, à 19 ans, était; soldat dans le Royal Hamilton Light Infantry au moment de la bataille. « Notre travail consistait à planifier des évasions; et à causer tous les dommages possibles, même; si cela signifiait atteindre une fenêtre; et faire sauter les lampes d'une radio allemande. »

Ces actes de sabotage étaient; difficiles étant; donné que les prisonniers ont passé plus d'une année; les mains liées; - d'abord avec une corde, ensuite avec des menottes ou des chaînes.; « Nous étions; attachés; de 6 h à 21 h, tous les jours », raconte Joe Ryan, qui a livré bataille à Dieppe, à l'âge; de 22 ans, comme caporal suppléant; du Royal Regiment of Canada.

Les rumeurs faisaient partie de la vie dans le camp de prisonniers. « L'une d'elle voulait qu'on nous fasse défiler; dans les rues de Berlin pour bien montrer que le second front de Churchill était; un échec; », se rappelle M. Ryan.

Bien que les prisonniers canadiens parlaient souvent de leur pays et de leurs proches, jamais ils ne mentionnaient la misérable; nourriture qu'on leur servait. « Nous nous interdisions de parler de nourriture parce que nous étions; affamés;, raconte M. Ryan. On nous servait des choses comme de la « soupe de planches » qui goûtait; la sciure de bois, ou de petits morceaux de fromage si infects qu'ils semblaient pouvoir avancer tout seuls. »

Les prisonniers de guerre canadiens capturés; à Dieppe ont ét;é libér;és; au début; de 1945 alors que la guerre en Europe tirait à sa fin. À leur retour à la maison, ils avaient changé - physiquement et émotionnellement.;

« Au départ;, je pesais 142 livres et je n'en pesais plus que 90 quand j'en suis sorti, indique M. Ryan. Les problèmes; ont ét;é nombreux au moment du retour parce que l'anxiét;é et la nervosité étaient; toujours là.; Libres, vous vous sentiez étranges; et perdus. »

Image: SCOTT COSTEN

Joe Ryan spent 33 months as a POW after being captured at Dieppe. "We; had a ban on talking about food because we were starving."

Joe Ryan a ét;é PG pendant 33 mois après; avoir ét;é capturé à Dieppe. « Nous nous interdisions de parler de nourriture parce que nous étions; affamés.; »

July 24 juillet 2002



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