Skip first menu (access key: 1) Skip all menus (access key: 2) Go directly to top navigation bar (access key: M)
National Defence / Défense Nationale



Quick Search

Maple Leaf


HTML Version of Maple Leaf

This page contains both English and French articles.

If you require PDF versions of specific articles, please send your request to hamilton.ac@forces.gc.ca.

Volume 1 - Volume 2 - Volume 3 - Volume 4 - Volume 5 - Volume 6 - Volume 7 - Volume 8 - Volume 9


journal d'un marcheur


En plus d'écrire; pour La Feuille d'érable;, Scott Costen, employé civil du journal, est aussi réserviste; dans l'Armée; de terre. À titre de membre des FC, il a participé aux marches de Nimègue; qui ont eu lieu du 16 au 19 juillet dernier; il nous livre ici un compte rendu de première; main.

Image

du succès; en criant « Nous aimons le Canada » et « Merci à vous les Canadiens ».; Ces mots nous ont réconfort;és; et nous ont rappelé que les marches de Nimègue; sont un moyen d'évoquer; le souvenir des jeunes Canadiens qui ont donné leur vie pour libérer; toute une gén;ération; de Hollandais.

Ce climat de respect et de commémoration; était; particulièrement; palpable dans la ville de Groesbeek et au cimetière; militaire canadien de l'endroit. En traversant la ville pour nous y rendre, nous avions toute la motivation voulue pour affronter les pentes abruptes qui mènent; au lieu où reposent quelque 2 300 militaires canadiens.

Durant les quatre jours de marche, chaque membre du contingent canadien a éprouv;é de la douleur, des doutes et de la souffrance. Mais nous avons aussi bén;éfici;é de l'accueil chaleureux de la population hollandaise et de la

camaraderie qui régnait; entre les membres de l'équipe; et d'autres pays.

Des participants de nombreux horizons ont subi des blessures ou abandonné la marche, mais le Canada faisait partie d'un groupe d'élite; qui a obtenu un taux de succès; de 100 pour cent. Un bon entraînement;, l'esprit d'équipe;, un excellent personnel de soutien et une volonté inébranlable; de voir tous les participants canadiens franchir la ligne d'arrivée; ont ét;é les facteurs déterminants; de notre succès.;

Victoire

Les membres des FC ne sont nulle part mieux reçus; que dans les rues de la Hollande. Le défil;é de la victoire, une « marche » de 5 km qui a lieu à la fin de la dernière; journée; de marche, en est la preuve irréfutable.; Nous avons eu droit à un accueil des plus enthousiastes tandis que nous marchions le long de la route qui mène; au centre-ville de Nimègue.;

Des centaines de milliers de spectateurs ont poussé des cris de joie en voyant le drapeau canadien. Tous nous envoyaient la main, applaudissaient et dansaient. Ils nous ont aidés; à oublier la douleur et l'épuisement; et à savourer l'instant présent.; Et c'est ce que nous avons fait.

Les Canadiens, malgré la fatigue, la soif et la faim, ont marché la tête; haute et ont reçu; un accueil digne des héros.; Nous avions atteint nos objectifs, mais il faudrait quelque temps avant que nous éprouvions; pleinement la fierté de la réussite.;

De retour au camp, nous avons reçu; nos médailles; de Nimègue; lors d'une cér;émonie; à laquelle participait John McCallum, ministre de la Défense.; Nous arborions fièrement; nos médailles; ce soir-là pour nous rendre en ville et assister au « bal des ampoules », une réception; annuelle informelle au cours de laquelle on échange; des salutations et des histoires de guerre.

Les ampoules, les callosités; et les douleurs diverses qui nous ont accompagnés; durant la marche disparaîtront; avec le temps. Les souvenirs de camaraderie, d'endurance et de réussite; dureront à jamais.

Defence Minister, John McCallum visited the troops in Holland taking part in the annual Nijmegen Marches, the biggest walking event in the world. Receiving her medal from Mr. McCallum upon completion of the 160-km march is Lt Carine Tremblay, a social worker from CFB Valcartier, Que.

Le ministre de la Défense; John McCallum a visité les troupes en Hollande qui ont participé à la marche annuelle de Nimègue;, la marche la plus importante du monde. Le Lt Carine Tremblay, travailleuse sociale à la BFC Valcartier (Québec;), reçoit; sa médaille; de M. McCallum après; avoir achevé la marche de 160 km.

Capt Jennifer Russell provides much-needed foot care to Maple Leaf writer Scott Costen during the Nijmegen Marches.

Au cours des marches de Nimègue;, le Capt Jennifer Russell soigne les pieds endoloris de Scott Costen, rédacteur; à La Feuille d'érable.;

50


par Scott Costen

NIMÈGUE; (Pays-Bas) - Tous ceux qui ont participé aux marches de Nimègue; affirment qu'il faut vivre cette expérience; pour la comprendre. Ils ont raison.

L'opération; Nijmegen est à la fois exigeante et enrichissante. C'est une épreuve; d'endurance physique et psychologique et une confirmation des compétences; militaires essentielles telles que la capacité de travailler en équipe;, le leadership et la discipline.

Cette année;, le contingent canadien, dont je faisais partie, a vécu; deux év;énements; spéciaux; à Nimègue; : c'était; en effet le 50e anniversaire de la participation militaire canadienne, et la première; fois, de mémoire; d'homme, que tous les participants des FC terminaient la marche.

Peu après; notre arrivée; aux Pays-Bays, le commandant du contingent canadien, le Brigadier-gén;éral; Peter Holt, s'est adressé aux 180 membres des FC qui s'apprêtaient; à participer à l'év;énement.; « Votre mission est de gagner le coeur et l'âme; de la population hollandaise », a-t-il dit.

Pour ceux qui, comme moi, en étaient; à leurs premiers débuts;, cette remarque semblait un peu présomptueuse.; Pourtant, à la fin de la première; journée;, nous avions découvert; combien il est facile pour les militaires canadiens de gagner l'affection des habitants des Pays-Bas. Les Hollandais sont éternellement; reconnaissants aux Canadiens du rôle; primordial qu'ils ont joué dans la libération; de la Hollande durant la Seconde Guerre mondiale. Les marcheurs canadiens bén;éficient; de ce lien émotif; chaque année; partout où ils vont, ils sont acclamés;, applaudis et encouragés; du fond du coeur.

Le camp

Le camp Heumensoord, situé juste en périph;érie; de la ville de Nimègue;, héberge; les militaires et les cadets qui participent aux marches. Le camp, petit mais fonctionnel, est cél;èbre; pour son arche, dont les côt;és; sont formés; par des bottes de combat hautes de 10 mètres.;

Notre séjour; au camp Heumensoord a ét;é ponctué principalement de douches froides, de réveils; matinaux et de longues files d'attente pour les repas, les ablutions et les soins médicaux.; Nous en avons profité au maximum pour parler avec des marcheurs venus de différents; pays, particulièrement; du Royaume-Uni qui a fourni des services de soutien importants au contingent canadien.

Nous avons ét;é nombreux à échanger; épinglettes;, insignes et souvenirs avec des participants d'autres pays. Les brassards arborés; par les Canadiens sont vite devenus la marque d'une coopération; internationale au plus bas (et au plus amical) niveau.

À la fin de la deuxième; journée; de marche, les échanges; de menus objets avaient diminué, et on pouvait lire la souf- france sur le visage des marcheurs qui rentraient au camp en grand nombre. Nous marchions tous avec force précaution;, et l'agonie de certains était; aussi intense qu'indescriptible. Une simple visite aux douches s'avérait; un trajet lent et douloureux.

Ce qui ajoutait à nos souffrances, c'est que le four- nisseur des services d'alimentation insistait pour nous

offrir, chaque matin, un repas composé de pain, de fromage et de viandes froides : des aliments bien utiles pour une collation prise sur le pouce durant une journée; de marche, mais peu propices à remonter le moral des participants fatigués; et affamés.;

Les marches

Les marches sont stimulantes, épuisantes; et pénibles.; L'entraînement; prépare; les participants à affronter la

distance, mais non l'intensité de l'exercice.

C'est un parcours sans merci : les pavés; tortueux et les nombreux dispositifs de « ralentissement de la circulation » qui parsemaient les rues de toutes les municipalités; que nous avons traversées; étaient; particulièrement; redoutables. Bordures de chaussée;, poteaux et nids de poule ne sont que quelques-uns des « pièges; » qui nous guettaient à chaque détour; : seule une communication soutenue entre les membres de l'équipe; a préserv;é le contingent canadien d'éventuelles; blessures.

Les nouveaux venus, incluant votre humble serviteur, étaient; surpris de constater que les gens se levaient très; tôt; pour regarder passer les marcheurs et leur demander des souvenirs tels que drapeaux, épinglettes; et autocollants. Des enfants couraient vers les participants dans l'espoir d'obtenir un souvenir de quelque type ou taille que ce soit. Les petits drapeaux canadiens étaient; particulièrement; prisés;, et nous en avons vu partout, souvent enfoncés; dans la trousse des participants militaires et civils d'autres pays.

En traversant la petite communauté de Wijchen, nous avons éprouv;é la grande émotion; qu'évoquent; souvent les vét;érans; des marches de Nimègue.; Pendant que nous avancions dans les rues pavées; sinueuses, un important groupe de personnes âg;ées; est apparu à notre gauche. Tous bran- dissaient de petits drapeaux canadiens et nous souhaitaient

Image: PHOTOS: CPL RENÉ DUGUAY

July 31 juillet 2002



50


NIJMEGEN JOURNAL


By Scott Costen

NIJMEGEN, The Netherlands-Everyone who has done the Nijmegen Marches says you have to experience the event to understand it. They're right.

Operation NIJMEGEN is both demanding and rewarding. It is a test of physical and mental stamina and a confirmation of essential military skills such as teamwork, leadership and discipline.

This year the Canadian contingent, myself included, marked two special milestones at Nijmegen: the 50th anniversary of Canadian military participation and the first time in recent memory that all CF marchers completed the event.

Shortly after we arrived in the Netherlands, Canadian contingent commander Brigadier-General Peter Holt addressed the 180 CF members who would participate in the march. "Your; mission is to win the hearts and minds of the people of Holland," he told us.

For "first-timers;" like myself, this seemed a bit presumptuous. Yet by the end of the first day's march we realized how easy it is for Canadian military personnel to win the affection of the people of the Netherlands. The Dutch are eternally grateful for the lead role Canadians played in the liberation of their country during the Second World War. Canadian marchers benefit from this emotional bond each year, receiving cheers, applause and heartfelt encouragement everywhere they go.

The camp

Camp Heumensoord, located just outside the city of Nijmegen, is home to military and cadet marchers during the event. The small but utilitarian camp is famous for its arch- way, which has 10-metre-high combat boots on each side.

Our time at Camp Heumensoord was punctuated mostly by cold showers, early wake-ups and long line-ups for meals, ablutions and medical treatment.We made the most of the opportunity to meet and talk with marchers from other countries, especially the UK, which provided some key forms of service support to the Canadian contingent.

Many of us traded pins, badges and souvenirs with marchers from other countries. The brassards worn by the Canadians quickly became filled with evidence of international co-operation at the lowest (but friendliest) level.

By the end of the second day of marching, the trading slowed down as the camp became filled with marchers whose misery was etched clearly on their faces. All of us walked gingerly, some with an agony as intense as it was indescribable. A simple walk to the showers became a tortuously slow and painful journey.

Adding to our woes was the fact the food service provider insisted on giving us bread, cheese and processed luncheon meat each morning for breakfast. Although useful for packing lunches for the day's march, this menu did little to boost the morale of tired, hungry marchers.

The march

The marches are exciting, exhausting and excruciating. Training helps prepare marchers for the distance, but not the intensity.

Maple Leafwriter Scott Costen, a civilian employee of the newspaper, is also an Army Reservist. He was a CF marcher at the July 16-19 Nijmegen Marches and provides this first-hand account.

Image: About 180 Canadian soldiers take a victory march through the crowd-lined streets of Nijmegen, Holland after successfully completing the arduous 160 km Nijmegen Marches. This year marks Canada's 50th anniversary of participation in the marches.PHOTOS: CPL RENÉ DUGUAY

Dans les rues de Nimègue;, en Hollande, où se pressent les gens, environ 180 soldats canadiens prennent part à la marche de la Victoire après; avoir achevé les 160 km de la marche ardue de Nimègue.; Cette année; marque le 50e anniversaire de la participation du Canada lors de cet év;énement.;

The terrain is unforgiving, particularly the complex cobblestones and numerous "traffic-calming;" devices that dot the streets of every town we passed through. Curbs, poles, potholes and other "booby-traps;" threatened us at every turn. Only constant communication among team members prevented the Canadian contingent from incurring a casualty as a result of these hazards.

Newcomers like myself were surprised to see how early people woke up to watch the marchers and collect from them souvenirs such as pins, flags and stickers. Children darted out from the sidewalks to ask marchers for souvenirs of any size, shape or description. Hand-held Canadian flags were especially popular, and we saw them everywhere we went, often wedged in the kit of other military and civilian marchers.

Walking through the small town of Wijchen, we felt the emotional high veteran marchers often talk about. As we negotiated the winding cobblestone streets, a large group of senior citizens appeared on our left. All of them waved small Canadian flags and wished us success. They called out, "We; love you, Canada" and "Thank; you, Canada".; These words buoyed our spirits and reminded us how important the Nijmegen Marches are as a vehicle for remembrance of the young Canadian men who laid down their lives so that a generation of Dutch people could be liberated.

This spirit of reverence and remembrance was especially strong in the town of Groesbeek and in Groesbeek Canadian War Cemetery.We marched through the town en route to the cemetery and received the motivation we needed to tackle the steep hills that lead to the resting place of some 2 300 Canadian war dead.

Throughout the four days of marching every member of the Canadian contingent endured pain, doubt and misery. At the same time we enjoyed the warm reception we received from the Dutch people and the camaraderie we shared with our teammates and other marchers.

While many countries incurred casualties and dropouts, Canada was part of an elite group of nations that boasted a 100-percent success rate. The key to our success was solid training, teamwork, excellent support personnel, and an unswerving determination to get every Canadian marcher across the finish line.

Victory

Nowhere are CF members better received than on the streets of Holland. The Victory Parade, a 5-km celebratory "walk;" at the end of the last day's march, proves this beyond a doubt.We received an intensely enthusiastic reception as we marched along the route to downtown Nijmegen.

Hundreds of thousands of onlookers cheered when they saw the Canadian flag. They waved, clapped and danced. They encouraged us to forget about the pain and exhaustion and enjoy the moment. And we did.

The tired, thirsty, hungry Canadians marched with pride and were given a hero's welcome. We had met our objectives but the pride of accomplishment would not sink in for some time.

Once back at the camp we were presented our Nijmegen medals in a ceremony involving Defence Minister John McCallum.We wore our medals with pride that night as we went into the city for the annual "blister; ball", an informal exchange of handshakes, "high-fives;" and war stories.

The blisters, calluses, aches and pains we developed during the marches will heal in time. The memories of friendship, endurance and achievement will last forever.

Image: July 31 juillet 2002

Despite the fast pace, Col Murray Johnson, right, commandant of the Electrical Mechanical Engineering Branch manages to share a few stories with MCpl Al Price, an aviation technician serving with 14 Wing Greenwood, Nova Scotia.

Malgré le pas rapide, le Col Murray Johnson (à droite), commandant de la Branche du génie; électrique; et mécanique;, réussit; à discuter avec le Cplc Al Price, un technicien en aéronautique; de la 14e Escadre Greenwood (Nouvelle-Écosse;).


This website is maintained by
Assistant Deputy Minister (Public Affairs) / ADM (PA)