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Image: 28 August 2002, Vol. 5, No. 31 Le 28 août; 2002, vol. 5, no 31
Image: Pages 6-7CFSAC  
La CTALFC

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Image:

Capt Carolyn Blanchard from 2 HSOTU, Ottawa prepares meds that will be used during surgery conducted at 3 MIMU, Sipovo Bosnia-Herzegovina. Capt Blanchard, an operating room nurse, is one of the fourteen medical personnel at Sipovo.

Le Capt Carolyn Blanchard, 2 UIOSS Ottawa, prépare; les médicaments; qui seront utilisés; pendant une intervention chirurgicale menée; à la R3 UMMI à Sipovo en Bosnie-Herzégovine.; Le Capt Blanchard, infirmière; de salle d'opération;, est une de nos 14 professionnels de la santé en mission à Sipovo.


From the desk of Defence Minister John McCallum


Experiences that reach deep into one's psyche are rare. They are measured on the fingers of one hand in a lifetime. My recent visit to our forces in and around Afghanistan, and Holland, was such an experience. The net result was a quantum leap in my respect for the brave men and women of the CF and a determination to do what is right for them.

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Aboard a Hercules airplane, we held our breath as our pilot conducted evasive moves before landing smoothly in the war zone at Kandahar airport in Afghanistan. The learning process - and the fun - was about to begin.

Later, wearing flak jackets and helmets and standing in tank-like vehicles, we toured the perimeter of the camp in 50ºC; heat. It was a long way from Bay Street, my workplace of just two years ago.

While our group was to put up with the heat for less than six hours, Canadian soldiers had been living under these oppressive conditions for six months. Unlike us, they also had work to do, carrying heavy equipment, conducting dangerous operations, and risking their lives at every moment of the day. So I wondered how the soldiers would respond to my questions about their operations.

They were fantastic! It is my job to listen to military briefings, but what I enjoy most is the chance to talk to the rank and file soldiers and, if possible, their spouses. If you want the real information, talk to the spouses. But of course there were no spouses in Afghanistan.

What I heard were complaints about a number of operational deficiencies, pleasure that they were about to return home to their families, and, first and foremost, a uniform pride in what they had achieved in Afghanistan as Canada's first combat contingent since the Korean War.

They were certainly right to be proud of their achievements. I heard about them from all sources - Afghanis who praised our people for their humanitarian work, a US sergeant who said our soldiers were far better trained than theirs, our own Canadian commanders, and a US Lieutenant-General who called our troops "second; to none" and did his best to convince me to send them back.

It is not just the Army that has done a great job. In the early days, we sent a third of our Navy to the region, and we Canadians captured four out of the four suspected terrorists who were detained by naval coalition forces. Canada's Air Force has also performed magnificently.

And, finally, under the tender and extraordinarily competent care of our special forces, known as Joint Task Force 2 (JTF 2), our group felt perfectly safe at every moment of our stay in Afghanistan.

Perhaps the most moving moment was our viewing of the Inuit monument to our four soldiers who lost their lives to "friendly; fire." We learned that the monument had been dedicated not only to our four Canadian's, but to all in the coalition who had lost their lives in Afghanistan.

The first leg of our journey was Holland, where we observed a solemn remembrance ceremony in Groesbeek Cemetery where more than 2 000 young Canadian soldiers were buried more than fifty years ago. For me, this also had a personal flavour because my father had participated in the liberation of Holland and received a medal from the Dutch.

Two thoughts in conclusion: First, having seen the dedication and bravery of the CF in Afghanistan, I will do my utmost to ensure the government sets operational activity at a level that respects the family and human values of our forces. To do otherwise would be wrong, not to say illiberal.

Second, the grandchildren of Canadians who died for freedom and justice in Holland during the Second World War are fighting for those same values in Afghanistan today. The cause of freedom and justice is different across the generations, but it never ends.

Un mot de remerciement de John McCallum, ministre de la Défense;


Les év;énements; qui vont vous chercher au plus profond de vous-même; sont plutôt; rares. Ils se comptent sur les doigts de la main. J'ai vécu; une telle expérience; au cours de ma tournée; en Afghanistan et aux Pays-Bas, lorsque j'ai rendu visite à nos forces. Durant ce voyage, mon respect envers les femmes et les hommes courageux des FC a décupl;é, et je suis plus résolu; que jamais à faire ce qui est bon et juste pour eux.

Nous avons retenu notre souffle lorsque le pilote du Hercules à bord duquel nous nous trouvions a dû se livrer à des manoeuvres d'évitement; avant de poser l'appareil sans anicroche à l'aéroport; de Kandahar (Afghanistan), en pleine zone de guerre. Mon apprentissage et, j'ajouterais, mon plaisir, ne faisaient que commencer.

Un peu plus tard, vêtus; de gilets pare-éclats; et de casques, nous avons pris place à bord de véhicules; qui ressemblaient à des chars d'assaut afin de faire le tour du camp par une température; de 50º C. Je me sentais bien loin de Bay Street, où je travaillais encore il y a deux ans à peine.

Notre groupe a dû endurer la chaleur pendant moins de six heures, tandis que les militaires canadiens vivaient sous ce climat étouffant; depuis six mois. Et qui plus est, contrairement à nous, ils avaient du travail à faire. Ils devaient transporter du matériel; lourd et mener à bien des opérations; dangereuses tout en risquant de se faire tuer à n'importe quel moment. Dans ces conditions, je me suis demandé quelles réponses; les militaires feraient à mes questions relativement à ces opérations.;

Ils ont ét;é fantastiques! Assister à des séances; d'information militaires fait partie de mon travail, mais il n'y a rien comme parler aux militaires du rang et à leurs conjoints, si possible. Si vous voulez savoir ce qui se passe, parlez aux conjoints. Naturellement, je n'en ai pas trouvé en Afghanistan.

Les militaires canadiens m'ont exprimé leurs griefs au sujet d'un certain nombre d'insuffisances opérationnelles.; Ils se sont dits heureux de rentrer bientôt; à la maison et de retrouver leurs familles, mais surtout, ils ont ét;é unanimes à se déclarer; fiers de leurs réalisations; en Afghanistan, à titre de membres du premier contingent que le Canada a envoyé au combat depuis la guerre de Corée.;

Ils ont certainement raison d'être; fiers de ce qu'ils ont accompli là-bas.; Je n'ai entendu que des éloges; à leur endroit. Les Afghans ont louangé leur travail humanitaire. Un sergent américain; a affirmé que nos militaires étaient; beaucoup mieux entraîn;és; que les leurs. Leurs commandants canadiens ont vanté leurs exploits. Un lieutenant- gén;éral; américain; a déclar;é que nos troupes « n'avaient pas leur pareil » et il a tout tenté pour me convaincre de les renvoyer en Afghanistan.

L'Armée; de terre n'est pas la seule qui se soit acquittée;

de sa mission avec brio. Au début; de la campagne, le tiers de la Marine canadienne a ét;é dép;êch;ée; dans la région.; Nous les Canadiens avons capturé quatre terroristes présum;és;, soit ceux qui sont détenus; par les forces navales de la coalition. La Force aérienne; du Canada s'est également; illustrée.; Enfin, grâce; aux bons soins et à la compétence; extraordinaire de nos forces spéciales;, connues sous le nom de Force opérationnelle; interarmées; 2 (FOI 2), notre groupe s'est senti en parfaite sécurit;é tout au long de son séjour; en Afghanistan.

C'est devant le monument inuit érig;é à la mémoire; des quatre Canadiens tués; par un « tir ami » que nous avons peut-être; vécu; les moments les plus émouvants; de notre séjour.; Nous avons appris que ce monument n'était; pas seulement consacré à nos quatre Canadiens, mais aussi à tous les membres de la coalition qui ont perdu la vie en Afghanistan.

La première; étape; de notre voyage s'est passée; aux Pays- Bas, où nous avons assisté, dans le cimetière; de Groesbeek, à une cér;émonie; solennelle à la mémoire; des 2 000 soldats canadiens et plus qui y ont ét;é enterrés; il y a plus de 50 ans. Cette cér;émonie; avait pour moi une résonance; particulière;, parce que mon père; a pris part à la campagne de libération; des Pays-Bas, et il a même; ét;é décor;é par les Hollandais.

J'aimerais, en terminant, vous faire part de deux observations. D'abord, après; avoir ét;é témoin; du dévouement; et de la bravoure des membres des FC en Afghanistan, je m'engage à faire tout en mon pouvoir pour que le rythme des opérations; soit maintenu à un niveau qui respecte les valeurs familiales et humaines de nos militaires. Faire le contraire serait non seulement mauvais, mais intolérable.;

Ensuite, les petits-enfants des Canadiens qui sont morts en se battant pour la liberté et la justice sur les champs de bataille des Pays-Bas pendant la Deuxième; Guerre mondiale combattent aujourd'hui en Afghanistan au nom des mêmes; valeurs. Certes, la lutte pour la liberté et la justice revêt; des formes différentes; d'une gén;ération; à l'autre, mais ce combat n'est jamais gagné une fois pour toutes.

Image: Cpl Timothy Wilson from the 3rd Battalion, Princess Patricia's Canadian Light Infantry Battle Group provides perimeter security after exiting a Chinook helicopter as elements of the 3 PPCLI deployed on a mission in Afghanistan.Le Cpl Timothy Wilson, qui contribue ici à établir; un périm;ètre; de sécurit;é autour de l'hélicopt;ère; Chinook dont il vient de descendre, fait partie des él;éments; du Groupement tactique du 3e Bataillon, Princess Patricia'sCanadian Light Infantry, déploy;és; lors d'une mission en Afghanistan.

CPL LOU PENNEY, 3 PPCLI


August 28 août; 2002



Canadian medical staff in BiH


+By Capt Rhoda Frampton SIPOVO, Bosnia-Herzegovina - In this remote and tranquil area 14 medical personnel from across Canada can be found working side by side with their British and Dutch counterparts. Part of the Multi- national Division (South-West) (MND SW) medical team in Sipovo Hospital, they are part of Canada's contribution to SFOR (Stabilisation Force).

"We; know that multi-nationality works," said Commander Johann Cunningham, from 1 Health Service Operational Training Unit (HSOTU) Detachment Esquimalt, who is the Clinical Director and General and Trauma Surgeon at Sipovo. "We; can have a Canadian nurse working for a British nurse, who works for a Dutch senior nurse. We have a British anesthetist working with the Canadian team, we can all make it work together."

The 44 member medical team at Sipovo work on the wards, outpatients and in the Incident Command Post. They are responsible to provide care to approximately 4 500 troops within MND SW.

Within the Canadian team there are three specialists: a general surgeon, an orthopedic surgeon and an anesthesiologist. They rotate at approximately a six- week interval, which provides more of them with exposure to a multinational environment. It also allows them to work without any degradation of skill level and is less disruptive to their colleagues in Canada.

With only 10 general surgeons in the CF these individuals know well in advance when they will be in-theatre. This allows them to properly prepare and co-ordinate their patient care while they are out-of- country.

The primary role of the Role 3 Multinational Integrated Medical Unit (R3 MIMU) is to provide clinical care to SFOR troops and in particular emergency and urgent care, such as injuries from road traffic accidents or mine blasts. Consultation services are also provided to soldiers for urgent problems that occur, but that are not on the trauma side of things.

Additionally, they provide care to the local civilian population.

"Clearly;, a unit that works, that is actually doing what it trains to do is a more capable unit," said Cdr Cunningham. "This; is why we have taken on the role of treating civilians. It not only provides the assistance that this community needs, but also because we are taking patients through our facility, running it, making it work, it means that the facility is being tested and actually working all the time."

The hospital has two operating theatres and one intensive care unit. In the event of a mass casualty situation, the hospital can handle 20 injured patients.

With five rotations to his credit, Cdr Cunningham has seen a lot of changes and is aware of multinational differences. Clinical care protocols have been worked out, similar care is being provided and the different nations have been able to compromise without compromising care.

The multinational environment within the team provides the hospital with the flexibility it had not enjoyed in the past and that means more extensive care can be provided.

"We; take some of their best practises back to Canada and hopefully they take back some of ours," said Cunningham. Capt Frampton is a PAffO deployed to Bosnia- Herzegovina.

Image: CPL GRANT RIVALIN

Maj Steve Massoeurs, an orthopedic surgeon from 3 HSOTU Halifax, performs surgery on a member from the local community and Capt Peteter Hennecke, a scrub room nurse from 1 HSOTU Edmonton, assists. Both are part of the medical team at Sipovo, Bosnia-Herzegovina.

Le maj Steve Massoeurs, chirurgien orthopédiste; de la 3 UEOAS Halifax, opère; un membre de la collectivité locale avec l'aide du capt Peteter Hennecke, infirmier de la 1 UEOAS Edmonton. Ils font tous deux partie de l'équipe; médicale; de Sipovo, en Bosnie-Herzégovine.;

Des professionnels de la santé canadiens en Bosnie-Herzégovine;


+par le Capt Rhoda Frampton

SIPOVO (Bosnie-Herzégovine;) - Dans cette région; éloign;ée; et tranquille, 14 professionnels de la santé provenant d'un peu partout au Canada travaillent côte; à côte; avec leurs homologues britanniques et hollandais. Rattachés; à l'équipe; médicale; de la Division multinationale (sudouest) (DMN SO), à l'hôpital; de Sipovo, ils font partie de la contribution du Canada à la Force de stabilisation (SFOR) de l'OTAN.

« Nous savons que les équipes; multi- nationales fonctionnent », nous a expliqué le Capitaine de frégate; Johann Cunningham, du Détachement; d'Esquimalt de la 1re Unité d'entraînement; opérationnel; d'appui à la santé (1 UEOAS), qui est chef de clinique, chirurgien gén;éraliste; et chirurgien trauma- tologue à Sipovo. « Ici, une infirmière; canadienne peut être; supervisée; par une infirmière; britannique qui est elle-même; sous les ordres d'une infirmière-chef; hollandaise. Nous avons un anesthésiste; britannique qui travaille avec l'équipe; canadienne, et cela ne pose pas de problème.; »

Les 44 membres de l'équipe; médicale; de Sipovo s'occupent des salles communes, du service de consultations externes, et du poste de surveillance des incidents. Ils sont chargés; de fournir des soins médicaux; aux quelque 4 500 membres de la DMN SO.

Dans l'équipe; canadienne, il y a trois spécialistes; : un chirurgien gén;éraliste;, un chirurgien orthopédiste;, et un anesthésiste.; Ils sont remplacés; par rotation à peu près; toutes les six semaines, ce qui permet à un plus grand nombre de médecins; de travailler en milieu multinational. Cela leur permet aussi d'éviter; toute dégradation; de leur niveau de compétence;, et c'est moins dérangeant; pour leurs collègues; au Canada.

Étant; donné que les FC n'ont que dix chirurgiens gén;éralistes;, ceux-ci savent longtemps à l'avance quand ils seront envoyés; dans le théâtre; des opérations.; Cela leur permet de se préparer; adéquatement; et de coordonner les soins qui seront fournis à leurs patients pendant leur séjour; à l'étranger.;

Le principal rôle; de l'Unité médicale; multinationale intégr;ée; (R3 UMMI) est de fournir des services de médecine; clinique aux membres de la SFOR, et en particulier des soins d'urgence aux blessés;, comme les victimes d'accidents de la circulation et d'explosions de mines. Des services de consultation sont également; offerts aux soldats qui ont des problèmes; urgents autres qu'un traumatisme.

De plus, ils fournissent des soins à la population locale.

« De toute évidence;, une unité qui fonctionne et qui fait le travail pour lequel elle a ét;é formée; est une unité compétente; », nous a expliqué le Captf Cunningham. « C'est pourquoi nous avons entrepris de soigner les civils. Parce que la collectivité a besoin de notre aide, mais aussi parce qu'en acceptant des civils dans notre établissement;, nous faisons tourner la machine, ce qui nous permet d'être; bien rodés; et toujours prêts; à accueillir de nouveaux patients. »

L'hôpital; a deux salles d'opération; et une

unité de soins intensifs. En cas de catastrophe, l'hôpital; peut accueillir 20 blessés.;

Avec cinq rotations à son crédit;, le Captf Cunningham a vu bien des changements, et il est conscient des différences; qui existent entre les pratiques médicales; des différents; pays. Des protocoles de soins cliniques ont ét;é établis;, les soins offerts sont similaires, et les différents; pays ont réussi; à faire des compromis sans nuire à la santé des patients.

Le caractère; multinational de l'équipe; confère; à l'hôpital; une flexibilité qu'il n'avait pas dans le passé, et cela lui permet d'offrir une gamme de soins plus complète.;

« Nous empruntons certaines des pratiques exemplaires de nos collègues; étrangers;, et nous les rapportons au Canada. Et j'espère; qu'ils font de même; avec les nôtres; », nous a confié le Captf Cunningham. Le Capt Frampton est OAP et est déploy;ée; en Bosnie-Herzégovine.;

August 28 août; 2002



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