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Maple Leaf


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Army Editor  
Susan Turcotte (613) 945-0419


Bosnian-Canadian soldier returns to keep peace in homeland


By 2Lt Aida Hakirevic

ZGON, BOSNIA-HERZEGOVINA - Many people ask me, someone with a Bosniac last name, how I became a second- lieutenant serving on a peacekeeping NATO mission. Well, here's my story...

I was born in Visoko (30 km northwest of Sarajevo), a place many Canadian soldiers know from Operation CAVALIER 1993-1995. I was 16 years old when the war broke out, changing my life forever.

Although Visoko never became a besieged city like Sarajevo, it had its share of shelling and sniper alleys. Ceasefire agreements were rarely respected, making the bloodshed even worse. People took risks, walking on the streets to get water, visit relatives, buy food, pick up humanitarian aid rations or chop wood for the winter months. Those streets could turn into deadly ground at any moment from the beginning of the war in April 1992 until it ended in 1995.

It is in human nature to be scared and angry, unable to comprehend the chaos, but this drove me to find a better future. In 1993, I became an interpreter with CANBAT 2.

Having a job meant sanity. Earning an income meant food on the table for my family. However, the job came with certain challenges. Perceptions of interpreters varied from faction to faction, civilian or military. Unpleasant situations were common, and we all learned to live with them. Incidents ranged from ceasefire violations to hostage situations and casualties.

At the time, the UN mandate failed to provide the peacekeepers with the tools needed for the mission. After all, there was no peace to keep. Being aware of these facts brought endless frustration and forced me to move on no matter what.

One-way ticket out of Bosnian hell

After a year with the Canadians, I had made friends and valuable contacts. They all encouraged my intention to emigrate, and in 1994, the Canadian Embassy in Vienna approved my one-way ticket out of Bosnian hell - a landed immigrant visa.

I arrived in Montréal; in October, determined and lucky. A family, who had only stories and a photo of me to go on, opened their house to me as if I were one of their own.

Trying to put certain things behind me and start a new life in a new country was easier than I expected. The real difficulty was the inevitable guilt I felt day after day for living a dream, while my family was still trying to survive.

Slowly, I began to integrate into my new society. Continuing school was my number one priority, and before I knew it, I was in CEGEP (General and Vocational College) studying Pure and Applied Science. During this time, I joined the Reserves and was a sapper by the end of summer 1996 with 3rd Field Engineer Regiment.

Next was university. Four years at McGill meant not only an education, but also a full integration in one of the ethnically richest social environments in the world. It felt very different being welcomed in such a complicated environment without the slightest bit of rejection or discrimination. Today, I have friends whose families come from as far away as China or Australia and as close as Poland or Italy.

Going back

Unfortunately, times are still hard in Bosnia, and it will take generations to undo what was done during this senseless war. Political turmoil is still strong, as we here are all witnesses to. The high unemployment rate is causing a depletion of young minds with fresh outlooks, leaving an even greater generation gap in this country.

I am often asked if I would ever return to live here. It is not easy to let go of one's roots and memories of 18 years, but when those memories are clouded by war, discrimination and knowledge of a corrupt system, both my heart and mind say 'no'. I realize that some people may not share this opinion.

My grandfather lived through both world wars. My father was a teenager taking care of a family of seven during the Second World War. It was my turn to experience war in the 90s.

Would I want to see my future family go through the same? When it comes to quality of life and values that I cherish, my bet is on Canada, my adoptive country. Besides, the only way to 'repay' the favour for the opportunity of a lifetime is to stay and work in Canada, and the CF is a part of it.

I am proud to be back here with the maple leaf on my shoulder.

Image: CAPT LUCIE ROSA2Lt / Slt Hakirevic

Mission de paix pour une rescapée; de la guerre


par le Slt Aida Hakirevic

ZGON, BOSNIE-HERZÉGOVINE; - Ces jours-ci, on me demande souvent comment un sous-lieutenant au nom de famille bosniaque en est arrivée; à être; affectée; à une mission de maintien de la paix de l'OTAN.Voici donc mon histoire...

Je suis née; à Visoko, à 30 km au nord-ouest de Sarajevo, un endroit que bien des soldats canadiens ont découvert; au cours de l'opération; Cavalier qui s'est échelonn;ée; de 1993 à 1995. J'avais 16 ans quand la guerre a éclat;é et changé ma vie à tout jamais.

Bien que Visoko n'ait jamais ét;é assiég;ée; comme Sarajevo, elle a eu sa part de bombardements et de tireurs embusqués.; Les accords de cessez-le-feu n'ont pas changé grand-chose à la situation et les affrontements sanglants ont empiré, si cela est possible. Les gens prenaient des risques, sortaient et allaient chercher de l'eau, visiter des parents ou des amis à l'autre bout de la ville, acheter de la nourriture, ramasser leurs colis hebdomadaires ou mensuels d'aide humanitaire, couper du bois pour l'hiver... Dès; le début; de la guerre en avril 1992 et jusqu'à sa résolution; en 1995, les rues pouvaient se transformer en un terrain meurtrier en tout temps.

La peur et la colère; sont des réactions; bien humaines quand un incompréhensible; chaos s'installe, mais c'est précis;ément; ce qui m'a poussée; à chercher une façon; d'échapper; au triste avenir qui se dessinait. Dans mon cas, la chance a tourné en 1993 quand je suis devenue interprète; pour le CANBAT 2.

Avoir un emploi m'a permis de rester saine d'esprit. Gagner de l'argent m'a permis d'acheter de la nourriture pour ma famille. Mon emploi comportait également; certains défis.; Les factions, civiles ou militaires, n'avaient pas toutes la même; perception des interprètes.; Les situations désagr;éables; étaient; monnaie courante et nous avons tous appris à nous en accommoder. Les incidents étaient; de toutes sortes : violation du cessez-le-feu, prise d'otages, sans parler des pertes.

À cette époque;, les casques bleus ne disposaient pas, en vertu du mandat de l'ONU, de bons outils pour s'acquitter de leur mission. Après; tout, il n'y avait pas de paix à main- tenir. Tout cela a fait naître; en moi un immense sentiment de frustration. Il fallait que je fasse quelque chose, peu importe quoi.

Aller simple pour échapper; à l'enfer bosniaque

Après; un an de travail avec les Canadiens, je m'étais; fait des amis et de précieux; contacts. Ils m'ont tous encouragée; à émigrer.; En 1994, l'ambassade du Canada à Vienne m'a délivr;é un visa de résident; permanent, l'aller simple qui me permettait de sortir de l'enfer bosniaque.

Je suis arrivée; à Montréal;, au Québec;, en octobre de la même; année.; J'étais; détermin;ée;, mais j'ai aussi eu de la chance. Une famille, qui ne connaissait que quelques épisodes; de ma vie et ne m'avait vue qu'en photo, m'a accueillie chez elle comme si j'étais; une des leurs.

J'ai eu moins de mal que je pensais à oublier certaines choses et à commencer une nouvelle vie dans un nouveau pays. La vraie difficulté est venue de la culpabilité qui m'assaillait sans répit; : j'avais une vie de rêve; alors que ma famille continuait de lutter pour survivre.

Petit à petit, j'ai commencé à m'intégrer; dans mon nouveau milieu. Je voulais avant tout poursuivre mes études; et, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, j'étais; inscrite au CÉGEP; en sciences pures. À cette époque;, je me suis également; enrôl;ée; dans un régiment; de la Réserve; à Montréal;, le 3e Régiment; du génie;, et à la fin de l'ét;é 1996, j'étais; devenue sapeur.

Je suis ensuite entrée; à l'université.; Mes quatre années; à McGill m'ont non seulement permis d'acquérir; une formation, mais aussi de m'intégrer; pleinement à l'un des milieux sociaux les plus diversifiés; sur le plan ethnique du monde. Aujourd'hui, j'ai des amis qui viennent de pays aussi exotiques que la Chine ou l'Australie, et d'autres qui viennent de pays plus familiers, comme la Pologne et l'Italie. Quelle différence; cela fait d'être; accueillie dans un milieu aussi complexe sans la plus petite manifestation de rejet ou de discrimination.

Retour en enfer

Malheureusement, les temps sont toujours aussi durs en Bosnie et il faudra des gén;érations; pour effacer les cicatrices laissées; par cette guerre insensée.; La situation politique est toujours aussi instable, comme nous pouvons tous le voir, et le taux de chômage; élev;é fait fuir les jeunes, ce qui creuse encore le fossé des gén;érations; dans ce pays.

On me demande souvent si je retournerai un jour vivre dans mon pays... C'est difficile de s'arracher à ses racines et à des souvenirs accumulés; au fil de 18 ans, mais quand ces souvenirs sont assombris par la guerre, la discrimination, un système; corrompu où il est plus important de connaître; quelqu'un que de savoir faire quelque chose, mon coeur et ma raison répondent; non. Je sais que certains ne sont pas d'accord avec moi.

Mon grand-père; a survécu; aux deux grandes guerres. Encore adolescent, mon père; a dû prendre soin d'une famille de sept personnes durant la Deuxième; Guerre mondiale. Puis, ça; ét;é mon tour dans les années; 90.

Est-ce là la vie que je souhaite pour ma future famille? Pour la qualité de vie et les valeurs qui me sont chères;, je choisis le Canada, mon pays d'adoption. De plus, la seule façon; pour moi de m'acquitter de ma « dette » envers ce pays qui m'a donné la chance de ma vie, c'est d'y rester et d'y travailler, notamment à l'intérieur; des Forces canadiennes.

Peu importe ce que certains peuvent dire, je suis fière; d'être; de retour et d'arborer la feuille d'érable; à l'épaule.;


September 11 septembre 2002



Rédactrice; de l'Armée; de terre Susan Turcotte turcotte.sk@forces.ca


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Couple rescues truck driver


By Levi Drapeau

CFB SHILO, Man. - For the Wojnarskis what should have been an uneventful summer trip to visit family in Alberta took a sudden turn in Saskatchewan.

As they were approaching Regina,  
Melody Wojnarski alerted her husband, Master Warrant Officer Gerry Wojnarski, to an overturned cement truck. She called 911; he approached the vehicle. Its engine was running and the wheels spinning out of control. Peering into the cab, he saw the driver pinned beneath the steering wheel.

"He; was fumbling with the seatbelt buckle and attempting to call out to his dispatcher on his radio. As far as I could see, the mike cord was no longer attached," said MWO Wojnarski. He pried the steering wheel away from the driver's leg and helped him unbuckle his seat belt.

"The; panic-stricken driver screamed, 'Gas is running out!'" said MWO Wojnarski. He led the driver away from the vehicle and returned to shut off the engine but was unable to. Shortly afterwards the engine blew and caught fire.

"It; all happened very quickly, maybe five to 10 minutes," said MWO Wojnarski, the BSM of the WATC Detachment Shilo.

Mr. Drapeau is a summer intern at the Shilo Stag.

Image: Engineers put their backs into the work of assembling a Medium Girder Bridge.Des ingénieurs; se donnent corps et âme; à l'assemblage d'un pont moyen.
Image: PHOTOS: SGT ED DIXON

A combat diver from 1 CER jumps from a US Army CH47 Chinook helicopter into the Colombia River.

Un plongeur de combat du 1 RG saute dans le fleuve Columbia à partir d'un hélicopt;ère; CH47 Chinook de l'armée; américaine.;

Un couple se porte à la rescousse d'un conducteur de camion


Ex KOOTENAY CASTLE


par Levi Drapeau

BFC SHILO (Man.) - Pour les Wojnarski, ce qui s'annonçait; comme un voyage d'ét;é sans histoire pour rendre visite à la famille en Alberta a soudain pris une toute autre tournure en Saskatchewan.

Tout juste avant d'arriver à Regina,  
Melody Wojnarski a attiré l'attention de son mari, l'Adjudant-maître; Gerry Wojnarski, sur un camion de ciment qui s'était; renversé.; Elle a composé le 911; il s'est approché du véhicule.; Le moteur était; encore en marche, et les roues tournaient à une vitesse effarante. En regardant dans la cabine, il a aperçu; le conducteur coincé sous le volant.

« Il tentait tant bien que mal de défaire; la boucle de sa ceinture de sécurit;é, tout en essayant de parler à son répartiteur; sur sa radio. D'après; ce que je pouvais voir, le cordon de son micro n'était; plus relié à l'appareil », a expliqué l'Adjum Wojnarski. Il a poussé sur le volant pour dégager; la jambe du conducteur, et l'a aidé à défaire; la boucle de sa ceinture.

« Le conducteur, pris de panique, a crié : « Il y a une fuite d'essence! », a raconté l'Adjum Wojnarski. Il s'est éloign;é du véhicule; avec le conducteur, et est revenu seul pour éteindre; le moteur, ce qui s'est avér;é impossible à faire. Peu après;, le moteur a explosé et a pris feu.

« Tout s'est passé très; rapidement, dans un laps de temps de cinq à dix minutes, peut-être; », a dit M. Wojnarski, le GSB du détachement; Shilo du Centre d'instruction du Secteur de l'Ouest.

M. Drapeau est en stage pour l'ét;é au Shilo Stag.

TRAIL, B.C. - The rugged terrain of the West Kootenay Mountains and swift waters of the Colombia River challenged military engineers from four nations during Ex KOOTENAY CASTLE.44 Field Engineer Squadron prepared the groundwork for the joint participation of Canadian and US Army Reservists, US Marine Reservists, British Reserve Engineers and a liaison officer with the Australian Army Engineers for the two-week exercise held in August. Close to 600 soldiers, including 350 Americans, integrated their forces to conduct combined task force engineering missions, as well as emergency disaster management training. Decontamination and medical units from Edmonton and the US enhanced the realism of the exercise.

TRAIL (C.-B.) - Le relief accidenté des montagnes de la région; de Kootenay ouest et les eaux tumultueuses du fleuve Columbia ont constitué tout un défi; pour les ingénieurs; militaires de quatre pays durant l'exercice Kootenay Castle. Le 44e Escadron du génie; a prépar;é le terrain en vue de la participation conjointe de réservistes; des armées; de terre du Canada et des États-Unis;, du US Marine Corps et de l'armée; britannique ainsi que d'un officier de liaison du génie; de l'armée; australienne à l'exercice de deux semaines tenu en août.; Près; de 600 soldats, dont 350 américains;, ont mis en commun leurs ressources pour mener les missions d'ingénierie; d'une force opérationnelle; interarmées; et s'entraîner; à la gestion des mesures d'urgence en cas de catastrophe. La présence; d'unités; de décontamination; et médicales; d'Edmonton et des États-Unis; a ajouté au réalisme; de l'exercice.

NORTH BAY, ONT. - More than 150 000 people watched bedazzled by performances from the SkyHawks, Snowbirds and Navy Gun Run during the North Bay Heritage Festival in August. Some of the 20 000 visitors stopped by the interactive Army and Navy display that filled a nearby soccer field. Sgt Lee Bibby, (right) a four-time team member of the SkyHawks, was also on hand to sign autographs and show off his parachute gear to children. With 13 years of service in the Army, Sgt Bibby takes his parachuting experience to new heights as he begins Search and Rescue Technician training with the Air Force.

NORTH BAY (ONTARIO) - Plus de 150 000 personnes ont assisté, éblouies;, à la démonstration; des SkyHawks et des Snowbirds ainsi qu'aux courses au canon de la Marine lors des activités; prévues; au Festival du patrimoine de North Bay au mois d'août.; Certains des 20 000 visiteurs sont allés; voir l'exposition interactive de l'Armée; de terre et de la Marine, qui occupait toute la superficie d'un terrain de soccer qui se trouvait tout près.; Le Sgt Lee Bibby (ci-contre), membre de l'équipe; des SkyHawks à quatre reprises, était; également; sur place pour signer des autographes et montrer son équipement; de parachutisme aux enfants présents.; Le Sgt Bibby, qui compte 20 ans de service dans l'Armée;, utilisera son expérience; en parachutisme pour atteindre de nouveaux sommets, puisqu'il entame l'entraînement; de technicien en recherche et sauvetage dispensé par la Force aérienne.;

Image: CAPT CINDY TESSIER

September 11 septembre 2002



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