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Le Sdt Shannon Parsons (en avant-plan à gauche) et le Mat 1 Charlie LeBlanc transportent les roues de la réplique; d'un affût; de canon du XIXe siècle; sur la colline du Parlement. L'affût; et son canon, qui pèsent; au total 900 kg, sont démont;és;, puis transportés; pièce; par pièce; au-dessus d'une fosse de 9 m, laquelle symbolise l'espace à franchir entre le navire

et la terre ferme.

Pte Shannon Parsons (left fore- ground) and LS Charlie LeBlanc transport the wheels from a replica

19th century cannon and gun carriage across the front of Parliament Hill. The entire assembly, which weighs 900 kilograms, is disassembled, and hand-carried one piece at a time across a nine- metre chasm, which represents the gap between ship and shore.

Image: MCPL / CPLC FRANK HUDEC, COMBAT CAMERA
Image: Balance is everything when these sailors manhandle a replica cannon across a nine-metre chasm during their Naval Gun Run performance.MCPL / CPLC CINDY MOLYNEAUX, COMBAT CAMERA

Tout est question d'équilibre; lorsque les marins transportent une réplique; d'un canon au-dessus d'une fosse de 9 m durant la course au canon de la Marine.

La course au canon, une impressionnante démonstration;


par Salim Karam

Transporter un canon et son affût; de 900 kilos au-dessus d'une fosse de neuf mètres;, l'utiliser contre un ennemi virtuel, puis le transporter de nouveau en sens inverse, le tout à l'aide de cordes et de poulies : tel est le défi; que se lancent 35 marins canadiens chaque ét;é dans les villes et villages de l'est du pays. Les 13, 14 et 15 août;, c'était; le tour de la capitale nationale, Ottawa, où plusieurs milliers de spectateurs au total ont pu admirer, à raison de deux représentations; par jour sur la colline du Parlement, ce spectacle qui nécessite; une puissance physique hors pair, de l'endurance, mais aussi et surtout de la dextérit;é.;

Comme un peu partout dans le sud de l'Ontario, il a fait chaud, très; chaud ces jours-là à Ottawa (bien plus que 40° C), mais rien ne semble arrêter; nos marins - venus des quatre coins du Canada et, essentiellement, de la flotte de l'Atlantique - qui ont effectué leur démonstration; devant

spectateurs et officiers supérieurs; de la Marine.

Il faut dire que le présentateur;, le Lieutenant de vaisseau Douglas Wright, a énorm;ément; contribué à détendre; l'atmosphère; par des pointes d'humour apparemment très; appréci;ées; par un public bigarré, qui a assisté à cette impressionnante démonstration; sous un soleil de plomb, pendant 30 minutes, explications et présentations; comprises.

Les membres de l'équipe; des marins ont commencé par tirer la réplique; d'un canon du XIXe siècle; et son affût; jusqu'à un mur, puis ils ont démont;é le tout, gravi une rampe et, à l'aide de cordes et de poulies, transporté le canon et son affût;, pièce; par pièce;, de l'autre côt;é d'un creux de neuf mètres;, qui représente; la distance à parcourir au-dessus de rochers, de falaises et de courants. De l'autre côt;é, l'équipe; a remonté le canon, chargé l'engin et fait feu. Elle a démont;é ensuite le canon, lui a fait traverser une nouvelle fois la fosse, l'a remonté et a fait feu à nouveau, afin de symboliser son retour à bord du navire. La démonstration; complète; a pris environ trois minutes.

La course au canon n'est pas un exercice futile : elle s'inspire d'une manoeuvre improvisée; durant la Guerre des Boers qui s'est déroul;ée; entre 1899 et 1902 sur le territoire de ce qui allait devenir l'Union sud-africaine. Les troupes britanniques qui combattaient ces « paysans » (Boers en néerlandais;), descendants des colons hollandais et protestants français;, avaient alors besoin de pièces; d'artillerie supplémentaires; que seule la Marine pouvait fournir.

La course au canon de la Marine canadienne a vu le jour en 1967 à l'occasion du Tatoo organisé pour le centenaire de la Conféd;ération.;

Environ 8 300 Canadiens ont servi en Afrique du Sud durant la Guerre des Boers et 282 d'entre eux y sont morts.

The Gun Run: An impressive demonstration


By Salim Karam

Transporting a cannon and its 900-kilo gun carriage across a nine-metre chasm, using it against a virtual enemy and then returning it to the starting point, all using ropes and pulleys: this is the challenge taken up by 35 Canadian sailors in towns and cities across Eastern Canada every summer. On August 13, 14 and 15, it was Ottawa's turn, where the team performed twice daily on Parliament Hill before crowds of several thousand spectators. The crowds were given the opportunity to admire a spectacle which demands remarkable physical strength, endurance and, most importantly, dexterity.

Like the rest of Southern Ontario, during that week Ottawa was hot, even sweltering (far above 40° C), yet nothing appeared to faze our sailors - who hailed from every part of Canada and were for the most part from the Atlantic Fleet - who carried out their demonstration in front of spectators and Senior Naval Officers.

It is worth noting that the emcee, Lieutenant(N) Douglas Wright, helped enormously to lighten the atmosphere with humorous comments that seemed to be greatly appreciated by the diverse audience, which stood under a broiling sun to watch this impressive 30 minute demonstration.

The members of the naval team started by pulling the replica of a 19th century cannon and gun carriage to a wall. They subsequently dismantled the entire assembly, mounted a ramp and then, using ropes and pulleys, transported the gun and gun carriage piece by piece to the opposite side of a nine-metre gap, which represented the distance to be covered across rocks, cliffs and currents. Once on the other side, the team reassembled the gun and carriage, loaded the cannon and fired. Then they disassembled the gun once again, returned across the gap, reassembled the gun and fired a second time to symbolize their return aboard ship. The entire demonstration took roughly three minutes.

The Gun Run is not a useless exercise: it is inspired by a manoeuvre improvised during the South African War, which was fought between 1899 and 1902 on lands that would later become the Union of South Africa. The British troops fighting against these "peasants;" (Boers in the Dutch language), the descendants of Dutch colonists and French Protestants, needed additional artillery pieces at the time that only the Navy was able to provide.

The Canadian Naval Gun Run was first introduced at the Tattoo staged during Canada's Centennial year.

Roughly 8 300 Canadians served in South Africa during the South African War, and 282 of them died there.

Image: OS Dominic Allard (left), Pte Shannon Parsons, MS Paul Smith (hand in air), and Pte Robert Barker from the Canadian Navy's Gun Run Team fire a replica 19th century cannon on the front lawn of Parliament Hill.MCPL / CPLC FRANK HUDEC, COMBAT CAMERA

Le Mat 3 Dominic Allard (à gauche), le Sdt Shannon Parsons, le Matc Paul Smith (main en l'air) et le Sdt Robert Barker, de l'Équipe; de la course au canon de la Marine canadienne, tirent un coup de feu d'une réplique; d'un canon du XIXe siècle; sur le parterre de la colline du Parlement.

September 11 septembre 2002


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