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535 08-09 20.09.02 12:20

Navy Editor  
Ruthanne Urquhart (613) 567-7643


La course au canon se termine en beauté


par Jeri Grychowski

L'équipe; de la course au canon de cette année; avait quelque chose de particulier : seulement 30 pour cent de ses membres environ se composaient de marins.

Compte tenu des lourdes tâches; confiées; aux Forces maritimes de l'Atlantique pour assurer le soutien de l'opération; Apollo, on a parfois douté qu'une course au canon pourrait être; présent;ée; en 2002. Toutefois, avec l'aide de l'Armée; de terre et de la Force aérienne;, l'équipe; a commencé à faire ses démonstrations; tard, mais elle les a faites tout de même.;

L'équipe; qui s'est exécut;ée; devant plus de 60 000 personnes pendant dix jours au Nova Scotia International Tattoo a montré qu'elle était; à la hauteur. Après; le Tattoo et une pause bien mérit;ée; de deux semaines, elle reprenait la route. Le calendrier des courses qui avaient lieu partout dans l'Est du Canada et en Ontario était; astreignant, mais tous les participants y étaient; prépar;és.;

Au cours de la guerre des Boers qui a eu lieu de 1898 à 1902, les soldats britanniques étaient; à court d'artillerie. Dans le but de leur venir en aide, des matelots et des marines ont démont;é les canons de quatre croiseurs britanniques, les ont descendus à terre (ainsi que leurs affûts; démont;és;) au moyen de câbles;, puis les ont remontés; à bord.

De nos jours, l'équipe; de la course au canon reconstitue à l'intention des Canadiens et des touristes le transport allerretour d'un canon de 900 kg d'un navire au sol. L'équipe; qui présente; la démonstration; en segments précise; au public le poids de l'équipement; et lui explique la méthode; de transbordement étape; par étape.;

Il est difficile de dire quelle démonstration; a ét;é la plus marquante. Toutefois, celle que l'équipe; donne tous les ans à Ottawa, en août;, continue d'être; un év;énement; marquant. Cette année;, l'équipe; eu l'honneur d'être; passée; en revue par le Chef d'état-; major des Forces maritimes, le Vice-amiral Ron Buck, le Chef d'état-major; de la Force aérienne;, le Lieutenant-gén;éral; Lloyd Campbell et le Chef d'état-major; de

l'Armée;, le Lgén; Mike Jeffery. À en juger par leurs réactions; pendant les démonstrations;, les chefs d'état-major; ont tous ét;é impressionnés; par le niveau de qualité de nos militaires. Ils ont dit notamment que « c'était; excellent », qu'ils étaient; « fiers de nos militaires » et que « l'équipe; était; représentative; des militaires au sein des Forces canadiennes. »

Un autobus présentant; des él;éments; d'ex- position sur les Forces maritimes a accompagné l'équipe; partout dans le sud de l'Ontario, ce qui a permis aux Canadiens d'en savoir davantage sur la Marine et de donner l'occasion aux Forces maritimes et aux FC de mieux faire connaître; la communauté militaire canadienne.

L'équipe; a mis fin à la saison 2002 par une démonstration; extraordinaire au spectacle aérien; international de Shearwater, en Nouvelle-Écosse.;

Pour de plus amples informations, consultez le site www.navy.dnd.ca/marlant/gunrun_f.htm.

Mme Grychowski est la coordonnatrice de la course au canon.

Image: At the 2002 Nova Scotia International Tattoo, the concentration and effort required to complete their task are evident on the faces of members of the Naval Gun Run Display Team.SGT JERRY KEAN, LFAA PA / AP SAFT

La scène; a ét;é croquée; au Nova Scotia International Tattoo de 2002. On n'a qu'à regarder le visage des membres de l'équipe; de la course au canon pour constater à quel point ils sont concentrés; sur les efforts exigés; par la tâche; à accomplir.

Naval Gun Run winds up season


By Jeri Grychowski

The 2002 Naval Gun Run Team was unique: only about 30 percent of its members were sailors.

Given Maritime Forces Atlantic's heavy tasking in support of Operation APOLLO, it seemed at times unlikely 2002 would see a Gun Run. But with support from Army and Air Force, the team hit the road late but running.

Performing before an audience of more than 60 000 over 10 days at the Nova Scotia International Tattoo, the team showed they were up to the task. After the Tattoo and a well-deserved two-week break, it was back on the road. Shows across Eastern Canada and Ontario made for a demanding schedule, but one everyone was ready for.

During the South African War of 1898 to 1902, British soldiers were short of artillery.

Naval guns from four British cruisers were dismounted, cabled onshore along with their disassembled carriages, remounted and manned by sailors and marines in aid of the land forces.

Today, at each performance, the Naval Gun Run Display Team entertains Canadians and visitors to Canada with a re-enactment of transporting a 900-kg naval gun and carriage from ship to shore and back. The Demonstration Team breaks the show into components, explaining to the audience the weight of the gear, and the step-by-step order and method of transfer.

While it is difficult to single out any particular performance, the team's yearly visit to Ottawa in August continues to be a highlight. This year, the team was honoured to have Chief of the Maritime Staff, Vice- Admiral Ron Buck, Chief of the Air Staff, Lieutenant-General Lloyd Campbell, and Chief of the Land Staff, LGen Mike Jeffery inspect them prior to their performance. Judging from their response during the actual shows, the Chiefs of Staff were all very impressed with the quality of service people we had. Their comments included "excellent;", "proud;", and "excellent; representation of the people that we have in the Canadian Forces."

The Naval Display Bus accompanied the team throughout southern Ontario, giving inland Canadians the opportunity to learn more about the Navy, and providing a unique way for the Navy and the CF to raise the profile of the Canadian military.

The team finished the 2002 season with terrific performances at the Shearwater International Air Show in Nova Scotia.

Visit www.navy.dnd.ca/marlant/gunrun_e.htm for more information.

Ms. Grychowski is the Naval Gun Run Co-ordinator.

Image: HMCS St. John's crewmembers come to the aid of 26 migrant workers adrift in a small aluminium boat in the the Gulf of Oman. The workers had been drifting in intense heat for more than three days. St. John's is operating in the region as part of Op APOLLO.MCPL / CPLC MICHEL DURAND, FIS / SIF HALIFAX

Des membres d'équipage; du NCSM St. John's se sont portés; à la rescousse de 26 travailleurs migrants, partis à la dérive; dans une petite embarcation en aluminium, dans le golfe d'Oman. Les travailleurs étaient; à la dérive;, par une chaleur caniculaire, depuis plus de trois jours. Le NCSM St. John's patrouille la région; dans le cadre de l'Op Apollo.

« Je suis né et j'ai grandi à Karachi, au Pakistan, et je parle plusieurs des langues en usage dans cette région.; J'estime que c'est un coup de chance car, puisque je suis envoyé en mission à bord du NCSM St. John's dans le cadre de l'Op Apollo, ces connaissances me sont utiles pour éliminer; la barrière; linguistique. »

- Cpl Keith E. J. Muffty, GPM 911, Technicien en approvisionnement, Winnipeg

À compter du prochain numéro; (à la section consacrée; à la Marine, vol. 5, no 36), ne manquez pas de lire le premier d'une intéressante; série; d'articles sous la rubrique « Une journée; dans la vie de... », rédig;és; par certains membres d'équipage; du NCSM St. John's.

"I; was born and raised in Karachi, Pakistan, and I am able to speak several languages spoken in this area. I see it as a stroke of good luck, being deployed with HMCS St. John's on Op APOLLO: I am useful in breaching the language barrier."

- Cpl Keith E. J. Muffty, MOC 911, Supply Tech; Winnipeg

In the next issue (Navy pages, Vol. 5, No. 36), check out the first in a series of "Day; in the Life" articles written by HMCS St. John's crewmembers.


September 25 septembre 2002



535 08-09 20.09.02 12:20

Rédactrice; de la Marine  
Ruthanne Urquhart navyeditor@canada.com


'We threw him into the fire'


By Capt John Price

HMCS ALGONQUIN - The warship has been away from home for more than six months, patrolling the Arabian Sea. On the home front, life has continued: babies have been born, children have had problems at school, and birthdays have been celebrated.

Image: HMCS Algonquin Divisional Officer Lt(N) Chanthalansy, right, discusses posting preferences with PO 1 Clark.CPL CHARLES BARBER, COMBAT CAMERA

As Algonquin's Assistant Engineering Officer, Lieutenant(N) Lepinsy Chanthalansy must know the components of a vertically launched missile system. Sometimes, these technical parts of his job are the easiest; as Algonquin's Divisional Officer, Lt(N) Chanthalansy is charged with the administration of nearly 30 members of his department, some 10 to 20 years older than him.

"We; give him requests for different situations," says Master Seaman Steve Hurley, "say;, if someone wants to change coasts or wants a compassionate posting."

Lt(N) Chanthalansy joined the ship in January, just as Algonquin was preparing to deploy on Operation APOLLO. "At; the start of the deployment, we threw him into the fire," says Petty Officer, 1st Class Bob Clark, senior Naval Electronics Technician. "He; walked in the door and basically it was 'here are all your personnel issues.'"

Lt(N) Chanthalansy has been training under the eye of Lt(N) Terry Duncan, Combat Systems Engineering Officer. "Whenever; a question comes up, he researches the question," Lt(N) Duncan says. "Then; everything goes through me for a final rubber stamp.We let him do the legwork and develop his own recommendations. Basically, we let him not have total free reign, but build up from small to big problems."

On difficult personnel issues, such as a sailor's family having problems at home, Lt(N) Chanthalansy works with the social worker and padre. He takes their recommendations to the Chief Combat System Engineer and senior personnel for discussion, and draws on the experience of the department, and then makes his recommendations to Lt(N) Duncan.

"These; recommendations affect the member's career," says Lt(N) Chanthalansy. "When; I am making my decision, I think of the effect on the sailor. Also, if I land this sailor, [I think of] how it will affect the staffing and morale in the department. Then I make my recommendation to the head of department."

The Navy tries to accommodate its members, but there is a shortage of sailors, and not everyone can be home for the birth of a child or to resolve a family crisis. "When; I tell them their requests are denied, it is the worst part of it," says Lt(N) Chanthalansy. "You; can see the frustration and the anger in their eyes. It's understandable; this is their family we are talking about. The hardest part is telling them 'no' and explaining the needs of the service at the same time. There is not a lot more you can do. That's when you wonder, have you done enough, argued enough, represented them enough?"

"He;'s very thorough with the job," MS Hurley says. "He;'ll get back to you with answers. Even if they are not good answers, they are honest answers."

"When; I was 35," says PO 1 Clark, "there; was a 23-year-old Sub-Lieutenant who came in and told me, 'I'm your divisional officer; if you have marriage problems or anything, come see me.' I thought, I'm 12 years your senior; I think I can handle my own problems. Lt(N) Chanthalansy hasn't presented that attitude. He has more of an open door 'what can I do to assist you' [policy]."

"They; have more family experience than I do," says Lt(N) Chanthalansy. "I; listen. I try to understand what they are talking about. One thing I try not to do is say, 'I am going to solve all your problems,' because I simply can't."

Problems will always arise on a long deployment, and perfect solutions are hard to come by, but leadership at all levels will continue to balance individual sailors' needs with those of the Navy.

Capt Price is a Maritime Staff PAffO.

L'officier divisionnaire du NCSM Algonquin, le Ltv Chanthalansy, à droite, discute des préf;érences; du M 1 Clark pour ce qui est des affectations.

« Nous l'avons vite mis dans le feu de l'action! »


par le Capt John Price

NCSM ALGONQUIN - Le navire de guerre est en patrouille dans la mer d'Oman depuis plus de six mois.Au pays, la vie continue : des béb;és; naissent, des enfants ont des problèmes; à l'école; et les anniversaires se succèdent.;

En qualité d'adjoint de l'officier du génie; de l'Algonquin, le Lieutenant de vaisseau Lepinsy Chanthalansy doit connaître; les moindres composantes d'un système; de missiles à lancement vertical. Parfois, ce sont ces détails; techniques qui sont l'aspect le plus facile de son travail. En effet, le Ltv Chanthalansy est aussi officier divisionnaire du navire et, à ce titre, il est responsable de l'administration d'une trentaine de membres de son service, dont certains ont de dix à vingt ans de plus que lui.

« Nous lui présentons; toutes sortes de requêtes; », déclare; le Matelot-chef Steve Hurley. « Ainsi, si quelqu'un veut passer de la côte; de l'Atlantique à celle du Pacifique, ou encore si quelqu'un demande une affectation pour motifs personnels, c'est à lui qu'on s'adresse. »

Le Ltv Chanthalansy s'est joint à l'Algonquin en janvier, à la veille du déploiement; du navire dans le cadre de l'opération; Apollo. « Dès; le début;, nous l'avons vite mis dans le feu de l'action », précise; le Maître; de 1re classe Bob Clark, principal électronicien; naval. « Il n'avait pas franchi la porte que nous lui tombions dessus avec toutes nos questions de personnel. »

Le Ltv Chanthalansy s'entraîne; sous l'oeil vigilant du Ltv Terry Duncan, officier du Génie; des systèmes; de combat. « Quand un problème; se présente;, il effectue ses recherches », déclare; le Ltv Duncan. « Puis, tout passe par moi qui dois approuver le tout. On le laisse faire le sale boulot et élaborer; ses propres recommandations. En fait, il n'a pas entièrement; les coudées; franches, mais on le laisse résoudre; les petits problèmes; puis les gros. »

Pour régler; les épineuses; questions personnelles ou familiales, le Ltv Chanthalansy travaille de concert avec le travailleur social et l'aumônier.; Il soumet leurs recommandations à l'officier du Génie; des systèmes; de

combat et aux officiers supérieurs; avec qui il en discute, puis il formule des recommandations au Ltv Duncan.

« Ces recommandations ont une incidence sur la carrière; du militaire », dit le Ltv Chanthalansy. « Lorsque je rends une décision;, j'essaie de penser aux conséquences; pour le marin. De plus, si je décide; de lui permettre de revenir à terre, je songe aux effets sur l'effectif et le moral du service. Je fais ensuite ma recommandation au chef du service. »

La Marine essaie autant que possible d'accommoder ses membres. Il y a cependant une pénurie; de marins, et tout le monde ne peut être; parmi les siens pour la naissance d'un enfant ou pour régler; une crise familiale. « Le pire c'est de leur annoncer que leur demande a ét;é refusée; », indique le Ltv Chanthalansy. « La frustration et la colère; se lisent dans leurs yeux. C'est compréhensible;, car il s'agit de leur famille. Le plus difficile, c'est de dire non en invoquant les nécessit;és; du service. On ne peut en faire beaucoup plus. C'est alors qu'on se remet en question et qu'on se demande si on a fait tout en son pouvoir, si on les a bien représent;és.; »

« Il est très; consciencieux », déclare; le Matc Hurley. « Il vous revient avec des réponses; et, même; si elles ne font pas nécessairement; notre affaire, il est honnête.; »

« Quand j'avais 35 ans, dit le M 1 Clark, un jeune sous-lieutenant de 23 ans est arrivé et m'a dit : "Je; suis ton officier divisionnaire et si tu as des problèmes; de ménage; ou d'autres ennuis, viens me voir." Je me suis dit "si; ce blanc-bec pense pouvoir régler; mes problèmes;, il se trompe." Ce n'est pas la manière; du Ltv Chanthalansy. Il a davantage tendance à adopter une attitude d'ouverture et à demander ce qu'il peut faire pour aider. »

Le Ltv Chanthalansy explique : « Je me dis que tous ces marins ont plus d'expérience; de la vie de famille que moi. Je me contente d'écouter; et d'essayer de comprendre ce qu'ils vivent. Je m'efforce autant que possible de ne pas promettre de résoudre; tous leurs problèmes;, car c'est impossible! »

Il est inévitable; que des écueils; surgissent lors de ces longs déploiements;, et les solutions idéales; ne sont pas légion.; Mais les chefs à tous les niveaux continueront de s'efforcer de concilier les besoins individuels des marins avec les impératifs; de la Marine.

Le Capt Price est OAP à l'état-major; des Forces maritimes.

September 25 septembre 2002



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