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La mine antipersonnel :


UN ENNEMI REDOUTABLE


Image: Dosko Cubrilovic, un civil de la SFOR, sensibilise un goupe d'él;èves; de l'école; Petar Mecava aux dangers des mines.Dosko Cubrilovic, a civilian employee of SFOR explains to a group of students of the Petar Mecava School the dangers posed by landmines.CPL SYLVAIN BOURGET

par le capt Sylvain Chalifour

Scène; d'une journée; ordinaire en Bosnie : une femme âg;ée; de Bos Grahovo, dans la région; de Drvar, traverse le jardin de sa maison, les bras chargés; de bûches.; En un éclair;, une explosion partie du sol met brutalement fin à sa vie.

La vieille dame morte dans son jardin, par un matin tranquille d'octobre, est une nouvelle victime bosniaque de l'une des armes conventionnelles les plus meurtrières;, la mine antipersonnel, qui continue de tuer en Bosnie, plus de six ans après; la fin du conflit.

Selon les statistiques du Centre d'action antimines, plus d'un million de mines antipersonnel et presque deux millions d'engins explosifs sont enterrés; dans 18 120 champs de mines répertori;és; sur une superficie de 4 300 km2 en Bosnie.

La Force opérationnelle; en Bosnie-Herzégovine; opère; dans cet environnement extrêmement; dangereux où se déplacer; même; d'un pas exige d'infinies précautions;, sinon c'est la mutilation ou la mort.

Les Canadiens sur le terrain

Les sapeurs du 52e Escadron du génie; attachés; au Groupement tactique du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment;, assurent l'expertise nécessaire; pour entraîner; soldats et employés; civils des FC déploy;és; en Bosnie à échapper; aux mines. Le sergent Patrick Deslauriers, du 3e Régiment; du génie; de Montréal; est chargé de les sensibiliser dès; leur arrivée; à Velika Kladusa.

Parallèlement; à cette sensibilisation, les sapeurs de l'escadron se tiennent toujours prêts; à être; déploy;és;

pour répondre; à un appel d'urgence de déminage.;

Le rôle; du commandant de section de génie; est alors vital dans cette opération; périlleuse; qui exige précision; et concentration. « Lorsque je déploie; les effectifs de ma section, je vérifie; qu'ils sont bien concentrés; sur la tâche;, que tous savent exactement ce que j'attends d'eux et je vérifie; à nouveau avec eux la procédure; à suivre », précise; le sgt Marc Lafontaine du 5e Régiment; du génie; de combat. La durée; de l'intervention de l'équipe; ne dépasse; jamais 15 minutes. Selon  
M. Lafontaine, « il s'agit d'éviter; que le personnel soit trop stressé ou au contraire trop confiant ».; En effet, quand aucun engin explosif n'est trouvé, il y a une ten- dance naturelle à accél;érer; le travail et c'est justement à ce moment-là que les accidents peuvent se produire.

Au lendemain de son retour de congé, le sgt Marcel Germain Jr a reçu; un appel d'urgence de Drvar. « Un véhicule; militaire a fait une sortie de route et plusieurs tonneaux, il fallait aller le chercher », raconte-t-il.

Le génie; de combat est une fonction opérationnelle; primordiale pour assurer la sécurit;é du personnel. « Notre mission consiste aussi à faire de la reconnaissance de routes et à surveiller l'évolution; de la situation dans les champs de mines », résume; rapidement le sgt Lafontaine.

Le Traité d'Ottawa

Le 18 septembre 1997, le Traité d'Ottawa sur l'inter- diction de l'emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel, adopté par 122 pays, a ouvert la voie à la mise en place de mesures visant à éradiquer; ce fléau.; Les statistiques montrent un renversement de la tendance, le nombre des mines retirées; du sol dépassant; celui des mines qui y sont plantées.;

Le traité a cependant prévu; que les pays signataires pouvaient conserver une faible quantité de mines et les utiliser à des fins d'entraînement; sur les méthodes; de déminage.;

La lutte contre les mines -


Faits et chiffres


Les troupes, pouvant être; appelées; à travailler conjointement avec des troupes de pays alliés; qui n'ont pas signé le Traité d'Ottawa, doivent donc connaître; leurs obligations.

Il est interdit de :

* produire des mines antipersonnel;  
* les entreposer;  
* les transférer;  
* les employer;  
* d'aider un tiers à employer des mines antipersonnel;  
* de participer à la planification de leur utilisation;  
* d'encourager ou d'inciter un tiers à les utiliser même; s'ils ne sont pas signataires du traité.;

Par ailleurs, le traité énonce; clairement que la simple participation des FC à des opérations;, exercices ou autres activités; militaires aux côt;és; de forces armées; de pays non signataires du traité et qui feraient usage de mines antipersonnel, n'est pas considér;ée; comme de l'assistance, de l'encouragement ou de l'incitation.

Qu'est-ce qu'une mine antipersonnel?

Selon le Traité d'Ottawa, la mine antipersonnel est conçue; pour exploser du fait de la présence;, de la proximité ou du contact d'une personne. Elle sert à mettre hors de combat, blesser ou tuer une ou plusieurs personnes. Ces engins dissimulés; ne font pas de distinction entre le pas d'un soldat et celui d'un enfant. Ils continuent aussi de tuer et d'estropier bien après; la fin de la guerre.

Statistiques sur les Balkans


On évalue; le nombre de mines antipersonnel à un million, et à deux millions le nombre d'engins explosifs abandonnés; sur une superficie suspecte de 4 300 km2 en Bosnie.

En 2001, au cours des neuf premiers mois, en Bosnie :  
1. Un total de 3,6 millions de mètres; carrés; ont ét;é démin;és; dans 213 sites.  
2. Cela représente; 36 pour cent des dix millions de mètres; carrés; prévus; pour l'année; 2001.  
3. Ce résultat; est lié à la baisse des dons obtenus. Les sources de financement tiennent maintenant plus compte de la Macédoine;, du Kosovo et de la Croatie.  
4. 55 incidents impliquant des mines ont eu lieu en Bosnie- Herzégovine.;  
5. 29 citoyens et 2 démineurs; sont morts.  
6. 16 adultes et 5 enfants ont ét;é gravement blessés.;  
7. 7 adultes et 3 enfants ont ét;é lég;èrement; blessés.;  
8. 2 218 inspections ont ét;é effectuées.;

Depuis le début; de 1996, avec l'entrée; en vigueur de l'Accord de paix de Dayton en Bosnie, jusqu'en septembre 2001, 35 démineurs; ont ét;é tués;, 49 ont ét;é sév;èrement; blessés; et 27 lég;èrement; blessés; dans des accidents de déminage; en Bosnie seulement. Un total de 1 323 citoyens ont ét;é impliqués; dans des accidents similaires.

À Sarajevo, 87 présentations; sur le danger des mines ont ét;é organisées; pour 50 000 él;èves; des classes él;émentaires; (de la première; à la quatrième; année;).

SOURCE - Centre d'action antimines, Programme de déminage;, sous les auspices du PNUD  
-
Mine Action Centre Bulletin, janvier-septembre 2001


Vol. 5 No. 11 * 2002



The Anti-Personnel Mine:


A FEARSOME ENEMY


The war against mines -


Facts and figures


Armed Forces, who can be called on to work jointly with troops from allied countries who have not signed the Ottawa Convention, must acknowledge their obligations.

It is forbidden to:

* Produce anti-personnel mines;  
* Stock them;  
* Transfer them;  
* Use them;  
* Help third parties to use them;  
* Participate in planning their use;  
* Encourage or induce other parties to use them, even if those parties have not signed the convention.

The convention also clearly stipulates that the simple participation by the CF in operations, exercises or other military activities, beside the armed forces of states that have not signed the convention and want to use anti-personnel mines is not deemed to be assistance, encouragement or inducement.

What is an Anti-Personnel Mine?

According to the Ottawa Convention, "anti-personnel; mine" means a mine designed to be exploded by the presence, proximity or contact of a person and will incapacitate, injure or kill one or more persons. These dissimulated weapons make no distinction between the step of a child, or that of a soldier. Hence, they go on killing and maiming long after the war is over.

By Capt Sylvain Chalifour

Aday in the life of an ordinary Bosnian citizen: an elderly woman from Bos Grahovo, a town in the Drvar region of Bosnia, is walking across her own garden, her arms loaded with logs, when, in a flash, something explodes under her feet, killing her instantly.

The woman who died in her garden, on a quiet day in October, is yet another victim of an old weapon of war, one of the deadliest: the anti-personnel mine, a weapon that just goes on killing, six years after the end of the war in Bosnia.

According to statistics compiled by the Federal Mine Action Co-ordination Centre, there are more than one million anti-personnel mines and more than two million explosive devices buried in 18 120 surveyed minefields in Bosnia, covering an area of 4 300 km2.

The Operational Force in Bosnia operates in an extremely dangerous environment, where every step one takes must be taken with extreme care. Carelessness can mean mutilation or death.

Canadians on the Ground

The sappers of 52 Field Engineer Squadron attached to 3 Battalion, Royal 22e Régiment;, Battle Group provide the expertise needed to train soldiers and civilians of the CF in Bosnia to avoid landmines. Sergeant Patrick Deslauriers, 3 Field Engineer Regiment, Montréal;, is the one who has been appointed to teach them the finer points of this work on their arrival at Velika Kladusa.

In addition to this specialized training, members of the squadron stand ready to intervene at any moment to remove unwanted mines.

The role of the Engineer Section Commander is vital in such perilous operations. Precision and concentration skills are critical. "When; I deploy my troops, I make sure they have their minds completely focussed on the job; that they know exactly what I expect of them; and I go over the procedures with them one last time," added Sgt Marc Lafontaine, 5 Field Engineer Regiment. Teams do not work for more than 15 minutes at a time. "It;'s important that the sapper not be too stressed or too confident, for that matter," he said. Indeed, when a sapper does not find a mine, he tends to want to work faster, and it is precisely at that point that things can start to go wrong.

The day after he returned from leave, Sgt Marcel Germain Jr. received an urgent phone call from Drvar. "A; military vehicle had gone off the road and rolled over several times. We had to get over there to help pull it out," he said.

Combat engineering is an essential operational function to ensure the safety of deployed personnel. "Our; mission is to check the roads and keep track of how things are evolving on the ground as far as minefields are concerned," Sgt Lafontaine quickly explained.

Image: MCPL / CPLC LISE MORIN

Au cours d'une visite en Bosnie, fin 2001, la gouverneure gén;érale; Adrienne Clarkson et son époux; John Ralston Saul observent le sap Stéphane; Babin remuant le sol avec précaution; à la recherche d'une mine qui pourrait y être; plantée.; Ils sont accompagnés; du cplc Robert Nadeau. M. Saul est président; honoraire de la Fondation des mines terrestres du Canada.

During a visit to Bosnia in late 2001, the Governor General, Adrienne Clarkson, and her husband, John Ralston Saul, observe Spr Stéphane; Babin carefully prodding the soil searching for a mine that might be buried there. They are accompanied by MCpl Robert Nadeau. Mr. Saul is the honorary chairman of the Canada Landmine Foundation.

Balkan Statistics


The Ottawa Convention

On September 18, 1977, the Convention on the Prohibition of the Use, Stockpiling, Production and Transfer of Anti-personnel Mines and on their Destruction, adopted by 122 nations, paved the way to the implementation of measures aimed at eradicating this scourge. Statistics show that more mines are now being removed than are being laid.

However, the Convention does say that signatories can stock small quantities of mines for mine-removal training.

Image: MCPL / CPLC LISE MORIN

The number of unexploded mines and other explosive devices buried in Bosnia has been estimated at one and two million respectively, covering an assumed area of 4 300 km2.

In 2001, between January and September, in Bosnia alone:

1. 3.6 million m2 were demined at 213 locations.  
2. This was 36 percent of the 10 million m2 planned for 2001.  
3. This poor showing is due to a shortfall in funding. Funding sources no longer take into account Macedonia, Kosovo or Croatia.  
4. 55 incidents involving mines have occurred in Bosnia- Herzegovina.  
5. 29 citizens and 2 sappers were killed.  
6. 16 adults and 5 children were seriously injured.  
7. 7 adults and 3 children were slightly hurt.  
8. 2 218 inspections were carried out.

Since early 1996, with the implementation of the Dayton Peace Agreement in Bosnia, until September 2001, 35 sappers were killed, 49 were badly injured and 27 escaped relatively unharmed in mine removal accidents in Bosnia alone. In all, 1 323 citizens have been involved in similar incidents.

In Sarajevo, 87 presentations on the dangers posed by mines have been given to 50 000 elementary school children (Grades 1 to 4).

SOURCE - Mine Action Centre, Mine Removal Program,

Under the auspices of UNDP - Mine Action Centre Bulletin, January - September 2001

Un soldat inspecte le bord d'une route en Bosnie à l'aide d'un détecteur; portable de mines.

A soldier checks the edge of a road in Bosnia for mines using a portable mine detector.

Vol. 5 No. 11 * 2002



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