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Maple Leaf


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Army Editor  
Susan Turcotte (613) 945-0419


Love and hugs


Image: Catherine Ror does double duty, keeping in touch with her husband and son.  
Catherine Ror remplit deux rôles; essentiels : garder le contact à la fois avec son mari et son fils.

Text and photo by Susan Turcotte

EDMONTON - Sardines, salmon, Cherry Blossoms, lawn chairs... love and hugs.

When Catherine Ror fills in the custom forms on her packages to her husband and son who are serving in Afghanistan, she lists everything she sends, including her love and hugs.

What she does not include in her packages or letters are any worries she may have, from the breaker going out in the garage to items on the daily news.

"You; have to think before you write or re-read the letter again before you send it," says Mrs. Ror. "This; is different."

Private Jason Ror and his father Master Warrant Officer Rocky Ror have served overseas together before, deploying with the 3 Princess Patricia's Canadian Light Infantry, Battle Group to Bosnia in 2000.

It has been years since soldiers serving in Bosnia have drawn much media attention. The war on terrorism and stories of the Canadian and American soldiers fighting it on the ground in Afghanistan are regularly featured in the news.

In addition to watching the television news, she checks the papers each morning for the latest news and sends clippings to the couple's daughter in Vancouver. One morning she cut out a large photo of two soldiers; one of whom was her son.

Because neither her husband nor her son will be coming home on leave during this tour and because their mission is much riskier, she doesn't want to add any pressure to their lives.

"I;'d tell him (MWO Ror) everything while he was in Bosnia," says Mrs. Ror. "We; didn't experience this when he served in Cyprus."

Drawing on experience

The couple has been married for 28 years.

Mrs. Ror's years of experience as a military spouse and her independent nature, help her deal with the day-to-day challenges of maintaining a home, working full time and parenting the couples' two teenage children who live at home.

Despite this experience, she, like many other spouses, went through the stresses of pre-deployment uncertainties and realizes how different this deployment is "because; they're in a war, under fire," she says "That; part is really scary for me."

She draws on her experience to help get on with her life. She has set some goals, including losing winter weight and painting the garage and front doors. During one deployment when she wanted a new couch but didn't have the money, she learned how to recover it instead. "You; have to make challenges for yourself," she says.

A new male in her life, a giant seven-month old Saint Bernard puppy, also keeps her busy, filling his enormous food and water bowls and opening the door to the backyard. Her family gave her this lively birthday present to keep her company.

When she does get time for herself, she indulges in watching some "girls;' shows" on television.

"I; think you get the loneliest on the weekend," says Mrs. Ror who misses Sunday morning breakfasts with her husband, but is keeping up the couples' tradition of watching Coronation Street. (The blond is pregnant. Is it Ashley's or the doctor's?)

Keeping in touch

She shares this type of news in her letters.

At the time of this interview in early March, Mrs. Ror hadn't received any e-mails from her husband or son, and they had not received any of her packages, but she has talked to them. During one call from her son, she said the "p;" word.

"I; made a mistake and told J.R. that we had ordered pizza. He loves food," she says.

Each soldier has been issued a 40-minute phone card for making calls home via satellite phone. The cards are issued monthly, with more phone time available for purchase.

Pte Ror plans to use some of his phone time to call friends, as well as his mom.

"It;'s nice to hear from J.R., then I know he's safe," she says. "I;'m pretty lucky; I hear from them both."

As for post-deployment plans, "Rocky; will have the party planned before he comes home." An avid gardener, Mrs. Ror will do her part and have the couple's backyard ready for their annual outdoor bash.

Avec tendresse et amour


Texte et photo par Susan Turcotte

EDMONTON - Des sardines, du saumon, des Cherry Blossoms, des chaises de jardin... et de l'amour.

Quand Catherine Ror remplit les formulaires de douanes des colis adressés; à son mari et à son fils qui ser- vent en Afghanistan, elle énum;ère; tout ce qu'elle leur envoie, y compris son amour.

Mais ce qu'elle omet, ce sont les inquiétudes; qu'elle pourrait avoir, que ce soit à propos du disjoncteur qui a fait défaut; dans le garage ou de divers sujets abordés; dans les actualités; quotidiennes.

« Il faut réfl;échir; avant d'écrire; ou relire la lettre avant de l'expédier; », dit Mme Ror. « C'est différent.; »

Le soldat Jason Ror et son père;, l'adjudant-maître; Rocky Ror ont servi outre-mer ensemble auparavant, puisqu'ils ont ét;é déploy;és; en Bosnie avec le groupement tactique du 3e Bataillon, Princess Patricia's Canadian Light Infantry, en l'an 2000.

Depuis de nombreuses années;, les militaires servant en Bosnie ont beaucoup retenu l'attention des médias.; La lutte contre le terrorisme et les histoires des militaires canadiens et américains; appelés; à le combattre en Afghanistan font réguli;èrement; les manchettes.

En plus de regarder les informations tél;évis;ées;, Mme Ror lit les nouvelles tous les matins et fait parvenir des coupures de journaux à sa fille à Vancouver. Un matin, elle a découp;é une grande photo représentant; deux militaires dont l'un était; son fils.

Comme ni son mari ni son fils ne rentreront à la maison en congé au cours de cette période; de service, et parce que leur mission est extrêmement; dangereuse, elle ne veut pas ajouter de pression dans leurs vies.

« Je lui disais tout (à l'adjum Ror) quand il était; en Bosnie », précise; Mme Ror. « Nous n'avons pas vécu; cela quand il servait à Chypre. »

Faire appel à l'expérience;

Le couple est marié depuis 28 ans. Ce sont ces années; d'expérience; en tant que femme de militaire, autant que sa nature indépendante;, qui l'ont aidée; à faire face aux défis; quotidiens, par exemple tenir maison, travailler à temps plein et jouer son rôle; parental auprès; des deux adolescents qui vivent à la maison.

Mais en dépit; de cette expérience;, comme bien d'autres épouses;, elle a vécu; le stress des incertitudes qui préc;è-; dent le déploiement;, et elle réalise; à quel point celui-ci est différent; des autres « parce qu'ils sont à la guerre, exposés; aux tirs », explique-t-elle. « C'est ce qui me fait vraiment peur. »

Son expérience; l'aide à continuer. Elle s'est fixé quelques objectifs, notamment perdre le poids accumulé au cours de l'hiver et repeindre le garage et les portes de la façade.; Au cours d'un déploiement; préc;édent;, elle voulait un nouveau divan, mais elle n'avait pas d'argent pour en acheter un, elle a donc appris le rembourrage et recouvert le sien. « Il faut se lancer des défis; à soi-même; », ajoute-t-elle.

Un petit nouveau s'est ajouté à la famille, un énorme; chiot saint-bernard de sept mois, qui la tient également; occupée;, puisqu'elle doit remplir ses gigantesques plats de nourriture et d'eau et lui ouvrir la porte donnant accès; à la cour. C'est sa famille qui lui a offert ce cadeau débordant; de vie à l'occasion de son anniversaire, afin qu'il lui tienne compagnie.

Dans ses temps libres, Mme Ror aime bien regarder certaines « émissions; féminines; » à la tél;évision.;

« Je pense que ce sont les fins de semaine qui sont les plus longues », fait remarquer Mme Ror, qui s'ennuie des déjeuners; du dimanche matin avec son mari, mais qui continue, tradition oblige, à regarder Coronation Street.

Garder le contact

C'est de ce genre de nouvelles que parlent ses lettres.

Au moment de cette entrevue au début; de mars, Mme Ror n'avait reçu; aucun courriel de son mari ni de son fils qui, pour leur part, n'avaient pas reçu; ses colis non plus, mais elle a pu leur parler.Au cours d'une conversation tél;éphonique; avec son fils, elle a mentionné le mot « p ».;

« J'ai commis une erreur, j'ai dit à J.R. que nous avions commandé de la pizza. Il adore manger », dit-elle.

Chaque soldat s'est vu remettre une carte d'appel de 40 minutes leur donnant accès; au tél;éphone; mobile pour appeler chez eux. Les cartes sont distribuées; tous les mois, et les militaires peuvent acheter plus de temps d'appel.

Le sdt Ror a l'intention d'utiliser une partie de son temps d'appel pour tél;éphoner; à quelques-uns de ses amis et à sa mère.;

« C'est bon d'avoir des nouvelles de J.R., car je sais alors qu'il est sain et sauf », précise-t-elle.; « Je suis passablement chanceuse, je reçois; des nouvelles des deux. »

Quels sont leurs plans après; le déploiement;? « La réception; sera organisée; quand Rocky rentrera à la maison. » Passionnée; de jardinage, Mme Ror fera sa part et préparera; la cour en vue de leur surprise-party annuelle.


Vol. 5 No. 12 * 2002



Rédactrice; de l'Armée; de terre Susan Turcotte turcotte.sk@forces.ca


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Posties post piles of parcels


Text and photo by Susan Turcotte

CFB EDMONTON - Almost a metric ton, or about 60 mail bags of parcels leaves the Postal Section each week headed for loved ones deployed around the world.

While letters go out three times a week, parcels are sent to CFB Trenton every Thursday. Since the deployment of troops to Afghanistan, the weekly accumulation of parcels is growing and so is the number of spouses using the service.

"It;'s free, it's reliable and it'll get there," says Sergeant Cliff Riles, the Garrison Post Master. "As; more spouses realize that the service is there, it's been getting bigger."

One woman brings in eight or nine parcels at a time-each addressed to her boyfriend, because only mail addressed to specific individuals is being forwarded.The woman's co-workers and friends make up the parcels and her boyfriend distributes them to single members.

The Postal Section's staff of 11, some from 1 Service Battalion and others from 1 Area Support Unit, handles the increased mail. The section shares office space with the Central Registry, which has seen a 30 percent increase in message traffic since the beginning of Op APOLLO, a typical increase during a deployment.The two sections pitch in to help each other as needed. Both sections expect to be busy for the next year and a half with two back-to- back rotations to Bosnia scheduled to begin in the fall.

"It; keeps us busier, but we don't mind that's our job," Sgt Riles says.

Image: Le cplc Derrick Miller (à gauche), le sgt Riles et le sdt Carl Deschênes; préparent; une pile de paquets contenant divers produits, des oeufs de Pâques; aux débarbouillettes; jetables. « On dirait que chaque colis expédi;é contient des débarbouillettes; jetables », a affirmé le sgt Riles.MCpl Derrick Miller (left), Sgt Riles and Pte Carl Deschênes; prepare a pile of parcels containing everything from Easter chocolates to baby wipes. "It; seems like every package that goes out has baby wipes," says Sgt Riles.

Des paquets à profusion


Texte et photo par Susan Turcotte

BFC EDMONTON - Presque une tonne métrique; de courrier, soit environ 60 sacs postaux remplis de paquets, quitte la Section postale chaque semaine, à destination des êtres; chers déploy;és; aux quatre coins du globe.

Bien que les lettres soient expédi;ées; trois fois par semaine, les colis sont acheminés; à la BFC Trenton tous les jeudis. Depuis que des troupes sont déploy;ées; en Afghanistan, la quantité de paquets envoyée; chaque semaine ne cesse de croître;, ainsi que le nombre de conjoints ayant recours au service.

« C'est un service gratuit et fiable et tous les colis arrivent à destination », affirme le sergent Cliff Riles, maître; de poste de la garnison. « À mesure que les conjoints apprennent que le service existe, ils sont plus nombreux à s'en servir. »

Il y a même; une femme qui apporte huit ou neuf colis à la fois - tous adressés; à son copain, puisque seuls les colis adressés; à des personnes en particulier seront envoyés.; Ses collègues; de travail et amis pré-; parent les colis, et son petit ami les distribue aux militaires célibataires.;

Les 11 membres de la Section postale, dont certains sont membres du 1er Bataillon des services et de la 1re Unité de soutien de secteur, s'occupent de ce volume inhabituel de courrier. La section partage des bureaux avec le dép;ôt; central des dossiers, qui a enregistré une hausse de 30 pour cent du trafic de messages depuis le début; de l'Op Apollo, une augmentation normale en période; de déploiement.; Les deux sections s'entraident au besoin et s'attendent à être; très; occupées; aux cours des 18 prochains mois, étant; donné les deux rotations consécutives; en Bosnie qui doivent commencer à l'automne.

« Nous sommes certes plus affairés;, mais cela ne nous dérange; pas. C'est notre travail », a indiqué le sgt Riles.

Support beyond electronic lifeline


Text and photo by Susan Turcotte

ST. ALBERT, Alta. - Every morning when mom turns on the computer to check for e-mails from Afghanistan, three-monthold Matthew doesn't care but Jennifer, 5, and Evan, 3, do.

And just like a good bedtime story or favorite movie, mom, (Wendy Delainey), re-reads the messages or replays the video clips over and over.

A signal operator with 3 Princess Patricia's Canadian Light Infantry, Corporal Chris Delainey's e-mails and phone calls are welcome distractions for his family.

"I; find this deployment much more difficult," says Mrs. Delainey. "Chris; can't tell me what he's doing and where he is. There is lots of media attention. It's always in your face."

Although it is her husband's third deployment since they were married six years ago, she was not ready for how different this deployment is proving to be.

"Having; gone through two deployments with kids, I thought I knew what to expect, but I was caught off guard," she says. "The; kids are not the same."

Now older, Jennifer and Evan are more sensitive, even angry, about their dad being away.

"I; don't think I could manage it without my parents," says Mrs. Delainey who grew up in St. Albert. "They; are wonderful. They provide childcare, fold laundry and drive the kids around. Mom goes shopping for Chris and sends him parcels."

Mrs. Delainey also receives support from Edmonton's Military Family Resource Centre. In March, she attended a weekend activity at the centre, Survivor- Military Edition, Everything you wanted to know about deployment, but were afraid to ask...

About 50 spouses turned out for the two-day event. Mrs. Delainey didn't expect to learn anything new, but welcomed the chance to get out and share ideas with families facing the same situations. "The; other families are a real resource," she says.

The event also gave her a break from her children. The centre provided free childcare.

"You; have to take advantage of the help where you can get it," she says. She also recommends staying in touch with the unit.

Life is slowly settling into place after pre-deployment stresses that included a difficult pregnancy. A box sits on the corner of the kitchen table. It collects the family's letters and objects, from tiny photo albums to hand prints, from beef jerky with a roll of Tums to the predictable container of baby wipes, waiting to be sent to Cpl Delainey.

And stuck to the fridge door, about a meter off the floor, is a photo of Cpl Delainey the family received in an e-mail from Afghanistan.

Image: Wendy Delainey has her arms full taking care of her family while her husband serves in Afghanistan.Wendy Delainey mène; une vie très; mouvementée; : elle prend soin de sa famille pendant le service de son mari en Afghanistan.

Appui électronique; et plus encore


Texte et photo par Susan Turcotte

ST. ALBERT (Alberta) - Tous les matins, quand maman allume l'ordinateur pour aller lire les courriels d'Afghanistan, Matthew, trois mois, ne s'en préoccupe; pas, mais Jennifer, âg;ée; de cinq ans, et Evan, trois ans, sont très; intéress;és.;

Tout comme une histoire de chevet ou un film préf;ér;é, maman (Wendy Delainey) relie les messages et fait jouer les vidéos;, encore et encore.

Pour la famille du caporal Chris  
Delainey, opérateur; des transmissions du 3 Princess Patricia's Canadian Light Infantry, les courriels et coups de tél;éphone; sont comme des bouffées; d'air frais.

« Je trouve que ce déploiement; est beaucoup plus difficile », déclare; Mme Delainey. « Chris ne peut pas me dire ce qu'il fait ni où il se trouve. L'attention des médias; est aussi très; intense. Impossible de l'éviter.; »

Même; s'il s'agit du troisième; déploiement; de son mari depuis leur mariage, il y a six ans, elle n'était; pas prépar;ée; pour un déploiement; aussi différent.;

« Comme j'ai déj;à vécu; deux déploiements; avec les enfants, je croyais savoir à quoi m'attendre, mais j'ai ét;é prise par surprise », affirme-t-elle. « Les enfants ne réagissent; pas de la même; façon.; »

Vu qu'ils sont plus âg;és;, Jennifer et Evan sont plus sensibles, parfois même; fâch;és;, en raison de l'absence de leur père.;

« Je ne sais pas ce que je ferais sans mes parents », explique Mme Delainey, native de St. Albert. « Ils sont merveilleux. Ils gardent les enfants, plient les vêtements; et vont se promener avec eux. Ma mère; fait des courses pour Chris et lui envoie des paquets. »

Mme Delainey est aussi appuyée; par le Centre de ressources pour les familles des militaires d'Edmonton. En mars, elle a participé à une activité d'une fin de semaine organisée; par le centre : Survivor - Édition; militaire, ou tout ce que vous vouliez savoir sur le déploiement;, mais que vous n'osiez pas demander...

Environ 50 conjoints ont participé à l'activité de deux jours. Mme Delainey ne s'attendait pas à y apprendre du nouveau, mais elle voulait profiter d'une occasion de sortir et de rencontrer d'autres familles vivant la même; situation. « Les autres familles sont une ressource précieuse; », explique-t-elle.

L'activité lui a aussi permis de

prendre congé de ses enfants. Le centre offrait un service de garderie gratuit.

« Il faut profiter de toute l'aide possible quand elle est offerte », indique-t-elle. Elle recommande aussi de garder contact avec l'unité.;

La vie reprend tranquillement son cours après; le stress du préd;éploiement;, y compris une grossesse difficile. Une boîte; repose sur le coin de la table de cuisine. On y dépose; les lettres et objets de la famille : de minuscules albums de photos, des empreintes de mains, du « beef jerky », un rouleau de Tums et invariablement un contenant de serviettes jetables. Tous ces objets seront envoyés; au cpl Delainey.

Et collée; à la porte du réfrig;érateur;, à environ un mètre; du sol, se trouve une photo du cpl Delainey que la famille a reçue; dans un courriel d'Afghanistan.

Vol. 5 No. 12 * 2002


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