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Pages 4-5, Maple Leaf, January 15 2003, Vol. 6, No. 1

page 4-5, La feuille d'érable, Le 15 janvier 2003 vol. 6, no1

DeWolf Hall: An investment in education

By Scott Costen

TORONTO - James DeWolf knew what his father, Vice-Admiral Harry DeWolf, would have said: "If you honour me, you honour the Navy, and you honour my family."

Mr. DeWolf was one of many special guests at the recent dedication of DeWolf Hall, the 2 600 m 2 addition to Canadian Forces College. Named in honour of one of Canada's finest naval officers - VAdm "Hard Over" Harry DeWolf - the addition includes an exercise centre for operations-based training, new space for administrative functions, and an expanded library and information resources centre.

Centre of excellence

The $4.8-million expansion of Canadian Forces College will bolster its long-standing reputation as an international centre of excellence, said Brigadier-General Robin Gagnon, Commandant.

"This is one of the best colleges of its kind in NATO," he said. "Now we have some new facilities that will allow us to 'go beyond' in terms of the quality and scope of our education program."

The college delivers a variety of courses and seminars for senior officers, including the Command and Staff Course, Advanced Military Studies Course, National Security Studies Course and Joint Reserve Command and Staff Course. "Academic rigour is alive and well in this college," said BGen Gagnon. "This is truly a remarkable, forward-looking institution."

Defence Minister John McCallum said the college embodies the military's ongoing commitment to education and professional training." Canadian Forces College fosters a deeper understanding, not only of military issues, but of the world as a whole."

'An inspiration to us all'

DeWolf Hall received its name through a grassroots selection process. College personnel submitted nominations, which were reviewed by a committee. VAdm DeWolf, who died two years ago at the age of 97, was the most popular among 21 nominations.

As Canada's most decorated sailor from the Second World War, VAdm DeWolf became a well-known military figure who acquired the nickname "Hard Over" Harry for his aggressive ship-handling. He was a respected leader who received the Distinguished Service Order and Distinguished Service Cross, as well as a number of international honours. His greatest success at sea came while commanding the famous Tribal Class destroyer HMCS Haida.

"He was a skilled seaman, a fierce warrior... and an out-standing staff officer," said Mr. McCallum." His achievements are an inspiration to us all."

James DeWolf, visibly impressed by the honour bestowed on his late father, said the naming of buildings after important historical figures helps keep their memory and accomplishments alive. "Places with names attached to them become part of the education process by raising questions and telling stories."

L'annexe DeWolf : un investissement dans l'éducation par Scott Costen

TORONTO - James DeWolf savait ce qu'aurait dit son père, le Vice-amiral Harry DeWolf : « Si tu me fais honneur, tu fais honneur à la Marine et tu fais honneur à ma famille. »

M. DeWolf figurait parmi les nombreux invités spéciaux à la récente cérémonie d'inauguration de l'annexe DeWolf, une construction de 2 600 m 2 au Collège des Forces canadiennes. Ainsi nommée en l'honneur d'un éminent officier de la Marine du Canada - le Vam « Hard Over » Harry DeWolf Ð l'annexe comprend notamment un centre d'entraînement opérationnel, de nouveaux locaux adminis-tratifs, une bibliothèque élargie et un centre de ressources documentaires.

Centre d'excellence

Construite au coût de 4,8 millions de dollars, la nouvelle annexe du Collège des FC va contribuer à maintenir sa réputation de longue date comme centre d'excellence international, a fait remarquer le Brigadier-général Robin Gagnon, commandant.

« Il s'agit de l'un des meilleurs collèges en son genre à l'échelle de l'OTAN », a-t-il expliqué. « Nous disposons maintenant de nouvelles installations qui nous permettront de nous surpasser sur le plan de la qualité et de l'étendue de notre programme d'instruction. »

Le Collège offre tout un éventail de cours et de sémi-naires à l'intention des officiers supérieurs, notamment le cours de commandement et d'état-major, le cours supérieur des études militaires, le cours sur la sécurité nationale et le cours de commandement et d'état-major interarmées pour la Réserve. « La rigueur de l'enseignement est toujours au coeur de nos préoccupations dans ce Collège », a rappelé le Bgén Gagnon. « Il s'agit véritablement d'une institution remarquable, tournée vers l'avenir. »

Le ministre de la Défense John McCallum a pour sa part ajouté que le Collège témoigne d'un engagement permanent à l'égard de l'entraînement et du perfectionnement profes-sionnel. « Le Collège des Forces canadiennes permet d'acquérir une meilleure compréhension non seulement des questions militaires, mais aussi du monde dans sa totalité. »

« Une source d'inspiration pour chacun de nous »

L'annexe DeWolf a reçu son nom à la suite d'un processus de sélection local. Le personnel du Collège a proposé plusieurs noms, et les suggestions ont été examinées par un comité. Le nom du Vam DeWolf, décédé il y a deux ans à l'âge de 97 ans, s'était révélé le plus populaire parmi les 21 suggestions.

En tant que marin canadien le plus décoré lors de la Seconde Guerre mondiale, le Vam DeWolf est devenu une figure militaire légendaire à qui on a donné le surnom de « Hard Over » en raison de l'audace de ses manoeuvres. Il était un leader respecté; il a été décoré de l'Ordre du service distingué et de la Croix du service distingué, et un certain nombre de décorations internationales lui ont été décernées. Il a remporté ses plus grands succès en mer alors qu'il était aux commandes du fameux destroyer de classe Tribal, le NCSM Haida.

« Il était un marin habile, un redoutable guerrier... et un officier d'état-major hors du commun », a indiqué M. McCallum. « Ses réalisations sont pour nous tous une source d'inspiration. »

M. DeWolf, particulièrement impressionné par l'honneur témoigné à son père, a fait remarquer qu'en donnant à certains bâtiments le nom d'importants personnages historiques, on contribue à perpétuer leur souvenir et à faire connaître leurs réalisations. « Lorsque des noms sont rattachés à certains endroits, ils deviennent intégrés au processus d'éducation parce qu'ils suscitent des questions et font partie des récits. »

Defence Minister John McCallum praised Canadian Forces College and said the recent growth of its facilities is a reflection of the military's ongoing commitment to education and training. Le ministre de la Défense, M. John McCallum, a fait l'éloge du Collège des FC et indiqué que l'agrandissement récent des installations témoignait de l'engagement permanent du gouvernement à l'égard de l'entraînement et de la formation.

PHOTOS: SGT PETER HARTWIG

VAdm Harry DeWolf is widely regarded as one of the finest naval officers in Canadian history. Le Vam Harry DeWolf est considéré comme un éminent officier de la Marine qui a marqué l'histoire canadienne.

FILE PHOTO / PHOTO AU DOSSIER

DeWolf Hall, the 2 600 m 2 addition to Canadian Forces College, includes an exercise centre for operations-based training, new space for administrative functions, and an expanded library and information resources centre. L'annexe DeWolf du Collège des FC, d'une superficie de 2 600 m 2 , comprend un centre d'entraînement opérationnel, de nouveaux locaux administratifs, une bibliothèque élargie et un centre de ressources documentaires.

First World War fighter pilot dies at 106

By Holly Bridges

Henry Botterell, believed to be the last surviving Canadian fighter pilot from the First World War, died on January 3 in Toronto at the age of 106.Tributes to the flying ace have been pouring in from across the country and around the world, including the London Daily Telegraph, which published a lengthy obituary on January 7 (www. telegraph. co. uk).

Born in Ottawa in 1896, Mr. Botterell left his banking job to travel to Britain where he joined the Royal Naval Air Service in 1917.After only seven hours flying with an instructor, Mr. Botterell began flying rein-forcement in France, once cheating death by taking a bullet through his goggles to his ear. He regained consciousness only in time to save his plane from plummeting to the ground. Another time, on just his second flight with No. 8 Squadron, engine failure caused a serious crash, sending him back to Britain for months of convalescence.

Eventually, he returned to France in 1918 and began flying combat with 208 Squadron, cheating death time after time. "On our patrols, we couldn't fly much more than two hours," Mr. Botterell told The Maple Leaf in 1998." I think our maximum fuel was two-and-a-half hours - that was of course if you didn't get your pressure tank or fuel line punctured by bullets. That happened to me several times and I just made it back to a friendly field, using gravity to keep my engine going."

Despite being uncomfortable with the term "flying ace", Mr. Botterell finessed his Sopwith Camel to attack many German opposing airmen, even saluting one after firing 400 rounds into a German observation balloon over Brayelle.

Commander (Ret) Ralph Fisher, member of the Canadian Naval Air Group and member of the Naval Officers Association of British Columbia, said Mr. Botterell's passing offers Canadians a chance to learn more about our own air operations during the First World War.

"Over 22 000 served in British squadrons with the Royal Flying Corps, Royal Naval Air Service and their amalgamation to form the Royal Air Force in 1918.All volun-teers, Canadians took to the air like eagles in the new frontier of aerial warfare, with a force and performance un matched elsewhere in the British Empire. Man for man they produced more aces than any nation - the legendary Bishop, Barker and especially Collishaw who preceded young Henry in their joining of the Royal Naval Air Service.

"Henry's death in his 107th year marks not only the passing of a great Canadian and pioneer naval aviator, but that of a truly historic era. His life spans a century of remarkable events and revolutionary developments. He is one of the few who survived the terrible losses in air combat at the dawning of aerial warfare and has lived to see the landing of men on the Moon and phenomenal advances in technology, science and medicine. He represented the brotherhood of the air, regardless of service, having served in both the RNAS and RAF.

Henry Botterell and his era are now truly history. But the spirit and dedication of his times shall never die." Henry Botterell is survived by a son and a daughter.

With files from Maj Mike Minnich.

Décès d'un as de l'aviation de la Première Guerre mondiale, à l'âge de 106 ans

par Holly Bridges

Henry Botterell, que l'on croit être le dernier pilote de chasse canadien survivant de la Première Guerre mondiale, est décédé le 3 janvier à Toronto, à l'âge de 106 ans. Les hommages à cet as de l'aviation ont afflué de tous les coins du pays et du monde entier. Le quotidien britannique Daily Telegraph a publié une notice nécro-logique exhaustive dans son numéro du 7 janvier (www. telegraph. co. uk).

Né à Ottawa en 1896, Henry Botterell a quitté son travail dans une banque pour se rendre en Grande-Bretagne et se joindre au Royal Naval Air Service (RNAS), en 1917. Après seulement sept heures de vol en compagnie d'un instructeur, il a été envoyé en renfort en France, où il a frôlé une fois la mort lorsqu'un projectile a traversé ses lunettes de vol avant d'atteindre son oreille. Mais il a repris connaissance juste à temps pour éviter que son avion ne s'écrase au sol. Lors de son deuxième vol avec le 8 e Escadron, son appareil s'est effectivement écrasé à la suite d'une panne de moteur et il est rentré en Grande-Bretagne pour passer plusieurs mois de convalescence.

En 1918, Henry Botterell est de nouveau parti pour la France, où il s'est joint au 208 e Escadron, échappant à la mort à plusieurs reprises. « Pendant nos patrouilles, nous ne pouvions pas piloter beaucoup plus de deux heures », avait-il affirmé à La Feuille d'érable en 1998. « Je pense que la quantité maximale de carburant dont on disposait nous permettait de voler pendant deux heures et demie Ð si, bien entendu, votre réservoir sous pression ou votre conduite carburant n'étaient pas transpercés de balles. Cela m'est arrivé à plusieurs reprises et j'ai dû me replier vers un secteur allié, en faisant appel à la gravité pour que mon moteur continue de fonctionner. »

Bien que mal à l'aise avec l'utilisation des termes « As de l'aviation », Henry Botterell a habilement commandé son Sopwith Camel pour attaquer nombre de pilotes allemands, saluant même l'un d'eux après avoir tiré 400 balles sur un ballon d'observation au-dessus de Brayelle.

Pour le commandant (à la retraite) Ralph Fisher, membre du Groupe canadien de l'aéronavale et membre de l'Association des officiers de la marine de la Colombie-Britannique, le décès de Henry Botterell donne aux Canadiens l'occasion d'en apprendre davantage sur les opérations aériennes que nos forces ont menées pendant la Première Guerre mondiale.

« Plus de 22 000 soldats ont servi dans les escadrons britanniques du Royal Flying Corps, du Royal Naval Air Service et, suite à leur fusion, de la Royal Air Force, en 1918. Tous volontaires, les Canadiens se sont envolés, tels des aigles, pour relever les nouveaux défis de la guerre aérienne avec une force et une performance encore jamais vues dans l'empire britannique. Toutes proportions gardées, ils ont eu plus d'as de l'aviation que tout autre pays Ð les légen-daires Bishop, Barker et tout spécialement Collishaw qui ont précédé le jeune Henry au sein du Royal Naval Air Service. »

« Le décès d'Henry au cours de sa 107 e année marque non seulement la disparition d'un grand Canadien et avia-teur naval pionnier, mais encore celle d'une véritable tranche d'histoire. Sa vie s'étend sur un siècle d'événements remar-quables et de progrès révolutionnaires. Il est l'un des rares à être sorti vivant des terribles combats aériens, à l'aube de la guerre aérienne, et il a été témoin pendant sa vie des premiers pas sur la lune et de progrès phénoménaux en technologie, en science et en médecine. Il a représenté la fraternité de l'aviation, peu importe le service, puisqu'il a servi dans le RNAS et la RAF. Henry Botterell et son époque font maintenant partie de l'histoire. Mais l'esprit et le sens du devoir de son époque ne périront jamais. »

Henry Botterell laisse un fils et une fille.

Avec les dossiers du Maj Mike Minnich.

Un engagement plus ferme à l'égard de l'éducation et de la formation

TORONTO - Le mois dernier, les nominations au Conseil des gouverneurs du Collège militaire royal du Canada (CMR) et au Conseil consultatif en matière d'éducation (CCE) du Ministre sont venues confirmer l'engagement des FC à l'égard de l'éducation et de la formation professionnelle.

Dans son allocution lors de l'inau-guration d'une annexe au Collège des FC, le ministre de la Défense, M. John McCallum, a indiqué que les personnes nommées figurent parmi les meilleurs et les plus brillants éléments au Canada. « Je n'aurais pas pu nommer quatre Canadiens plus éminents », a-t-il ajouté.

Bernard Shapiro, doyen de l'Université McGill, a été nommé président du Conseil des gouverneurs du CMR et membre du CCE. Janice Stein, professeure à l'Université de Toronto, assumera les fonctions de vice-présidente du CCE et de membre du Conseil des gouverneurs du CMR. Le Lieutenant-général (ret) Roméo Dallaire devient membre du CCE et du Conseil des gouverneurs du CMR, tandis que Robert Prichard, PDG de Torstar, a été nommé membre du CCE.

Avec les dossiers de Scott Costen

Stronger commitment to education and training

TORONTO - The military's com-mitment to education and professional training was strengthened last month with appointments to the Board of Governors of the Royal Military College of Canada and the Minister's Education Advisory Board.

Defence Minister John McCallum, speaking during the opening of the extension at Canadian Forces College, said the appointees represent the best and brightest the country has to offer. "I don't think I could have appointed four more distinguished Canadians."

Dr. Bernard Shapiro, Principal of McGill University, was appointed Chair of the RMC Board of Governors and member of the Education Advisory Board (EAB). University of Toronto professor Janice Stein was named Vice-Chair of the EAB and member of the RMC Board of Governors. Lieutenant-General (Ret) Roméo Dallaire was appointed member of both the EAB and the RMC Board of Governors, while Torstar President and CEO Robert Prichard was named member of the EAB.

With files from Scott Costen.

 

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