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Page 12 - 13, Navy, Maple Leaf, 29 January 2003, Vol. 6 No. 3

page 12 - 13, Marine , La feuille d'érable, Le 29 Janvier 2003, vol. 6 no. 3

Innovative recruiting tool brings the Navy to inland communities

By Jeri Grychowski

Ever wonder how the Navy makes its presence known in central Canada? How about northern Québec? As it is not possible to have one of our ships visit the many towns and cities in this country, we had to come up with some unique ways of informing Canadians of who we are, what we do, and why they should consider a career in the Navy.

Two years ago, Chief Petty Officer, 1st Class George Dowler, the former Formation Chief Petty Officer, spearheaded the drive to convert a surplus bus into a unique naval display. CPO 1 Dowler, Chief Warrant Officer Bengert from Formation Imaging, and the folks at TEME, made the Naval Display Bus a reality. While initially the idea generated a great deal of interest and support, the turn-around time to have the bus ready to hit the road was relatively short and required the co-operation of many people to make it happen. According to CWO Bengert, “I thought it was a great idea, I don’t think I realized how difficult it would be, but I was amazed at the support and willingness of the people involved to get it done. The people working at MARLANT are great, they have the right attitude and would not accept the phrase “it can’t be done”, and it was because of them that the bus was ready to roll on schedule.” For CWO Bengert, “it has been a 110 percent success story.”

“The unique multi-media display characteristics of the bus have provided the Navy with an opportunity to profile itself inland in small and large towns and cities” said Commander Patrick Charlton, MARLANT’s Military Personnel Management and Training Officer. “The presentations of life and careers in the Navy have been very well received. We are seeing a growing demand for the bus to visit major job fairs, technical schools and educational institutions across the eastern part of the country. The Naval Display Bus has been an outstanding promotional vehicle and the folks who worked on getting it ready, and the volunteers who crewed it over the past two seasons, can be proud of what they have accomplished and their role in bringing a bit of the Navy to Canadians everywhere.”

While the bus offers up-to-date information on the Navy, we also have other tools that we can use in recruiting efforts. The Naval Gun Run Display Team is another means of promoting and profiling our Navy. The team, which consists of 35 CF personnel, offers Canadians a look back to the past, proving that the qualities that were needed then are just as important with today’s sailors. The Naval Gun Run Display Team and the Naval Display Bus have been seen by hundreds of thousands of Canadians and visitors to Canada.

Other areas that MARLANT has been developing over the years are the recruiting opportunities that arise at schools and businesses across the country. What better way to promote the Navy than by putting our men and women front and centre and have them talk about themselves, about the opportunities that are available, and the Navy’s participation in all major deployments. This is especially significant each November, during Remembrance Week, when it is important that Canadians are informed of the important role their Navy has in the ongoing search for peace and humanitarian needs of the world.

The Navy stands ‘Ready Aye Ready’ whenever the call comes and is proud of their contribution to world stability. Informing Canadians of what we do, how we do it, and with what equipment, is essential for recruiting, and our sailors are proud to bring their experiences to others. In the quest to recruit top-notch individuals, the Navy is once again ahead of the game, using what they do on a daily basis to interest Canadians in becoming part of the team.

L’Autobus de la Marine : un outil de recrutement innovateur

par Jeri Grychowski

Vous êtes-vous déjà demandé comment la Marine se fait connaître des habitants du centre du Canada? Comment s’y prend-elle dans le Nord du Québec? Comme nos navires ne peuvent se rendre dans toutes les villes et tous les villages du pays, nous avons dû nous creuser les méninges pour trouver une façon originale de montrer aux Canadiens qui nous sommes, ce que nous faisons et pourquoi ils devraient envisager une carrière au sein de la Marine.

Il y a deux ans, le Premier Maître de 1re classe George Dowler, ancien premier maître de formation, a été le fer de lance du projet de conversion d’un autobus des surplus militaires en un véhicule unique de promotion de la Marine. Le PM 1 Dowler, l’Adjudant-chef Bengert du Service d’imagerie de la formation et le personnel du TGEM (transport et génie électrique mécanique) ont fait de l’Autobus de promotion de la Marine une réalité. Bien que l’idée ait, dès le début, suscité un grand intérêt et de nombreux appuis, le laps de temps dont ils disposaient pour faire en sorte que l’autobus puisse emprunter les routes du pays était relativement court et la coopération de plusieurs personnes a joué un rôle primordial dans cette réussite. L’Adjuc Bengert affirme : « J’ai pensé que c’était une idée géniale; je crois que je ne réalisais pas à quel point l’entreprise serait ardue, mais j’ai été ravi de l’appui et de la volonté qu’ont démontré les gens du projet. Les gens des FMAR(A) sont super, ils ont la bonne attitude et ne voulaient rien entendre de la phrase “c’est impossible à réaliser”. C’est grâce à eux que l’autobus a été prêt à temps. » L’Adjuc Bengert croit que l’expérience a été « un succès sur toute la ligne ».

« Les caractéristiques promotionnelles multimédias uniques de l’autobus ont permis à la Marine de se faire connaître dans les petites et grandes villes intérieures », a affirmé le Capitaine de frégate Patrick Charlton, officier de gestion du personnel militaire et de l’instruction des FMAR(A). « Les présentations sur la vie et les carrières au sein de la Marine ont été bien accueillies. Les gens sollicitent de plus en plus la présence de l’autobus dans les salons de l’emploi, les écoles techniques et les établissements d’enseignement dans l’est du pays. L’Autobus de promotion de la Marine est un excellent outil promotionnel et les gens qui ont travaillé à son élaboration ainsi que les volontaires qui ont voyagé à son bord durant les deux dernières saisons peuvent être fiers de ce qu’ils ont accompli et du rôle qu’ils ont joué dans l’initiation à la Marine des Canadiens d’un peu partout au pays. »

Bien que l’autobus diffuse des informations de toute dernière main sur la Marine, il n’est pas le seul outil de recrutement à notre disposition. L’équipe de course au canon est un autre moyen de faire la promotion de notre Marine. L’équipe, constituée de 35 membres des FC, permet aux Canadiens de se replonger dans le passé, faisant ainsi la preuve que les habiletés qu’avaient les marins d’hier sont toujours celles que doivent posséder les marins d’aujourd’hui. Des centaines de milliers de Canadiens et de touristes ont eu la chance de voir à l’œuvre l’équipe de course au canon ainsi que l’Autobus de promotion de la Marine.

Au fil des ans, les FMAR(A) ont également emprunté d’autres avenues en ce qui concerne le recrutement, notamment les présentations dans les écoles et les entreprises partout au pays. Quelle meilleure façon de promouvoir la Marine que de mettre nos membres à l’avant-scène et de leur laisser la chance de parler d’eux-mêmes, des possibilités qu’offre la Marine et de la participation de cette dernière à tous les grands déploiements? Ces présentations sont d’autant plus importantes chaque année au mois de novembre, pendant la semaine du jour du Souvenir, moment où il importe que les Canadiens connaissent le rôle considérable que joue leur Marine dans la prestation d’aide humanitaire et dans la quête continue de la paix dans le monde.

La Marine demeure fin prête à faire face à toute éventualité et est fière de contribuer au maintien de l’ordre dans le monde. Informer les Canadiens de ce que nous faisons, de comment nous le réalisons et de l’équipement que nous utilisons est une composante essentielle du recrutement et nos marins sont fiers de partager leurs expériences avec autrui. Dans notre quête de recrues de haut calibre, les membres de la Marine ont encore une fois une longueur d’avance, mettant à profit leurs activités quotidiennes pour inciter les Canadiens à se joindre à eux.

Navy gets control of harbour security

By Melissa Atkinson

A new security measure, approved in December by the federal government, gives the Defence Minister authority to set-up buffer zones around warships in three military ports.

The controlled access zones can be implemented around Naval bases in Halifax, Esquimalt and Nanoose.

In Esquimalt, there are three potential zones that can be stood up if a threat is perceived. The largest is a 20 km2 zone that stretches from Esquimalt harbour to Saxe Point and Albert Head.

“The outer zone is available to the CF when we feel that we need to activate it,” said Commander Paul Leblanc, head of Queen’s Harbour Master. Within that zone are two smaller security zones that will be activated immediately and may remain permanent after the military directive comes from Chief of the Defence Staff outlining the rules of engagement.

“He has to translate it from a political directive into military terminology,” said Cdr Leblanc.

Within the greater controlled access zone will be a 200-metre zone around all warships and jetties, including Colwood and Rocky Point. Ships anchoring within the harbour approaches, including visiting allied ships, will have a 500-metre security zone encircling them. Ships entering and leaving the harbour will have a 200-metre zone around them.

“We’re planning to put out buoy markers to show the limits around the ships and jetties,” said Cdr Leblanc.

The Order in Council gives the military a legal authority to stop ships and re-direct them, and empowers them to board, search and detain anyone who comes into the zones. Cdr Leblanc says intruders may be turned over to the civilian police and charged with trespassing.

Since September 11, 2001, the base has increased its security posture at both the entrance to HMC Dockyard and Esquimalt harbour. Fifty Naval Reservists currently patrol the harbour in high-speed manoeuvrable rigid hulled boats, in pairs and armed. They can hail boats traversing the harbour and inquire about their business in the area.

Cdr Leblanc says, since the Port Security Unit was established a year and a half ago he has had two complaints out of the thousands of boaters that have come in and out of the area.

“They didn’t feel their movements should be monitored,” he said. With the new security directive, port security will meet all boats entering the harbour and advise them of the buffer zones. They will also serve as escort to warships leaving and entering the harbour.

Since there is no port security unit in Nanoose, they will only be dispatched when there is a visiting ship coming alongside.

Ms. Atkinson is a writer with The Lookout.

La Marine prend le contrôle de la sécurité des ports

par Melissa Atkinson

Une nouvelle mesure de sécurité, approuvée en décembre par le gouvernement fédéral, confère au ministre de la Défense l’autorisation d’établir des zones tampons autour des navires de guerre dans trois ports militaires.

Les zones d’accès contrôlé peuvent être mises en place autour des bases de la Marine à Halifax, à Esquimalt et à Nanoose.

À Esquimalt, il existe trois zones potentielles qui peuvent être établies si une menace est perçue. La zone la plus large s’étend sur 20 km2 et s’étire depuis le port d’Esquimalt jusqu’à Saxe Point et Albert Head.

« La zone extérieure deviendra accessible aux FC dès que nous aurons le sentiment qu’il faut l’activer », a indiqué le Capitaine de frégate Paul Leblanc, capitaine du port. Cette zone renferme deux zones de sécurité plus petites qui seront, elles aussi, aussitôt activées et pourront devenir permanentes après que la directive militaire du chef d’état-major de la Défense décrivant les règles d’engagement aura été communiquée.

« Comme il s’agit d’une directive politique, elle doit être traduite en termes militaires », a ajouté le Captf Leblanc.

Dans la zone d’accès contrôlé élargie se trouvera une zone de 200 mètres entourant tous les navires de guerre et les jetées, y compris Colwood et Rocky Point. Les navires à l’ancre aux abords du port, notamment les navires alliés en visite, seront protégés par une zone de sécurité de 500 m qui les encerclera. Les navires qui entrent dans le port et qui en sortent seront entourés par une zone de 200 m.

« Nous prévoyons mettre en place des balises pour montrer les limites entourant les navires et les jetées », a déclaré le Captf Leblanc.

Le décret confère aux FC l’autorisation légale d’arrêter les bateaux et de les rediriger, et les habilite également à arraisonner et à fouiller les bateaux et à détenir quiconque entre dans les zones tampons. Le Captf Leblanc affirme que les intrus pourraient être remis à la police civile et accusés d’entrée non autorisée.

Depuis le 11 septembre 2001, la base a accru son dispositif de sécurité tant à l’entrée de son arsenal CSM qu’à celle du port d’Esquimalt. Cinquante réservistes de la Marine patrouillent actuellement le port dans des embarcations à coque rigide agiles et hyper rapides; ils sont armés et fonctionnent en tandem. Ils peuvent héler des embarcations qui passent dans le port et les questionner sur la raison de leur présence.

Le Captf Leblanc mentionne que depuis la mise en place de l’unité de sécurité du port, il y a un an et demi, il n’y a eu que deux plaintes sur les milliers de propriétaires de bateaux qui fréquentent le port.

Selon le Capft Leblanc, « les plaignants n’estimaient pas que leurs déplacements devaient être surveillés ». En conformité avec la nouvelle directive, les membres de l’unité de sécurité du port s’assureront d’aborder les bateaux qui entrent dans le port pour informer les personnes de l’existence des zones de sécurité. Ils serviront également d’escorte à l’entrée et à la sortie des navires de guerre.

Comme il n’y a pas d’unité de sécurité à Nanoose, des membres de l’unité de sécurité du port d’Esquimalt y seront envoyés à l’occasion du passage d’un navire.

Mme Atkinson est rédactrice pour le journal The Lookout.

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