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Page 4 - 5, Maple Leaf, 19 February 2003, Vol. 6 No. 6

page 4 - 5, La feuille d'érable, Le 19 février 2003, vol. 6 no. 6

Les FC font l’acquisition d’un système de détection des mines terrestres innovateur

par le Capt Cheryl Robinson

Les mines terrestres représentent l’une des plus sérieuses menaces pour la sécurité des FC dans un théâtre d’opérations. Pour faire face à cette menace, les FC ont fait l’acquisition, en décembre 2002, de quatre systèmes de détection des mines terrestres très perfectionnés.

« Le Système amélioré de détection des mines terrestres (SADMT) est le premier système du genre au monde », a affirmé Phil Holman, l’administrateur de ce projet. Le concept canadien innovateur fait appel à une série de capteurs qui se combinent à un logiciel pour confirmer la présence de mines avec un degré de certitude de l’ordre de 95 %.

Le système comprend trois véhicules circulant en convoi. Le véhicule de protection (VP), qui prépare le terrain, est suivi du véhicule de détection à distance (VDD), qui détecte la présence des mines avec son unique combinaison de capteurs constituée d’une caméra infrarouge à balayage frontal (FLIR), d’un détecteur type « mini-métal » et d’un géoradar, dont les données sont traitées par un logiciel de fusion spécialisé. Les opérateurs commandent le VP et le VDD à partir d’un poste de contrôle situé dans un troisième véhicule. Un tel système augmente la sécurité et l’efficacité globale des sapeurs qui utilisent le système, de même que celle des troupes qui se trouvent à proximité.

C’est le Groupe de détection des menaces de RDDC–Suffield qui a fait les recherches initiales et c’est General Dynamics de Calgary (GDC) qui a mis le système au point. La Grande-Bretagne, l’Australie, l’Allemagne et Israël ont fait part de leur intérêt pour le SADMT.

Deux systèmes ont été envoyés au CIC Gagetown et les deux autres font toujours l’objet d’essais à RDDC–Suffield et à GDC Calgary. Le premier déploiement opérationnel du système devrait se faire au cours de l’été 2004. Le système peut servir partout, aussi bien lors de missions régulières qu’en temps de guerre, où que se trouvent les troupes canadiennes.

Le système est monté dans des conteneurs ISO et peut être facilement entreposé et expédié sur des palettes qui assurent le déploiement rapide.

Le Capt Robinson est OAP au Service des relations publiques des FC.

Système amélioré de détection des mines terrestres (SADMT)

On fait appel à ce système pour l’ouverture d’itinéraires et pour la vérification de la sécurité de la route dégagée. Le système se déplace à 3 km/h et est utilisé en zone arrière, à l’abri de tout contact avec l’ennemi. Chaque système est composé de trois véhicules.

Véhicule de protection (VP)

Le VP a pour fonction de contrecarrer les fils-pièges, d’assurer le dégagement de munitions en surface et, à l’aide d’une caméra infrarouge à balayage frontal (FLIR) et d’un duplicateur de signature magnétique, de confirmer la position de mines antichars (à simple ou double impulsion) à influence magnétique.

Véhicule de détection à distance (VDD)

Le VDD suit à une distance d’environ 500 mètres. Le véhicule abrite l’équipement sensoriel principal du système. La détection des mines terrestres est effectuée par le biais d’un détecteur de mines de type « mini-métal », d’un radar servant au sondage du sol (géoradar) et d’une caméra infrarouge à balayage frontal (FLIR). Le véhicule dispose également d’un ensemble d’équipements de confirmation comprenant un appareil d’activation de neutrons thermiques servant à détecter la présence d’azote dans la substance explosive de la mine terrestre. Le VDD est équipé d’un système de marquage servant à signaler sur le sol l’emplacement où on suspecte la présence de mines, permettant ainsi à l’équipe de confirmation de facilement localiser le dispositif suspect.

Véhicule de contrôle (VC)

Le VC se trouve à l’intérieur du véhicule militaire, blindé ou non, et ferme la marche à une distance de 500 mètres. On retrouve dans le VC l’équipement de téléguidage permettant de diriger et de contrôler le VP et le VDD, de même que le logiciel d’intégration des capacités sensorielles qui permet aux opérateurs installés dans le véhicule de voir les images de la caméra FLIR et de consulter les renseignements provenant de l’équipement sensoriel du VDD. Le VC contient également les appareils assurant le contrôle des systèmes de marquage des deux véhicules. Pour de plus amples renseignements, consulter le site http://admmat.dwan.dnd.ca/ dglepm/dfscepm/DFSCEPM3/ DFSCEPM%203-02/ilds_f.htm.

CF acquires innovative Canadian landmine detection system

By Capt Cheryl Robinson

One of the most serious threats to CF members serving in-theatre is landmines. To increase the safety of troops operating in these areas, the CF procured four state- of-the-art landmine detection systems in December 2002.

“The Improved Landmine Detection System (ILDS) is the first system of its kind in the world,” said Phil Holman, the ILDS project manager. The innovative Canadian concept is a combination of sensors and software. The system’s software fuses the information from the sensors and then confirms detection with 95 percent certainty.

The system consists of three vehicles, travelling in a convoy. The Protection Vehicle (PV) prepares the route, followed by the Remote Detection Vehicle (RDV) that detects mines with its unique sensor combination of FLIR, Minimum Metal Detector and the Ground Penetrating Radar and fusion software. Operators control the PV and the RDV from the Vehicle Control Stations (VCS) in the third vehicle. This system increases the safety and overall effectiveness of the Army engineers that will operate the system, as well as troops in the area.

The Threat Detection Group at DRDC Suffield carried out the initial research and General Dynamics of Calgary (GDC) developed the final system. Great Britain, Australia, Germany, and Israel have indicated interest in the system.

CTC Gagetown holds two of the systems, and the other ILDS systems continue proving trials in DRDC Suffield and at GDC Calgary. The first operational deployment is expected in the summer of 2004. From standard operations to war environments, the system can be used anywhere CF troops are deployed.

The systems come with ISO containers, storage and transport pallets that will ensure rapid deployment capability.

Capt Robinson is a PAO with Army Public Affairs.

Improved Landmine Detection System (ILDS)

The ILDS system provides a route clearance and proving capability at three kilometres per hour for use in rear areas and out of contact. Each system consists of three vehicles.

Protection Vehicle (PV)

The PV’s purpose is to foil trip wires, clear surface munitions and, with the aid of a Forward Looking Infrared (FLIR) camera and Magnetic Signature Duplicator, confirm the location of Magnetic Influence, Single and Double Impulse Anti-Tank mines.

Remote Detection Vehicle (RDV)

The RDV follows 500 metres behind. It houses the main sensory suite of the system. Detection of landmines is made via the vehicle’s Minimum Metal Detector, Ground Penetrating Radar and Forward Looking Infrared (FLIR) camera. The vehicle also has a confirmation package that encompasses a Thermal Neutron Activation device that detects the presence of nitrogen within landmine explosives. The RDV has a marking system enabling the location of suspected mines to be marked on the ground, allowing an engineer/mine clearance team to easily locate the suspect device.

Control Vehicle Station (CVS)

The CVS is housed within a military vehicle, whether armoured or not, which follows a further 500 metres behind. It contains the remote control equipment to drive and control both the PV and RDV, as well as the sensory integration software that allows operators within the vehicle to view the FLIR camera images and returns from the RDV sensory suite, and to control of both vehicles’ marking systems.

Supporting the Forces: The CF Joint Support Group

By Capt Randy Henning

It is April 2006. Canada has just agreed to send a Joint Task Force to assist other coalition forces in a developing world regional conflict resolution, and it becomes clear that some sort of Joint Task Force Support Group (JTFSG) will be required. As they prepare for the upcoming mission, unit commanders wonder what kind of support they can expect in-theatre. The CF Joint Support Group (JSG), a new formation headquartered in Kingston, Ont., is tasked to provide the initial support elements. Already, support personnel from JSG units across Canada have been put on short notice to move. This time we are ready! The JSG headquarters is preparing now for just such a scenario.

The JSG is a DCDS initiative. Under the National Military Support Capability (NMSC) project, it is being developed to improve operational support to our deployed sea, land, and air forces. This type of support was once provided through bases in Germany. As these bases closed, however, a gap developed between the strategic support provided from Canada and the tactical support capabilities of deployed units. So, National Support Element (NSE) organizations were formed to fill the gap, but mounting these supporting elements disrupted normal operations and drained support personnel from units already struggling to cope with force reductions. Moreover, the shift to more joint and combined operations and the need for improved accountability meant that a single entity was required to co-ordinate the support requirements of our sea, land, and air forces in a multinational environment.

Under the command of the Joint Operations Group, the commander of JSG will eventually exercise command over approximately 1 480 personnel at assigned units across Canada. In many cases, the nucleus of these new units already exists and will simply be reassigned to the JSG.

1 Construction Engineering Unit, for example, will become 1 Engineering Support Unit; 3 Canadian Support Group will become the Joint Logistics Regiment; the CF Postal Unit will form the Joint Postal Squadron; and 4 CF Movement Control Unit will become the Joint Movement Squadron. There will also be an all-new Joint MP Company and a Joint Field Workshop created, as part of the new JSG formation.

These new support units will provide the DCDS with a ready and flexible “tool box” of support capabilities that can be deployed on short notice to support a Joint Task Force anywhere in the world. The JSG will deploy ahead of the main body, providing theatre activation, surge support, and force bed-down to establish the Task Force in the theatre of operations. When the initial support surge is complete, a reduced JSG will form the JTFSG or NSE for “ROTO zero”. The JSG will also co-ordinate ongoing support assistance to subsequent rotations and will assist during all mission close outs.

The JSG headquarters goal is to achieve the capability to perform limited reconnaissance and to exercise command and control over support units transferred to it by April 2003. The implementation of the NMSC project is expected to take place over the next three years and the JSG formation is scheduled to achieve its final operational capability by 2006. Capt Henning is a staff officer with the CFJSG.

Le Groupe de soutien interarmées des FC

par le Capt Randy Henning

Prétendons que nous sommes en avril 2006. Le Canada vient tout juste d’accepter d’envoyer une Force opérationnelle interarmées pour aider d’autres forces de la coalition à résoudre un conflit régional dans le Tiers-Monde et il devient évident qu’on aura besoin d’un Groupe de soutien de la Force opérationnelle interarmées (GSFOI). Alors qu’ils se préparent en vue de leur mission prochaine, les commandants d’unité se demandent à quel genre de soutien ils peuvent s’attendre sur le théâtre des opérations. Le Groupe de soutien interarmées des Forces canadiennes (GSIFC), une nouvelle formation ayant son quartier général à Kingston, en Ontario, se voit confier la tâche de fournir les premiers éléments de soutien. Déjà, le personnel de soutien des unités du GSI, un peu partout au Canada, a reçu un court préavis de déplacement. Cette fois, nous sommes prêts! Le quartier général du GSI se prépare maintenant à la réalisation d’un tel scénario.

Le GSI est une initiative du SCEMD réalisée dans le cadre du Projet de capacité nationale de soutien militaire (CNSM). Le GSI est mis sur pied pour améliorer le soutien opérationnel offert à nos forces marines, terrestres et aériennes en déploiement. Ce type de soutien était auparavant offert par l’entremise de nos bases en Allemagne. À mesure que ces bases ont fermé, toutefois, un vide s’est créé entre le soutien stratégique fourni à partir du Canada et la capacité de soutien tactique des unités déployées. Des organisations de l’Élément de soutien national (ESN) ont été créées pour combler ce vide, mais la mise sur pied de ces éléments de soutien perturbait les opérations normales et allait chercher du personnel de soutien dans des unités déjà aux prises avec des réductions de personnel. En outre, compte tenu de la nouvelle tendance vers une augmentation des opérations interarmées et combinées et de la nécessité d’accroître la responsabilisation, on avait besoin d’une seule entité pour coordonner les besoins de soutien de nos forces maritimes, terrestres et aériennes dans un contexte multinational.

Sous le commandement du Groupe des opérations interarmées, le commandant du GSI exercera en fin de compte son commandement sur environ 1 480 militaires répartis dans des unités intégrées, un peu partout au Canada. Dans nombre de cas, le noyau de ces nouvelles unités existe déjà et il suffira de les réaffecter au GSI.

Par exemple, la 1re Unité du génie construction deviendra la 1re Unité de soutien d’ingénierie; le 3e Groupe de soutien du Canada deviendra le Régiment de logistique interarmées; l’Unité postale des FC deviendra l’Escadron postal interarmées; et la 4e Unité de contrôle des mouvements deviendra l’Escadron des mouvements interarmées. Une toute nouvelle Compagnie de police militaire interarmées et un Sous-groupe de campagne interarmées seront également des éléments du nouveau GSI.

Ces nouvelles unités de soutien permettront au SCEMD d’avoir à sa disposition une « boîte à outils » contenant toutes les capacités de soutien susceptibles d’être déployées à bref préavis pour soutenir une Force opérationnelle interarmées, partout dans le monde. Le GSI se déploiera avant l’arrivée des forces principales; il veillera au démarrage des activités sur le théâtre des opérations, à la fourniture des services d’appoint et à l’installation de la force nécessaire à l’établissement de la Force opérationnelle sur le théâtre d’opérations. Une fois les services d’appoint initiaux dispensés, un GSI réduit formera le GSFOI ou l’ESN pour la « ROTO zéro ». Le GSI s’occupera en outre de coordonner le soutien courant aux rotations subséquentes et il prêtera main-forte au moment de la clôture des missions.

L’objectif du quartier général du GSI consiste à assurer la capacité de faire une reconnaissance limitée et d’exercer un commandement et un contrôle sur les unités de soutien qui lui seront transférées d’ici avril 2003. On s’attend à ce que la mise en œuvre du projet de CNSM se fasse au cours des trois prochaines années et le GSI doit atteindre sa pleine capacité opérationnelle d’ici 2006.

Le Capt Henning est officier d’état-major au sein du GSIFC.


Dwarfed by the nearly 30-metre-high L-Band radar system, these five CF members represent the Canadian contingent to a space surveillance site near Boston, Massachusetts. From left to right are MCpl J. Marshall, Capt A. Dallaire, Capt D. Sebalj, Capt C. Laurin and MCpl M. Mueller-Neuhaus. There has been a CF presence at the MIT/Lincoln Laboratory’s Millstone Hill radar site since 1998. Personnel are involved in a variety of projects, including atmospheric weather research, satellite collision avoidance, radar calibration and satellite identification.

Les cinq membres des FC qui font partie du contingent canadien affecté à la surveillance de l’espace près de Boston (Massachusetts) paraissent minuscules près des installations du système radar en bande L (elles font presque 30 mètres de hauteur), où ils travaillent. De gauche à droite, le Cplc J. Marshall, le Capt A. Dallaire, le Capt D. Sebalj, le Capt C. Laurin et le Cplc M. Mueller-Neuhaus. Les FC maintiennent une présence à l’observatoire Millstone Hill (qui relève du laboratoire Lincoln du MIT) depuis 1998. Ces militaires participent à différents programmes, dont la recherche atmosphérique, l’évitement de collisions entre satellites, l’étalonnage radar et l’identification des satellites.

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