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Page 14 - 15, Maple Leaf, 5 March 2003, Vol. 6 No. 8

page 14 - 15, La feuille d'érable, Le 5 mars 2003, vol. 6 no. 8

Forum of words

Leading from the Front:
The War Memoirs of Harry Pope

By William Henry Pope, MC
Published by The Laurier Centre for Military Strategic and Disarmament Studies
248 pages
$34 hardcover
$24 softcover

Reviewed by Scott Costen

For Major (Ret) Harry Pope, honour was everything.

A veteran of two wars who received the Military Cross and was twice mentioned in dispatches, Maj Pope was bold, confident and innovative—the type of leader who inspired the admiration of soldiers and the wrath of senior officers.

Serving first as a platoon commander during the Second World War and later as a company commander during the Korean War, Maj Pope was undoubtedly one of the most singular and self-assured officers to wear the distinctive cap badge of the Royal 22e Régiment. Ignoring conventional wisdom and the stale battle doctrine of the day, he was a student of the military profession who did his best learning on the battlefield.

Maj Pope never backed down from a fight, however large or small. In one of Leading from the Front’s lighter moments, he recalls doing battle with the day-to-day irritants that brought misery to nearly every infantryman serving on the front lines. "At least my fleas and lice did not get fat since I turned my underwear inside out every day, forcing the little buggers to work to get back on the inside track."

Always willing to put his own safety ahead of his men’s, Maj Pope defied traditional thinking and led his platoon from the front while fighting in Italy. In fact, he took his commitment to his soldiers even further: "Having read that in the Great War officers dressed like their men so as not to be obvious targets, I went the opposite route and wore britches and puttees."

As quick as he was to find fault with others who were too slow or short-sighted, Maj Pope never failed to take responsibility for his own actions. Recalling his first six weeks as a platoon commander, he writes, "Getting one of my men killed, another badly wounded and taken prisoner, and myself and five…stretcher bearers taken prisoner was a defeat, pure and simple. The best I can say about it is that at least it wasn’t dishonourable."

Maj Pope died in December 2000, shortly after putting the finishing touches on Leading from the Front. Using letters he sent home and vivid memories as the basis for his memoirs, he put together a dynamic and exciting account of a dynamic and exciting military career.

La foire aux livres

Leading from the Front:
The War Memoirs of Harry Pope
par William Henry Pope, MC
Publié par le Centre Laurier pour les études militaires et stratégiques et les études sur le désarmement
248 pages Exemplaire à couverture rigide : 34 $
Exemplaire à couverture souple : 24 $

Critique par Scott Costen

L’honneur, c’était ce qui importait le plus aux yeux du Major (ret) Harry Pope.

Vétéran de deux guerres, le Maj Pope, qui a reçu la Croix militaire et a été cité deux fois à l’ordre du jour, était audacieux, novateur et il avait confiance en lui – le type de chef qui suscitait l’admiration des soldats et provoquait la colère des officiers supérieurs.

Le Maj Pope a d’abord servi comme commandant de peloton au cours de la Deuxième Guerre mondiale et plus tard comme commandant de compagnie pendant la guerre de Corée. C’était sans aucun doute l’un des officiers les plus remarquables et les plus sûrs de lui du Royal 22e Régiment, dont il portait avec fierté l’insigne de casquette distinctif. Faisant fi des idées reçues et de la doctrine de combat surannée de son époque, le Maj Pope a acquis surtout ses connaissances sur le champ de bataille.

Le Maj Pope n’a jamais eu peur de livrer combat, petit ou grand. Dans Leading from the Front, il raconte une anecdote savoureuse. Il se souvient qu’il devait vivre avec les inconvénients quotidiens qui étaient le lot de presque tous les fantassins qui servaient sur le front. « Du moins, je ne permettais pas à ma vermine d’engraisser, car je mettais mes sous-vêtements à l’envers tous les matins, ce qui obligeait mes charmants amis à travailler fort pour revenir à leur endroit de prédilection. »

Toujours soucieux de faire passer la sécurité de ses hommes avant sa propre sécurité, le Maj Pope a défié la doctrine traditionnelle et s’est placé à l’avant de son peloton pour commander au cours de la campagne d’Italie. Le dévouement du Maj Pope à l’endroit de ses soldats est même allé plus loin : « Après avoir lu qu’au cours de la Grande Guerre les officiers s’habillaient comme leurs hommes pour ne pas être pris pour cible, j’ai fait le contraire. Je portais des culottes courtes et des molletières. »

Le Maj Pope était prompt à détecter les erreurs commises par d’autres officiers parfois trop lents à prendre une décision ou qui portaient des œillères, mais il n’hésitait pas à assumer les conséquences de ses actes. Se rappelant ses six premières semaines comme commandant de peloton, il écrit : « Voir un de mes hommes tué et un autre grièvement blessé et fait prisonnier, et être fait moi-même prisonnier en compagnie de cinq … brancardiers, c’était une défaite, purement et simplement. La seule consolation, c’est que du moins, il ne s’agissait pas d’une défaite honteuse ».

Le Maj Pope est décédé en décembre 2000 peu après avoir mis la dernière main à son ouvrage Leading from the Front. S’inspirant, pour ses mémoires, des lettres qu’il avait adressées à ses proches et de souvenirs encore bien présents à son esprit, il a décrit dans un style dynamique et palpitant une carrière militaire tout aussi dynamique et palpitante.

Quatrième dimension

par Charmion Chaplin-Thomas
Réviseure (anglais), DGAP

Le 6 mars 1944

Il est environ 1530Z – au milieu de l’après-midi – dans l’Atlantique Nord, et les navires du groupe de soutien de convoi canadien C2 pourchassent depuis 1000Z hier l’U-744, un sous-marin allemand de classe VIIC commandé par l’Oberleutnant Heinz Blischke. L’U-744 est maintenant en immersion depuis 36 heures et on le traque depuis 32 heures; ses hommes d’équipage sont épuisés après un tel effort et le manque d’oxygène les a affaiblis, d’autant plus que le bâtiment est endommagé au plus haut point. À 1000Z, ce matin-là, après un jour et une nuit d’attaques répétées à la grenade sous-marine et au mortier anti-sous-marin « Squid », la coque épaisse fuit, le purificateur d’air est endommagé, les socles et les blocs-cylindres des moteurs diesel sont brisés et du liquide de refroidissement s’en échappe, mais l’Oblt Blischke n’abandonne pas pour autant. L’officier supérieur du groupe C2, le commandant P.W. Burnett de la Royal Navy, embarqué sur la frégate NCSM St. Catharines, décide finalement d’obliger l’U-boat à rester à flots jusqu’à la panne sèche.

Si la chasse pour l’U-744 dure depuis si longtemps, c’est que l’Oblt Blischke est passé maître dans l’art de l’esquive. Grâce à l’asdic 147B installé à bord du HMS Kenilworth Castle, l’un des navires du groupe, et aux mortiers Squid, les navires de surface jouissent d’un avantage technique certain, mais l’U-744 leur échappe continuellement parce que Blischke le fait descendre à de telles profondeurs que les grenades sous-marines et les obus de mortier anti- sous-marin ont peu d’effets, et les remous causés par les sillages et la mer battue par les hélices pendant chaque attaque lui permettent d’échapper à l’asdic.

Deux corvettes, le HMC Chilliwack et le HMS Fennel, tournent autour de l’U-744, en maintenant le contact avec leur asdic, lorsque soudainement le sous-marin purge ses ballasts et refait surface juste devant le Chilliwack. Les équipes du canon sont prêtes, le bruit de la purge des ballasts les ayant avertis, et ils couvrent le sous-marin d’un feu nourri. L’U-744 perd ses canons antiaériens dès la première salve du canon de 4 po du Chilliwack, le kiosque est mis en pièces par le canon « pom-pom » de 2 lb et des balles incendiaires des mitrailleuses de 20 mm propagent le feu un peu partout. Lorsque la vigie d’une des corvettes signale que le sous-marin semble avoir son compte, on ordonne de cesser le feu et la chasse prend fin.

Fourth dimension

By Charmion Chaplin-Thomas
English Reviser, DGPA

March 6, 1944

It is about 1530Z — mid-afternoon — in the north Atlantic, and the ships of C2, a Canadian convoy support group, have been chasing U-744, a German type-VIIC submarine commanded by Oberleutnant Heinz Blischke, since 1000Z yesterday. U-744 has now been submerged for 36 hours and hunted for 32 hours; the men of the crew are exhausted from the sustained effort and weak from oxygen deprivation, and the boat itself is mortally wounded. At 1000Z this morning, after a day and a night of repeated assaults with depth charges and "squid" anti-submarine mortars, the pressure hull was leaking, the air purifier was damaged, the base plates and cylinder blocks of the diesel engines were broken and the coolant was pouring out, but Oblt Blischke did not give up. C2’s senior officer, Commander P.W. Burnett of the Royal Navy, fighting in the frigate HMCS St. Catharines, finally decided that the group should simply force the U-boat to stay underwater to the point of exhaustion.

The hunt for U-744 has taken so long because Oblt Blischke is very good at his job. With the Type 147B asdic in HMS Kenilworth Castle, one of the ships in the group, and the squid mortar, the surface ships have the technical advantage, but they kept losing U-744 as Oblt Blischke would take the boat so deep that depth charges and anti-submarine mortars had little effect, and hid from the asdic in the tangle of wakes and disturbed water kicked up by each attack.

Two corvettes, HMC ships Chilliwack and Fennel, are hovering over U-744, maintaining contact with their asdic, when the U-boat abruptly blows her ballast and surfaces right in front of Chilliwack. The gun crews are ready, warned by the sound of the ballast, and they smother the submarine with gunfire. The U-boat loses one set of anti-aircraft guns to the first round from Chilliwack’s 4-inch gun, the conning tower is shredded by 2-pounder pom-pom, and incendiary rounds from the 20-mm guns start several small fires. When the lookouts in the corvettes see that the submariners are too exhausted to fight any more, they stop shooting, and the hunt is over.

What a difference a show makes!

Text and photos by Marion Grobb

In a world thousands of miles away from friends and family, it’s a taste of home. And, for anyone doubting the impact of a CF Show Tour, they need only attend one to be convinced.

Corporal Sheldon Crozier, an aviation technician who attended the recent Operation APOLLO Show Tour in the Arabian Gulf, said the show "brings a piece of home to us. It’s nice to go somewhere and feel Canadian again."

Under the mid-east sun, Carleton Productions’ crew of dancers, singers and comedians put on three open-air shows to a total audience of more than 500 sailors and air personnel. Enduring the blazing sun was not without its rewards.

"I am happy to report universal and overwhelming praise, support and appreciation from the members of my crew," said Commander Gary Hatton of HMCS Montréal. "The effect on the morale of the ship’s company was electric."

The HMCS Winnipeg crew echoed this enthusiastic response. Master Corporal Colin Winkler, a galley buffer from CFB Esquimalt, said the show "makes such a huge difference."

Unlike other countries, Canadian Show Tour encourages entertainers to spend time with the troops. For Op APOLLO, the stage shows were followed by ship visits where the sailors graciously provided tours and performers continued entertaining for the benefit of those who could not make the show. For those who did attend, the ship visit was a continued celebration of "being Canadian".

The impact of the Show Tour is not limited solely to the CF members in the audiences. Being greeted by such an appreciative audience humbles the performers.

"It’s a huge honour being here, seeing how grateful they are," said dancer Amberley Waddel of Toronto.

A former Navy member himself, senior Escort Officer and Personnel Support Programs (PSP) Manager (Esquimalt) Richard Dawe agreed. "It is a privilege to give back to those who are serving our country."

Bassist Steve Wood of Ottawa added, "Getting to come out and play for people who ensure the freedom of our country—it’s wonderful."

Backstage, Vancouver guitarist/songwriter Barney Bentall of "Legendary Hearts" fame, said, "A lot of people are making sacrifices to be here… This is our small way of doing a little part to help."

And help they did. Leading Seaman Bruno Poirier, a supply technician on HMCS Montréal, acknowledged the performers in saying, "(They) take time to come over. They could have stayed home on a couch, but they came here to see us (and) entertain us. It makes a difference."

Given the attention in selecting a production firm from the dozen of bids received for each Show Tour, it comes as no surprise that the quality and appeal to the target audience is assured.

Mark Larose, Deployment Support Manager for Canadian Forces Personnel Support Agency (CFPSA), who oversees the Show Tour operations explained, "We look at it from the audience’s viewpoint. We consider many things including the variety in acts, bilingualism, and if the CF members will recognize the performers’ names. Above all, we look for excellence in performance."

Based on the response of this tour, CFPSA has found it.

For more information about Show Tour or for photos and video clips of the Op APOLLO Show Tour, visit: www.cfpsa.com.

Ms. Grobb is director of communications for CFPSA and Op APOLLO Show Tour Assistant Escort.

Un spectacle qui fait toute une différence!

Texte et photos par Marion Grobb

À des milliers de kilomètres de leurs amis et de leur famille, les militaires retrouvent un petit air de chez eux. Et, si vous doutez de l’impact que peut avoir une tournée de spectacles des FC, vous n’avez qu’à assister à l’un d’eux pour en être convaincu.

Selon le Caporal Sheldon Crozier, technicien en aéronautique qui a assisté récemment à un spectacle pendant l’opération Apollo dans le golfe Arabo-Persique, le spectacle « nous procure un petit quelque chose de chez nous. C’est bon d’aller quelque part et de se sentir à nouveau Canadien ».

Sous le soleil du Moyen-Orient, l’équipe de danseurs, de chanteurs et de comédiens des Productions Carleton a présenté trois spectacles en plein air devant un public de plus de 500 marins et employés de la Marine. Cela valait vraiment la peine de supporter ce soleil ardent.

« Tous les membres de mon équipage ne tarissaient pas d’éloges à leur endroit », a indiqué le Capitaine de frégate Gary Hatton du NCSM Montréal. « Le spectacle a eu un effet électrisant sur le moral de l’équipage du navire. »

La réaction de l’équipage du NCSM Winnipeg a été tout aussi enthousiaste. Le Caporal-chef Colin Winkler, maître de manœuvre de la BFC Esquimalt, a expliqué que le spectacle « fait une énorme différence ».

Contrairement aux autres pays, les responsables de la tournée de spectacles canadienne encouragent les artistes à passer du temps avec les troupes. Dans le cas de l’Op Apollo, les spectacles sur scène étaient suivis de visites des navires; les marins dirigeaient les visites, et les artistes poursuivaient leur divertissement au profit de ceux qui n’avaient pu assister au spectacle. Et pour ceux qui l’avaient vu, la visite du navire était une façon de continuer à célébrer le fait « d’être Canadien ».

La tournée de spectacles n’a pas que des retombées sur les militaires des FC qui assistent aux représentations. Le simple fait d’être accueillis par un public aussi enthousiaste est en soi un plaisir pour les artistes.

« C’est tout un honneur que de se trouver ici, de voir combien ils sont reconnaissants », a fait remarquer le danseur Amberley Waddel de Toronto.

Lui-même ancien membre de la Marine, l’officier d’accompagnement supérieur et gestionnaire des Programmes de soutien du personnel (PSP) (Esquimalt) Richard Dawe est d’accord. « C’est un privilège que de pouvoir rendre la pareille à ceux qui servent notre pays. »

Le bassiste Steve Wood d’Ottawa ajoute : « Pouvoir nous rendre sur place et jouer pour les gens qui assurent la liberté de notre pays, c’est merveilleux. »

En coulisses, Barney Bentall, guitariste et compositeur de Vancouver connu pour ses Legendary Hearts, a indiqué : « Bien des personnes font des sacrifices pour venir ici… C’est pour nous une façon de faire un petit geste pour aider ».

Et il faut bien le dire, oui, ils ont aidé. Le Matelot de 1re classe Bruno Poirier, technicien en approvisionnement sur le NCSM Montréal, a exprimé sa reconnaissance à l’endroit des artistes en disant : « Ils prennent le temps de venir ici. Ils auraient pu rester à la maison, confortablement, mais ils sont venus ici pour nous voir et nous divertir. Voilà qui fait une différence. »

Compte tenu de l’attention accordée au choix d’une entreprise de production, à partir des douzaines de soumissions reçues pour chaque tournée de spectacles, il n’est pas étonnant que la qualité et l’intérêt manifesté par le public cible soient assurés.

Mark Larose, gestionnaire, Soutien au déploiement, Agence de soutien du personnel des Forces canadiennes (ASPFC), qui surveille les activités de la tournée de spectacles, a expliqué : « Nous regardons le spectacle du point de vue du public. Nous prenons en considération de nombreux aspects, incluant la diversité des présentations, le bilinguisme et le fait que les militaires des FC puissent reconnaître les noms des artistes. Par-dessus tout, nous recherchons un excellent spectacle ».

Si on se fie à la réaction suscitée par cette tournée, l’ASPFC a trouvé la bonne recette.

Pour plus d’information au sujet des tournées de spectacles ou pour voir des photos et des clips sur la tournée de l’Op Apollo, rendez-vous à www.cfpsa.com.

Mme Grobb est directrice des communications à l’ASPFC et aide-accompagnatrice pour la tournée de spectacles de l’Op Apollo.

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