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Page 14 - 15, Maple Leaf, 12 March 2003, Vol. 6 No. 9

page 14 - 15, La feuille d'érable, Le 12 mars 2003, vol. 6 no. 9

From cook to instructor

By Christine Tremblay

Sergeant Yvan Lemoine, a cook for 17 years, was driven by his love for a challenge to switch career paths and become an instructor for the CF Leadership and Recruits School (CFLRS) at CFB Saint-Jean. Not that he was not happy being surrounded by pots, bowls and saucepans — far from it!

Although, he has been out of the kitchen for several months now, Sgt Lemoine talks about his former passion with a lot of enthusiasm. "What I loved about that job was the idea of always trying to do better. I always gave my best and loved the idea of putting my personal touch to things." And as a true cook will always remain a cook, Sgt Lemoine can continue to indulge his passion even as he teaches.

To give them the desire to stay

It is with the physical side of things that Sgt Lemoine has had the most difficulty. "My work here is very physically demanding. We have to join these young people in all of what they’re required to do. In the past, the long hours spent in the kitchen didn’t leave me much time or the motivation to train. But that won’t stop me." Despite the physical challenges, Sgt Lemoine loves what he is doing and performs his job in the noblest way possible. "I very much believe in respect for the candidates. I never raise my voice and I don’t forget that you get a lot more from people by treating them humanely," explains Sgt Lemoine.

Sgt Lemonie adds, that instructors have to teach the new recruits everything from A to Z — from how to prepare their rooms to topography and practical reading. "But the core of what they learn is teamwork. Our job here is to groom leaders." Sgt Lemoine is keenly aware of what his new job entails and nothing seems to deter him. While he admits to a certain residual love for his former trade, he seems quite satisfied with his new calling. "I like conveying military knowledge and values to the young. But our key mission is to give them the desire to stay."

Ms. Tremblay is a writer for Servir in Montréal.

De cuisinier à instructeur

par Christine Tremblay

Le Sergent Yvan Lemoine, qui a été cuisinier pendant 17 longues années a décidé de donner un second souffle à sa carrière. Le goût du défi l’a amené à devenir instructeur à l’École de leadership et de recrues des FC (ELRFC) de la BFC Saint-Jean, il y a de cela presque deux ans, bien qu’être entouré des chaudrons, casseroles et poêlons des cuisines ne lui déplaisait guère…

Bien qu’il ne soit présentement plus cuisinier depuis plusieurs mois, le Sgt Lemoine parle de son ancien amour avec beaucoup d’enthousiasme. « Ce que j’aimais de ce métier, c’était d’essayer de toujours faire mieux. Je donnais toujours le meilleur de moi-même et j’appréciais donner ma touche personnelle. » Et comme un vrai cuisinier le demeure toujours, le Sgt Lemoine peut continuer à se réaliser dans ce domaine en enseignant.

« Donner le désir de rester »

C’est sur le plan physique que le Sgt Lemoine a rencontré également bon nombre de difficultés. « Mon travail est très exigeant physiquement. Tout ce que les jeunes font, nous devons le faire aussi avec eux. Autrefois, les longues journées passées dans les cuisines ne me laissaient pas toujours le temps, ni la motivation de m’entraîner. Mais cela ne m’arrête pas! » Malgré les difficultés physiques, le Sgt Lemoine aime ce qu’il fait et son travail, il l’accomplit de la façon la plus noble qui soit. « Je crois beaucoup au respect des candidats. Je ne lève jamais le ton pour rien et je n’oublie pas que l’on obtient beaucoup plus des gens en les traitant de façon humaine », ajoute le Sgt Lemoine.

De plus, le sergent soulignait que lorsque les jeunes arrivent, il faut leur montrer tout, de A à Z. De la préparation de leur chambre à la topographie et à la lecture pratique, etc. « Mais le plus gros de leur apprentissage, c’est le travail d’équipe. Ce que nous recherchons ici, ce sont des leaders. »

Finalement, le Sgt Lemoine est fort conscient de ce que son travail implique et rien ne semble l’arrêter. Même s’il avoue avoir un certain penchant pour son ancien métier, le sergent semble fort satisfait de son sort. « J’aime transmettre aux jeunes des connaissances et des valeurs militaires. Mais notre rôle principal, c’est de leur donner le désir de rester. »

Mme Tremblay est rédactrice et travaille au journal Servir, à Montréal.

Fourth Dimesnion

March 16, 1900

In Halifax, a cavalry regiment of 600 men almost entirely recruited in western Canada is preparing to board the well-equipped Elder-Dempster line steamer Monterey, bound for Cape Town, South Africa. Unlike other Canadian units despatched to fight the Boers, Lord Strathcona’s Horse enjoys the temporary status of a unit of the British Army, and will begin its service scouting for General Sir Redvers Buller’s Natal Field Force. It also has a noble patron: Baron Strathcona and Mount Royal, one of the richest men in the British Empire, who started out in life as plain Donald Smith, fur trader, and made it big in railways. Lord Strathcona raised the regiment himself, selected and paid for its horses and equipment, and hand-picked its officers, especially its commanding officer, Colonel Sam Steele. An Ontario-born veteran of the Fenian raids and both the Red River and North West rebellions, Col Steele is an inspector in the North West Mounted Police in private life.

Lord Strathcona admires the men of the Canadian frontier, and the decidedly north-western character of his regiment is entirely his idea. Chosen for their ability on horseback and their field experience, the troopers of Strathcona’s Horse are a bit raffish for eastern Canadian society, which got acquainted with them at the municipal entertainments organized at each stop of their train journey to Halifax. The raffishness does not extend to the officers, many of whom are graduates of the Royal Military College in Kingston, or the NCOs. The regiment has a fairly high proportion of veterans of the Northwest Rebellion or the British Army.

Col Steele’s has high standards for dress, deportment and discipline, but he is neither rigid nor harsh; he insists that all ranks treat each other with tact and respect. The men are assigned to squadrons, troops and sections by place of origin, with their friends if possible. To keep the soldiers busy and active through the long voyage, he relies on the regiment’s horses, who need several hours’ worth of grooming and care each day, and a full program of training and sports.

Quatrième dimension

Le 16 mars 1900

À Halifax, un régiment de cavalerie de 600 hommes, presque entièrement recruté dans l’Ouest canadien, se prépare à embarquer sur le Monterey, un vapeur bien équipé de la compagnie Elder-Dempster, en partance pour Le Cap, en Afrique du Sud. Contrairement aux autres régiments canadiens envoyés pour combattre les Boers, le Lord Strathcona’s Horse jouit du statut temporaire d’unité de l’Armée britannique, et il entamera son service de reconnaissance pour la force en campagne du Natal sous les ordres du Général Redvers Buller. Il a en outre un noble mécène en la personne du Baron Strathcona and Mount Royal, l’un des hommes les plus riches de l’empire britannique, qui a débuté sous le nom de Donald Smith comme simple commerçant de fourrures, avant de réussir de façon magistrale dans les chemins de fer. Lord Strathcona a lui-même mis sur pied le régiment, payé pour les chevaux et l’équipement qu’il a également sélectionnés, de même qu’il s’est chargé personnellement de choisir ses officiers, surtout le Colonel Sam Steele, son commandant. Natif de l’Ontario, cet ancien combattant qui a participé à l’invasion des Fenians ainsi qu’aux deux rébellions de la rivière Rouge et du Nord-Ouest, est en fait un inspecteur de la police montée du Nord-Ouest.

Lord Strathcona admire les hommes de la frontière canadienne et l’idée d’un régiment à caractère nord-occidental est entièrement de lui. Choisis pour leur habileté à monter à cheval et pour leur expérience en campagne, les cavaliers du Strathcona’s Horse sont un peu trop louches pour la société de l’Est du Canada, qui a lié connaissance avec eux au cours des divertissements municipaux organisés à chaque arrêt de leur trajet en train vers Halifax. Mais cet air louche ne colle pas aux officiers, dont bon nombre sont diplômés du Collège militaire royal de Kingston, ou aux sous-officiers. Le régiment comprend une proportion relativement élevée d’anciens combattants de la Rébellion du Nord-Ouest ou de l’Armée britannique.

Le Col Steele fait observer des normes élevées en matière de tenue, de conduite et de discipline, mais il n’est ni rigide ni dur pour autant; il insiste pour que tous les soldats se traitent mutuellement avec tact et respect, indépendamment du grade. Les hommes sont assignés à des escadrons, à des troupes et à des sections selon leur lieu d’origine et avec leurs amis lorsque c’est possible. Pour garder les soldats occupés et actifs tout au long du voyage, le Col Steele compte sur les chevaux du régiment, qui nécessitent plusieurs heures de pansage et de soins tous les jours, et sur un programme complet d’entraînement et de sports.

New gift to Canadian War Museum

By Salim Karam

The Canadian War Museum (CWM) has just received, from former CF officer, Major (Ret) Derek Brown, a very valuable document on blood transfusion on the battlefield going back to the First World War.

Maj Brown’s gift is one of many donations made by active and retired CF members to the CWM, the national museum of Canadian military history, said Phil White, manager of CWM Arms and Armour Collections.

Also generous in time and money, they have been instrumental in finding some of the $15 million or so raised by the Passing the Torch group for the construction of a new war museum.

Maj Brown, director of the Ashton Garrison Museum in Victoria B.C., one of the largest military museums in Canada and one of a group of 63 accredited museums belonging to DND, says he is donating to the CWM "the original plans and designs for the first mobile blood transfusion equipment to be used in the trenches in the First World War."

"The Canadian War Museum has the original first kit built on the direction of Dr. Norman M. Guiou. He was a medical officer serving with Number 6 Field Ambulance. The document will enable the Canadian War Museum to display a full, complete and permanent exhibit in the new CWM," which should be officially inaugurated in Ottawa in 2005, added Maj Brown.

"At that time, blood transfusion was a comparatively new art. And even at the casualty clearing station they did not have the proper equipment themselves. Dr. Guiou and his colleagues had conducted an experimental transfusion and the patient recovered. That was the first transfusion to be done on the front lines," explains Maj Brown, who served with the British Army in the Suez in 1956, then for 18 years in the Canadian Army before retiring.

Maj Brown goes on to explain that "there was a lot of scepticism in the medical high command, but the determination of Dr. Guiou and his colleagues convinced Colonel Sir H.M.W. Gray, command surgeon with the 3rd Canadian Army, and he adopted their cause. That encouraged Dr. Guiou to prepare the report and working papers that I am donating to the Canadian War Museum. The Canadian Red Cross and the British Medical Research Committee agreed to manufacture the equipment and forward it to the front line."

Mr. White received Maj Brown’s donation, which is the actual blood transfusion kit used by Dr. Guiou, who was a pioneer in the science of blood transfusion, which led to the transfusions we use now in the hospitals.

"Until recently, we did not know of the existence of the file related to this kit. It was discovered by a curator who was here (CWM), and then went to the museum in Victoria. We had the kit and little information on it, and the museum in Victoria had all the file and the description and how to use it. That is the importance of the donation of Maj Brown," said Mr. White.

"One of the big things that was brought in the First World War was blood transfusion." Now, he says, "We will have the background material that will go with the kit."

"We have received quite a few donations from CF members, current and retired. Their families do not know what to do with all the stuff, souvenirs and that sort of things and in many cases it has been donated to the Canadian War Museum," he adds.

"Members of the CF are helping quite a lot and their experience is important," said Mr. White.

Nouveau don au Musée canadien de la guerre

par Salim Karam

Le Musée canadien de la guerre (MCG) vient de s’enrichir d’un nouveau don fait par un officier retraité des Forces canadiennes, le Major Derek Brown, qui a remis au Musée des documents de grande valeur datant de la Première Guerre mondiale sur les premières transfusions sanguines effectuées sur le champ de bataille.

Le don du Maj Brown est un des nombreux dons que des membres actuels ou retraités des FC font ou ont fait au MCG, le musée national d’histoire militaire du Canada, nous confie M. Phil White, gestionnaire de collections, Armes et armures au Musée.

Ne lésinant pas sur le temps ou sur l’argent, ils ont notamment contribué à la collecte de quelque 15 millions de dollars réalisée par le groupe Passons le flambeau pour la construction d’un nouveau Musée canadien de la guerre.

Le Maj Brown, directeur du Musée Ashton à Victoria, en Colombie-Britannique, un des plus grands musées militaires du Canada qui fait partie des 63 musées accrédités appartenant au MDN, a indiqué qu’il remettait au Musée canadien de la guerre « les plans et les dessins originaux de la première trousse de transfusion sanguine utilisée dans les tranchées pendant la Première Guerre mondiale ».

« Le Musée canadien de la guerre a déjà la première trousse originale mise au point par le Dr Norman M. Guiou, un médecin militaire servant sur le front dans la 6e Ambulance de campagne. Ce don de dessins et de plans permettra d’avoir une exposition permanente sur ce sujet au nouveau Musée canadien de la guerre », dont l’inauguration est prévue en 2005 à Ottawa, poursuit le directeur du musée Ashton.

« À l’époque, la transfusion sanguine était encore une science toute nouvelle. Et même les postes d’évacuation des blessés ne disposaient pas de l’équipement nécessaire à cet effet. Le Dr Guiou et son équipe avaient effectué une transfusion sanguine couronnée de succès. Elle était la première du genre sur le front », explique le Maj Brown, qui était avec l’armée britannique à Suez en 1956 puis dans l’armée canadienne 18 ans avant de partir à la retraite.

Le Maj Brown nous explique encore que « parmi le haut commandement médical, le scepticisme était alors de mise, mais la détermination du Dr Guiou et de ses collègues a fini par convaincre le Colonel Sir HMW Gray, médecin-chef de la 3e Armée canadienne, à épouser leur cause. Cela encouragea le Dr Guiou à préparer un rapport et des feuilles de travail dont je fais don au Musée canadien de la guerre. La Croix-Rouge canadienne et le Comité médical de recherche britannique ont accepté de produire l’équipement du Dr Guiou et de l’envoyer sur le front ».

M. Phil White, qui a reçu le don du Maj Brown, a présenté à La Feuille d’érable « la trousse utilisée par le Dr Guiou, un pionnier de la science de transfusion sanguine, ayant mené plusieurs expériences réussies qui ont conduit aux transfusions actuellement effectuées dans les hôpitaux ».

« Jusqu’à tout récemment, on n’était même pas au courant de l’existence de documents écrits relatifs à cette trousse. Ils ont été découverts par un conservateur qui se trouvait ici puis s’est rendu au musée à Victoria. Nous avions la trousse mais peu d’informations et le musée à Victoria a tout le dossier, la description, la manière dont elle a été utilisée. C’est en cela que réside l’importance de la donation », dit-il.

« Une des plus grandes réalisations médicales durant la Première Guerre mondiale est la transfusion sanguine. Nous allons donc avoir tous les textes qui y sont relatifs », relève-t-il encore.

« Nous avons reçu quelques donations de membres des FC, actuels ou retraités. Leurs familles ne savent pas exactement quoi faire des souvenirs et de ce genre de choses et dans beaucoup de cas elles en font don au Musée canadien de la guerre », déclare M. White.

« Les membres des FC nous aident et leur expérience est importante », conclut-il.

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