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Page 4 - 5, Maple Leaf, 16 April 2003, Vol. 6 No. 14

page 4 - 5, La feuille d'érable, Le 16 avril 2003, vol. 6 no. 14

Delays to Cormorant program

By Capt Darren Steele

Canada’s new Search and Rescue (SAR) helicopter, the CH-149 Cormorant, is already proving its worth in record-setting rescues despite project delays that will require its predecessor, the CH-113 Labrador, to continue flying until early 2004.

A recent review of operations and maintenance on the Cormorant concluded that more maintenance technicians were needed, and that some procedures needed to be revised. The review also concluded that not only were some parts wearing out faster than expected, but also that replacement parts were not being ordered and delivered quickly enough to keep up with demand. The problems are being resolved and a new activation schedule has been set.

The Cormorant fleet was to be fully operational by late 2003, allowing for the retirement of the Labrador. As a result of the delays, the Air Force will continue flying the Labrador until fall 2003 at 14 Wing Greenwood and until spring 2004 at 8 Wing Trenton, when the Cormorant will be introduced at those wings.

Retaining the Labrador will not adversely effect the SAR mission at either of those locations, and will give time to train remaining crews and additional technicians on the Cormorants.

The delay will, however, have some impact on military members and their families. Postings will have to be changed to keep aircrew and technicians in place until the Labrador is fully retired from service. The Air Force has promised to do its best to minimize the affects these changes will have on families; however, it may be impossible to eliminate them all.

Everyone involved in the project agrees that the delay is regrettable, but all are working hard to resolve the issues that have arisen, and the delay in bringing the Cormorant into full operational service will ensure that the job is done right.

"There are only about 100 of this type of aircraft flying in the world, so it is still relatively new," said Lieutenant-Colonel Colin Goodman, commanding officer of 442 Squadron Comox. "We are the only operator of this type of aircraft in North America, so we expect to encounter some supply difficulties, but we also expect those problems to quickly improve."

Project Manager, LCol Pierre Coulombe says safety is the primary concern and a few months delay is preferable to cutting corners.

"We are working closely with the aircraft supplier, European Helicopter Industries, and the maintenance contractor, IMP Group. Both companies fully stand behind their product and services, and are resolving all support issues as quickly as possible."

Despite the delays, the Cormorant has already been flown in an impressive series of rescues. This larger, faster, and more powerful aircraft has nearly doubled the payload of the Labrador, can travel much farther without refuelling, and has many state-of-the-art capabilities permitting it to fly in weather conditions that would keep the Labrador on the ground.

"As a pilot, I am very impressed with the Cormorant’s capabilities," said Major Gilbert Thibault, commanding officer of 103 SAR Squadron in Gander. "We know that there are still problems to work out, but we have already done missions with the Cormorant that we could not have done with the Labrador."

A case in point is the December 2002 rescue off the coast of Newfoundland, where a Gander-based Cormorant flew more than 1 600 kilometres in gale-force conditions to rescue a badly injured Norwegian sailor.

In January 2003, the same squadron hoisted 16 people off a ship in one trip. Later in January, a Comox-based Cormorant flew more than 1 100 kilometres to bring an injured sailor to the hospital from a ship that was 300 kilometres off shore.

Canada has received 12 of its planned fleet of 15 Cormorants, with the remaining three due by this summer. This aircraft will provide Canada with outstanding SAR capability for years to come, as evidenced by the rescues that have already been accomplished during its first few months in service. It is a fitting replacement for the CH-113 Labrador.

As for the Labrador? The "old lady of SAR" as she is known, will retire in 2004 after more than 40 years of yeoman service. The majority may be sold, but some will go to Canadian museums. One is already promised to the Canada Aviation Museum in Ottawa, and another to the RCAF Museum in Trenton, Ontario.

Capt Steele is with Air Force PA.

Délais dans le programme du Cormorant

par le Capt Darren Steele

Le nouvel hélicoptère de recherche et de sauvetage (SAR) du Canada, le CH-149 Cormorant, a déjà fait ses preuves dans des opérations de sauvetage record malgré certains retards dans le programme qui obligeront son prédécesseur, le CH-113 Labrador, à demeurer en place jusqu’au début de 2004.

Un examen des opérations et des activités d’entretien sur le Cormorant mené récemment a révélé qu’il faudra employer davantage de techniciens d’entretien d’aéronef et réviser certaines procédures. L’examen a également révélé que non seulement certaines pièces de l’hélicoptère s’usent plus rapidement que prévu, mais aussi que les pièces de rechange ne sont pas commandées ni livrées assez rapidement pour répondre à la demande. Ces problèmes sont en cours de résolution, et un nouveau calendrier d’activation a été établi.

La flotte de Cormorant devait être entièrement opérationnelle à la fin de 2003, et on devait alors retirer tous les appareils Labrador. Toutefois, en raison des retards susmentionnés, la Force aérienne continuera d’utiliser le Labrador jusqu’à l’automne 2003 à la 14e Escadre Greenwood, et jusqu’au printemps 2004 à la 8e Escadre Trenton. Le fait de continuer d’utiliser le Labrador n’aura pas de répercussions négatives sur les missions de SAR à ces deux emplacements, et il y aura ainsi davantage de temps pour offrir la formation nécessaire au reste de l’équipage et aux techniciens additionnels.

Toutefois, le délai touchera certains militaires et les membres de leur famille. En effet, il faudra changer les affectations de sorte à garder sur place les membres d’équipage et les techniciens du Labrador jusqu’au retrait complet de celui-ci. La Force aérienne a promis de faire le nécessaire pour réduire le plus possible les conséquences sur ces familles, mais il sera impossible de toutes les éliminer.

Les personnes qui participent au projet s’entendent pour dire que ces retards sont regrettables, mais elles ne ménagent aucun effort pour résoudre le problème. Par ailleurs, cette situation a du bon puisqu’on pourra ainsi s’assurer que le travail sera bien fait.

« Il n’y a qu’une centaine de ces appareils en service dans le monde entier, c’est donc un appareil encore relativement nouveau », a précisé le Lieutenant-colonel Colin Goodman, commandant du 442e Escadron Comox. « Nous sommes les seuls à utiliser ce type d’aéronef en Amérique du Nord, il est donc normal que nous éprouvions des problèmes d’approvisionnement. Cependant, la situation devrait rapidement s’améliorer. »

Le gestionnaire du projet, le Lcol Pierre Coulombe, déclare que la sécurité est la principale préoccupation et qu’il est préférable d’avoir quelques mois de retard que de prendre des raccourcis.

« Nous travaillons en étroite collaboration avec notre fournisseur de pièces, la société European Helicopter Industries, et avec notre fournisseur de services d’entretien, IMP Group. Les deux entreprises se portent garantes de leurs produits et de leurs services, et elles s’emploient à résoudre tous les problèmes liés au matériel le plus rapidement possible. »

Malgré les retards, la Force aérienne s’est déjà servi du Cormorant dans diverses missions de sauvetage. Cet aéronef est plus gros, plus rapide et plus puissant que le Labrador, et il a pratiquement doublé la capacité marchande de celui-ci. Il a par ailleurs une plus grande autonomie de vol et il dispose d’une diversité de capacités lui permettant de voler dans des conditions météorologiques qui cloueraient le Labrador au sol.

« En tant que pilote, je suis très impressionné par les capacités du Cormorant », a déclaré le Major Gilbert Thibault, commandant du 103e Escadron de recherche et de sauvetage de Gander. « Nous savons qu’il y a encore certains problèmes à régler, mais nous avons déjà pu mener avec le Cormorant des missions que nous n’aurions pu mener avec le Labrador. »

L’une de ces missions est l’opération de sauvetage menée en décembre 2002 au large des côtes de Terre-Neuve : un Cormorant basé à Gander a parcouru plus de 1 600 km par grands vents pour venir en aide à un marin norvégien grièvement blessé.

En janvier 2003, le même escadron a pu rescaper d’un coup 16 personnes d’un bateau en détresse. Plus tard au cours du même mois, un Cormorant basé à Comox a parcouru plus de 1 100 km pour transporter à l’hôpital un marin blessé à partir d’un bateau se trouvant à 300 km du rivage.

Le Canada a déjà reçu 12 Cormorant d’une flotte de 15 appareils, et les trois autres devraient arriver cet été. Grâce à cet aéronef, le Canada disposera d’une formidable capacité de recherche et de sauvetage pendant de nombreuses années, comme l’ont prouvé les missions de sauvetage qui ont déjà eu lieu pendant les premiers mois de service de l’appareil. Il s’agit d’un excellent substitut au CH-113 Labrador.

Mais qu’adviendra-t-il du Labrador? La « noble dame de la SAR », comme on l’appelle communément, sera retiré en 2004, après plus de 40 années de vaillants services. La majorité des appareils pourraient être vendus, mais certains seront offerts à des musées canadiens. D’ailleurs, la Force aérienne en a déjà promis un au Musée canadien de l’aviation, à Ottawa, et un autre au Musée commémoratif de l’ARC, à Trenton (Ontario).

Le Capt Steele travaille aux Affaires publiques de la Force aérienne.

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