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Page 4 - 5, Maple Leaf, 07 May 2003, Vol. 6 No. 17

page 4 - 5, La feuille d'érable, Le 07 mai 2003, vol. 6 no. 17

Nurses then and now: Vital component of the health care team

By Gloria Kelly

Canadian military nurses have served around the world in times of war, as well as peace. National Nurses Week (May 12-18) is a time to reflect on the role nurses have played in the delivery of progressive health care to CF members. From primary care provided to the sick and injured to active roles in preventive medicine and health education, both here at home and abroad, nursing officers have made a strong contribution.

Canada’s military nurses have a proud legacy of military service that dates back to 1885, when Canadian nurses were part of the medical and surgical team that deployed to care for soldiers wounded during battle. The Northwest Rebellion marked the first time Canadian nurses performed formal military service and those women paved the way for military nurses who have proudly followed in their footsteps. Their role in that situation was clear—they were there to provide treatment to the wounded soldiers.

The first nurses to serve in an actual war environment were women who belonged to religious orders—hence, the designation of "nursing sisters" and the traditional white veil. During the First World War, a total of 3 141 Canadian Nursing Sisters served overseas with the Canadian Army Medical Corps.

The first nursing sisters of the Canadian Army reported for duty in September 1914, were in England in October and by early November found themselves in France with the staff of No. 2 Garrison Hospital. Others would serve in Belgium, Greece and Egypt. They worked in military hospitals and in casualty evacuation stations, where they endured the horrors and dangers, including disease and war at the front.

Others served in Canadian hospital ships such as the Llandovery Castle. When it was torpedoed on June 27, 1918, fourteen nursing sisters lost their lives.

During the Second World War, Canada’s nursing service was expanded to all three branches of the military—Army, Navy and Air Force. A total of 4 473 nursing sisters served in a host of locations and situations. On the battlefields of Europe many found themselves working under canvas tents, in bombed out buildings and within range of enemy guns.

During the Korean conflict in the 1950s nursing sisters served in both Korea and Japan. Others flew air evacuation missions back to Canada.

Post Second World War, military nursing has evolved to include both male and female professionals serving in all three branches—Army, Navy and Air Force. The term nursing sisters, has been replaced by nursing officer, and indeed all members of the profession in the CF are officer rank and hold a degree from a recognized university program.

As the nursing profession has evolved, so has the role of nurses in the military community. The function of today’s nursing officer is to apply professional training and experience in support of CF Medical Service. In so doing, nursing officers provide total nursing care to combat casualties, the sick and injured in both operational settings and static clinics in health services facilities. In addition, nursing officers provide preventive, occupational and environmental health care to those for whom they are responsible.

Today, the primary role of nursing officers is in support of deployed operations. CF nurses have served in the Persian Gulf Crisis (1990-91), humanitarian aid to Kurdish refugees in Northern Iraq (1991), medical support in Somalia (1992-93), humanitarian aid in Southeast Rwanda (1994), and on peacekeeping missions in the Balkans, Somalia, Haiti, East Timor, and Eritrea. As well, they have deployed on the humanitarian missions with the Disaster Assistance Response Team to Turkey (earthquake 1999) and the Honduras in the wake of a devastating hurricane (1995).

Those who work in garrison here at home share their role with their civilian counterparts, who today provide much of the in-garrison nursing care. In addition, many CF nurses work in civilian hospitals alongside their civilian counterparts to maintain the high level of clinical competencies required for operations.

The role of nurses as a vital component of the health care team has long been recognized. For over three centuries nurses have been providing care to the sick and injured. Their contributions to their country have long been recognized and a Nursing Sister’s Memorial stands proud in the Hall of Honour in the Centre Block on Parliament Hill.

Ms. Kelly is a communications officer with CFMG.

Infirmières et infirmiers d’hier et d’aujourd’hui : un élément vital de l’équipe des soins de santé

par Gloria Kelly

Les infirmières et infirmiers de l’Armée canadienne ont servi partout dans le monde en temps de guerre comme en temps de paix. À l’occasion de la Semaine nationale des infirmières et des infirmiers (du 12 au 18 mai), le moment est propice pour réfléchir au rôle que ces professionnels ont joué dans la prestation de la gamme complète des soins de santé aux militaires des FC. Depuis les soins de première ligne qu’ils ont prodigués aux malades et aux blessés jusqu’aux services qu’ils ont rendus dans le domaine de la médecine préventive et de l’éducation à la santé, tant au pays qu’à l’étranger, les officiers des soins infirmiers ont contribué de manière capitale à la santé de nos soldats.

En effet, les infirmières et infirmiers militaires canadiens ont une glorieuse tradition de service au sein de l’Armée qui remonte à 1885, année où ils se sont joints à l’équipe médicale et chirurgicale déployée sur le champ de bataille pour soigner les soldats blessés au combat. C’est la Rébellion du Nord-Ouest qui a marqué, au Canada, l’avènement d’un véritable service militaire chez ces professionnels qui étaient, à l’époque, exclusivement représentés par des femmes. Celles-ci ont ouvert la voie aux infirmières militaires qui ont fièrement suivi leurs traces. Le rôle des infirmières dans le service militaire était clair – elles étaient là pour soigner les soldats blessés.

Les premières infirmières qui ont servi au cours d’une véritable guerre étaient des femmes qui appartenaient à des ordres religieux – d’où leur nom de « sœurs infirmières » et leur voile blanc traditionnel. Au cours de la Première Guerre mondiale, 3 141 infirmières au total ont servi dans le Corps de santé royal canadien, qui allait être rebaptisé par la suite Service de santé des Forces canadiennes.

Les premières infirmières de l’Armée canadienne se présentent au travail en septembre 1914, se retrouvent en Angleterre en octobre et arrivent en France au début de novembre de la même année pour se joindre au personnel de l’hôpital de garnison no 2. D’autres suivront qui seront affectées en Belgique, en Grèce et en Égypte. Elles travaillent également dans des hôpitaux militaires et des postes d’évacuation sanitaire, où elles sont quotidiennement exposées aux horreurs, aux dangers et aux fléaux du front.

D’autres encore servent à bord des navires-hôpitaux militaires canadiens comme le Llandovery Castle, torpillé le 27 juin 1918. Quatorze infirmières perdent alors la vie.

Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, le Service de soins infirmiers canadien s’élargit aux trois environnements militaires (terre, mer et air) et 4 473 infirmières au total servent dans une foule d’endroits et de situations. Sur les champs de bataille européens, beaucoup travaillent sous la tente, dans des immeubles bombardés et à portée des canons ennemis.

Pendant la guerre de Corée, au cours des années 1950, les infirmières servent en Corée et au Japon. Certaines participent aux missions d’évacuation aérienne vers le Canada.

Après la Deuxième Guerre mondiale, la profession d’infirmière militaire évolue et accueille dorénavant des hommes qui servent avec leurs homologues féminines dans les trois environnements militaires que sont l’Armée, la Force aérienne et la Marine. C’est à ce moment que le terme de « sœur infirmière » est remplacé par « (officier) infirmier » et, en effet, la totalité des membres de la profession dans les FC sont des infirmières et infirmiers diplômés d’une université reconnue et possèdent le grade d’officier.

Comme pour la profession, le rôle des infirmières et infirmiers a également changé au sein de la communauté militaire. De nos jours, le rôle d’un infirmier consiste à utiliser sa formation et son expérience professionnelles pour appuyer le Service de santé des FC. Ainsi, ces professionnels des FC offrent toute la gamme des soins infirmiers aux malades et aux blessés classés comme « pertes au combat », et ce, dans des contextes opérationnels ou des cliniques traditionnelles situées dans des installations de services de santé. En outre, les officiers des soins infirmiers offrent des services en hygiène préventive, en hygiène du travail et en hygiène de l’environnement à ceux dont ils sont responsables.

Aujourd’hui, le rôle principal des infirmières et infirmiers des FC consiste à appuyer les forces en déploiement. Ils ont servi dans le cadre de la guerre du Golfe (1990-1991), fourni de l’aide humanitaire aux réfugiés kurdes dans le Nord de l’Irak (1991), du soutien médical en Somalie (1992-1993) et de l’aide humanitaire au sud-est du Rwanda (1994), ainsi que dans le cadre de missions de maintien de la paix dans les Balkans, en Somalie, en Haïti, au Timor-Oriental et en Érythrée. Ces infirmières et infirmiers ont également participé à des missions humanitaires au sein de l’Équipe d’intervention en cas de catastrophe (DART) affectée en Turquie (tremblement de terre de 1999) et au Honduras à la suite d’un ouragan dévastateur (1995).

Ceux et celles qui travaillent au pays partagent leurs fonctions avec leurs homologues civils qui, actuellement, fournissent l’essentiel des soins infirmiers en garnison. De plus, bon nombre d’infirmières et d’infirmiers des FC travaillent dans des hôpitaux civils avec leurs homologues civils afin de maintenir le haut niveau de compétences cliniques nécessaires pour les opérations militaires.

Leur rôle comme élément vital de l’équipe des soins de santé est reconnu depuis longtemps. Il y a maintenant trois siècles que les membres de la profession infirmière prodiguent leurs soins aux malades et aux blessés. Leur contribution à leur pays s’est imposée aux yeux de tous les Canadiens et c’est pour cette raison qu’un monument commémoratif a été érigé à leur gloire dans l’édifice du Centre du Parlement.

Mme Kelly est agente des communications auprès du GMFC.

An interesting career path

By Gloria Kelly

Nurses looking for a challenging and interesting career that may well take them outside the traditional hospital setting are often finding what they are seeking within the CF.

"We are the largest officer occupation within the CF health care services and a dynamic component of the medical team," says Major C.J. Côté, Retention and Attraction Cell, DCOS Med Training and Education. "Deployed, our role is essential to the health and well being of CF members."

The CF is actively recruiting and continues to attract people interested in a nursing career, although there is a recognized shortage of nurses across the country. There are currently 59 Officer Cadets who are in various stages of educational training, who will join those currently serving when their university educations are completed.

The ability to attract those numbers is important. Like the civilian community the mean age of nurses in uniform has been creeping upwards, to where it now sits at 39. That is still below the mean age of 43 in the civilian world, but the ability to attract younger men and women to the profession is critical to its long-term health and viability.

There are a number of reasons why young people are attracted to a nursing career in the CF, said Maj Côté. Opportunity to practice in a variety of settings, job security, educational support and the ability to continue to learn and advance in a field of specialty, are all cited as reasons for joining. Among the specialties available to CF nurses are mental health, emergency room, operating room and air medical evacuation.

Nurses who join the CF are all degree graduates and enroll as officers.

Military nurses follow an interesting path, Maj Côté said. While they may work in civilian hospitals to enhance and maintain their clinical knowledge and skills, all know they can and will be deployed to various areas of operation. "Our role is to support operations," said Maj Côté. "We deploy with the troops and have sent our nurses to areas around the world, such as Bosnia, Rwanda, Haiti and Somalia."

The challenges are there for military nurses and each new deployment adds a new dimension to the skills and knowledge of members of the nursing team. Recent and current changes underway to the profession, will add enhancements that should make a career as a military nurse even more attractive.

"It’s an interesting life and you get to practice in a variety of settings," said Maj Côté. In addition to providing primary care in garrison, members of the nursing team are called upon for their expertise within their various nursing specialties.

Ms. Kelly is a communications officer with CFMG.

Un cheminement professionnel intéressant

par Gloria Kelly

Le personnel infirmier en quête d’une carrière intéressante, pleine de défis, et susceptible de les mener hors du contexte hospitalier habituel trouve souvent ce qu’il recherche dans les Forces canadiennes.

« Ce groupe professionnel des services de santé des FC compte le plus grand nombre d’officiers, et nous sommes une composante dynamique de l’équipe médicale », explique le Major C.J. Côté de la cellule de maintien en fonction et d’attraction du SCEM FEM. « En déploiement, notre rôle est essentiel à la santé et au bien-être des militaires des FC. »

Les FC recrutent activement et continuent d’attirer les personnes intéressées à faire carrière dans le domaine des soins infirmiers, en dépit d’une pénurie reconnue un peu partout au pays. Actuellement, 59 élèves-officiers en sont à diverses étapes de leur formation et ils viendront s’ajouter au personnel déjà en service, une fois leurs études universitaires terminées.

Il est important de pouvoir attirer ces personnes. Tout comme dans le monde civil, l’âge moyen des infirmières et infirmiers en uniforme, qui se situe actuellement à 39 ans, a tendance à augmenter. Il est encore en deçà de l’âge moyen dans la population civile, soit 43 ans, mais la capacité d’attirer de jeunes hommes et de jeunes femmes est essentielle au bien-être à long terme et à la viabilité de la profession.

Un certain nombre de raisons expliquent pourquoi les jeunes sont attirés par une carrière en soins infirmiers dans les FC, a indiqué le Maj Côté. La possibilité d’exercer sa profession dans différents contextes, la sécurité d’emploi, l’aide aux études et la possibilité de poursuivre son apprentissage et de progresser dans un domaine de spécialisation sont autant de raisons invoquées pour faire ce choix. Parmi les spécialités que peuvent choisir les infirmières et infirmiers des FC, mentionnons la santé mentale, les soins en salle d’urgence et en salle d’opération et l’évacuation sanitaire.

Les infirmières et infirmiers qui se joignent aux FC ont tous un diplôme universitaire et ils s’enrôlent comme officiers.

Les infirmières et infirmiers militaires suivent un parcours intéressant, selon le Maj Côté. Bien qu’ils puissent travailler dans des hôpitaux civils pour accroître et maintenir leurs connaissances et compétences cliniques, tous savent qu’ils peuvent – et qu’ils vont – être déployés dans diverses zones d’opérations. « Notre rôle consiste à soutenir les opérations », a indiqué le Maj Côté. « Nous sommes déployés avec les troupes et avons envoyé des infirmiers un peu partout dans le monde, notamment en Bosnie, au Rwanda, à Haïti et en Somalie. »

Les défis ne manquent pas pour les infirmières et infirmiers militaires, et chaque nouveau déploiement ajoute une autre dimension aux compétences et aux connaissances des membres de l’équipe des soins infirmiers. Les changements récents et constants en cours dans la profession seront autant d’améliorations qui devraient rendre encore plus attrayante cette carrière.

« Il s’agit d’une carrière intéressante que vous pratiquez dans divers contextes », a ajouté le Maj Côté. En plus de prodiguer des soins primaires à la garnison, les membres de l’équipe de soins infirmiers sont appelés à fournir leur expertise dans les diverses spécialités des soins infirmiers.

Mme Kelly est agente des communications au sein du GMFC.

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