Skip first menu (access key: 1) Skip all menus (access key: 2) Go directly to top navigation bar (access key: M)
National Defence / Défense Nationale



Quick Search

Maple Leaf


HTML Version of Maple Leaf

This page contains both English and French articles.

If you require PDF versions of specific articles, please send your request to hamilton.ac@forces.gc.ca.

Volume 1 - Volume 2 - Volume 3 - Volume 4 - Volume 5 - Volume 6 - Volume 7 - Volume 8 - Volume 9


Air Force, Maple Leaf, 14 May 2003, Vol. 6 No. 18

Force aérienne, La feuille d'érable, Le 14 mai 2003, vol. 6 no. 18

“Each sortie saw us pushing further north into Iraq”

By Capt John Alexander

Kuwait City, Kuwait — April 25 — In the first few hours of Operation Iraqi Freedom, the Royal Air Force’s Support Helicopter Force, a component of the Joint Helicopter Force, were busy hustling troops north into Iraq’s Al Faw Penninsula and into the Rumaylah oil fields.

Their objective was simple: prevent the retreating Iraqi soldiers from scuttling the oil pipeline to the Gulf or damaging the multiple oil well heads. It was anticipated in the weeks leading up to the war that the British would take over their area of responsibility (AOR) very quickly as the advancing American forces raced towards Baghdad.

Pockets of resistance were encountered in such cities as Basra, Az Zubayr and Safwan. It was against this backdrop that 33 Squadron of the RAF established the first forward operating base inside Iraq, at the Safwan airfield, on the third day of the war.

We arrived at Safwan airfield, situated 4 km north of the Kuwait-Iraq border, in the early hours of March 23, arriving as a two-ship formation under total blackout conditions and with no radio traffic. Now that the British forces had established a firm foothold inside Iraq, our mission objective from Safwan was now changed to providing Casualty Evacuation (CASEVAC) cover.

Each CASEVAC sortie would see us pushing to points further north within Iraq over the coming weeks, until the full extent of the British AOR was secured. Every sortie within Iraq brought with it experiences and adrenaline rushes unmatched in any training or operations I had ever experienced. I have looked upon the vacant stare of battle-shocked soldiers and carried the wounded and the deceased. I have been fired upon and been targeted by enemy air defence systems. But one mission in particular will stand long in my memory for years to come.

Shortly after arrival at Safwan in the early days of the war we were tasked to pick-up a "non-US/non-Brit" casualty from the regimental aid post (RAP) at Shaibah. "Non-US/non-Brit" normally translated into enemy prisoner of war, but not on this night. The casualty on this night was a fifteen-month old baby who was suffering convulsions from what the doctors suspected was blood poisoning. His mother, through an interpreter, explained he had been convulsing for several days (before the war broke out); she approached the first British soldier she saw to seek assistance. They in turn brought her, the boy and his seven-year old sister to the RAP. Once the boy’s convulsions were brought under control it was then our responsibility to airlift him, his mother and sister to the 202nd British Field Hospital in Kuwait for further aid.

By this stage in the war I had become accustomed to seeing the injured and the dead. They were all soldiers—coalition and enemy alike. I could readily reason that as professional soldiers they, like me, were prepared to make the ultimate sacrifice. But as a father, I was not prepared to be moving children about the battlefield. His condition was not caused by this war. Ironically had the coalition not moved into Iraq when it did, and had his mother not approached the British soldiers, it is quite likely he would have died from the blood poisoning.

As I reflect on my experiences with the RAF in-theatre, I now know of one boy, in one family within Iraq, who was and is grateful for our presence. He is not alone. The weeks, months and years ahead will present many challenges to the Iraqi people as they rebuild their nation-state. They are a strong and proud people and I have witnessed terrific strength of character in the Iraqi people, which affirms in my mind that in time, with our assistance, they will rebuild. For my part, I am glad to have been here. I have learned a lot about myself; the people I serve with; the value of support from family and friends; and, about the Iraqi people in particular. They are deserving of our prayers and support for what now lies ahead.

Capt John Alexander is a Canadian pilot serving on exchange with 33 Squadron of the Royal Air Force in the United Kingdom. He deployed to the Gulf in February and is serving alongside his British squadron mates inside Iraq and Kuwait. He is due to rotate back to England by mid-May.

« Chaque sortie nous amenait plus au nord en Irak »

par le Capt John Alexander

Koweït (État du Koweït) — Le 25 avril dernier, dès les premières heures de l’opération Iraqi Freedom, la Force d’hélicoptères de soutien de la Royal Air Force (RAF), une composante de la Force d’hélicoptères interarmées, a été fort occupée à assurer le transport des troupes vers le nord, dans la péninsule de Fao et dans les gisements pétrolifères de Rumaila.

Son objectif était simple : empêcher les soldats irakiens en déroute de saborder l’oléoduc amenant le pétrole au Golfe ou d’endommager les nombreuses têtes de puits de pétrole. Dans les semaines précédant la guerre, il avait été prévu que les Britanniques prendraient sans tarder leur position dans leur zone de responsabilité (AOR), pendant que les troupes américaines avançaient rapidement vers Bagdad.

Les militaires se sont heurtés à des noyaux de résistance dans des villes comme Bassora, Az Zubair et Safwan. C’est dans ce contexte que le 33e Escadron de la RAF a installé sa première base d’opérations avancées en sol irakien, au terrain d’aviation de Safwan, le troisième jour de la guerre.

Nous sommes arrivés au terrain d’aviation de Safwan, à 4 km au nord de la frontière entre le Koweït et l’Irak, à l’aube du 23 mars, en une formation de deux navires, toutes lumières éteintes et sans radiocommunications. Une fois les forces britanniques bien installées en Irak, l’objectif de notre mission à Safwan a changé : nous devions désormais assurer l’évacuation des victimes (CasEvac).

Au cours des semaines qui ont suivi, chaque sortie nous amenait plus au nord en Irak, jusqu’à ce que toute l’AOR britannique soit en sécurité. Chaque sortie nous a fait vivre des expériences et ressentir des poussées d’adrénaline comme jamais je n’en avais eues au cours de mon entraînement ou des opérations auxquelles j’avais déjà participé. J’ai vu l’air hagard des soldats en état de choc; j’ai transporté des blessés et des morts; on m’a tiré dessus et la défense aérienne ennemie m’a pris pour cible. Mais une mission en particulier restera longtemps gravée dans ma mémoire.

Peu après notre arrivée à Safwan, durant les premiers jours de la guerre, on nous a demandé d’aller chercher un blessé « ni américain, ni britannique » au poste de secours régimentaire (RAP) de Sibah. Normalement, « ni américain, ni britannique » aurait signifié un prisonnier de guerre ennemi, mais pas ce soir-là. Le blessé en question était un bébé de 15 mois qui avait des convulsions. Les médecins croyaient qu’il s’agissait d’un empoisonnement sanguin. Avec l’aide d’un interprète, sa mère nous a expliqué qu’il était dans cet état depuis plusieurs jours (avant le déclenchement de la guerre); elle a demandé de l’aide au premier soldat britannique qu’elle a vu. Les soldats ont alors emmené la mère, le bébé et sa petite sœur de sept ans au RAP. Une fois les convulsions maîtrisées, ce fut à nous d’emmener la petite famille par avion au 202e hôpital de campagne britannique au Koweït pour que le bébé reçoive des soins.

Jusque-là, je m’étais habitué à voir des blessés et des morts. De la coalition ou ennemis, pour moi, c’était tous des soldats. Je me disais qu’ayant opté pour une carrière militaire, ils étaient prêts, comme moi, à faire le sacrifice de leur vie. Mais en tant que père, je n’étais pas préparé à transporter des enfants sur le champ de bataille. La maladie du bébé n’avait rien à voir avec la guerre. Or, si la coalition n’était pas entrée en Irak au moment où elle l’a fait et si sa mère n’avait pas demandé d’aide aux soldats britanniques, le bébé serait probablement mort d’un empoisonnement sanguin.

Je repense à mes missions avec la RAF. Je connais maintenant un garçonnet, dans une famille en Irak, qui est reconnaissant de notre présence. Et il n’est pas le seul. Au cours des semaines, des mois et des années à venir, la population irakienne aura à relever maints défis pour rebâtir le pays. C’est un peuple solide et fier; j’ai pu constater l’immense force de caractère qui l’anime, ce qui me fait dire qu’avec le temps, et avec notre aide, il pourra rebâtir son pays.

Quant à moi, je suis heureux de m’être trouvé ici. J’en ai beaucoup appris sur moi-même, sur mes collègues, sur l’importance de l’appui de la famille et des amis, et surtout, sur le peuple irakien. Il mérite toutes nos prières et notre appui pour la tâche qui l’attend.

Le Capt John Alexander, un pilote canadien, est affecté au 33e Escadron de la Royal Air Force du Royaume-Uni dans le cadre d’un échange. Il a été dépêché dans le golfe Arabo-Persique en février et il est en mission avec ses collègues britanniques en Irak et au Koweït. Il devrait retourner en Grande-Bretagne d’ici la mi-mai.

Cormorant rescues ailing sailor

By Capt Jeff Manney

CFB COMOX — Search and rescue technicians from 442 Squadron Comox hoisted to the deck of a mammoth container ship on April 29 to help a sailor, who was then airlifted to the hospital.

"He was glad to see us, but he was very ill," said Master Corporal Ron Condley. "He was in a lot of pain. He needed to get off the boat."

MCpl Condley and SAR TECH leader Sergeant Al Gallant were part of a crew of a Cormorant helicopter that flew a 650-kilometre round trip to waters off the Queen Charlotte Islands. A Buffalo rescue aircraft accompanied the helicopter on the long-range rescue. Their goal was the Dorian, a 180-metre long Vancouver-bound container ship with the ailing Ukrainian sailor aboard.

Late Monday (April 28), the Dorian’s captain radioed for help, concerned that his crewman might not survive the journey into port. The vessel altered course towards the Queen Charlotte Islands, bringing it closer into range of land. Still, when the Cormorant left Sandspit airport to rendezvous with the ship, the vessel was still over 300 kilometres away.

With the Buffalo already on the scene, briefing the ship’s crew on the coming rescue, the Cormorant punched through a layer of cloud 150 metres overhead the Dorian. They found the ship’s decks packed with containers, offering no safe place from which to hoist. They would have to rescue the man from the stern, just behind the ship’s towering superstructure.

"We had to be very quick assessing the patient because of fuel concerns," MCpl Condley said after landing back in Comox. "We were on her deck in 23 minutes, and the entire rescue took no more than 32 minutes. That was well inside our plan."

After examining the sailor on the Dorian’s deck, MCpl Condley and Sgt Gallant prepared him for the ride to the helicopter. "When a patient is strapped to the basket, watching his ship fall away beneath him, looking up at a helicopter’s spinning blades, that sometimes can be quite traumatic," MCpl Condley said. "But like I said, this guy needed to get off the boat."

With their patient safely aboard, the Cormorant returned to Sandspit. An ambulance whisked the sailor to Queen Charlotte City Hospital. He was flown to a Surrey hospital the next morning. His condition remained unknown at press time.

Capt Manney is the PAO, 19 Wing Comox.

Un Cormorant à la rescousse d’un marin malade

par le Capt Jeff Manney

BFC COMOX — Le 29 avril dernier, des techniciens en recherche et sauvetage du 442e Escadron Comox sont descendus sur le pont d’un porte-conteneurs géant pour se porter au secours d’un marin qui a, par la suite, été transporté par avion vers un hôpital.

« Il était heureux de nous voir, mais il était bien mal en point », a fait observer le Caporal-chef Ron Condley. « Il souffrait beaucoup et il fallait qu’on l’évacue le plus vite possible. »

Le Cplc Condley et le Sergent Al Gallant, des Tech SAR, étaient de l’équipage d’un hélicoptère Cormorant qui effectuait un voyage aller-retour de 650 km au large des îles de la Reine-Charlotte. Un aéronef de sauvetage Buffalo accompagnait l’hélicoptère au cours de ce sauvetage sur grande distance. L’objectif était le Dorian, un navire porte-conteneurs de 180 m dont la destination était Vancouver et qui avait à son bord un marin ukrainien malade.

Tard, le 28 avril, le capitaine du Dorian avait envoyé un appel à l’aide par radio, craignant que son homme d’équipage ne puisse survivre jusqu’à l’arrivée au port. Le navire avait modifié sa route en direction des îles de la Reine-Charlotte pour se rapprocher du littoral. Malgré cette manœuvre, au moment où le Cormorant quittait l’aéroport de Sandspit pour aller à la rencontre du navire, celui-ci se trouvait toujours à plus de 300 km de distance.

Tandis que le Buffalo était déjà sur place, et que l’équipage du porte-conteneurs recevait un briefing sur l’opération de secours, le Cormorant se frayait un chemin à travers les nuages, 150 m au-dessus du Dorian. De toute évidence, le pont, couvert de conteneurs, n’offrait aucun endroit sécuritaire d’où on pourrait hisser le malade. Il fallait donc secourir le marin à partir de la poupe, tout juste à l’arrière de la superstructure élevée du navire.

« Nous devions examiner le patient avec la plus grande diligence à cause du facteur carburant », a expliqué le Cplc Condley après son retour à Comox. « Nous nous sommes trouvés sur le pont en 23 minutes et l’opération n’a duré en tout et pour tout que 32 minutes. C’était bien en deça de notre plan. »

Après l’examen du marin sur le pont du Dorian, le Cplc Condley et le Sgt Gallant l’ont préparé pour le vol en hélicoptère. « Lorsqu’un patient est attaché à la nacelle et qu’il aperçoit le navire s’éloigner sous lui et lève les yeux vers le mouvement giratoire des hélices de l’hélicoptère, l’expérience peut être plutôt traumatisante », a précisé le Cplc Condley. « Il n’en reste pas moins qu’il fallait l’évacuer du navire. »

Le patient sain et sauf à son bord, le Cormorant est retourné à Sandspit. À l’arrivée, une ambulance l’a conduit à l’hôpital Queen Charlotte. Dès le lendemain matin, il était transporté vers un hôpital de Surrey. Son état était encore inconnu au moment d’aller sous presse.

Le Capt Manney est OAP à la 19e Escadre Comox.

Griffons test their mettle in Wainwright

By Holly Bridges

WAINWRIGHT, Alta. — Imagine 19 CH-146 Griffon helicopters descending en masse and you have one of the events surrounding the Air Force contribution to Exercise RESOLUTE WARRIOR. It was the first major Army training exercise of the 21st century, from April 7 to May 2 in Wainwright.

Between 150 and 300 Air Force personnel—including Griffon aircrew, maintainers and support trades such as supply technicians, drivers, cooks, Med As, and orderly room clerks—participated in the tactical helicopter (Tac Hel) component of the exercise.

"It was my first real major exercise," said Corporal Brad Hiscock, flight engineer with 408 Tac Hel Squadron, Edmonton. "It was interesting to see it all come together from the air."

Major Robert Bayes, deputy commanding officer, 408 Tac Hel Sqn, has been flying Tac Hel for 25 years and cannot recall an exercise of this size and scope ever before.

"It’s been a good exercise, a good opportunity to get this many aircraft together all in one location and get everyone involved in flying multi-plane missions which you do not normally get to do."

The Tac Hel involvement included 408 Tac Hel Sqn and augmentees from other CH-146 Griffon squadrons.

Approximately 4 600 CF soldiers participated in Ex RESOLUTE WARRIOR. Fourteen combat and support units trained together in a multi-element combat environment, in preparation for potential and upcoming high readiness tasks here and abroad.

This exercise was designed to confirm the skills and cohesion of the units involved and be similar to an actual deployment.

Les Griffon montrent de quoi ils sont capables!

par Holly Bridges

WAINWRIGHT (Alberta) — Imaginez 19 CH-146 Griffon qui descendent ensemble et voilà l’une des activités entourant la contribution de la Force aérienne à l’exercice Resolute Warrior. Ce premier exercice d’entraînement d’envergure de l’Armée à se tenir au 21e siècle s’est déroulé du 7 avril au 2 mai à Wainwright.

Entre 150 et 300 militaires de la Force aérienne – notamment les équipages, les spécialistes de la maintenance et le personnel des métiers de soutien comme les techniciens en approvisionnement, les conducteurs, les cuisiniers, les auxiliaires médicaux et les commis de la salle des rapports – ont participé au volet Escadrons tactiques d’hélicoptères (ETAH) de l’exercice.

« C’était mon premier véritable exercice d’envergure », a indiqué le Caporal Brad Hiscock, mécanicien de bord du 408e Escadron tactique d’hélicoptères, Edmonton. « C’était intéressant de les voir arriver tous ensemble dans les airs. »

Le Major Robert Bayes, commandant adjoint, 408 ETAH, pilote un hélicoptère tactique depuis un quart de siècle et il ne se rappelle pas avoir été témoin d’un exercice d’une telle ampleur.

« Ce fut un bon exercice, une bonne occasion de rassembler autant d’aéronefs au même endroit et de faire participer tout le monde à des missions faisant appel à plusieurs aéronefs, ce qui, normalement, ne se fait pas. »

La participation des hélicoptères tactiques incluait le 408 ETAH et du renfort d’autres escadrons de CH-146 Griffon.

Environ 4 600 soldats des FC ont pris part à l’Ex Resolute Warrior. Quatorze unités de combat et de soutien se sont entraînées ensemble dans un cadre de combat comportant de multiples éléments en prévision de tâches prévues et éventuelles exigeant un état de préparation élevé ici-même et à l’étranger.

Cet exercice a été conçu pour confirmer les compétences et la cohésion des unités participantes et prendre l’allure d’un déploiement réel.

This website is maintained by
Assistant Deputy Minister (Public Affairs) / ADM (PA)