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Army, Maple Leaf, 21 May 2003, Vol. 6 No. 19

Armée , La feuille d'érable, Le 21 mai 2003, vol. 6 no. 19

BOI finds no evidence of health hazard

By Paul Mooney

A Board of Inquiry sparked by alert non-commissioned leaders serving in Bosnia in 2001 has found no evidence of a health hazard associated with the destruction of confiscated weapons.

The three-man Board investigated possible health risks posed by tritium, a radioactive compound used in the sights of the Yugoslav versions of the AK-47 automatic rifles and SKS rifles.

The Board found that soldiers were not exposed to amounts exceeding that considered acceptable for the general public. The findings were reviewed and supported by a member of the Health Physics Society, an international body expert in the field and recognized by Health Canada and DND.

"In my perspective this is a good news all around," said Major Wayne Mac Culloch, a staff officer and engineer who served on the Board. "First, the junior leadership was diligent and thoughtful enough to recognize there might be a problem, follow through on it and pass it up the chain of command. They’re obviously very good leaders."

"Most importantly, there’s no risk to anyone. We now know how best to deal with situations like this; what to look for and how to respond."

Operation PALLADIUM rotations occasionally cut up confiscated weapons using oxy-acetylene torches. In March 2001, Sergeant Robert Graham wondered about the possible hazardous products produced when flame was applied to the luminescent paint on a sight. He raised the matter with Master Corporal Mike Harrietha, the radiation safety officer, who procured samples which were tested at Royal Military College. Their highly sensitive test methods indicated the need for further study, which led to the Board of Inquiry.

The four-month investigation was led by Brigadier-General (Ret) James Cox, assisted by Maj Mike Lee and Maj Mac Culloch. They found some 35 cases of weapons destruction over the decade of CF rotations to the Balkans. They investigated possible exposure to more than 150 people and found that none could have received doses of ionizing radiation exceeding acceptable levels for the public.

The Board also devised rigorous tests, which were conducted at Defence Research and Development Canada – Ottawa.

Tritium is a naturally occurring form of hydrogen and commonly exists in water. Compounds containing tritium are commonly used in products such as luminous watch dials. Generally speaking, the radiological threat of tritium is low compared to other radiological isotopes such as radium. It cannot penetrate skin but can be inhaled into the body in vapour form.

The two weapons containing traces of tritium used a marking about one centimetre long and two dots on the sights. Other versions of the AK-47 and the SKS rifle used white paint on the sight—only the Yugoslav versions used tritium.

Weapons confiscated by Canadian soldiers serving in the former Yugoslavia are now burned in furnaces away from Canadian camps.

Aucune preuve de danger pour la santé

par Paul Mooney

Une commission d’enquête dont la création a été menée par des sous-officiers vigilants a conclu qu’il n’y avait pas de preuve de danger pour la santé lié à la destruction d’armes confisquées.

La commission de trois membres a enquêté sur les risques sanitaires possibles du tritium, isotope radioactif utilisé sur les dispositifs de visée des fusils-mitrailleurs AK-47 et des fusils SKS.

La commission a conclu que les soldats n’étaient pas exposés à une quantité considérée inadmissible pour le grand public. Un membre de la Health Physics Society, société internationale d’experts dans le domaine, reconnue par Santé Canada et le MDN, a examiné les conclusions de la commission et y a souscrit.

« Voilà qui m’apparaît être une bonne nouvelle », a indiqué le Major Wayne Mac Culloch, officier d’état-major et ingénieur qui a fait partie de la commission. « D’abord, les chefs subalternes ont été assez diligents et réfléchis pour reconnaître qu’il pouvait y avoir un problème, et ils ont agi en conséquence en suivant la chaîne de commandement. À l’évidence, ce sont de très bons chefs.

« Ensuite et surtout, personne ne court de risque. Nous savons maintenant comment aborder au mieux les situations de ce genre; ce dont il faut tenir compte et comment réagir. »

Les militaires en rotation au cours de l’opération PALLADIUM ont parfois coupé des armes confisquées à l’aide de chalumeaux oxyacéthyléniques. En mars 2001, le Sgt Robert Graham s’est demandé si des substances dangereuses pouvaient être dégagées par l’application de la flamme à la peinture luminescente du dispositif de visée. Il en a parlé au Cplc Mike Harrietha, responsable de la radioprotection, qui a fait analyser des échantillons au Collège militaire royal du Canada. Les méthodes d’analyse très sensibles du Collège ont montré qu’il fallait étudier la question plus avant, d’où la création de la commission d’enquête.

Le Bgén (retraité) James Cox a dirigé l’enquête, qui a duré quatre mois. Il était appuyé par les Majors Mike Lee et Mac Culloch. Ils ont recensé 35 cas de destruction d’armes au cours des 10 années de service des Forces canadiennes dans les Balkans. Ils ont étudié l’exposition possible de plus de 150 personnes et ont conclu qu’aucune n’avait pu recevoir des doses de rayonnement ionisant plus fortes que les doses admissibles pour la population.

La commission a aussi conçu des tests rigoureux, qui ont été effectués au bureau de Recherche et développement pour la défense Canada – Ottawa.

Le tritium est un isotope radioactif naturel de l’hydrogène qu’on trouve communément dans l’eau. Des composés qui contiennent du tritium sont couramment utilisés dans des produits comme les cadrans lumineux de montre. De façon générale, le danger que présente la radioactivité du tritium est faible en comparaison de celui d’autres isotopes radioactifs comme le radium. Il ne peut pénétrer la peau, mais peut être inhalé sous forme de vapeur.

Les deux armes qui renfermaient des traces du tritium portaient une marque d’environ un centimètre de longueur et deux points sur le dispositif de visée. D’autres versions du AK-47 et du SKS portent des marques de peinture blanche sur le dispositif de visée – seules les versions yougoslaves portaient des marques au tritium.

Les armes confisquées par les soldats canadiens servant dans l’ex-Yougoslavie sont maintenant brûlées dans des fours loin des camps canadiens.

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