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Maple Leaf


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Page 14 - 15, Maple Leaf, 18 June 2003, Vol. 6 No. 23

page 14 - 15, La feuille d'érable, Le 18 juin 2003, Vol. 6 no. 23

Fourth Dimension

June 20, 1940

At the Hôtel Montré in the French port city of Bordeaux, where the Government of France has fled from the invading German army, Lieutenant-Colonel Georges-Philéas Vanier of the Royal 22e Régiment, currently serving as a military attaché at the Canadian Legation in Paris, is preparing to leave the country. He is travelling with a party of British and Commonwealth diplomats led by the British ambassador, Sir Ronald Campbell. The diplomats are still here because they must do their best to ensure that, at this last moment before the German occupation begins, the French government does not increase the risk to France’s allies—especially Britain. Of particular interest is the fate of the French navy: among the options is a proposal that France should sell it to the US, but Admiral Darlan is not expected to agree.

LCol Vanier spends the day in Bordeaux making final arrangements for his departure. He gives the legation’s Buick sedan, in which he travelled from Paris, to the chauffeur to do with as he sees fit; the Canadians cannot take it with them, and the chauffeur will need it, or the money it could bring. Bordeaux is seething with nearly three-quarters of a million refugees, and people are sleeping in parks and on the street in their cars. It is dangerous to be in Bordeaux, for the German bombers come in waves by day and by night, but leaving is no safer: the Germans have dropped magnetic mines in the estuary of the Gironde. In the evening, LCol Vanier takes refuge from an air raid in the hotel’s cellar, where his flashlight illumines the gold lace on a French general’s uniform and the silk dressing gown worn by Lord Lloyd of Dolobran, the Secretary of State for the Colonies, as well as the labels of priceless vintage clarets.

LCol Vanier and the diplomats spend the next two days and nights visiting French cabinet ministers and waiting for news. It seems that the French government will move to Perpignan, and then possibly to North Africa—but that’s off when the Germans promise to restore the telephone line between Bordeaux and Tours, where the armistice talks are going on. (When French fighter pilots give an aerobatic display over the Hôtel Montré, LCol Vanier cannot help thinking they should be in combat.) Then the French armistice delegation is summoned from Tours to Compiègne, where Hitler will force them to sign the instrument of capitulation in the same railroad car that accommodated the armistice meeting of November 11, 1918.

At 2:00 a.m. on June 23, Sir Ronald Campbell summons LCol Vanier and the diplomats to the office of the Prime Minister of France to hear the final decision on the French navy. Sir Ronald is afraid that the Prime Minister will accept the Germans’ promise not to use the French fleet for their own purposes, but he is not relieved when the Foreign Minister, Paul Baudouin, proposes that the French fleet should be disarmed and interned in North African waters. Sir Ronald extracts a copy of the armistice documents from Baudouin and informs the cabinet ministers ever so diplomatically that he thinks they have been less than honest with him. After a day spent visiting cabinet ministers to get final messages to take to their governments—nothing more is settled about the French navy—Sir Ronald invites the others to join him aboard HMS GALATEA, which is waiting at Arachon, 60 km away.

Just before midnight, LCol Vanier and the diplomats leave Bordeaux by car for Arachon, but GALATEA is not there; the captain has gone to St-Jean-de-Luz, leaving instructions for HMCS FRASER to pick up Sir Ronald Campbell’s party. At 7:00 a.m., they board the sardine boat Le Cygne, a most unswanlike vessel that pitches and rolls violently in the drenching rain as it takes them out to meet the Canadian destroyer. FRASER is waiting at the rendezvous point with her scramble nets down and ready. LCol Vanier is the last to come aboard, as he cannot climb the net with his wooden leg and must be hauled up.

Quatrième dimension

Le 20 juin 1940

À l’Hôtel Montré de la ville portuaire française de Bordeaux, où se trouvent les dirigeants français ayant fui l’invasion de l’armée allemande, le Lieutenant-colonel Georges-Philéas Vanier du Royal 22e Régiment, actuellement attaché militaire de la légation canadienne à Paris, se prépare à quitter le pays. Il se déplace avec un groupe de diplomates de la Grande-Bretagne et du Commonwealth dirigé par l’ambassadeur britannique, Sir Ronald Campbell. Les diplomates sont encore sur place parce qu’ils doivent faire de leur mieux pour s’assurer que juste avant que ne commence l’occupation allemande, le gouvernement français ne viendra pas accroître le risque pour les alliés de la France – particulièrement la Grande-Bretagne. Le sort de la marine française revêt un intérêt particulier : entre autres options, il est proposé que la France la vende aux États-Unis, mais on ne s’attend pas à ce que l’Amiral Darlan y consente.

Le Lcol Vanier passe la journée à Bordeaux où il s’occupe des derniers préparatifs en vue de son départ. Il fait don de la berline Buick de la légation – qui l’a amené de Paris – au chauffeur qui en fera ce que bon lui semble. Les Canadiens ne peuvent l’emmener avec eux et le chauffeur en aura besoin, ou aura besoin de l’argent qu’il en tirera. Près de 750 000 réfugiés fourmillent à Bordeaux; les gens dorment dans les parcs et dans la rue, à l’intérieur de leur automobile. Il est dangereux de se trouver à Bordeaux, car les bombardiers allemands arrivent par vagues, le jour comme la nuit, mais il n’est pas plus sécuritaire de quitter la ville car les Allemands ont largué des mines magnétiques dans l’estuaire de la Gironde. Dans la soirée, pour échapper à un raid aérien, le Lcol Vanier se réfugie dans la cave de l’hôtel où sa lampe de poche illumine le galon doré de l’uniforme d’un général français et la robe de chambre en soie portée par Lord Lloyd de Dolobran, le Secrétaire d’État aux colonies, de même que les étiquettes des inestimables crus de Bordeaux.

Le Lcol Vanier et les diplomates ont passé les deux nuits et les deux jours suivants à visiter les ministres du Cabinet français et à attendre des nouvelles. Il semble que le gouvernement français se dirigera vers Perpignan, et peut-être ensuite vers l’Afrique du Nord – mais l’idée est abandonnée quand les Allemands promettent de rétablir la ligne téléphonique entre Bordeaux et Tours où se déroulent les pourparlers concernant l’armistice. (Lorsque les pilotes de chasse français offrent un spectacle de voltige au-dessus de l’Hôtel Montré, le Lcol Vanier ne peut s’empêcher de penser qu’ils devraient être au combat.) Puis la délégation française chargée de l’armistice est sommée de se rendre de Tours à Compiègne, où Hitler les forcera à signer l’instrument de la capitulation dans le même wagon de chemin de fer où a eu lieu la réunion d’armistice du 11 novembre 1918.

À deux heures du matin, le 23 juin, Sir Ronald Campbell convoque le Lcol Vanier et les diplomates au cabinet du premier ministre de la France pour entendre la décision finale concernant la marine française. Sir Ronald craint que le premier ministre n’accepte la promesse des Allemands de ne pas utiliser la flotte française à leurs propres fins, mais il n’est pas soulagé lorsque le ministre des Affaires étrangères, Paul Baudouin, propose que la flotte française soit désarmée et gardée dans les eaux nord-africaines. Sir Ronald sort une copie des documents d’armistice provenant de Baudouin et informe les ministres du Cabinet, sur un ton diplomatique, qu’à son avis, ils n’ont pas été tout à fait honnêtes avec lui. Au terme d’une journée passée à visiter les ministres du Cabinet pour leur remettre les messages finaux à transmettre à leurs gouvernements – la marine française ne fait l’objet d’aucun autre règlement – Sir Ronald invite les autres à se joindre à lui à bord du NSM GALATEA qui attend à Arcachon, à une distance de 60 km.

Un peu avant minuit, le Lcol Vanier et les diplomates quittent Bordeaux en automobile, en direction d’Arcachon, mais le GALATEA n’y est pas; le capitaine a pris la direction de St-Jean-de-Luz et laissé des instructions à l’intention du NCSM FRASER pour qu’il ramasse le groupe de Sir Ronald Campbell. À 7 h, ils montent à bord du sardinier LE CYGNE, un navire qui n’a rien de la douceur du cygne et qui tangue et roule violemment sous une pluie battante alors qu’il les amène à la rencontre du destroyer canadien. Le FRASER est au point de rendez-vous, ses filets de débarquement sont descendus, prêts à les accueillir. Le Lcol Vanier est le dernier à monter à bord étant donné qu’il ne peut grimper dans le filet avec sa jambe de bois et qu’il faut l’aider à monter.

Competency-Based Management at DND

DND has made significant strides, through initiatives like Competency-Based Management (CBM), to ensure its workforce has the necessary competencies to achieve DND’s current and future business objectives.

CBM is a systematic approach to human resources management that focuses on worker qualifications and the identification of skills and characteristics (competencies) necessary for job success. It includes a business planning component to allow managers to assess their resources and needs, and to link competencies and training needs with the organization's objectives. It also has a career management component that provides employees with the information needed to progress in the organization.

The Defence Management Committee approved the CBM framework in June 2002. The Deputy Minister supports CBM as a good management practice for DND executives and managers.

As a first application, CBM is being used in connection with the identification of learning and development needs. The result is the development of competency-based learning plans for any interested DND civilian executive and manager. Over the past several months, extensive work has been done to develop and deliver training workshops for executives, managers and senior military officers who manage civilians at the management level. This workshop provided them with an understanding of CBM and its benefits to their organization and their roles and responsibilities in the development of competency-based learning plans for their civilian executives and managers. During the workshop, participants were familiarized with competency analysis and oriented to the development of individual, competency-based, learning plans.

To date more than 350 executives, managers and senior military officers have completed the CBM workshops for learning and development. Feedback has been very positive, as Colonel Gregory Matte affirmed, "I found the session enlightening and invigorating. I'm pleased to see positive progress in the administration/career development of the civilian members of the Defence team. Here's hoping that this approach takes firm root throughout the public service." Other common views include, "This will be very helpful to the organization and the individual. My hope is that more executives and managers will attend this course." As well as, "I support the initiative and the process by which employees will be an active part of their own development."

A number of groups and commands have initiated CBM within their organizations. For example, Assistant Deputy Minister Public Affairs (ADM (PA)) offered the CBM course to 26 managers, executives and senior military officers in January of 2003. ADM (PA) is making significant strides in ensuring all employees have the opportunity to participate in CBM sessions by March 2004.

CBM supports our investment in people and is in line with our corporate priority of putting people first.

CBM will continue to be rolled out for the development of learning plans for the civilian population. This program is one that will benefit employees at all levels, and you are encouraged to take the time to find out more about it.

To register for upcoming CBM workshops or for further information on CBM, please contact the CBM Team at +CBM Team@ADM(HR-Civ) DDWB@Ottawa-Hull or check out the Web site at http://hr.dwan.dnd.ca/cbm/.

La gestion axée sur les compétences au MDN

Grâce à certaines initiatives comme la gestion axée sur les compétences (GAC), le MDN a fait de grands progrès pour s’assurer que son effectif dispose des compétences nécessaires pour atteindre les objectifs opérationnels actuels et futurs.

La GAC est une approche systématique de la gestion des ressources humaines. Elle met l’accent sur les qualifications du personnel et sur la détermination des aptitudes et caractéristiques (compétences) nécessaires pour réussir sur le plan professionnel. Elle comprend une composante de planification opérationnelle qui permet aux gestionnaires d’évaluer leurs ressources et besoins ainsi que d’établir un lien entre les besoins de compétences et de formation, et les objectifs de l’organisation. Elle comporte aussi un volet de gestion de carrière qui fournit aux employés l’information dont ils ont besoin pour progresser au sein de l’organisation.

Le Comité de gestion de la Défense a approuvé le cadre de GAC en juin 2002. La sous-ministre appuie la GAC en tant que pratique de gestion exemplaire que les cadres et gestionnaires devraient mettre en œuvre dans leurs organisations.

La GAC est en premier lieu utilisée lors de la détermination des besoins en apprentissage et en perfectionnement. Cette application donne lieu à l’élaboration de plans d’apprentissage axés sur les compétences pour tout dirigeant et gestionnaire civil intéressé du MDN. Au cours des derniers mois, d’importants efforts ont été déployés pour mettre au point et offrir un atelier de formation à l’intention des cadres, des gestionnaires et des officiers militaires supérieurs qui supervisent des civils au niveau de la direction. Cet atelier leur a permis d’acquérir une bonne compréhension de la GAC, des avantages que peut en tirer leur organisation et de leurs rôles et responsabilités concernant l’établissement de plans d’apprentissage axés sur les compétences pour leurs cadres et gestionnaires civils. Au cours de l’atelier, les participants ont été en mesure d’entreprendre une analyse des compétences et de se préparer à établir des plans d’apprentissage individuels axés sur les compétences.

Jusqu’à présent, plus de 350 cadres, gestionnaires et officiers militaires supérieurs ont suivi les ateliers de la GAC consacrés à l’apprentissage et au perfectionnement. Les commentaires formulés ont été très positifs, comme le démontre les propos du Colonel Gregory Matte : « Cette séance m’a vraiment éclairé et vivifié. Je suis content de constater que des progrès sont accomplis dans l’administration et le développement professionnel des membres civils de l’équipe de la Défense. Nous espérons que cette approche sera solidement implantée un peu partout dans la fonction publique. » Parmi les autres points de vue souvent exprimés, mentionnons : « L’atelier sera très utile à la fois pour l’organisation et pour la personne. Mon souhait serait que plus de cadres et de gestionnaires assistent à ce cours. » Et : « J’appuie l’initiative et le processus qui permet aux employés de jouer une part active dans leur propre perfectionnement. »

Un certain nombre de groupes et de commandements ont commencé à appliquer la GAC au sein de leur propre organisation. Par exemple, le Sous-ministre adjoint des Affaires publiques [SMA (AP)] a offert le cours de GAC à 26 gestionnaires, cadres et officiers militaires supérieurs en janvier 2003. En outre, le SMA (AP) fait des progrès considérables pour s’assurer que tous les employés auront la possibilité de participer à des séances de GAC d’ici mars 2004.

La GAC va dans le sens de notre priorité générale qui est de nous occuper des personnes d’abord.

La GAC va poursuivre sa mise en œuvre relative à l’application de l’apprentissage et du perfectionnement pour tout le reste de la population civile. Il s’agit d’un programme destiné à aider tous les employés, à tous les niveaux; ainsi, nous vous encourageons à prendre le temps de vous renseigner davantage sur le sujet.

Pour vous inscrire aux futurs ateliers de GAC ou pour obtenir plus d’information à ce sujet, veuillez communiquer avec l’Équipe de la GAC par courriel à +CBM Team@ADM(HR-Civ)DDWB@Ottawa-Hull ou consultez le site Web à http://hr.dwan.dnd.ca/cbm/.

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Assistant Deputy Minister (Public Affairs) / ADM (PA)