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Maple Leaf


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Air Force, Maple Leaf, 02 July 2003, Vol. 6 No. 25

Force aérienne, La feuille d'érable, Le 02 juillet 2003, Vol. 6 no. 25

The other side of the mountain

22 WING NORTH BAY — Participants stretched their last stretch as the over-sized door slowly opened revealing the mouth of the NORAD tunnel—a place only truly challenged by vehicles—until now.

Silence was all that was heard just before the official "Go!" sounded from Colonel Denys Guérin, wing commander, who sent 230 runners and walkers on their way in the first-ever "Challenge the ROCC" event on May 23.

What began as a brainstorming session last year between Paul Best, fitness, sport and recreation director, Leanne Witt, PSP manager and Tim Morris, fitness co- ordinator, ended up a unique event, which promoted physical fitness and demonstrated 22 Wing esprit de corps.

"It was very well-organized and we were pleased with the participation," said Ms. Witt. "It was great seeing everyone come up from the hole, pleased with their own self-satisfaction."

Due to operational commitments, said Ms. Witt, the challenge was rescheduled several times. It seemed as if the ROCC would certainly go unchallenged. But as winter slowly melted into spring, everything seemed to fall into place and a date was set.

The challenge involved a one-kilometre run down one side of the tunnel and a two-kilometre run out the other side, all done at a 10 percent incline.

"I signed up for the challenge to say I did it," said Captain Steve Berath, aerospace controller, wing operations. "You can do the south portal on a daily basis, but the north is out of bounds. I personally wanted to know what it would be like to go out the North."

Though the event was not a competition some participants like Capt Berath, set their own personal goals.

"I’ve never had the opportunity to do something like this so I wasn’t sure what to expect," he said. "My goal was to run the whole thing and come in the top five. I met my goal and finished third. It’s a great accomplishment, even those who walked the event should feel a sense of accomplishment—it wasn’t easy by any means."

The challenge also held another significant meaning as donations were collected for the opening of the Juno Beach Centre in France.

"The timing was right to combine this unique challenge with an opportunity to raise money for the Juno Beach Centre, and to walk or run a portion of the distance covered by the Canadian troops on June 6, 1944," said Col Guérin.

It was truly a unique event to North Bay because there is not another structure of its kind in Canada. When the new NORAD aboveground complex is constructed 22 Wing will never experience such an event as this again.

"Fitness wasn’t the only driving force behind this event," said Mr. Best, who also participated in the challenge. "The driving force was the uniqueness of the event. Not only was it done in an operational environment, but also in an environmental environment—participants literally ran or walked through a mountain."

With all the positive feedback he received, Mr. Best said he would like to see Challenge the ROCC become an annual event in conjunction with the national Summer-Active program.

"Or at least as long as we have the underground complex," he said.

L’autre versant de la montagne

22e ESCADRE NORTH BAY — Les participants terminaient leurs étirements quand la porte surdimensionnée s’est ouverte lentement sur la bouche béante du tunnel du NORAD – espace où, jusque-là, seuls des véhicules s’étaient engagés…

Le 23 mai dernier, le silence a régné jusqu’à ce que le commandant de l’escadre, le Colonel Denys Guérin, donne le signal de départ officiel aux 230 coureurs et marcheurs qui se sont lancés dans leur tout premier défi Challenge the ROCC.

Ce qui avait commencé l’année dernière comme une séance de remue-méninges entre Paul Best, directeur, Éducation physique, sports et loisirs, Leanne Witt, gestionnaire PSP et Tim Morris, coordonnateur en conditionnement physique, a donné lieu à un événement singulier, propre à encourager la bonne forme physique et à mettre en valeur l’esprit de corps de la 22e Escadre.

« C’était très bien organisé et le taux de participation nous a enchantés », a déclaré Mme Witt. « C’était réjouissant de voir tous ces gens sortir du trou, si fiers d’eux-mêmes. »

À cause de certains engagements opérationnels, il a fallu reporter la date du défi à plusieurs reprises, a expliqué Mme Witt. Cela donnait à penser que la conquête du ROCC était compromise. Puis, au printemps, tout s’est mis en place, et une date a été retenue.

Le défi consistait à dévaler un côté du tunnel à la course sur un kilomètre, puis à courir en amont de l’autre côté, sur deux kilomètres, le tout sur un parcours d’une inclinaison de 10 %.

« Je me suis inscrit au défi pour pouvoir dire “Je l’ai fait” », a indiqué le Capitaine Steve Berath, contrôleur – Aérospatiale, opérations de l’escadre. « On peut emprunter l’entrée du côté sud tous les jours, mais l’entrée nord est normalement interdite d’accès. Je voulais savoir ce que cela ferait de sortir du côté nord. »

Même si l’événement n’était pas une compétition, des participants, comme le Capt Berath, s’étaient fixé leurs propres objectifs.

« Je n’avais jamais eu l’occasion de faire une chose comme celle-là, et je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Mon objectif était de compléter le parcours et de me classer parmi les cinq premiers. J’ai atteint cet objectif en finissant troisième. C’est tout un exploit, et même ceux qui ont tenté l’épreuve en marchant peuvent se dire qu’ils ont accompli quelque chose, car c’était loin d’être facile », a expliqué le Capt Berath.

Le défi revêtait aussi une autre signification importante puisque l’on y recueillait des fonds au profit de l’ouverture du Centre Juno Beach en France.

« L’occasion était belle de combiner cette épreuve exceptionnelle à une collecte de fonds pour le Centre Juno Beach et de marcher ou de courir une partie de la distance franchie par les soldats canadiens le 6 juin 1944 », a précisé le Col Guérin.

L’événement était franchement exceptionnel pour North Bay puisqu’il n’existe pas d’autre structure du genre au Canada. Lorsque le nouveau complexe NORAD hors sol sera construit, la 22e Escadre ne connaîtra plus d’événement semblable.

« La condition physique n’a pas été la seule motivation de l’événement », a fait observer M. Best qui a également pris part à l’épreuve. « L’élément moteur a été la nature exceptionnelle de l’événement. Non seulement il s’est déroulé dans un environnement opérationnel, mais au cœur même de l’environnement – les participants ayant littéralement passé à travers une montagne au pas de marche ou de course. »

Compte tenu des nombreux commentaires favorables reçus, M. Best aimerait faire revivre le défi Challenge the ROCC chaque année en le faisant coïncider avec le programme national Été actif.

« Du moins, tant que nous disposerons du complexe souterrain », ajoute-t-il.

Rare decoration the result of ‘incredible saga’

By Maj Mike Minnich

A rare decoration earned by an American serving with the Royal Canadian Air Force during the Second World War has been donated to the Canadian War Museum (CWM).

On August 21, 1941, Louisiana native Sergeant Charles E. McDonald, a fighter pilot with 403 Squadron, RCAF, was shot down over German- occupied France while on his 17th combat mission (he had only received his wings that April). Quickly taken prisoner, he was subsequently sent to a POW camp in Poland.

Sgt McDonald and several others undertook a risky escape a year later and, after many adventures with both the Polish and French underground forces, he made it first to Spain and then finally back to England in July 1943—nearly two years after being shot down.

For his gallantry and devotion to duty, Sgt McDonald was gazetted a Military Medal—the only such award to a member of the RCAF in the Second World War (the MM was primarily intended for valour in ground combat by non-commissioned soldiers).

Lieutenant-Colonel Dean Black, until recently the commanding officer of today’s 403 Squadron, began researching Sgt McDonald’s incredible saga some years ago. After extensive research, LCol Black tracked down the airman’s widow (Sgt McDonald died in a peacetime fighter crash with the US Air Force in 1953), who agreed this rare decoration belonged in Canada. The CWM plans to make the award available for display at the RCAF Memorial Museum in Trenton, Ont.

Maj Minnich is the Senior Air Reserve PAO.

Don d’une décoration rare au Musée canadien de la guerre

par le Maj Mike Minnich

Le Musée canadien de la guerre (MCG) a reçu un don : une décoration rare remise à un Américain ayant servi au sein de l’Aviation royale du Canada (ARC) au cours de la Deuxième Guerre mondiale.

Le 21 août 1941, le Sergent Charles E. McDonald, natif de la Louisiane et pilote de chasse dans le 403e Escadron, ARC, survole la France sous occupation allemande (il vient de recevoir son brevet de pilote en avril). Son aéronef est alors abattu pendant cette 17e mission de combat. Rapidement capturé, il est par la suite envoyé dans un camp de prisonniers de guerre en Pologne.

Le Sgt McDonald ainsi que plusieurs autres prisonniers s’échappent au cours d’une évasion risquée une année plus tard. Après plusieurs aventures avec les forces clandestines polonaises et françaises, il se rend d’abord en Espagne pour ensuite retourner en Angleterre en juillet 1943 – près de deux années après l’écrasement de son avion.

On a remis au Sgt McDonald une médaille militaire (MM) pour sa bravoure face à l’ennemi et son souci du devoir – la seule MM décernée à un membre de l’ARC lors de la Deuxième Guerre mondiale (la MM était principalement destinée aux militaires du rang pour leur bravoure lors des combats terrestres).

Le Lieutenant-colonel Dean Black, jusqu’à tout récemment commandant du 403e Escadron, a commencé une recherche sur la saga incroyable du Sgt McDonald. Après de longues recherches, le Lcol Black a retrouvé la veuve du pilote qui estimait aussi que cette décoration rare avait sa place au Canada (le Sgt McDonald est mort, en temps de paix, lors de l’écrasement de son avion de chasse lorsqu’il servait dans la US Air Force en 1953). Le MCG prévoit mettre cette décoration à la disposition du Musée commémoratif de l’ARC à Trenton, en Ontario afin qu’elle y soit exposée.

Le Maj Minnich est OAP pour la Réserve aérienne.

Missouri man tends to RCAF war grave

By Holly Bridges

One of the many tasks we have in Air Force Public Affairs is to respond to e-mails that come in through our Web site. Recently, we received this interesting e-mail from Bruce McLaird of Kansas City, Missouri:

"Hello! I'm seeking information about an airman who served with the RCAF during World War II. Over the past several years, each Memorial Day I go to visit the graves of my forbearers and have noticed a gravesite near my Grandmother's grave. It's kind of unusual in that it has an RCAF emblem on it and being interested in aviation history, it caught my attention. I'd like to find out more about this person, if you could direct me where I can inquire about information concerning him. Here's his name and stats that I copied off his marker. Daniel R. Young, Jr. AC2 R/123735 RCAF 24 Dec, 1941. This year I remembered to buy an extra flag and flowers to go on his grave... there hasn't been any there as long as I have been going and I felt rather bad about him not being remembered by anyone. Thank you for your help. Bruce McLaird, Kansas City, Missouri."

Well, to answer Mr. McLaird’s question, we of course, went to the Commonwealth War Graves Commission (www.cwgc.org) to find out what we could. After typing in the airman’s name, this is what we found:

IN MEMORY OF AIRCRAFTMAN 2ND CLASS DANIEL RANDALL YOUNG R/123735, WHO DIED AGE 22 ON WEDNESDAY 24 DECEMBER 1941.AIRCRAFTMAN 2ND CLASS YOUNG, SON OF DANIEL R. AND ETHYLE J. YOUNG, OF KANSAS CITY. REMEMBERED WITH HONOUR KANSAS CITY (GREEN LAWN) CEMETERY COMMEMORATED IN PERPETUITY BY THE COMMONWEALTH WAR GRAVES COMMISSION

We also consulted with our own 1 Canadian Air Division Heritage and History for more information and unfortunately all we could come up with was the above marker.

We even tried tracking down possible relatives through Directory Assistance in Kansas City, to no avail. It appears Mr. McLaird is the only one with any current connection to Aircraftsman 2nd Class Daniel Randall Young. We could not even confirm whether the young airman was an American who enlisted with the RCAF as so many did during the war to expedite their service to allied forces.

Perhaps this is one of those sad examples of time marching on and taking with it any memory of our most precious veterans, some of whom have no family tending to their graves. Thank you Mr. McLaird for your e-mail and for what you are doing to preserve our Air Force heritage in your community.

Un homme du Missouri entretient une sépulture de guerre de l’ARC

par Holly Bridges

L’une de nos nombreuses tâches aux Affaires publiques de la Force aérienne est de répondre aux courriels envoyés à notre site Web. Récemment, nous avons reçu un courriel intéressant de la part de Bruce McLaird, qui habite Kansas City, au Missouri.

« Bonjour! Je cherche des renseignements sur un aviateur qui a servi dans l’ARC durant la Seconde Guerre mondiale. Depuis plusieurs années, à l’occasion du Memorial Day, je me rends sur les tombes de mes ancêtres. C’est ainsi que j’ai remarqué, près de la tombe de ma grand-mère, une sépulture qui est différente des autres à cause de son insigne de l’ARC. Comme je m’intéresse à l’histoire de l’aviation, cette tombe a attiré mon attention et j’aimerais en apprendre davantage sur cette personne. Pourriez-vous me dire où je pourrais obtenir des renseignements à son sujet. Voici son nom ainsi que les renseignements gravés sur sa pierre tombale : Daniel R. Young, Jr. AC2 R/123735 RCAF 24 Dec. 1941. Cette année, j’ai pensé à acheter un drapeau de plus ainsi que des fleurs pour les déposer sur sa tombe. Depuis le temps que je vais au cimetière, je n’ai jamais vu sa tombe fleurie et j’étais peiné à l’idée qu’il était oublié de tous. Je vous remercie de votre aide. Bruce McLaird, Kansas City, Missouri. »

Pour répondre à la question de M. McLaird, nous avons contacté la Commonwealth War Graves Commission (www.cwgc.org) pour en savoir davantage. Voici ce que nous avons découvert en tapant le nom de l’aviateur :

À LA MÉMOIRE DE L’AVIATEUR, 2e CLASSE DANIEL RANDALL YOUNG R/123735, DÉCÉDÉ À 22 ANS LE MERCREDI 24 DÉCEMBRE 1941. AVIATEUR, 2e CLASSE YOUNG, FILS DE DANIEL R. ET ETHYLE J. YOUNG, DE KANSAS CITY. NOUS HONORONS SA MÉMOIRE CIMETIÈRE (GREEN LAWN) DE KANSAS CITY COMMÉMORÉ À PERPÉTUITÉ PAR THE COMMONWEALTH WAR GRAVES COMMISSION

Nous avons aussi consulté le Service de patrimoine et d’histoire de la 1re Division aérienne du Canada, mais n’avons rien pu obtenir d’autre que la mention ci-dessus. Nous avons même tenté de retracer des membres de sa famille à l’aide de l’assistance annuaire de Kansas City, mais en vain. Il semblerait que M. McLaird soit la seule personne qui ait actuellement un lien avec l’Aviateur 2e classe Daniel Randall Young. Nous ne pouvions même pas confirmer si le jeune homme était l’un des nombreux Américains qui se sont joints à l’ARC afin de s’enrôler plus vite au service des forces alliées.

C’est peut-être un autre exemple attristant du temps qui passe si vite, qui emporte avec lui le souvenir de nos valeureux combattants, dont certains n’ont pas de famille pour entretenir leur tombe. Merci M. McLaird de nous avoir envoyé ce courriel et de préserver le patrimoine de la Force aérienne dans votre région.

Air Force Reflections

"We can truly say that the whole circuit of the earth is girdled with the graves of our dead . . . and, in the course of my pilgrimage, I have many times asked myself whether there can be more potent advocates of peace upon earth through the years to come, than this massed multitude of silent witnesses to the desolation of war."

King George V, Flanders, 1922

Force aérienne réflexions

« Nous pouvons vraiment affirmer que les tombes de nos morts ceignent la terre d’une écharpe de deuil… et, au cours de mon pèlerinage, je me suis souvent demandé si, dans les années à venir, il pourrait y avoir sur terre des défenseurs de la paix plus convaincants que cette multitude rassemblée de témoins silencieux de la désolation de la guerre. »

Roi George V, Flandre, 1922

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