Skip first menu (access key: 1) Skip all menus (access key: 2) Go directly to top navigation bar (access key: M)
National Defence / Défense Nationale



Quick Search

Maple Leaf


HTML Version of Maple Leaf

This page contains both English and French articles.

If you require PDF versions of specific articles, please send your request to hamilton.ac@forces.gc.ca.

Volume 1 - Volume 2 - Volume 3 - Volume 4 - Volume 5 - Volume 6 - Volume 7 - Volume 8 - Volume 9


Page 4 - 5, Maple Leaf, 09 July 2003, Vol. 6 No. 26

page 4 - 5, La feuille d'érable, Le 09 juillet 2003, Vol. 6 no. 26

Soldiers give their ‘best effort’ in Armenia

By Capt Rhoda Frampton

YEREVAN, Armenia — Soldiers from the 3rd Battalion, Princess Patricia’s Canadian Light Infantry, (3 PPCLI) rode into the final phase of Exercise COOPERATIVE BEST EFFORT 2003 (CBE 03) in Russian armoured BTR-70 vehicles on June 24.

Soldiering alongside their Russian counterparts, exercise participants practiced peacekeeping skills in a dynamic and realistic environment in the countryside surrounding Yerevan, the capital of Armenia.

Approximately, 400 soldiers from eight NATO nations and 11 countries participated in the "Partnership for Peace" program. The aim of the exercise was to improve and exchange light infantry skills, while conducting operations in a variety of peace support settings. The exercise focussed on leadership and reaction at the Company level and below in order to foster mutual understanding and interoperability between NATO and partner nations.

"COOPERATIVE BEST EFFORT is excellent for many reasons," said Major Peter Dawe, officer commanding 3 PPCLI’s Combat Support Company. "It’s a lot of fun (and) a great retention tool… It makes for a great trip with a cultural aspect, as the guys not only get to visit a new country, but also meet soldiers—in this case from 18 different countries."

Maj Dawe was in command of the 35-member Canadian contingent in Armenia. "To come here and be exposed to troops from countries such as Russia, Macedonia, Moldova, Uzbekistan and others is quite fascinating," he said. "Our guys come here pretty well-equipped and they are here to share a lot of their experiences. They are good at that and that’s why we are chosen to come to these exercises."

The exercise was conducted in three phases. The first consisted of static displays and weapons familiarization. All soldiers were given the opportunity to handle kit and fire a wide variety of weapons from the various participating countries. Phase I also included training in communications, medical treatment, map reading, voice procedures and the law of armed conflict.

"I think that this is a once-in-a-career experience," said Corporal Scott Stamos. "You get to fire different weapons, as well as mingle with other nations."

Phase I concluded with a challenge day that had the soldiers firing the Armenian AK 47, NBC drills, a stretcher carry and a 12-km march. "It (the march) was one of the key events that really changed the way we operated," said Sergeant Ray MacGregor. "After that we had a lot more team work (and) a lot more esprit des corps within the platoon. It was pretty hard and we helped each other out a lot, so we gained a lot of respect for each other."

Training in peace support operations, convoy escorts, reacting to civilian disturbances, conducting vehicle and personnel searches, media awareness, mine clearing, and patrolling were just some of the activities included in Phase II of the exercise.

The final phase was a culmination of all of the skills learned or practiced throughout the exercise. Hundreds of role players were injected into the various scenarios and provided a very realistic aspect to the training. During the final four days of the exercise, the soldiers were exercised in the different scenarios they could expect to encounter while on peace support operations.

An unexpected benefit was the experience gained through working with translators, who were critical to the success of the exercise. "This is a very real issue, as soldiers are often on operations in countries where English is not the primary language," said Captain Frank Sbarra, contingent 2IC for CBE 03.

Introduced in 1994, the Partnership for Peace program now includes 27 participating nations. Some former partner countries, such as the Czech Republic, Hungary and Poland, are now members of NATO. Other partner nations that participated included Armenia, Austria, Bulgaria, the Former Yugoslav Republic of Macedonia, Lithuania, Moldova, Romania, Russia, Slovakia and Uzbekistan.

Canada has participated in all CBE events since the inception of the exercise in 1996.

Capt Frampton is a PAO who participated in CBE 03.

Nos soldats donnent le meilleur d’eux-mêmes en Arménie

par le Capt Rhoda Frampton

EREVAN (Arménie) — Le 24 juin dernier, les soldats du 3e Bataillon, Princess Patricia’s Canadian Light Infantry (3 PPCLI), se sont engagés dans la phase finale de l’exercice Cooperative Best Effort 2003 (CBE 2003) à bord de véhicules blindés russes BTR-70.

Menant campagne aux côtés de leurs homologues russes, les soldats canadiens ont participé à un exercice de maintien de la paix dans un environnement dynamique et réel, dans les environs de Erevan, la capitale de l’Arménie.

Environ 400 soldats ont pris part à l’exercice : ils provenaient de 8 pays de l’OTAN et de 11 pays du programme « Partenariat pour la paix ». L’exercice visait à améliorer les compétences des participants en matière d’infanterie légère et à leur permettre de partager leurs connaissances respectives, en plus de leur donner l’occasion de mener des opérations selon différents scénarios de maintien de la paix. Les activités mettaient surtout l’accent sur le leadership et la réaction aux événements, à l’échelon de la compagnie et aux échelons inférieurs, en vue de favoriser la compréhension mutuelle et l’interopérabilité entre les pays de l’OTAN et du Partenariat.

« L’exercice Cooperative Best Effort est excellent pour de nombreuses raisons », affirme le commandant de la compagnie de soutien logistique du 3 PPCLI, le Major Peter Dawe. « Il est très divertissant et contribue grandement au maintien de l’effectif. Les soldats ont en effet l’occasion de faire un voyage et d’être en contact avec différentes cultures. Cette année, en plus de visiter un nouveau pays, ils ont pu rencontrer des soldats de 18 nationalités différentes. »

Le Maj Dawe commandait le contingent canadien de 35 membres en Arménie. « Il est vraiment fascinant de se trouver ici et d’être en contact avec des troupes de différents pays, comme la Russie, la Macédoine, la Moldavie et l’Ouzbékistan», poursuit-il. « Les soldats canadiens sont plutôt bien équipés et ont beaucoup d’expérience à partager. On apprécie leur travail et c’est pourquoi on les invite à participer aux exercices. »

L’exercice s’est déroulé en trois phases. Dans la première, on s’est servi d’expositions statiques afin que les soldats se familiarisent avec l’équipement et les armes des autres pays. La phase I comprenait de l’entraînement portant sur les communications, les soins médicaux, la lecture de cartes, les procédures radiotéléphoniques et le droit des conflits armés.

« C’est une expérience unique dans la carrière des soldats », affirme le Caporal Scott Stamos. « Ils ont l’occasion de tirer de différentes armes et d’échanger avec des soldats d’autres pays. »

À la fin de la phase 1, il y a eu une journée-défi. Les soldats ont rivalisé d’adresse au tir de l’AK 47 arménien, au drill de défense NBC, au transport de blessé sur civière et ont marché 12 km. « C’est cette journée qui a le plus contribué à changer les attitudes », reconnaît le Sergent Ray MacGregor. « Par la suite, dans le peloton, on a vu beaucoup plus de travail d’équipe et l’esprit de corps s’est grandement amélioré. Il s’agissait d’une épreuve assez difficile. Les soldats se sont beaucoup entraidés et un plus grand respect s’est installé entre eux. »

La phase II comportait, entre autres, l’entraînement au maintien de la paix, l’escorte de convoi, la réaction face au désordre civil, la fouille de véhicules et de personnes, la sensibilisation aux médias, le déminage et la patrouille.

Point culminant de l’exercice, la phase finale a permis l’intégration des compétences acquises ou renforcées dans les phases antérieures. L’exercice semblait très réel, car des centaines de personnes assumant différents rôles ont été intégrées aux divers scénarios. Au cours des quatre derniers jours, les soldats ont pris part à diverses situations susceptibles de se produire au cours d’une véritable opération de paix.

L’une des retombées positives de l’exercice n’avait pas été prévue : l’expérience acquise en travaillant avec les interprètes, acteurs essentiels à la bonne marche de l’exercice. « C’est un point vraiment très important, car il arrive souvent que les soldats participent à des opérations dans des pays où l’anglais n’est pas la principale langue de communication », indique le Capitaine Frank Sbarra, commandant adjoint du contingent dans le cadre de l’Ex CBE 2003.

Mis sur pied en 1994, le programme Partenariat pour la paix compte 27 pays. Certains pays, aujourd’hui membres de l’OTAN, étaient auparavant membres de ce Partenariat, entre autres la République Tchèque et la Hongrie. D’autres pays partenaires ont également participé, par exemple, l’Arménie, l’Autriche, la Bulgarie, l’ex-République yougoslave de Macédoine, la Lituanie, la Moldavie, la Roumanie, la Russie, la Slovaquie et l’Ouzbékistan.

Le Canada a participé à tous les exercices CBE depuis les débuts, en 1996.

Le Capt Frampton est un OAP qui a pris part à l’Ex CBE 2003.

National Military Cemetery celebrates second anniversary

By Andrea Macdonald

The hourglass shaped National Military Cemetery (NMC) in Ottawa celebrated its second anniversary on June 21.

Two years ago the dreams of a select few came to fruition as a portion of the historic Beechwood Cemetery was converted into a memorial for the men and women who dedicated themselves to the CF.

"It was an idea that was around for a long time," said Brigadier-General (Ret) Gerry Peddle, former CF Chaplain General, and member of the NMC Board of Directors.

The man who finally authorized the project was General (Ret) Maurice Baril, former Chief of the Defence Staff. Then, Rear-Admiral Glenn Davidson and Lieutenant-Colonel David Wrather hammered out the details.

DND and Veterans Affairs Canada were in close co-operation during the construction of the NMC.

"It was exciting to see the military recognize a need for this type of service," said BGen Peddle.

The NMC occupies approximately two hectares and can currently accommodate roughly 5 400 graves.

DND just recently acquired another portion of land from Beechwood. "This is important because it means the Department of National Defence is looking toward the future," said Tim Graham, general manager of Beechwood Cemetery.

The cemetery, which was founded in 1873, is one of the oldest and largest in Canada and is the resting place for many distinguished Canadians.

The one-time site development cost to DND is estimated at approximately $700 000. This included the landscaping and a monument.

The cemetery is still in the preliminary stages, but currently there have been 150 interments since opening.

All current and former CF members are eligible for burial in the NMC. Canadian veterans of the World Wars and Korean War are also eligible.

Even though there are enough plots left to last over a century, BGen Peddle still advises to apply early.

"A lot of people are not aware of the process and the amount of paperwork it takes when someone dies," said BGen Peddle.

There are more than 2 000 applications that have either been approved or are pending.

The look of the cemetery is similar to the Commonwealth War Graves sites. The layout is simple and symmetrical, said BGen Peddle.

"This is achieved by digging a trench in the ground, filling it with a big block of concrete and fitting the headstones in grooves in the block," said BGen Peddle.

This is done with such precision that the groundskeepers use a laser to lay the stones.

The NMC is the only one of its kind, but many cemeteries all over Canada have fields of honour where veterans are laid to rest. Beechwood has a field of honour, a separate entity from the NMC. They are independent and are subject to local regulations.

This will be one of the initiatives for the new Director to be appointed in the immediate future. Currently there is no Director.

The Director will have two responsibilities, first to manage the NMC, and second, to co-ordinate Pastoral Care to all retired personnel and next of kin.

"Often times when someone dies, the family will go looking for their former Padre to help them out. This service will provide them with a Padre," said BGen Peddle.

The cemetery is starting to get busier as they have approximately 4 or 5 interments a month. The response has also been good. "We have had such positive feedback. The main response is people asking why we didn’t do this before," said BGen Peddle.

Deux ans d’existence pour le Cimetière militaire national

par Andrea Macdonald

Le 21 juin marquait le deuxième anniversaire du Cimetière militaire national (CMN), situé à Ottawa.

Voilà maintenant deux ans, les démarches de quelques personnes ont finalement porté fruit lorsqu’une partie du cimetière historique de Beechwood est devenue le dernier lieu de repos d’hommes et de femmes qui se sont donnés aux FC.

« Il s’agissait d’une idée qui flottait dans l’air depuis longtemps », a indiqué le Brigadier-général (ret) Gerry Peddle, ancien aumônier général des FC et membre du Conseil d’administration du CMN.

L’homme qui a finalement autorisé le projet fut le Général (ret) Maurice Baril, ancien chef d’état-major de la Défense. Ensuite, le Contre-amiral Glenn Davidson et le Lieutenant-colonel David Wrather se sont occupés des détails.

Le MDN et Anciens Combattants Canada ont travaillé en étroite collaboration pendant la construction du CMN.

« Ce fut très satisfaisant de voir les militaires reconnaître qu’il existait un besoin pour ce type de service », a ajouté le Bgén Peddle.

Le CMN occupe environ deux hectares et peut recevoir à l’heure actuelle jusqu’à 5 400 tombes.

Le MDN a acquis tout récemment une autre parcelle de terrain de Beechwood. « C’est une transaction importante qui montre que le ministère de la Défense nationale pense à l’avenir », a expliqué Tim Graham, directeur général du cimetière de Beechwood.

Le cimetière, fondé en 1873, est l’un des plus anciens et des plus grands au Canada. Celui-ci est le dernier lieu de repos de plusieurs grands Canadiens.

Les coûts d’aménagement initiaux du CMN ont été estimés à environ 700 000 $ pour le MDN. Cela incluait l’aménagement paysager et un monument.

Le CMN en est encore aux stades préliminaires, mais il a été le lieu de 150 enterrements depuis son ouverture.

Tous les membres actuels et anciens des FC peuvent être inhumés au CMN. Les anciens combattants qui ont participé à la Première ou à la Seconde Guerre mondiale ou à la guerre de Corée peuvent aussi y être inhumés.

Même s’il reste encore assez de lots pour plus d’un siècle à venir, le Bgén Peddle conseille quand même de ne pas tarder à soumettre une demande.

« Beaucoup de gens ne se rendent pas compte de toutes les formalités à remplir lorsqu’une personne nous quitte », a précisé le Bgén Peddle.

Jusqu’à maintenant, plus de 2 000 demandes ont été approuvées ou sont en cours de traitement.

Selon le Bgén Peddle, l’apparence du cimetière est semblable à celles d’autres sites de sépultures de guerre du Commonwealth. L’aménagement est simple et symétrique.

« On arrive à une telle symétrie en creusant une tranchée dans le sol, en la remplissant avec un gros bloc de béton et en montant les pierres tombales dans des rainures faites à même le bloc », a expliqué le Bgén Peddle.

Cela nécessite une telle précision que les préposés à l’entretien du cimetière utilisent un laser pour poser les pierres tombales.

Le CMN est le seul cimetière du genre au pays, mais plusieurs autres cimetières dans tout le Canada ont des champs d’honneur où sont inhumés des anciens combattants.

Beechwood a son champ d’honneur, une entité distincte du CMN. Les deux sont indépendants, et le champ d’honneur est assujetti aux règlements locaux.

Il s’agit là de l’une des initiatives dont pourra s’occuper le nouveau directeur qui sera nommé prochainement. À l’heure actuelle, le poste est vacant.

Le directeur aura deux grandes responsabilités. En premier lieu, gérer le CMN, et en deuxième lieu, coordonner les services de pastorale dispensés à tous les militaires à la retraite et à leurs proches.

« Souvent, lorsqu’une personne meurt, sa famille se renseigne auprès de son ancien aumônier pour obtenir de l’aide. Ce service leur permettra de pouvoir compter systématiquement sur l’aide d’un aumônier », a affirmé le Bgén Peddle.

Le cimetière devient de plus en plus occupé. On y tient maintenant de quatre à cinq enterrements par mois. La rétroaction est aussi bonne. « Nous avons reçu des commentaires très positifs. On nous demande surtout pourquoi nous n’avons pas fait cela plus tôt », a conclu le Bgén Peddle.

This website is maintained by
Assistant Deputy Minister (Public Affairs) / ADM (PA)