Skip first menu (access key: 1) Skip all menus (access key: 2) Go directly to top navigation bar (access key: M)
National Defence / Défense Nationale



Quick Search

Maple Leaf


HTML Version of Maple Leaf

This page contains both English and French articles.

If you require PDF versions of specific articles, please send your request to hamilton.ac@forces.gc.ca.

Volume 1 - Volume 2 - Volume 3 - Volume 4 - Volume 5 - Volume 6 - Volume 7 - Volume 8 - Volume 9


Page 1 - 3, Maple Leaf, 23 July 2003, Vol. 6 No. 28

page 1 - 3, La feuille d'érable, Le 23 juillet 2003, Vol. 6 no. 28

CF soldiers receive words of encouragement at Nijmegen send-off

By Andrea Macdonald

Thirty CF members marched along Sussex Drive and rounded into the courtyard of the Canadian War Museum on July 9, to be greeted by a send-off ceremony for their trip to the Netherlands to participate in the Nijmegen Marches.

The Canadian contingent of the 87th annual Nijmegen Marches will consist of 200 men and women marching 160 km in and around the city of Nijmegen, over a four-day period carrying a 10-kg rucksack. They began July 15 and finished on July 18.

"It is designed to promote leadership, stamina and esprit de corps," said Vice-Admiral Greg Maddison, Deputy Chief of the Defence Staff.

The ceremony, hosted by the Director and CEO of the Canadian War Museum, Joe Geurts, included inspirational speeches from VAdm Maddison, Charles Belzile, Dominion Grand President of the Royal Canadian Legion, and Daan Rosenberg-Polak, Deputy Head of Mission, Royal Netherlands Embassy (Ottawa).

"It’s as much about remembrance as it is about endurance," said Mr. Belzile, a former Nijmegen participant and avid supporter of the event.

"We teach our children in school that Canadians fell not for their liberty, but for ours," said Mr. Rosenberg-Polak.

This year’s team also has an all female contingent of 14. This is the first year for an all female group to enter and wear the rucksacks. In 1986 an all female group joined, but did not wear the weight. Up to the year 2000, females were not permitted to wear the 10-kg rucksacks.

After inspecting the contingent VAdm Maddison presented Brigadier-General Peter Holt, commander of the Canadian contingent with two wreaths.

One wreath was laid at the Groesbeek Commonwealth War Cemetery in Holland, where 2 300 Canadian soldiers are buried. The second was laid at the Canadian National Vimy Memorial.

"One of the most moving parts of Nijmegen is the laying of the wreath," said Mr. Geurts.

All of the speakers mentioned how moving it will be for the contingent to come face to face with the people who appreciate Canadians so much.

"The Canadian contingent will find out how popular Canada still is," said Mr. Rosenberg-Polak.

"Every step they make there’ll be Dutch people who have been waiting for days sitting in front of their houses and there will be enormous applause for the Canadians."

BGen Holt, a 15-year veteran of the Nijmegen Marches, is celebrating his eighth year of leading the Canadian contingent.

"I just got hooked and fell in love with it," he said. "It’s the look on the children’s faces when we march by."

BGen Holt has had to make a few sacrifices for his dedication, as his wedding anniversary falls on the march every year. Still he finds Nijmegen to be an important part of his life.

"It’s not just the challenge, but the importance of this to Canadians and to the Dutch. I do it because I think it’s important for the Dutch people to know that we’re still the same people as we were 60 years ago," said BGen Holt.

Approximately 40 000 marchers from over 50 nations participated, and the population of Nijmegen was expected to swell to over one million.

Mots d’encouragement avant le départ pour Nimègue

par Andrea Macdonald

Le 9 juillet, après avoir défilé sur la promenade Sussex, 30 militaires des FC se sont rassemblés dans la cour du Musée canadien de la guerre pour assister à une cérémonie d’au revoir avant leur départ pour les Pays-Bas, où ils prendront part aux marches de Nimègue.

Le contingent canadien de la 87e Marche annuelle de Nimègue, qui a eu lieu du 15 au 18 juillet, comprend 200 hommes et femmes. En quatre jours, ils ont parcouru à pied 160 km à Nimègue même et dans les environs, en transportant un sac à dos pesant 10 kg.

« Cette marche favorise le leadership, l’endurance et l’esprit de corps », a mentionné le Vice-amiral Greg Maddison, le sous-chef d’état-major de la Défense.

Au cours de la cérémonie, qui était organisée par le directeur et président du Musée canadien de la guerre, M. Joe Geurts, le Vam Maddison, M. Charles Belzile, grand président national de la Légion royale canadienne et M. Daan Rosenberg-Polak, chef de mission adjoint de l’ambassade royale des Pays-Bas, à Ottawa, ont prononcé des allocutions motivantes.

« Cet événement porte autant sur le souvenir que sur l’endurance », a affirmé M. Belzile, ardent défenseur et ancien participant de cet événement.

« À l’école, nous enseignons à nos enfants que les Canadiens sont morts au champ d’honneur, non pas pour leur liberté, mais pour la nôtre », a précisé M. Rosenberg-Polak.

C’est la première fois cette année qu’un groupe formé de 14 femmes participera aux marches sac au dos. En 1986, un groupe de femmes s’est joint au contingent, mais elles ne portaient pas de sacs. Jusqu’en 2000, les femmes n’étaient pas autorisées à porter les sacs à dos de 10 kg.

Après avoir passé le contingent en revue, le Vam Maddison a remis deux couronnes de fleurs à son commandant, le Brigadier-général Peter Holt.

L’une des couronnes a été déposée au cimetière commémoratif du Commonwealth à Groesbeek, aux Pays-Bas, où reposent les sépultures de 2 300 soldats canadiens. L’autre couronne a été déposée au Monument commémoratif du Canada à Vimy.

« L’un des moments les plus émouvants des marches de Nimègue est le dépôt de la couronne », a déclaré M. Geurts.

Tous les orateurs ont rappelé à quel point la rencontre avec les gens qui apprécient tant les Canadiens sera émouvante.

« Le contingent canadien constatera la popularité dont jouit encore le Canada », a ajouté M. Rosenberg-Polak.

« Tout au long de leur parcours, ils seront accueillis par un tonnerre d’applaudissements par des Néerlandais qui attendent depuis des jours sur le pas de leur porte. »

Le Bgén Holt, qui participe aux marches de Nimègue depuis quinze ans, est le commandant du contingent canadien depuis huit ans.

« J’y suis accroché », explique-t-il. « Rien ne vaut le regard des enfants lorsque nous passons près d’eux. »

L’engouement du Bgén Holt lui a demandé quelques sacrifices. Chaque année, son anniversaire de mariage tombe pendant l’Op Nimègue, mais il estime que cet événement joue un rôle important dans sa vie.

« Ce n’est pas seulement à cause du défi, mais aussi à cause de l’importance que revêt cet événement pour les Canadiens et pour les Néerlandais. Je le fais parce que je crois qu’il est important que les Néerlandais sachent que nous sommes encore les mêmes qu’il y a 60 ans », a mentionné le Bgén Holt.

Environ 40 000 marcheurs provenant de plus de 50 pays étaient du nombre. À cette occasion, la population de Nimègue a grimpé à plus d’un million de personnes.

Vimy pilgrimage inspires Canadian marchers

By Scott Costen

VIMY, France — Addressing more than 50 000 veterans during the 1936 opening of the Canadian National Vimy Memorial, King Edward VIII captured the essence of the site: "It is a memorial to no man, but to a nation."

The Canadian Contingent to the 2003 Nijmegen Marches visited Vimy Ridge before conducting the annual test of stamina and strength in the Netherlands July 15-18. CF members toured the trenches, cemeteries and memorial at Vimy, drawing inspiration for the task that lay ahead.

"This is sacred ground," said Corporal Danette Frasz of the Women In Motion team. "If they could take this ridge, I should be able to walk 160 kilometres and not complain about it. The men who fought here went through hell on earth."

The Canadian Contingent conducted a memorial parade in front of the massive limestone monument, which bears the names of 11 285 Canadian soldiers missing and presumed dead in France during the First World War.

"You are here because they were here," contingent commander Brigadier-General Peter Holt told the marchers on parade. "It is both our duty and our honour to be here."

As a recorded version of the national anthem was played, a technical miscue led to an inspired display of patriotism and pride. Marchers, some with tears in their eyes, began singing "O Canada" when the sound system failed halfway through the anthem.

"We couldn’t let a broken PA system stop us from hearing our national anthem," said Sergeant Grant Lewis, one of four independent marchers from 8 Wing Trenton. "We’re doing this march to honour our military past, and Vimy Ridge is a huge part of that."

Le pèlerinage à Vimy, source d’inspiration pour les marcheurs canadiens

par Scott Costen

VIMY (France) — Durant le dévoilement du Monument commémoratif du Canada à Vimy, en 1936, le roi Edward VIII, en présence de plus de 50 000 anciens combattants, en dégagea la signification profonde : « Ce n’est pas un monument à la gloire d’un homme, mais à la gloire d’un pays ».

Le contingent canadien, qui participera aux marches de Nimègue 2003, s’est arrêté à la crête de Vimy avant d’entamer l’épreuve annuelle d’endurance et de force qui a eu lieu aux Pays-Bas, du 15 au 18 juillet. À Vimy, les membres des FC ont visité les tranchées, les cimetières et le monument, y puisant l’inspiration pour la tâche à venir.

« Cette terre est sacrée », a déclaré le Caporal Danette Frasz de l’équipe de Femmes en marche. « S’ils ont pu s’emparer de cette crête, je devrais être capable de marcher 160 km sans rechigner. Les hommes qui ont combattu ici ont vécu un véritable enfer sur terre. »

Le contingent canadien a défilé devant l’imposant monument de pierre calcaire sur lequel figurent les noms des 11 285 soldats canadiens portés disparus et présumés morts en France durant la Première Guerre mondiale.

« Vous êtes ici parce qu’ils y étaient », a lancé aux marcheurs le Brigadier-général Peter Holt, commandant du contingent. « C’est à la fois un devoir et un honneur que d’être ici. »

Alors qu’une version enregistrée de l’hymne national jouait, un problème technique a provoqué une démonstration touchante de fierté et de patriotisme. En effet, quand au beau milieu de l’hymne la sonorisation a fait défaut, les marcheurs, dont certains avaient les larmes aux yeux, ont entonné le « Ô Canada! ».

« Nous ne pouvions laisser une défaillance technique nous priver de notre hymne national », a affirmé le Sergent Grant Lewis, l’un des quatre marcheurs indépendants de la 8e Escadre Trenton. « Nous accomplissons cette marche pour rendre hommage à notre passé militaire, et la crête de Vimy en constitue une énorme partie ».

Nijmegen Notebook

NIJMEGEN, The Netherlands — A new group of Canadian marchers arrived at Camp Heumensoord July 12 for another year of blisters, backaches and beer tent celebrations.

Canada’s 51st year of participation in the annual Nijmegen Marches began with a July 13 flag-raising ceremony. Camp commander Lieutenant-Colonel J.J.J. Bolders praised the Canadians for achieving a perfect result the previous year with all 180 marchers finishing the gruelling four-day "walk" through the cities, towns and countryside of eastern Holland.

Most Canadian teams spent July 14 making last-minute kit adjustments and loading their rucksacks with 10-kg sandbags. In the evening some participated in the elaborate opening ceremonies held here each year. Despite the anticipated 3:30 a.m. wake-up call for the first day’s march, most of the Canadians found themselves too excited—or too anxious—to sleep.

— Scott Costen

Carnet de Nimègue

NIMÈGUE (Pays-Bas) — Le 12 juillet, un nouveau groupe de marcheurs canadiens est arrivé au camp Heumensoord en anticipant une autre série d’ampoules aux pieds, des maux de dos mais heureusement il y a aussi les fêtes arrosées de bière sous la tente.

La 51e participation canadienne aux marches de Nimègue a commencé par une cérémonie de lever des couleurs le 13 juillet. Le commandant du camp, le Lieutenant-colonel J.J.J. Bolders, a vanté les mérites des Canadiens qui ont enregistré un résultat parfait l’année précédente lorsque les 180 marcheurs du contingent ont terminé la marche exténuante de quatre jours de par les villes, les villages et la campagne de l’est de la Hollande.

La plupart des équipes canadiennes ont passé la journée du 14 juillet à faire des ajustements de dernière minute à leur trousse et à remplir leur havresac avec un sac de sable de 10 kg. Au cours de la soirée, certains ont participé aux cérémonies d’ouverture grandioses tenues ici chaque année. Malgré un réveil prévu à 3 h 30 pour la première journée de marche, la majorité des Canadiens n’ont pu trouver le sommeil, car ils étaient trop excités ou trop impatients pour réussir à s’endormir.

— Scott Costen

This website is maintained by
Assistant Deputy Minister (Public Affairs) / ADM (PA)