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Maple Leaf


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Page 14 - 15, Maple Leaf, 06 August 2003, Vol. 6 No. 30

page 14 - 15, La feuille d'érable, Le 06 août 2003, Vol. 6 no. 30

Fourth Dimension

August 18, 1944

A few kilometres southeast of the Norman city of Falaise, a little chalk road follows the River Dives through the villages of Trun, Magny, St-Lambert-sur-Dives, Moissy and Chambois. Falaise is in allied hands since yesterday’s successful completion of Operation TRACTABLE by II Canadian Corps (Lieutenant-General Guy Simonds), and the valley of the Dives—a ribbon of flattish land only about 10 km wide—is now the main retreat route for the remnants of the Fifth Panzer Army (General Hasso van Manteuffel) and Seventh Army (Feldmarschal Günther von Kluge). The next priority for the allies is to capture those survivors before they can escape with their weapons and equipment to fight again another day. Therefore, someone must block that road.

The mission goes to the 29th Canadian Armoured Reconnaissance Regiment (South Alberta Regiment), commanded by Lieutenant-Colonel Gordon "Swatty" Wotherspoon. The South Albertas have been in action only two weeks, but that period included Op TOTALIZE and Op TRACTABLE, during which they made an excellent impression. LCol Wotherspoon assigns the task to his most capable officer, Major David Vivian Currie of C Squadron, an unflappable and apparently unstoppable individual. His instructions are to take the middle village, St-Lambert, and hold it against all comers without artillery support. C Squadron is down to 15 tanks and 75 officers and troopers, and for infantry support they have only an under-strength company from The Argyll and Sutherland Highlanders of Canada, under Maj Ivan Martin.

While on patrol in Trun earlier today, Maj Currie saw the retreating enemy: a torrent of rolling stock, comprising every imaginable kind of motorized and horse-drawn vehicle, plus guns, tanks and crowds of ragged, exhausted soldiers on foot. On studying the maps and reconnaissance photos, he realizes that St-Lambert is where the retreating forces must go, for the road crosses the steeply banked River Dives over two little bridges in the middle of the village. Tanks and trucks cannot cross the river anywhere else.

The advance to St-Lambert is interrupted by two RAF Spitfires that strafe the column twice, wounding several men and wrecking the ambulance; Maj Currie resents being "raffed" and wants to shoot back, but the padre talks him out of it. At the edge of the village they find a Tiger tank squatting right in the middle of the road. On LCol Wotherspoon’s instructions, they wait until first light, and then attack head-on.

The assault on St-Lambert is a frantic struggle between the South Albertas’ highly flammable Shermans, protected by men on foot armed with PIAT anti-tank weapons, and three deadly German tanks: the Tiger, plus a Panther and a Mark IV. The Panther is immobilized by Lieutenant Gil Armour of the Argylls, who scrambles on top and drops a grenade through the hatch. The Mark IV is "killed" by the crew of Maj Currie’s tank, directed by the squadron second-in-command, Captain John Redden. The Tiger makes a prudent retreat and, by mid-morning, Maj Currie is able to signal LCol Wotherspoon that the village is cleared.

With only 12 tanks and about 60 infantrymen left, Maj Currie holds St-Lambert against repeated counter-attacks for 36 hours, his operations continually hampered, interrupted and complicated by surrendering German soldiers. During the fight in the village, the Polish Armoured Division meets up with the Americans a few kilometres to the east and close the Falaise Gap, with more than 50 percent of the German soldiers who were in Normandy on August 7 either dead or captured.

For his efforts in St-Lambert, Maj Currie eventually receives the Victoria Cross.

Quatrième dimension

Le 18 août 1944

À quelques kilomètres au sud-est de la ville normande de Falaise, une petite route crayeuse longe la rivière Dives et traverse les villages de Trun, de Magny, de Saint-Lambert-sur-Dives, de Moissy et de Chambois. Falaise est aux mains des alliés depuis hier alors que le IIe Corps canadien a réussi avec succès l’opération TRACTABLE (Lieutenant-général Guy Simonds), ce qui fait de la vallée de la Dives – une bande de terre plate d’environ 10 km de largeur – la principale retraite pour ce qui reste de la Ve Armée de Panzer allemande (Général Hasso van Manteuffel) et la VIIe Armée allemande (Feldmarschal Günther von Kluge). Les alliés doivent maintenant capturer les survivants avant que ces derniers ne s’échappent avec leurs armes et leur équipement et ne puissent reprendre le combat de nouveau. Pour ce faire, quelqu’un doit bloquer cette route.

Le 29e Régiment blindé de reconnaissance canadien (The South Alberta Regiment), commandé par le Lieutenant-colonel Gordon « Swatty » Wotherspoon, est chargé de cette mission. Les éléments du South Alberta sont déjà dans le feu de l’action depuis deux semaines au cours desquelles ils ont fait excellente impression dans le cadre de l’Op TOTALIZE et de l’Op TRACTABLE. Le Lcol Wotherspoon fait appel à son officier le plus compétent, le Major David Vivian Currie de l’Escadron C, un homme flegmatique et apparemment fort tenace. Le major reçoit pour instructions de prendre et tenir le village au centre, Saint-Lambert, et de le défendre contre tous les opposants, et ce, sans l’appui de l’artillerie. L’Escadron C est réduit à 15 chars et à 75 officiers et cavaliers et, comme appui d’artillerie, il ne dispose que d’une compagnie en sous-effectif du Argyll and Sutherland Highlanders of Canada, sous le commandement du Maj Ivan Martin.

Lors d’une patrouille effectuée à Trun plus tôt dans la journée, le Maj Currie a vu l’ennemi battre en retraite : un flot de matériel roulant comprenant toutes sortes de véhicules motorisés et tirés par des chevaux, ainsi que des pièces d’artillerie, des chars et une foule de soldats à pied dépenaillés et exténués. En examinant les cartes et les photos de reconnaissance, il conclut que les forces en retraite doivent se rendre à Saint-Lambert, car la route franchit deux petits ponts au centre du village, qui enjambent la Dives aux rives escarpées : seuls endroits où les chars et les camions peuvent franchir la rivière.

La progression vers Saint-Lambert est interrompue par deux Spitfire de la RAF qui mitraillent la colonne à deux reprises, blessant plusieurs soldats et détruisant l’ambulance. Le Maj Currie ne peut accepter d’être ainsi « attaqué » par la RAF et veut riposter, mais l’aumônier le convainc du contraire. À l’extrémité du village, ils rencontrent un char « Tiger » installé au beau milieu de la route. Respectant les instructions du Lcol Wotherspoon, ils attendent les premières lueurs, puis se lancent à l’attaque.

L’assaut à Saint-Lambert s’avère une lutte épique entre les chars « Shermans » hautement inflammables du South Alberta, protégés par des soldats à pied munis d’armes antichar PIAT, et trois chars allemands meutriers : le Tiger, plus un Panther et un Mark IV. Le Panther est immobilisé par le Lieutenant Gil Armour du Argyll qui grimpe sur le char et lance une grenade dans l’écoutille. Le Mark IV est détruit par l’équipage du char de Currie, dirigé par le commandant adjoint, le Capitaine John Redden. Le Tiger bat en retraite prudemment et, au milieu de la matinée, le Maj Currie est en mesure de prévenir le Lcol Wotherspoon que le village est dégagé.

À l’aide de 12 chars seulement et d’une soixantaine de fantassins, le Maj Currie tient Saint-Lambert et protège le village contre un ennemi qui contre-attaque sans cesse durant 36 heures, alors que la reddition des soldats allemands perturbe, interrompt et complique continuellement ses opérations. Pendant le combat dans le village, la division blindée polonaise effectue une jonction avec les Américains à quelques kilomètres à l’est et, ensemble, ils ferment la percée de Falaise. Ainsi, plus de 50 % des soldats allemands qui se trouvaient en Normandie le 7 août ont été tués ou capturés.

En reconnaissance de ses efforts à Saint-Lambert, le Maj Currie a reçu la Croix de Victoria.

Forum of Words

Requiem for a Giant: A.V. Roe Canada and the Avro Arrow.
Published by The Dundurn Group.
$24.99 Cdn
Reviewed by Andrea Macdonald

In its short but famous existence, A.V. Roe Canada Limited made many advances in aircraft technology and was shut down in a way that fuelled one of the biggest controversies in Canadian business and aviation history.

Palmiro Campagna, a DND employee for over 20 years, has declassified more documents and paper trails in his second book on the topic, Requiem for a Giant: A.V. Roe Canada and the Avro Arrow. The book opens up documents and answers questions, which have been plaguing historical minds since 1962, the year A.V. Roe folded.

Requiem for a Giant focusses on the company itself providing a broader scope, including other star projects built by A.V. Roe such as the Avrocar, the Iroquois engine and the Jetliner. The termination of the Jetliner, A.V. Roe’s foray into the civilian jet transport market in 1949, was also shrouded in myths. Again, Mr. Campagna uses newly declassified documents to dispel them.

"In many ways the Jetliner termination was even more tragic to Canada than that of the Arrow," said Mr. Campagna.

He also discusses the impact Bomarc and NORAD agreements had on the Arrow and the fascination the media had with the fated project.

Though the book is technical and full of anecdotes, there is a clear intent to lead readers in the direction of their choice.

While he began his research into the downfall of A.V. Roe Canada Limited, he found that most historians and authors failed to list sources.

The book includes copies of his documents in the extensive bibliography along with photographs illustrating A.V. Roe’s stellar projects and moments in their history.

"I was frustrated by the fact that some historians, who had written on the subject, made sweeping claims without declaring their references. My aim here, as in my first book (Storms of Controversy: The Secret Avro Arrow Files Revealed), was to allow readers to judge the documents for themselves and perhaps continue the research," he said.

Overall, the book has historical merit. It is painstakingly researched and put together. It is clear Mr. Campagna wrote the book to satiate his own appetite for the subject. This might not translate well to the average reader due to the language and style. But, to researchers or avid Canadian history buffs, the content is full of well mapped out information and documents to shape further research.

Two books later, the search still is not over. "There are still files out there. But, I would have to access CIA files and to do that I need to be an American citizen."

La foire aux livres

Requiem for a Giant:
A.V. Roe Canada and the Avro Arrow
Éditeur: The Dundurn Group
24,99 $ CAN
Critique par Andrea Macdonald

Au cours de sa brève et mémorable existence, la compagnie A.V. Roe Canada s’est hissée à l’avant-plan de la technologie aéronautique à plus d’une reprise avant qu’on ne mette un terme à ses activités d’une façon qui a nourri l’une des plus grandes controverses de l’histoire de l’aviation et des affaires au Canada.

Palmiro Campagna, employé du MDN pendant plus de 20 ans, a déclassifié de nouveaux documents et des traces écrites d’information dans son deuxième ouvrage sur le sujet intitulé : Requiem for a Giant: A.V. Roe Canada and the Avro Arrow. La publication procède à l’examen de ces documents et répond à des questions qui n’ont cessé de hanter les amateurs d’histoire depuis 1962, l’année de la fermeture d’A.V. Roe.

Dans une perspective élargie, Requiem for a Giant se concentre sur la compagnie elle-même et plusieurs de ses projets vedettes, notamment l’Avrocar, le moteur Iroquois et le Jetliner. L’annulation du projet Jetliner, cette incursion d’A.V. Roe, en 1949, dans le marché civil du transport à réaction, a aussi fait l’objet de nombreux mythes. En fouillant de nouveaux documents rendus publics, M. Campagna s’est donc employé à les dissiper.

« De plus d’une manière, l’élimination du Jetliner a été encore plus dramatique pour le Canada que celle du Arrow », commente M. Campagna.

Il examine également les répercussions qu’ont eu les accords Bomarc et du NORAD sur le Arrow et la fascination que ce projet avorté a exercée sur les médias.

Bien que le livre soit généreux en détails techniques et en anecdotes, son auteur ne cherche manifestement qu’à guider les lecteurs dans la direction de leur choix.

Au cours de ses recherches sur l’effondrement d’A.V. Roe Canada, il a pu constater que la plupart des historiens et des écrivains avaient négligé d’indiquer leurs sources.

On trouve les copies des documents de l’auteur dans la bibliographie élaborée du livre de même que des photographies illustrant les projets et la chronologie des événements les plus marquants de l’histoire d’A.V. Roe.

« Le fait que certains historiens, qui ont écrit sur le sujet, faisaient des déclarations à l’emporte-pièce sans citer leurs références a été frustrant. Ce que je vise ici, tout comme dans mon premier livre, (Storms of Controversy: The Secret Avro Arrow Files Revealed), c’est de permettre aux lecteurs de juger par eux-mêmes des documents et, s’il y a lieu, de poursuivre la recherche. »

L’ouvrage présente une valeur historique indéniable. Il est le résultat de recherches méticuleuses mises bout à bout. Il est clair que M. Campagna a écrit le livre pour satisfaire sa passion pour le sujet. Il n’est pas certain, cependant, que celle-ci se transmette au lecteur moyen compte tenu de certaines lacunes au niveau de la langue et du style. En revanche, les chercheurs et les fervents amateurs d’histoire du Canada seront servis : le livre offre une information et des documents bien étayés, propres à les aiguiller dans d’éventuelles recherches.

Deux ouvrages plus tard, le sujet n’est toujours pas épuisé. « Il reste encore des dossiers à examiner. Mais il faudrait que j’aie accès aux dossiers de la CIA et, pour cela, il faut être citoyen américain. »

Greater recognition granted to physician assistant trade

By Gloria Kelly

The Canadian Medical Association (CMA) has recognized the physician assistant (PA) as a designated health science profession, giving much-deserved recognition to CF members in the trade.

The CF is the only organization in Canada that trains and employs PAs and has done so for more than 40 years. Also, it has begun the process leading to accreditation of its PA program at the Canadian Forces Medical Services School at CFB Borden.

"This recognition was a long time coming and was not an easy process," said Captain(N) Hans Jung, Deputy Chief of Staff-Medical Operations. "The CF approached the CMA over two years ago about accreditation as part of its continuing move to provide assurances that the services provided by PAs was of the highest standard."

The priority for the CF was to provide a means by which the PA profession could be evaluated and validated by a body whose standards were well known and recognized. Accreditation by the CMA provides assurances to those served by PAs that they are receiving quality care from well-trained health care professionals.

"Within the CF, PAs serve around the world and within the Army, Navy and Air Force," said Capt(N) Jung. "On ships, with the exception of the two tankers, the PA is the senior provider of medical support and services to the crew. In isolated areas and locations where the numbers do not warrant a full-time CF physician, the deployment of PAs allow for the best utilization possible of valuable medical resources."

Ms. Kelly is a PAO within CFMG.

Les adjoints au médecin, profession désormais reconnue par l’AMC

par Gloria Kelly

Les adjoints au médecin figurent désormais parmi les professionnels de la santé reconnus par l’Association médicale canadienne (AMC). Voilà une reconnaissance bien méritée pour les membres des FC qui appartiennent à ce groupe professionnel militaire.

Les FC sont la seule organisation au Canada à former et à employer des adjoints au médecin, et ce, depuis plus de 40 ans. Elles ont entrepris les démarches pour faire agréer le programme d’instruction des adjoints au médecin dispensé par l’École du Service de santé des FC à la BFC Borden.

« Cette reconnaissance a mis du temps à venir, et n’a pas été chose facile », a déclaré le Capitaine de vaisseau Hans Jung, Sous-chef d’état-major – Opérations médicales. « Les FC ont contacté l’AMC il y a plus de deux ans au sujet de la reconnaissance professionnelle de leurs adjoints au médecin dans le cadre des démarches visant à garantir que les services assurés par eux soient les meilleurs possible. »

Les FC s’étaient fixées comme priorité de demander à un organisme de renom d’évaluer et de reconnaître cette profession. L’approbation de l’AMC offre justement aux patients des adjoints au médecin la garantie que les soins sont de qualité et prodigués par des professionnels de la santé dûment formés.

« Au sein des FC, les adjoints au médecin sont au service de l’Armée, de la Marine et de la Force aérienne partout dans le monde », a ajouté le Captv Jung. « À bord des navires, à l’exception des deux pétroliers ravitailleurs, l’adjoint au médecin est le fournisseur principal de soins médicaux auprès de l’équipage. Dans les endroits éloignés où les effectifs ne sont pas suffisamment importants pour justifier l’emploi à temps plein d’un médecin des FC, le déploiement d’adjoints au médecin permet la meilleure utilisation possible des ressources médicales précieuses. »

Mme Kelly est OAP au sein du GMFC.

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Assistant Deputy Minister (Public Affairs) / ADM (PA)