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National Defence / Défense Nationale



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Maple Leaf


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Air Force, Maple Leaf, 06 August 2003, Vol. 6 No. 30

Force aérienne, La feuille d'érable, Le 06 août 2003, Vol. 6 no. 30

424 Squadron joins search for missing woman

By Holly Bridges

Ottawa Police called in searchers from 424 Squadron in Trenton August 8 to help find a woman who went missing while cycling along the Aviation Parkway bike paths, in east Ottawa.

The Rescue Coordination Centre at 8 Wing Trenton tasked a CH-113 Labrador helicopter crew to assist with the aerial search. The Lab crew searched for two days and flew a total of approximately 14 hours, unfortunately finding nothing from their sweep of the shoreline and surrounding bush and swamp.

Ottawa Police found the body of 27-year-old Ardeth Wood a few days later, concealed in the bushes near a popular spot known as Green’s Creek. Police suspect foul play.

Ms. Wood’s death shocked her home community of Orleans, also home to many military families. Volunteer canvassers have been going door-to-door in the community with composite sketches of a man police believe was seen approaching other women along the bike path the same day Ms. Wood disappeared.

The investigation continues.

Le 424e Escadron aide à chercher une femme portée disparue

par Holly Bridges

Le 8 août dernier, la police d’Ottawa a fait appel à des membres du 424e Escadron, à Trenton, afin qu’ils l’aident à retrouver une femme disparue alors qu’elle faisait du vélo sur les pistes cyclables de la promenade de l’Aviation, dans l’est d’Ottawa.

Le Centre de coordination des opérations de sauvetage, à la 8e Escadre Trenton, a chargé l’équipage d’un hélicoptère CH-113 Labrador d’aider aux recherches aériennes. L’équipage a cherché pendant deux jours et a effectué environ 14 heures de vol au total, mais n’a malheureusement rien trouvé, ni sur la rive ni dans les buissons et les marais environnants.

Quelques jours plus tard, la police d’Ottawa a retrouvé le corps d’Ardeth Wood, âgée de 27 ans, caché dans les buissons près d’un endroit très fréquenté, le ruisseau Green. La police soupçonne un guet-apens.

Le décès de Mme Wood a bouleversé sa communauté, à Orléans, où habitent également de nombreuses familles de militaires. Des bénévoles ont fait du porte-à-porte dans la collectivité afin de distribuer le portrait-robot d’un homme qui, selon la police, aurait été aperçu en train d’aborder des femmes le long de la piste cyclable le jour où Mme Wood est disparue.

L’enquête se poursuit.

Air Cadet Week

Mark your calendars! The week of September 22-28 has been designated Air Cadet Week by the Chief of the Air Staff and the Director of Cadets. This event aims to stimulate youth interest in the activities of the Air Force and in non-military aviation-related activities.

Wing COs and PAOs are invited to get involved in this event by contacting their local Cadet squadrons to develop activities for the event, and local squadrons are invited to contact them. National activities planned for the event include on-line treasure hunts and live chats with Air Force personnel.

To find out more about Air Cadet Week and the Air Cadet Program, visit www.cadets.forces.gc.ca or contact one of the 450 Air Cadet Squadrons across Canada.

Semaine des cadets de l’Air

Inscrivez-le à votre calendrier! La semaine du 22 au 28 septembre a été désignée Semaine des cadets de l’Air par le Chef d’état-major de la Force aérienne et le Directeur des cadets. Le but visé est de stimuler l’intérêt des jeunes pour les activités de la Force aérienne et les activités non militaires qui sont liées à l’aviation.

Les commandants et les OAP d’escadre sont invités à participer à la Semaine des cadets de l’Air en communiquant avec leurs escadrons de cadets locaux afin d’organiser des activités appropriées. De même, on encourage les escadrons locaux à communiquer avec les cdmt et les OAP à ce sujet. Parmi les activités nationales prévues dans le cadre de la Semaine des cadets de l’Air, mentionnons des chasses au trésor et des séances de clavardage en direct avec le personnel de la Force aérienne.

Pour en savoir plus au sujet de la Semaine et du Programme des cadets de l’Air, visitez le site www.cadets.forces.gc.ca ou communiquez avec l’un des 450 escadrons de cadets de l’Air établis un peu partout au Canada.

Spitfire part of Air Force legacy

One of the guest speakers at the Spitfire tribute, was Colonel Tom Lawson, CF-18 fighter pilot, former member of 421 Squadron and son of a Second World War Spitfire pilot.

I have been a pilot in the Air Force for nearly thirty years and never yet had the opportunity to be this close to a Spitfire, or in the presence of such an august group of pilot veterans. I can’t tell you what a thrill it is.

I grew up the son of a Spitfire pilot. My father, George Lawson, began flying Spits in 1944 and gathered a lifetime of experiences and stories in his time in Europe. Some of my earliest memories are of sitting around a campfire listening to my father tell of his adventures—some terrifying, some awe-inspiring, and some heartbreaking. The campfire would always end with a young boy asking his father if he thought he could still fly a Spitfire. He would always take a puff on his pipe, consider the question thoughtfully, and say, "of course". My father is now 83 years old and I’m sure, given a campfire and the same question, he would once again say, "of course". In fact, I’m sure there are many of you among us today who would take Mr. Potter’s spot in that cockpit in a heartbeat.

I’m sure it was my deep admiration for my father that led me to join the Air Force. Not long after he pinned my flying wings onto my uniform, I found myself flying Starfighters in Germany with one of the most respected squadrons in NATO—421 Red Indian Squadron. With its crest widely displayed around Germany and Europe, it stood as a symbol of Canada’s high professionalism.

Years later, after the retirement of the Starfighter, I returned to Germany on our new fighter, the Hornet. Once again, I flew with 421 Squadron and was proud to see the Red Indian emblem in the middle of NATO operations again. It was not as happy a day in 1992 when I flew as part of the last 421 Squadron fighter formation, just prior to the closure of the Canadian Base in Baden, Germany. As we taxied onto the ramp that day, we knew that it was unlikely the squadron emblem would fly again.

Yet we have been proven wrong. Here we are today in full view once again of the squadron’s emblem and I am thrilled to know that it will fly once again, in Mr. Potter’s capable hands, before so many people across Canada. This fact proves that the history and endeavors of those who have gone before, many of you here today, will never be forgotten. My own son, now a Cadet at the Royal Military College, may one day tell his own stories of how he listened to his father talk of his days in the cockpit. Perhaps that is why he, too, seeks to be a member of the Air Force.

As the Air Force approaches 80 years of age, the halls of our squadrons are adorned with memorabilia of the aircraft and aircrew who built it into the proud organization of today. I can promise you that the memory of what you did with aircraft like the one before us today will never be forgotten. It is a wonderful thing that in this aircraft we will have a living link to our heritage. May it fly safely for many years to come.

Col Lawson is currently at NDHQ.

Le Spitfire fait partie de l’héritage de la Force aérienne

Invité avec d’autres à prendre la parole au cours de la cérémonie d’hommage au Spitfire, le Colonel Tom Lawson est pilote de chasseur CF-18, ancien membre du 421e Escadron et fils de pilote (son père a été pilote de Spitfire pendant la Seconde Guerre mondiale).

Les mots me manquent pour vous décrire mon émotion car, bien que je compte presque 30 ans de service comme pilote de la Force aérienne, jamais l’occasion ne m’avait été donnée d’observer un Spitfire d’aussi près ou de me trouver en présence d’un groupe aussi éminent d’anciens pilotes.

Je suis moi-même fils de pilote de Spitfire. Mon père, George Lawson, qui a commencé à piloter ce type d’appareil en 1944, en avait toujours long à raconter sur ses années de service en Europe. Plusieurs de mes souvenirs d’enfance remontent à mes soirées autour d’un feu de camp, soirées au cours desquelles j’écoutais mon père faire le récit de ses aventures. Certaines me terrifiaient, d’autres m’impressionnaient, et d’autres encore me brisaient le cœur. Ces soirées se terminaient invariablement de la même façon : le petit garçon que j’étais demandait à son père s’il pensait être toujours capable de piloter un Spitfire. Mon père tirait une bouffée de sa pipe et, après mûre réflexion, répondait : « Naturellement ». Si aujourd’hui on lui posait la question devant un feu de camp, mon père, qui a maintenant 83 ans, donnerait assurément la même réponse. Je suis convaincu que beaucoup d’entre vous pourraient également prendre les commandes de l’avion de M. Potter dans le temps de le dire.

C’est certain que ma profonde admiration pour mon père m’a poussé à m’enrôler dans la Force aérienne. Peu de temps après avoir vu mon père épingler mon insigne de vol sur mon uniforme, j’ai été affecté en Allemagne et admis comme pilote de Starfighter au sein du 421e Escadron Red Indian, l’un des escadrons les plus respectés de l’OTAN. Arboré un peu partout en Allemagne et en Europe, l’emblème de l’autochtone peau-rouge symbolisait le professionnalisme éprouvé des Canadiens.

Des années après la mise à la réforme du Starfighter, je suis retourné en Allemagne en tant que pilote de Hornet, que le Canada venait d’adopter comme nouvel avion de chasse. J’ai rejoint encore une fois le 421e Escadron. J’étais fier de revoir l’emblème de l’autochtone peau-rouge et de constater qu’il faisait toujours partie des missions de l’OTAN. J’ai participé à la dernière formation des chasseurs du 421e Escadron, tout juste avant la fermeture de la Base des Forces canadiennes Baden, en Allemagne. Je n’ai pas à vous dire à quel point nous étions tristes en roulant sur la piste, car nous étions convaincus que l’emblème de l’escadron ne se déploierait plus jamais.

Nous avons eu tort, cependant. L’emblème de l’escadron est là, devant vous, et je suis très heureux de savoir qu’il volera sous les regards de milliers de Canadiens, grâce aux bons soins de M. Potter. Ces vols garantiront que l’histoire et les exploits des anciens pilotes, dont bon nombre sont ici assemblés, ne seront pas oubliés. Mon fils, élève-officier au Collège militaire royal du Canada, racontera peut-être un jour des histoires au sujet de son père qui lui parlait de sa vie de pilote. Il n’est pas impossible que ce soit la raison pour laquelle il veut, à son tour, être affecté dans l’aviation.

La Force aérienne célébrera bientôt ses 80 ans. Les couloirs et les salles de ses escadrons sont remplis de souvenirs d’avions et d’équipages qui ont contribué à faire de la Force aérienne la fière organisation qu’elle est devenue. Je vous promets que le souvenir des avions semblables à celui que nous saluons aujourd’hui ne se perdra pas. Cet appareil nous relie au passé. Puisse-t-il voler en toute sécurité pendant de longues années à venir.

Le Col Lawson travaille actuellement au QGDN.

Spitfire flypast an emotional event

By Holly Bridges

I had the privilege of watching Ottawa entrepreneur Michael Potter fly his newly painted Spitfire at the Canada Aviation Museum on August 4 and I must say I am still reeling from the emotion of the day.

It was one of those moments, one of those experiences that I will never, ever forget—hearing the Spit taxi down the runway, watching the crowd applaud and well up with tears as the Spit roared by, tipping a wing their way as an aerial salute.

Perhaps most memorable of all was the moment I saw 82-year-old Ernest Steeves, and so many other Spitfire pilots his age, actually climb into the cockpit after almost 60 years, pulling back on the stick like it was yesterday. When he smiled he was 19 again.

Another veteran, 86-year-old F/O Nice climbed into the Spit to re-create the exact pose of a photo he has of himself taken the night before he was shot down over Egypt and picked up by a Greek destroyer. "Back at the squadron by midnight," F/O Nice wrote in a letter to Mr. Potter afterwards. "… up in the air again by 6:30 a.m. Those were the days!"

Even an old Second World War German fighter pilot wanted to be there. Helmut Macher’s son-in-law wrote to Mr. Potter from Montréal saying, "Would an old ‘Hun’ who flew a Messerschmitt 109 be welcome to attend?" And he absolutely was, mixing and mingling with his fellow veterans, the line between ally and enemy long forgotten. And then there was the Spitfire pilot from Oshawa who had not been out of the house for a year-and-a-half, disabled and shut-in in his old age. "This will be my coming out," he told Mr. Potter’s office upon registering for the event.

Mr. Potter hosted the event as a tribute to Second World War fighter pilots (and all other WWII pilots) and to unveil his newly painted Spitfire which dates back to 1945. He had the aircraft painted in 421 Squadron RCAF markings as a tribute to those who flew Spits during the war.

I volunteered to help Mr. Potter organize the tribute because I love these old veterans and we are losing them far too fast. Every day, another one passes away and it is our responsibility to do whatever we can to honour them, remember them and learn from them, while we still can.

Le survol émouvant d’un Spitfire

par Holly Bridges

Le 4 août dernier, au Musée de l’aviation du Canada, j’ai eu le privilège de voir voler le Spitfire fraîchement repeint de Michael Potter, un homme d’affaires d’Ottawa, et je dois dire que je n’en suis pas encore revenue.

J’ai vécu là des moments et une expérience dont je me souviendrai toujours. Comment pourrais-je oublier le Spitfire qui s’avançait sur la piste au son des applaudissements de la foule? Mes yeux se sont remplis d’eau quand j’ai entendu le Spitfire rugir, que je l’ai vu prendre son envol avant qu’une de ses ailes ne s’incline vers le sol en guise de salut aérien.

Le moment le plus mémorable de la cérémonie reste sans contredit quand j’ai vu Ernest Steeves, âgé de 82 ans, et beaucoup d’autres anciens pilotes du Spitfire, tous aussi âgés que lui, monter dans la cabine de pilotage après presque 60 ans et tirer sur le manche, comme si de rien n’était. Monsieur Steeves avait le sourire d’un jeune homme de 19 ans.

Un autre ancien combattant, âgé celui-là de 86 ans, le Lieutenant d’aviation Nice est monté à bord du Spitfire pour reprendre la pose qu’il avait sur la photo prise le soir avant que son appareil soit abattu dans le ciel égyptien. Par chance, il avait pu être secouru par les membres d’équipage d’un contre-torpilleur grec. Dans une lettre qu’il a adressée à M. Potter par la suite, le Lt Avn Nice a écrit ceci : « Je suis rentré à l’escadron avant minuit… et à 6 h 30 le lendemain matin, je reprenais les airs. C’était le bon vieux temps! »

Même un ancien pilote de chasse allemand de la Seconde Guerre mondiale a tenu à être de la partie. Le gendre de Helmut Macher a écrit à M. Potter, depuis Montréal, pour lui demander si on ferait bon accueil à un ancien « boche », pilote de Messerschmitt 109. Monsieur Macher a été reçu à bras ouverts. Il s’est mêlé à la compagnie des anciens combattants, la ligne de démarcation entre alliés et ennemis ayant été abolie depuis longtemps. Et puis, il y avait ce pilote de Spitfire venu d’Oshawa qui n’avait pas quitté la maison depuis un an et demi, à cause de son incapacité et de son vieil âge. « Je fais mes débuts dans la grande société », a-t-il déclaré aux employés du bureau de M. Potter au moment de s’inscrire.

Monsieur Potter, l’hôte de la manifestation, a voulu honorer les pilotes de chasse de la Seconde Guerre mondiale (ainsi que tous les autres pilotes de cette guerre) et dévoiler son Spitfire de 1945, qu’il vient de faire repeindre. Il a fait redessiner sur son avion les inscriptions du 421e Escadron, du temps où celui-ci relevait de l’ARC, afin de rendre hommage à tous ceux qui ont piloté des Spitfire pendant la guerre.

Je me suis portée volontaire pour aider M. Potter à organiser cette manifestation de reconnaissance parce que j’aime les anciens combattants et qu’ils nous quittent beaucoup trop vite. Nous en perdons un tous les jours. Nous devons donc faire notre possible pour les honorer, les rappeler à notre mémoire et apprendre d’eux pendant qu’il est encore temps.

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