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Navy, Maple Leaf, 06 August 2003, Vol. 6 No. 30

Marine , La feuille d'érable, Le 06 août 2003, Vol. 6 no. 30

Divers explore ATHABASKAN wreck to solve mystery of its sinking

By Richard Vieira

Fifty-nine years ago on April 29, 1944, HMCS ATHABASKAN was struck by allegedly two torpedoes and sank, killing 128 of the 261 sailors on board. Naval historians believe the first strike came from a German ship, but the origin of the second hit has long remained in question.

Now a recent Canadian-led expedition to the underwater site of the wreck, whose exact location off the coast of Brittany, France was discovered only last year, will not only help unravel this mystery, but also commemorate the lives of the fallen.

Late last month documentary filmmaker Wayne Abbott, who had already produced a documentary on the tragedy, led an international group of divers—two French, one American and two Canadian—along with naval architect Lieutenant-Commander Jocelyn Turgeon to the unexplored wreck. Prisoners of War ATHABASKAN survivors Herm Hulkers and Wilf Henrickson, who incurred burns to 90 percent of his body from burning fuel during the disaster, also accompanied the crew.

Mr. Abbott had unsuccessfully searched for ATHABASKAN on a previous expedition. His 2001 History Television’s documentary "Unlucky Lady: The Life and Death of HMCS Athabaskan", describes his initial search and tells the story of a handful of survivors, including Mr. Hulkers and Mr. Henrickson, who made the trip with him. In 2002, French marine historian and diver Jacques Ouchakoff discovered the ship’s final resting place, less than a kilometre away from her last recorded position.

Because there is only a five-day window every month to be able to dive in that part of the English Channel due to strong currents, dives to the ATHABASKAN, which could only last 15 minutes each, needed to be meticulously mapped out. With three cameramen using video and still cameras, the divers plunged to the 79 metre deep wreck three times to capture the first images of a flattened, badly broken and overturned ship.

"We just expected her to be on port or starboard on either side," said Mr. Abbott in a CBC interview. "And when we went down and realized she was turtled, it just gave us a bit more of a challenge when we were diving."

Parts of the ship's hull were badly disintegrated and the divers failed to find the stern because it had reportedly been sheared off.

"It was surprising that the last day went to the bow and all we found was there was no bow," Mr. Abbott said. "There was two anchors side by side which is just absolutely riveting... but it just shows the sea is a very powerful medium."

Until now, some historians believe the first hit was not fatal and that the second lethal hit 10 to 15 minutes later was actually friendly fire from a British motor torpedo boat, which mistook ATHABASKAN for a German destroyer. Other theories link the second blast to an internal explosion when the magazine of the ship caught fire.

To determine the truth, the dive footage and data will be reviewed by both LCdr Turgeon, the Royal Navy in England and private consultants, all of whose findings and conclusions will be revealed in a History Channel documentary in April 2004 to commemorate the 60th anniversary of ATHABASKAN's sinking.

While the dive will help historians hopefully solve the mystery of the ATHABASKAN once and for all, it was also intended to pay tribute to the lives of the sailors who perished.

Canadian diver Mark Ward, whose grandfather Leslie Ward died on the ship, trained for two months to be able to participate in the historic discovery. He was given the honour of affixing upon the hull of the wreck an 18-kilogram commemorative brass plaque, provided by the Canadian Navy.

The plaque reads: "At this site the people of Canada honour the 128 sailors who gave their lives in HMCS ATHABASKAN, sunk in action with the enemy, 29 April 1944. ‘Protect them whereso'er they go.’"

Pilgrimages to Brittany to remember the lost are not uncommon since 91 of the 128 bodies washed ashore there and are now buried in cemeteries along the coast.

While being built in 1942, ATHABASKAN suffered extensive damage during a bombing raid—earning her the moniker "Unlucky Lady". Later while at sea, a collision with HMS Bargate and major upper deck damage after a glider bomber attack off the coast of Spain contributed to her reputation.

— With files from Lt(N) Pat Jessup and Michael Whitby

Des plongeurs explorent l’épave de l’ATHABASKAN pour résoudre le mystère de son naufrage

par Richard Vieira

Il y a 59 ans, le 29 avril 1944, le NCSM ATHABASKAN a coulé après avoir censément été frappé par deux torpilles, ce qui a entraîné la mort de 128 des 261 marins qui se trouvaient à bord. Les historiens de la marine croient que la première torpille a été lancée par un navire allemand, mais des doutes continuent à subsister quant à l’origine de la deuxième.

Une récente expédition a été menée par un Canadien au site sous-marin de l’épave, dont l’emplacement exact au large des côtes de la Bretagne, en France, n’a été découvert que l’an dernier. Cette expédition aidera maintenant non seulement à élucider le mystère, mais aussi à commémorer les victimes du naufrage.

À la fin du mois dernier, le documentariste Wayne Abbott, qui a déjà produit un documentaire sur la tragédie, a dirigé un groupe qui s’est rendu sur les lieux de l’épave non explorée. Le groupe était composé de plongeurs de différentes nationalités — deux Français, un Américain et deux Canadiens — et du Capitaine de corvette Jocelyn Turgeon, architecte naval. Des prisonniers de guerre transportés par l’ATHABASKAN et ayant survécu au naufrage, Herm Hulkers et Wilf Henrickson, dont le corps a été brûlé à 90 % par du carburant enflammé pendant le désastre, accompagnaient l’équipe.

Monsieur Abbott avait cherché sans succès l’épave de l’ATHABASKAN au cours d’une expédition précédente. Son documentaire de 2001 pour le canal History Television, Unlucky Lady: The Life and Death of HMCS ATHABASKAN, décrit cette recherche initiale et raconte l’histoire d’un petit nombre de survivants, y compris celle de M. Hulkers et de M. Henrickson, qui ont fait le voyage avec lui. En 2002, le Français Jacques Ouchakoff, historien de la marine et plongeur, a découvert le dernier lieu de repos du navire, à moins d’un kilomètre de sa dernière position enregistrée.

En raison de forts courants, il est seulement possible de plonger cinq jours par mois dans cette partie de la Manche; c’est pourquoi les plongées, qui pouvaient seulement durer 15 minutes chacune, devaient être méticuleusement planifiées. Accompagnés de trois opérateurs utilisant des caméras vidéo et des appareils photos, les plongeurs sont descendus trois fois jusqu’à l’épave située à 79 mètres de profondeur afin de prendre les premières images d’un navire renversé, aplati et très morcelé.

« Nous nous attendions simplement à le trouver sur le côté tribord ou bâbord, a dit M. Abbott dans une entrevue accordée à la CBC. Mais, en descendant, nous avons constaté qu’il était renversé, ce qui a simplement présenté un défi un peu plus grand lorsque nous plongions. »

Des parties de la coque du navire étaient sévèrement détruites, et les plongeurs ont été incapables de trouver la poupe parce que, apparemment, elle s’était détachée.

« Le dernier jour devait être consacré à la proue, et, à notre surprise, tout ce que nous avons trouvé, c’est qu’il n’y en avait pas, a déclaré M. Abbott. Il y avait deux ancres côte à côte, ce qui est absolument fascinant... et montre la grande puissance de la mer. »

Jusqu’à maintenant, certains historiens croient que le premier coup n’avait pas été fatal, et que le second coup fatidique reçu de 10 à 15 minutes plus tard est en fait un tir ami provenant d’une vedette lance- torpilles britannique, ayant pris par erreur l’ATHABASKAN pour un destroyer allemand. D’autres théories attribuent le deuxième coup à une explosion interne lorsque la soute à munitions du navire a pris feu.

Afin de découvrir la vérité, le métrage et les données recueillis lors des plongées seront examinés par le Captc Turgeon, la Marine royale en Angleterre et des experts-conseils privés. Toutes leurs conclusions seront révélées dans un documentaire du canal History en avril 2004, qui marquera le 60e anniversaire du naufrage de l’ATHABASKAN.

Bien qu’il soit à espérer que l’expédition aide les historiens à résoudre le mystère de l’ATHABASKAN une fois pour toutes, elle avait également pour but de rendre hommage aux marins qui ont péri.

Le plongeur canadien Mark Ward, dont le grand-père Leslie Ward est mort sur le navire, s’est entraîné pendant deux mois afin d’être capable de participer à la découverte historique. Il a reçu l’honneur de fixer sur la coque de l’épave une plaque commémorative en laiton de 18 kilogrammes offerte par la Marine canadienne.

Le texte qui y figure est le suivant : La population canadienne rend ici hommage aux 128 marins qui ont perdu la vie sur le NCSM ATHABASKAN, qui a coulé le 29 avril 1944 alors qu’il combattait l’ennemi. « Protège-les peu importe où ils vont. »

Les pèlerinages en Bretagne pour se rappeler les disparus ne sont pas inhabituels puisque les corps de 91 des 128 victimes s’y sont échoués et sont enterrés dans des cimetières le long de la côte.

Alors qu’il était en construction en 1942, l’ATHABASKAN a subi des dommages considérables lors d’un raid de bombardement — ce qui lui a valu le sobriquet de « Dame malchanceuse ». Plus tard, en mer, une collision avec le Navire de sa Majesté Bagarte et des dommages au pont supérieur au cours de l’attaque menée par un bombardier au large des côtes de l’Espagne ont contribué à sa réputation.

— Avec les fichiers de Ltv Pat Jessup et de Michael Whitby

HMCS IROQUOIS returns to Halifax after two deployments

By Richard Vieira

After being deployed in the Gulf of Oman for 11 of the last 21 months on Operation APOLLO, the US-led campaign against terrorism, HMCS IROQUOIS returned to its homeport in Halifax late last month.

IROQUOIS and its crew of 265— 107 of whom were on their second deployment in less than a year—spent a total of 102 days at sea in theatre, logging more than 27 973 nautical miles, hailing 1 035 ships and boarding 44 vessels in search of escaping Al-Qaeda members.

"I can confidently tell you that there is no Navy that has been working in that region of the world that enjoys the reputation that Canada does for the expertise that we have developed in naval boarding operations," said Captain(N) Paul Maddison, IROQUOIS’ commanding officer, at a press conference upon the ship’s arrival.

While in the Gulf of Oman, IROQUOIS acted as Naval Task Group 151’s flagship, in which Task Group Commander Commodore Roger Girourd and his staff assumed responsibility for the tactical control of up to 10 ships from various nations. IROQUOIS also provided security to warships going through the Strait of Homuz.

Capt(N) Maddison says the crew was particularly challenged by the tensions building in that part of the world given the uncertainty about Canada’s participation of the US-led war on Iraq.

"We worked extremely hard to be prepared to respond to any threat across the full spectrum of naval operations and my crew and I are very proud of how (we) responded to that challenge," said Capt(N) Maddison.

Working in temperatures of 45ºC outdoors and 60ºC in engineering spaces was also particularly difficult, said Capt(N) Maddison.

"I think the greatest challenge in that part of the world was the climate," he said.

"It was a constant challenge of keeping ourselves hydrated, looking out for one another so that we didn’t have heat exhaustion or heatstroke."

IROQUOIS’s return is part of the Navy’s reduction of its Op APOLLO commitment to one ship in the Gulf of Arabia. Since October 2001, 16 of the Navy’s 18 warships and 3 982 of its 4 100 sailors in sea-going positions were deployed to the Gulf. The break will allow the Navy to not only catch up on much needed ship maintenance and sailor training, but also to prepare to reintegrate itself with traditional deployments such as the Standing Naval Force, Atlantic and engagements in the Pacific Rim and within the Americas.

HMCS CALGARY recently arrived in the Arabian Gulf for three months of patrol duty with the US-led coalition fleet operating there. CALGARY replaces HMCS FREDERICTON, which is on her way home to Halifax after four months of service in the Gulf.

Le NCSM IROQUOIS retourne à Halifax après deux déploiements

par Richard Vieira

Après avoir été déployé dans le golfe d’Oman pendant 11 des 21 derniers mois dans le cadre de l’Opération APOLLO, la campagne antiterroriste menée par les États-Unis, le NCSM IROQUOIS est rentré à son port d’attache à Halifax vers la fin du mois dernier.

Le NCSM IROQUOIS et ses 265 membres d’équipage, dont 107 qui en étaient à leur deuxième déploiement en moins d’un an, ont passé en tout 102 jours en mer dans le théâtre. Ils ont parcouru plus de 27 973 milles marins, hélé 1 035 navires et arraisonné 44 bâtiments à la recherche de membres d’al-Qaïda en fuite.

« Je peux vous dire en toute confiance qu’aucune marine à l’œuvre dans cette région du monde n’est aussi réputée que celle du Canada pour la compétence qu’elle a acquise dans le domaine des opérations d’arraisonnement », a affirmé le Capitaine de vaisseau Paul Maddison, commandant de l’IROQUOIS, lors d’une conférence de presse tenue à l’arrivée du navire.

Dans le golfe d’Oman, l’IROQUOIS a servi de navire amiral à la Force opérationnelle navale 151. Le commandant de cette force, le Commodore Roger Girouard, et son personnel ont assumé la responsabilité du contrôle tactique d’une dizaine de navires de divers pays. L’IROQUOIS a également assuré la sécurité des navires de combat traversant le détroit d’Ormuz.

Le Captv Maddison dit que l’équipage a été particulièrement mis à l’épreuve par les tensions qui montaient dans cette partie du monde, étant donné l’incertitude entourant la participation du Canada à la guerre contre l’Iraq menée par les États-Unis.

« Nous avons travaillé d’arrache-pied pour être prêts à réagir à n’importe quelle menace dans toute la gamme des opérations navales. Mon équipage et moi-même sommes très fiers de la façon dont nous avons relevé ce défi », a déclaré le Captv Maddison.

« C’était particulièrement difficile aussi de travailler à une température de 45 ºC à l’extérieur et de 60 ºC dans les espaces techniques », a expliqué le Captv Maddison.

« Je crois que le plus grand défi dans cette région du monde a été le climat », a-t-il dit. « Nous devions constamment faire attention de ne pas nous déshydrater et nous surveiller les uns les autres pour ne pas succomber à la chaleur. »

Avec le retour de l’IROQUOIS, la Marine a réduit son engagement vis-à-vis de l’Op APOLLO à un navire dans le golfe Arabo-Persique. Depuis octobre 2001, 16 des 18 navires de combat de la Marine et 3 982 de ses 4 100 marins affectés au service en mer ont été déployés dans le Golfe. Cette pause permettra à la Marine non seulement de se rattraper en ce qui concerne les activités indispensables de maintenance des navires et d’instruction des marins, mais aussi de se préparer à participer de nouveau à des déploiements traditionnels comme ceux de la Force navale permanente de l’Atlantique et à reprendre ses tâches dans le littoral du Pacifique et le continent américain.

Le NCSM CALGARY est arrivé récemment dans le golfe Arabo-Persique pour y remplir des fonctions de patrouille, pendant trois mois, au sein de la flotte de la coalition dirigée par les États-Unis. Le CALGARY remplace le NCSM FREDERICTON, qui rentre à Halifax après quatre mois de service dans le Golfe.

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