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Maple Leaf


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Page 6 - 7, Maple Leaf, 10 September 2003, Vol. 6 No. 33

page 6 - 7, La feuille d'érable, Le 10 septembre 2003, Vol. 6 No. 33

RMC team advances in space agency competition

Four recent Royal Military College graduates competed in the final round of a prestigious space science competition in Barcelona, Spain, September 8-9.

The officers—Second-Lieutenants Mackenzie Doucet, Brian Johnson, Laura Laycock and Shannon Sherwood—presented their concept for an unmanned mission to Mars at the European Space Agency’s Aurora Student Design Competition. Their Mars Infinity Mission proposes to explore the surface of the Red Planet using an innovative system of smart robotic surface rovers.

"This achievement is yet another example of the quality of research and development opportunities RMC offers its students and academic staff," said RMC Commandant Brigadier-General Jean Leclerc. "Of all the Canadian universities that participated, only RMC and McGill University made the final selection."

The RMC team’s entry was selected as one of the top three "Flagship" category missions from 60 international entries.

Une équipe du CMR aux finales d’un concours de l’Agence spatiale européenne

Quatre nouveaux diplômés du Collège militaire royal du Canada (CMR) ont participé à la finale d’un prestigieux concours en sciences spatiales qui s’est déroulé les 8 et 9 septembre, à Barcelone, en Espagne.

Les officiers – sous-lieutenants Mackenzie Doucet, Brian Johnson, Laura Laycock et Shannon Sherwood – ont présenté leur concept de mission inhabitée vers Mars dans le cadre du Concours étudiant de conception Aurora (Aurora Student Design Competition) de l’Agence spatiale européenne. La mission martienne Infinity proposée par l’équipe vise l’exploration de la surface de la planète rouge au moyen d’un réseau novateur de rovers intelligents.

« Cette réalisation démontre une fois de plus la qualité des occasions de R-D qu’offre le CMR à ses étudiants et à son personnel enseignant », a souligné le Brigadier-général Jean Leclerc, commandant du CMR. « De toutes les universités canadiennes qui ont participé au concours, seuls le CMR et l’Université McGill ont réussi à atteindre la finale. »

Le projet de l’équipe du CMR fait partie des trois missions de catégorie « porte-étendard » retenues parmi les 60 concepts préliminaires présentés par des participants de partout dans le monde.

Dreamboat Team

Unsung heroes immortalized by Ottawa artist

By Andrea Macdonald

Surrounded by old tanks and other armoured vehicles in the Vimy House Museum, Elaine Goble, an Ottawa artist, unveiled the fourteenth and final drawing in her series depicting Canadian faces of the Second World War.

Pilot Ralph Stutt, Bombardier Eric Hodgson, Wireless Air Gunner Hazen (Mike) Manning, Tail Gunner Bill Pettit and Navigator Roland Dubé met in Pershore, England in 1942 to form what they called the "Dreamboat Team". They dubbed themselves after the popular song of the time "Someone’s Rocking my Dreamboat" by The Four Tones.

The drawing, done in graphite, has the look of an old tattered black-and-white photograph. Every detail is apparent and accurate. "I wanted to make it black and white because I feel it’s timeless. It hearkens back to the day, and embodies the media of that time—black-and-white photographs and movies," said Ms. Goble.

Members of a Canadian Wellington bomber crew in the original RCAF 425 Alouette Squadron are depicted in the past and present. "It’s amazing. You would swear you were looking at a photo. The detail is so incredible right down to the crests on our hats and the creases in our clothes," said Mr. Manning.

The background shows the young men in uniform looking skyward in front of their bomber. In the middle of the canvass is an insert showing the four surviving members at a recent reunion at the Canada Aviation Museum. Along the bottom is a row of panels illustrating the men as they are now, except one panel, which was blacked out, symbolizing the passing of Mr. Dubé.

While on a RCAF food flight to Ellesmere Island two years after the war, Mr. Dubé of Grand-Mère, Que., was killed in a crash. The drawing, which took Ms. Goble five months to finish, will be displayed in the new Canadian War Museum, set to open in 2005.

"It will probably be on a rotation, seeing as there are over 13 000 paintings in the museums possession," said Pierre Leduc, the museum’s communications officer.

Ms. Goble has a passion for drawing what she calls Canada’s unsung heroes. In this series she has been drawing Second World War survivors, but she extends her painting to include Holocaust survivors, war brides and anyone deeply affected by the war.

She happened upon the Dreamboat Team while on a visit to the Perley and Rideau Veterans’ Health Centre in Ottawa. She met Mr. Stutt’s daughter, Maureen, a social worker, who told Ms. Goble about her father and his friends. Inspired by an old photo Mr. Stutt showed her, she began to collect her collage of images and set up a photo shoot for the individual panels.

At first some members of the team were hesitant to comply with Ms. Goble, but when the piece was finished they were pleased with the results. "The first time I saw it, it struck me. It brought tears to my eyes. I just can’t believe that someone would work for months just for us," said Mr. Manning.

L’Équipe Dreamboat

Des héros méconnus immortalisés par une artiste d’Ottawa

par Andrea Macdonald

Entourée de vieux chars d’assaut et véhicules blindés, au musée de la Maison Vimy, Elaine Goble, une artiste d’Ottawa, a dévoilé la quatorzième et dernière œuvre de sa série illustrant les visages canadiens de la Deuxième Guerre mondiale.

Le pilote Ralph Stutt, le bombardier Eric Hodgson, le mitrailleur-radiotélégraphiste Hazen (Mike) Manning, le mitrailleur de queue Bill Pettit et le navigateur Roland Dubé se sont rencontrés en 1942, à Pershore (Angleterre), pour former ce qu’ils ont appelé l’équipe Dreamboat. Ils ont choisi ce nom d’après une chanson populaire de l’époque chantée par les Four Tones : « Someone’s Rocking my Dreamboat ».

L’illustration au graphite ressemble à un vieux cliché défraîchi en noir et blanc. Tous les détails sont visibles et exacts. « J’ai voulu dessiner en noir et blanc parce que ça me donne une impression d’éternité. Cela nous ramène à cette époque et fait penser aux médias du temps – les photos et les films en noir et blanc », a souligné Mme Goble.

Les membres d’un équipage canadien de bombardier Wellington du premier Escadron Alouette 425 sont représentés dans le passé et dans le présent. « C’est étonnant. On jurerait que c’est une photo. Les détails sont incroyables, des emblèmes sur nos couvre-chefs aux plis de nos vêtements », a affirmé M. Manning.

À l’arrière-plan, on voit les jeunes hommes en uniforme se tenant devant leur bombardier et regardant le ciel. Dans le milieu de l’illustration, on trouve un encadré où figurent les quatre survivants lors d’une réunion récente au Musée de l’aviation du Canada. Au bas, se trouve une rangée de vignettes les montrant tels qu’ils sont maintenant, exception faite d’une des vignettes laissée en noir pour symboliser le décès de M. Dubé.

Lors d’un vol de ravitaillement de l’ARC vers l’île d’Ellesmere, deux ans après la fin de la guerre, M. Dubé, de Grand-Mère (Québec), a perdu la vie à la suite d’un écrasement. L’illustration, que Mme Goble a mis cinq mois à réaliser, sera en montre au nouveau Musée canadien de la guerre, qui doit ouvrir en 2005.

« Elle sera probablement en rotation puisque le Musée possède plus de 13 000 peintures », a souligné M. Pierre Leduc, agent des communications du Musée.

Mme Goble dessine avec passion ceux qu’elle appelle les héros méconnus du Canada. Dans le cadre de cette série, elle a dessiné les survivants de la Deuxième Guerre mondiale, mais ses œuvres portent aussi sur les survivants de l’Holocauste, les épouses de guerre ainsi que toute personne fortement touchée par la guerre.

Elle a fait la connaissance de l’équipe Dreamboat lors d’une visite au Centre de santé Perley-Rideau pour les anciens combattants, à Ottawa. Elle y a rencontré la fille de M. Stutt, Maureen, une travailleuse sociale qui lui a parlé de son père et de ses amis. Inspirée par un vieux cliché que
M. Stutt lui a montré, elle a commencé à rassembler son collage d’images et a organisé une séance photo pour les vignettes individuelles.

En premier lieu, certains membres de l’équipe hésitaient à se plier aux demandes de Mme Goble, mais une fois l’illustration achevée, ils étaient satisfaits des résultats.
« La première fois que je l’ai vue, j’ai été saisi. J’en ai eu les larmes aux yeux. J’ai du mal à croire qu’une personne puisse travailler durant des mois rien que pour nous », a déclaré M. Manning.

A Word From Your Ombudsman

Many CF members tell my office they are reluctant to submit a redress of grievance. They consider their grievance system to be an absolute last resort when they are unable to resolve the issue within their chain of command. We are told repeatedly that waiting for the grievance process to unfold even under the new supposedly "streamlined" system can be very frustrating and agonizing for members and their families.

Take the example of the "ghost grievance". A member submitted a redress in 1997. After five years, imagine his surprise when he was informed that his complaint had been lost. One of our investigators scoured the various levels of bureaucracy and concluded that the grievance had indeed disappeared without a trace. Fortunately, an Ombudsman investigator convinced the Director General Canadian Forces Grievance Administration (DGCFGA) to adjudicate his grievance at the CDS level—but how many other similar cases are out there?

According to my office’s mandate, members are expected to make full use of their grievance system before turning to their Ombudsman for help. This year, as in previous years, my office continues to receive dozens of complaints about delays in the grievance process—ranging anywhere from a year to 12 years! If this trend continues, I am deeply concerned that the CF membership will lose faith in the redress of grievance process altogether. How many times have Ombudsman intake officers and investigators suggested to members that they submit a grievance, only to hear, "Why bother? It will take forever!" Of deeper concern is that this failure in their grievance system will be seen as a lack of commitment on the military’s part to deal with members’ concerns, many of which directly impact their daily lives. The spillover effects this could have on morale, retention and recruitment are truly unsettling.

Delays in the process can have real consequences for members and their families. One member’s life was thrown into limbo after an administrative problem delayed the promotion and posting he had already been promised. Meanwhile his wife was informed she might be posted somewhere else. His family’s future centred on the resolution of his grievance; the delay was creating havoc on his professional and personal life. Fortunately, my office was able to intervene to speed up the disclosure process, and in the end, the Initial Authority found in the member’s favour. The member was commissioned and the family did not have to move after all.

Recently, I invited Colonel Allan Fenske, DGCFGA, to visit my office, and provide my staff with an overview of the changes being instituted by the CF, to attempt to clear up the backlog of hundreds of delayed cases and fix what appears to be a broken system. These changes include transferring responsibility for the operations of the grievance administration to the office of the Judge Advocate General. This has lead to concerns and fears on the part of some that their grievances may not be looked at independently or with a fresh perspective when it is being analyzed. In some cases, grievances are now being decided by officers and lawyers who belong to the same section that provided legal advice to those who originally made the decision that is the subject of the grievance.

As Ombudsman, I believe that CF members are entitled to a fair, timely and objective determination of their grievances. It is part of my role as Ombudsman to monitor the grievance process at all levels and make recommendations to ensure it functions efficiently and effectively. My staff will continue to review the ongoing issue of delays, and problems in the grievance system. I will be reporting once again in my next annual report on the issue of grievance delays, as well as the effectiveness of the most recent wave of grievance reforms.

For more information: DIN ombudsman.mil.ca or www.ombudsman.forces.gc.ca.

Un mot de votre ombudsman

Beaucoup de membres des FC avouent au personnel de mon bureau qu’ils hésitent à soumettre une demande de redressement d’une injustice. Ils estiment que le système d’administration des griefs doit être utilisé en dernier recours seulement, lorsqu’il est impossible de résoudre le problème en passant par la chaîne de commandement. On nous répond que l’attente de l’aboutissement du processus de règlement des griefs que l’on dit « simplifié » peut être très frustrante, en plus d’être très pénible pour les membres et leur famille.

Prenons, par exemple, le « grief fantôme ». En 1997, un membre a soumis une demande de redressement d’une injustice. Après cinq ans, imaginez sa surprise quand il a appris que sa demande avait été égarée. Un de nos enquêteurs est allé chercher à divers niveaux de l’administration et a conclu que le grief avait bel et bien disparu sans aucune trace. Heureusement, l’enquêteur a réussi à convaincre le Directeur général de l’Administration des griefs des Forces canadiennes (DGAGFC) de faire arbitrer la demande au niveau du CEMD. Combien de cas de la sorte existe-t-il?

Selon le mandat de mon bureau, les membres doivent utiliser pleinement le système de griefs avant de se tourner vers les services de l’ombudsman. Cette année, comme chaque année d’ailleurs, mon personnel a reçu des dizaines de plaintes concernant des retards dans le processus de règlement des griefs allant d’un an à douze ans! Si la tendance se maintient, j’ai bien peur que les membres des FC perdront confiance dans le processus de règlement des griefs. Il est arrivé souvent que les agents de réception des plaintes et les enquêteurs suggèrent aux membres de présenter un grief et qu’on leur réponde : « Pourquoi ? Ça prendra une éternité! » Ce qui est encore plus inquiétant, c’est que ces failles du système de règlement des griefs pourraient être interprétées comme un manque de volonté de la part des FC pour écouter les préoccupations qui bien souvent ont des répercussions sur la vie quotidienne des membres. L’effet boule de neige que cette perception pourrait avoir sur le moral des membres, sur le maintien en poste et sur le recrutement est alarmant.

Les retards dans le processus peuvent avoir de lourdes conséquences pour les membres et leur famille. Un militaire a vu sa vie mise en suspens lorsqu’un problème administratif a retardé sa promotion et une affectation qui lui avait été promise. Entre temps, sa femme a appris qu’elle serait peut-être affectée ailleurs. L’avenir de sa famille dépendait de la résolution de son grief. Le retard bousculait sa vie professionnelle et personnelle. Heureusement, le personnel de mon bureau est intervenu afin d’accélérer le processus de divulgation, et l’autorité de première instance a donné raison au membre. Le militaire a été promu au grade d’officier et sa famille n’a pas eu à déménager.

Il y a peu de temps, j’ai invité le Colonel Allan Fenske, du DGAGFC, à donner un aperçu aux membres de mon personnel des changements que les FC instaurent afin de régler les retards de centaines de cas et de remédier aux lacunes du système. La responsabilité de l’administration des griefs relève maintenant du bureau du Juge-avocat général. Certains membres craignent que leurs griefs ne soient pas étudiés en toute impartialité, puisque dans certains cas, ils seront traités par les officiers et les avocats de la section même qui a fourni des conseils juridiques aux personnes qui ont pris les décisions qui ont justement mené
au grief.
En ma qualité d’ombudsman, je crois que les membres des FC ont droit à une résolution de grief juste, rapide et objective. Il y va de mon rôle d’ombudsman de surveiller de près le processus de règlement des griefs à tous les paliers et de formuler des recommandations afin de veiller à ce que tout fonctionne efficacement. Les membres de mon personnel continueront de suivre la question des retards et des problèmes qui surviennent dans le système. Dans mon prochain rapport annuel, je ferai le point sur les retards en matière de règlement des griefs, ainsi que sur la nouvelle vague de changements apportés au processus de résolution des griefs.
Renseignements : RID ombudsman.mil.ca ou www.ombudsman.forces.gc.ca.

Ballistic eyewear for the CF

The CF awarded the contract for the provision of ballistic eyewear to ReVision Eyewear Inc. of Montréal. Under this $2.9-million contract, the company will produce 80 000 pairs of ballistic eyewear. This optical system will give Army personnel improved protection from low-energy fragments and will be used during training and on operations. The glasses, slated for delivery in 2004, will be equipped with tinted lenses for solar and ultraviolet daylight protection and clear lenses for night use.

"Ballistic eyewear is a vital piece of safety equipment for soldiers on operations," said Defence Minister John McCallum.

Des lunettes de protection balistique pour les FC

Les FC ont attribué le contrat des lunettes de protection balistique à la société montréalaise ReVision Eyewear Inc. Au terme de ce contrat de 2,9 millions de dollars, 80 000 paires de lunettes auront été produites. Cet équipement optique augmentera la protection des soldats de l’Armée contre les fragments à faible énergie et sera utilisé en mission et lors de séances d’entraînement. Ces lunettes à double protection – des verres teintés contre les rayons solaires et ultraviolets, et des verres transparents pour le port nocturne – devraient être livrées en 2004.

« Les lunettes de protection balistique constituent une pièce d’équipement de protection cruciale pour les soldats lors d’opérations », a souligné le ministre de la Défense, M. John McCallum.

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