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Maple Leaf


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Army, Maple Leaf, 24 September 2003, Vol. 6 No. 35

Armée, La feuille d'érable, Le 24 septembre 2003, Vol. 6 No. 35

Advanced Mountain Operations course

By Capt Dave McAllister and Sgt Craig Reid

EDMONTON — On June 8, twenty-four students, both Regular and Reserve Force from across the country, ranging in rank from corporal to captain, arrived at Garrison Edmonton in order to start their training on the Advanced Mountain Operations course.

The course started with a PT (physical training) evaluation and initial administration. The next day students were bussed to the University of Calgary Field Station at the north end of Kananaskis Provincial Park, where the rock phase of the course started. The first few days were spent drawing the specialized mountaineering equipment they required, as well as learning knots, lashings, and improvised harnesses they would use later in the course.

Once the basics were mastered, they constructed climbing anchors using camming devices, pitons, bolts, and natural features, and developed more advanced climbing techniques such as lead and multi-pitch climbing (technical climbing of more than one rope length). Concurrently, they learned advanced rescue techniques, both improvised and deliberate, and the use of various types of rescue stretchers and litters. Mountaineering medicine, planning, tactics, and geology were also taught during this phase. The rock phase concluded with a tactical exercise to confirm their skills, which took place on Mount Lady MacDonald overlooking Canmore, and it involved bringing a section of non-mountain trained infanteers up the steep, technical east-southeast ridge of the mountain to form a firebase for a company attack on a cave entrance. The exercise was based on real-life operations in Afghanistan and involved technical climbing, highline traverses, long rappels, fixed lines, casualty lowering, and technical climbing, and it culminated in a longline helicopter rescue ('pickoff') of two simulated casualties.

Immediately after the tactical exercise, the course departed to the Columbia Icefields and the ice phase. In the icefields, candidates learned snow and ice climbing, glacier travel and crevasse rescue, construction of ice and snow anchors, and alpine mixed climbing.

Once the basics were mastered, the course moved to Fairy Meadows, where the course drove down logging roads for two hours to a drop off point and then completed a gruelling 10-km trek up the mountain to Fairy Meadows for the commencement of the ice phase. Soldiers carried mountaineering rucksacks weighing close to 36 kg filled with ropes, ice axes, climbing helmets, food and water. During this phase, soldiers had the opportunity to climb several mountain summits, with Mount Sir Sanford being the highest to have been reached on the course, at an elevation of 3 524 metres.

Following the completion of the ice phase, soldiers packed up and moved down the mountain to their pick up point. Then to Golden, B.C., where the soldiers had the opportunity to get cleaned up and have a course dinner before the departure for Edmonton. A graduation parade was held with the course having graduated 18 students, a 75 percent pass rate, highest in course history.

One of the most important aspects of obtaining a passing grade on a course like this is the importance of candidates being as prepared as possible before they begin. Now the 18 graduates will take these valuable skills back to their home units and become a very important asset to their organizations.

Capt McAllister was the admin officer for the course

Top /HautAu programme : Opérations en montagne – Niveau avancé

par le Capt Dave McAllister et le Sgt Craig Reid

EDMONTON — Le 8 juin dernier, 24 étudiants de la Force régulière et de la Force de réserve allant des grades de caporal à capitaine et provenant des quatre coins du pays sont arrivés à la garnison d’Edmonton afin de commencer leur entraînement dans le cadre du cours Opérations en montagne – Niveau avancé.

Le cours a débuté par une évaluation de leur condition physique et des formalités administratives préliminaires. Le lendemain, les participants se sont rendus par autobus à la station Kananaskis de l’Université de Calgary, située à l’extrémité nord du parc provincial Kananaskis, où devait débuter la phase de l’escalade rocheuse. Les premiers jours ont été consacrés à l’obtention du matériel d’escalade nécessaire ainsi qu’à l’apprentissage des nœuds, brêlages et harnais de fortune dont ils auraient besoin plus tard durant le cours.

Une fois les rudiments maîtrisés, les étudiants ont construit des ancrages d’escalade à l’aide de coinceurs à cames, de pitons, de boulons ainsi que d’ancrages naturels et ils ont mis au point des techniques d’escalade plus complexes telles que l’escalade en premier de cordée et l’escalade de rocher avec relais (méthode technique d’escalade sur plus d’une cordée). Ils ont aussi appris des techniques avancées de sauvetage improvisé et délibéré ainsi que l’utilisation de divers types de civières et de brancards. Au cours de cette étape, d’autres sujets tels que la médecine d’escalade, la planification, les tactiques et la géologie ont aussi été abordés. La phase de l’escalade rocheuse, qui a eu lieu sur le mont Lady MacDonald, surplombant Canmore, s’est terminée par un exercice tactique visant à confirmer l’acquisition des compétences. Il s’agissait de faire grimper une section de fantassins non entraînés à l’escalade le long de la paroi abrupte est-sud-est de la montagne afin de constituer une base de feu en vue de l’attaque par une compagnie à l’entrée d’une caverne. L’exercice était inspiré d’opérations qui se sont réellement déroulées en Afghanistan; il comportait de l’escalade technique, des traverses de ligne haute, de longues descentes en rappel, des cordes fixes, la descente de blessés et la montée technique, puis il se terminait par un sauvetage de deux blessés simulés sur une corde longue en hélico.

Tout de suite après l’exercice tactique, on a déménagé les pénates pour se rendre au champ de glace Columbia pour la phase de l’escalade des parois glacées. Dans les champs de glace, les candidats ont appris les techniques de l’escalade des parois glacées et enneigées, le déplacement sur les glaciers et les techniques d’extraction des blessés de crevasse, la construction d’ancres à neige et à glace et l’escalade légère mixte.

Une fois les rudiments maîtrisés, le cours s’est déroulé aux prés Fairy. Après avoir parcouru des chemins de bûcheronnage pendant deux heures, les soldats se sont rendus au point de débarquement. De là, ils ont fait une pénible ascension de 10 km pour atteindre les prés Fairy. C’est là que devait débuter la phase d’escalade des parois glacées. Les soldats transportaient des sacs à dos pesant près de 36 kilos; ceux-ci étaient pleins de cordages, de crampons à glace, de casques protecteurs, de nourriture et d’eau. Pendant cette phase, les soldats ont escaladé plusieurs sommets, dont le mont Sanford – à une élévation de 3 524 mètres – qui a été le sommet le plus haut atteint pendant le cours.

La phase d’escalade des parois glacées terminée, les soldats ont plié bagage et sont redescendus vers le point de départ. Puis ce fut le retour vers Golden (C.-B.) où ils ont pu se nettoyer et profiter d’un bon souper pour souligner l’achèvement du cours avant de repartir vers Edmonton. Un défilé a eu lieu pour marquer la collation des grades; 18 étudiants ont réussi, ce qui constitue un taux de réussite de 75 %, record inégalé dans les anales du cours.

Bien entendu, l’un des aspects les plus importants dans la réussite d’un cours de ce genre, c’est la préparation. Forts de ces précieuses compétences acquises, les 18 diplômés rentreront dans leurs unités où ils constitueront des ressources inestimables.

Le Capt McAllister est l’officier d’administration de ce cours.

Top /HautEx CONSTANT MAKEFAST 2003

By Sgt Derek Scott

KINGSTON, Ont. — NATO Exercise CONSTANT MAKEFAST was held at Fort Frontenac, Royal Military College and the city of Kingston, June 22 to 27. The exercise is Allied Command Europe’s annual military engineer exercise, aimed at addressing military engineer problems common to NATO nations.

This is NATO’s longest standing exercise series. Only four years after the establishment of NATO itself, the alliance in 1953 began the CONSTANT MAKEFAST series of engineer exercises.

In 2001, the DCDS volunteered Canada to host the 2003 exercise and Kingston was set as the venue, as part of the Canadian Military Engineers Centennial. This was the first time in its 51-year history the exercise was held outside of Europe.

The overall theme of the exercise was high intensity war fighting and tackled issues based on lessons learned from the NATO fighting exercise CANNON CLOUD held in Germany in November 2002 and the campaign against terrorism.

Approximately 100 participants from 16 countries including Australia, Belgium, Czech Republic, Denmark, France, Germany, Greece, Hungary, Italy, Lithuania, the Netherlands, Norway, Poland, the United Kingdom, United States and Canada participated in the exercise.

Ex CONSTANT MAKEFAST updates NATO nations engineers on national and combined operations, training, doctrine issues and syndicate-based examinations. It also provides a forum for the NATO Engineer School Commanders’ Conference.

Colonel J.R.D. Gervais, Director Military Engineer Operations/J3 Engineers Operations Officer, was lead OPI along with the Forces Joint Operations Group. Col Gervais explained that NATO is particularly interested in interoperability and standardization—Canada’s’ main focus for participating in the exercise.

Because we have pulled our troops out of Germany but are still a firm supporter of NATO, it is difficult for us to keep up with all the reasons that would cause us to improve interoperability, says Col Gervais.

Exercises of this nature are an excellent opportunity for CF personnel to work with engineers from all NATO countries and share ideas, examples of what we have done in operations, trade information, and come to grips with growing or current problems with military engineering for the Land Force in NATO.

From the engineer’s perspective, we have tremendous capabilities. If we talk about equipment specifically that we have put into the field in Afghanistan for example, it is state of the art, nothing like it in the world in mine and UXO detection, says Col Gervais. We will see how well the equipment performs over there if the troops have an opportunity to use it, the expertise is there along with the spare parts required, he says.

A LAV III engineer variant we hope to receive in one to two years off of the production line, will also be a state of the art piece of kit. The LAV as the base vehicle, the engineer capability that we are putting into it will be again second to none on the wheeled field, says Col Gervais.

We have to make sure that for example in built up areas where we are supporting assistance or reconstruction projects and all of a sudden we come under fire, we have to be able to protect ourselves. We have to be able to protect our troops, help the civilian population and the kit that we field has to be able to do it all, he said.

Water supply equipment, gap crossing equipment, all remain important for specific types of operations across that spectrum of conflict and the smart way of doing business.

It would be my hope that CONSTANT MAKEFAST will take place in North America again. This week has paid off tremendously for Canada in solidifying our links with our military engineer friends across NATO, says Col Gervais.

In conjunction with the exercise, an equipment demonstration was held on the McNaughton Parade Square, which offered an opportunity to see some of the latest developments in equipment being brought into service in the CF, including:

  • MTVE – upgraded engineer variant of M113, with extended chassis, turret and new drive train.
  • LAV-E – engineer variant of LAV III • MPEV – light excavator capable of self-deployment at highway speeds of up to 120km/h.
  • Tank transporter – new tractor-trailer team being brought into service.
  • 10T Dump – latest militarized commercial-off-the-shelf dump to enter service.

Most of these vehicles are first-type production models, and this demo presented a rare opportunity for personnel to see the equipment. Related Web sites: www.cme-2003-gmc.org and www.ex-cm03.com

Top /HautEx CONSTANT MAKEFAST 2003

par le Sgt Derek Scott

KINGSTON (Ont.) — Du 22 au 27 juin dernier, l’exercice CONSTANT MAKEFAST de l’OTAN s’est déroulé à Fort Frontenac, au Collège militaire royal et dans la ville de Kingston. Il s’agit de l’exercice annuel de génie militaire du Commandement stratégique en Europe qui a pour but d’aborder les problèmes de génie militaire communs aux pays de l’OTAN.

La série d’exercices CONSTANT MAKEFAST est la plus vieille de l’OTAN. C’est en 1953, seulement quatre ans après la mise sur pied de l’OTAN, que l’Alliance a entrepris cette série d’exercices de génie militaire.

En 2001, le sous-chef d’état-major de la Défense a proposé que le Canada accueille l’exercice de 2003 et, dans le cadre du Centenaire du génie militaire canadien, la ville de Kingston a été retenue comme site. Pour la première fois en 51 ans, l’exercice n’avait pas lieu en Europe.

L’exercice avait pour thème général le combat d’intensité élevée et on s’est attaqué à des problèmes basés sur des leçons retenues de l’exercice de combat CANNON CLOUD de l’OTAN tenu en Allemagne en novembre 2002 et de la campagne contre le terrorisme.

Une centaine de participants provenant de 16 pays, soit l’Australie, la Belgique, la République tchèque, le Danemark, la France, l’Allemagne, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, la Lituanie, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, le Royaume-Uni, les États-Unis et le Canada, ont pris part à l’exercice.

L’Ex CONSTANT MAKEFAST permet aux ingénieurs des pays de l’OTAN de faire le point en matière d’opérations nationales et combinées, d’instruction et de doctrine et d’examiner des questions en atelier. C’est également une tribune pour la conférence des commandants d’école du génie de l’OTAN.

Le Colonel J.R.D. Gervais, directeur des Opérations du génie militaire/J3 officier des opérations du génie, était le principal BPR avec le Groupe des opérations interarmées des FC. Le Col Gervais a expliqué que l’interopérabilité et la normalisation intéressaient particulièrement l’OTAN – les deux points sur lesquels s’est concentré le Canada pour l’exercice.

Puisque nous avons retiré nos troupes de l’Allemagne, mais que nous demeurons un ardent supporter de l’OTAN, il nous est difficile de faire tout ce qui nous permettrait d’améliorer l’interopérabilité, a déclaré le Col Gervais.

Ce type d’exercice est une excellente occasion pour le personnel des FC de travailler conjointement avec des ingénieurs de tous les pays de l’OTAN et de partager des idées et des exemples de ce qui s’est fait dans le domaine des opérations, d’échanger de l’information et des problèmes appréhendés ou actuels avec les membres du génie militaire des forces terrestres de l’OTAN.

Du point de vue des ingénieurs, nous possédons d’immenses capacités. Par exemple, l’équipement mis en place en Afghanistan est à la fine pointe de la technologie et il n’existe rien de comparable dans le monde pour ce qui est de la détection des mines et des UXO, a indiqué le Col Gervais. Il a ajouté que, si les troupes ont l’occasion d’utiliser l’équipement, il sera possible d’en mesurer le rendement là-bas. L’expertise et les pièces de rechange nécessaires sont disponibles sur place.

La version du VBL III pour le génie qui devrait sortir de la chaîne de production d’ici un à deux ans sera également une pièce d’équipement ultramoderne. Le VBL de base auquel nous ajouterons de l’équipement spécialisé du génie sera également sans pareil parmi les véhicules à roues, selon le Col Gervais.

Nous devons nous assurer que, si nous nous trouvons par exemple dans une zone bâtie où nous appuyons des projets d’aide ou de reconstruction et que nous devenons soudainement la cible de tirs, nous soyons capables de nous protéger. Nous devons être en mesure de protéger nos troupes et d’aider la population civile; l’équipement que nous mettons en service doit nous permettre de faire tout cela, a-t-il ajouté.

L’équipement d’approvisionnement en eau et l’équipement de franchissement de couloirs demeurent importants dans des types particuliers d’opérations de l’ensemble du spectre des conflits et font partie de ce qu’il est sage de posséder.

Le Col Gervais ose espérer que cet exercice se tienne de nouveau en Amérique du Nord. Il ajoute que le Canada a grandement tiré profit de cette semaine pour solidifier ses liens avec ses amis du génie militaire des pays de l’OTAN.

Conjointement avec l’exercice, une démonstration d’équipement s’est déroulée sur le terrain de parade McNaughton, ce qui a permis d’admirer quelques-uns des derniers modèles de véhicules mis en service dans les FC, soit :

  • le VATG – version génie améliorée du M113 comprenant un châssis plus grand et une tourelle ainsi qu’un nouveau groupe motopropulseur;
  • le VBL-E – version génie du VBL III;
  • le VPG – excavatrice légère capable de se déployer seule et pouvant atteindre une vitesse de 120 km/h sur route;
  • le porteur de char – nouveau véhicule gros porteur mis en service;
  • la benne basculante de 10 tonnes – toute nouvelle benne basculante de série adaptée aux besoins militaires et mise en service.

La majorité de ces véhicules sont des modèles de première production et la démonstration a donné une rare occasion au personnel de voir l’équipement. Sites Web connexes : www.cme-2003-gmc.org et www.ex-cm03.com

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