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Page 4 - 5, Maple Leaf, 15 October 2003, Vol. 6 No. 38

page 4 - 5, La feuille d'érable, Le 15 octobre 2003, Vol. 6 No. 38

Soldiers calm tensions on Kabul mountainside

By Capt Jay Janzen

Soldiers from 3rd Battalion, The Royal Canadian Regiment (3 RCR) Battalion Group, found themselves walking a fine line as they attempted to calm tensions between angered West-Kabul residents and a group of displaced persons, squatting on a nearby mountainside. Canadian troops worked in conjunction with local police on Operation RAPTOR, a five-day surge that took place in late September.

A threatening letter found at the displaced persons camp, raised concerns that neighbouring locals would take matters into their own hands. The ultimatum gave the migrants until September 21 to vacate the camp or they would be forcefully evicted.

According to Colonel Aligan Askaryer, chief of police for the surrounding district, local residents were upset by raw sewage from the camp flowing into a local graveyard. Some citizens were also claiming that tents were being planted by local opportunists in an attempt to claim land.

Local residents however, have very legitimate concerns regarding the future of their nearby community. Crime is on the rise, cemeteries are being desecrated, and property values are plummeting In many ways this operation is reflective of the overall Canadian mission here in Kabul—complex and particularly sensitive. Col Askaryer was not overly concerned with the situation, despite the misgivings of the local community. "I don’t think any of these threats will materialize," he said. Despite this assessment, Major John Vass, officer commanding Parachute Company, was determined to press on with the operation. "In our typically Canadian way we want to maintain a presence here just in case something does happen," he said. "The soldiers are taking proactive measures in the event that something does occur... we don’t want to be caught with our pants down." The proactive measures included continuous surveillance on the displaced persons camp, along with presence patrolling with members of the local police. Canadians also actively sought to create dialog between the two sides in an effort to reach a solution. As a result, the particularly contentious issue of tent sites and sewage runoff encroaching on burial sites was resolved. In the long-term, the Battalion Group will continue to engage government and civil authorities in pursuit of a permanent solution. Co-operation between the Canadian contingent and the local police chief was evident throughout the operation. Several meetings were held to co-ordinate activities and explore ways the two forces could assist each other. "The local police were a great asset to us in the conduct of Op RAPTOR," said Maj Vass. "They agreed to maintain a continuous presence in the area and shared information with us. We’ve also placed a liaison officer in their headquarters for the duration of the operation." Co-operation with the local police and government authorities is a key part of 3 RCR Battalion Group’s overall mission in Afghanistan. A number of initiatives are already underway, including a six-day training program for local police, as well as professional development and mentoring for Afghan government troops. "Our mission here in Kabul is evolving," said Lieutenant-Colonel Don Denne, commanding officer of 3 RCR Battalion Group. "When we first arrived we were focussed on patrolling the streets to provide some measure of stability in our area. Now that we’ve made steps in that regard, we are looking to assist the Afghans in maintaining this stability for themselves. We’re not going to be here forever." Capt Janzen, 3 RCR Battalion Group PAO.

Top /HautDes soldats apaisent les tensions près de Kaboul

par le Capt Jay Janzen Des soldats du Groupe-bataillon du 3e Bataillon, The Royal Canadian Regiment (3 RCR), se sont trouvés sur la corde raide alors qu’ils tentaient d’apaiser les tensions entre des résidents en colère de Kaboul Ouest et un groupe de personnes déplacées qui squattaient tout près sur le flanc d’une montagne. Les troupes canadiennes et la police locale ont collaboré ensemble à l’opération RAPTOR lors d’une crise de cinq jours qui a eu lieu à la fin septembre. Une lettre de menaces, trouvée dans le camp des personnes déplacées, laissait croire que les résidents vivant à proximité prendraient les choses en main. L’ultimatum accordait aux migrants jusqu’au 21 septembre pour quitter le camp, sans quoi ils seraient expulsés de force. Selon le Colonel Aligan Askaryer, chef de police du district périphérique, ce sont les eaux d’égout brutes provenant du camp et se déversant dans un cimetière voisin qui auraient été à l’origine du litige. Quelques citoyens ont également prétendu que des opportunistes des environs avaient installé des tentes en vue de revendiquer ensuite le terrain. Cependant, les résidents locaux nourrissaient eux aussi des inquiétudes tout à fait légitimes concernant l’avenir de leur communauté. La criminalité est en hausse, les cimetières sont profanés et la valeur des propriétés dégringole. Cette opération reflète bien les différents aspects de l’ensemble de la mission des Canadiens, ici à Kaboul, qui est à la fois complexe et particulièrement délicate. Malgré la méfiance de la communauté locale, la situation n’a pas inquiété outre-mesure le Col Askaryer. « Je ne crois pas que ces menaces seront mises à exécution », a-t-il affirmé. En dépit de cette déclaration, le Major John Vass, commandant de la compagnie des parachutistes, était déterminé à poursuivre l’opération. « Notre méthode, typiquement canadienne, nous pousse à assurer ici une présence, simplement au cas où quelque chose se produirait », a-t-il affirmé. « Les soldats prennent des mesures proactives juste au cas où… Nous ne voulons pas être pris au dépourvu. » Ces mesures comprenaient la surveillance continue du camp des personnes déplacées ainsi qu’une patrouille régulière à laquelle participaient des membres de la police locale. De plus, les Canadiens cherchaient activement à établir un dialogue entre les deux parties, espérant ainsi en arriver à une solution. On a donc réglé la question particulièrement difficile de l’emplacement des tentes et celle du débordement des égouts sur les lieux de sépulture. À long terme, le Groupe-bataillon continuera d’encourager le gouvernement et les autorités civiles à trouver une solution permanente. Tout au long de l’opération, la collaboration entre le contingent canadien et la police locale était manifeste. Plusieurs réunions ont eu lieu afin de coordonner les activités et de trouver comment les deux forces pouvaient s’entraider. « Lors de l’Op RAPTOR, les membres de la police locale ont été un atout précieux pour nous », a mentionné le Maj Vass. « Ils ont accepté d’assurer une présence continue dans le secteur et de partager avec nous leur information. Nous avons aussi placé un officier de liaison dans leur quartier général pour la durée de l’opération. » La collaboration avec la police et les autorités gouvernementales locales constitue l’un des éléments clés de la mission globale du Groupe-bataillon du 3 RCR en Afghanistan. Un certain nombre d’initiatives sont déjà en cours, notamment un programme de formation de six jours à l’intention de la police locale ainsi qu’un programme de perfectionnement professionnel et de mentorat destiné aux troupes du gouvernement afghan. « Notre mission ici à Kaboul évolue », a déclaré le Lieutenant-colonel Don Denne, commandant du Groupe-bataillon du 3 RCR. « Lorsque nous sommes arrivés, nous nous sommes employés à patrouiller les rues afin d’instaurer une certaine stabilité dans notre secteur. Maintenant que nous avons franchi cette étape, nous voulons aider les Afghans à maintenir cette stabilité eux-mêmes. Nous ne serons pas ici éternellement. » Le Capt Janzen est OAP pour le Groupe-bataillon du 3 RCR.

Top /HautSaying goodbye to fallen comrades

Thousands of people from Kabul, Afghanistan, to Pembroke, Ont., stopped to remember and commemorate the lives of two members of the 3rd Battlion, The Royal Canadian Regiment as they made their final journeys home.
Sergeant Robert Short of Fredericton, N.B., and Corporal Robbie Beerenfenger of Ottawa, died October 2, when the Ilitis they were patrolling in struck an anti-tank mine on the outskirts of Kabu. Three other soldiers were injured.

À nos soldats morts en service, au revoir

Des milliers de personnes, que ce soit à Kaboul, en Afghanistan ou de Pembroke, en Ontario, ont pris un temps de réflexion pour se souvenir de deux membres du 3e Bataillon, The Royal Canadian Regiment, qui sont revenus au pays dans ce qui a été leur dernier voyage.
Le Sergent Robert Short, de Fredericton au N.-B., et
le Caporal Robbie Beerenfenger d’Ottawa, ont perdu la vie le 2 octobre dernier, quand leur véhicule Iltis a frappé une mine antichar tandis qu’ils patrouillaient en périphérie de Kaboul. Trois autres militaires ont été blessés.

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