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Page 14 - 15, Maple Leaf, 05 November 2003, Vol. 6 No. 41

page 14 - 15, La feuille d'érable, Le 05 novembre 2003, Vol. 6 No. 41

Fourth Dimension

November 9, 1916

In Ottawa, Prime Minister Sir Robert Borden has decided to dismiss his Minister of Militia and Defence, Honorary Lieutenant-General Sir Sam Hughes. By far the most prominent member of the Cabinet since the Great War began in August 1914, Sir Sam has held his portfolio since the Conservatives took power in 1911, despite being a central figure in some of the worst scandals the Dominion government—no stranger to scandal—has experienced to date.

Sir Sam has done great things for Canada and the war effort. Seeing the war as an opportunity to build the Militia into the “citizen army” of his dreams, he mobilized the Canadian Expeditionary Force and acquired Camp Valcartier and Camp Borden to accommodate it. To build a Canadian armaments industry—in 1914, Canada’s had only two munitions plants, both in Québec City: the Ross rifle plant on the Plains of Abraham and the Dominion Arsenal at the Citadel—he set up the Shell Committee to distribute British ammunition contracts to Canadian manufacturers. To shape the Canadian battalions overseas into a field army, he engineered the formation of the Canadian Corps and strove to have Canadian officers appointed to all its command positions. Sir Sam has noble objectives, but his methods are at best old-fashioned. In these terrible times, his highly emotional, politically oriented way of doing things produces one disaster after another.

The scandal over the Shell Committee’s methods for awarding contracts was bad enough, but manageable; Canadians are resigned to the use of government contracts to reward loyal supporters of the party in power. The inept management of the Shell Committee likewise produced an outcry in Parliament, but not nearly enough to pry Sir Sam out of his seat at the Cabinet table. The Militia Minister’s unseemly struggle with the War Office in Britain over the right to appoint commanding officers does not bother Canadians much; it still seems normal (if unfair and perhaps unwise) that the friends and relatives of important people should get important jobs. Sir Sam is even weathering the storm over the Ross rifle, which he still believes should be issued to and used by Canadian soldiers in the trenches, although it is murderously unsuitable for the foul conditions of field service.

Sir Sam’s most ambitious creation was a Canadian headquarters in England, under his old friend Sir Max Aitken—an unsubtle tactic to wrest control of the Canadian Forces overseas not only from the War Office in London, but also from the Prime Minister, the Cabinet and Parliament in Ottawa. Opened in 1915 to administer the appointments of senior commanders, it quickly took command of all Canadian military activities overseas, especially the budding Canadian Corps. In early 1916, Sir Sam added an overseas Militia Sub-Council and made plans to move the Militia Department to England.

Prime Minister Borden has his own plans for an overseas military mission, properly constituted under an experienced senior civil servant and directed from Ottawa. In September, he abruptly intervened by appointing Sir George Perley to head the Canadian mission in London, and Sir Sam retaliated with backroom machinations, vitriolic letters, and assaults in Parliament. On November 1, he finally went too far: in a letter to the Prime Minister, he accused Sir Robert of lying about his plans for the overseas ministry.

Today, the Prime Minister is composing a letter to Sir Sam: “You seem actuated”, he writes, “by a desire… to administer your department as if it were a distinct and separate government… The latest of these instances is the establishment of a Militia Sub-Council in Great Britain. All members of the government have full and direct responsibility in respect to the very important matters which the proposed Council would advise upon and direct. You proceeded to disregard my instructions… Such an attitude is wholly inconsistent with and subversive of the principle of joint responsibility upon which constitutional government is based.”

LGen Sir Sam Hughes resigns his Cabinet post on November 11, 1916, but he continues to represent his constituency in Parliament until his death in August 1921.

Quatrième Dimension

Le 9 novembre 1916

À Ottawa, le premier ministre Sir Robert Borden a décidé de relever de ses fonctions le ministre de la Milice et de la Défense, le Lieutenant-général honoraire Sir Sam Hughes. De loin le plus éminent membre du Cabinet depuis le déclenchement de la Grande Guerre en août 1914, Sir Sam détenait ce portefeuille depuis la prise de pouvoir par les Conservateurs, en 1911, bien qu’il se soit retrouvé au cœur de certains des pires scandales ayant à ce jour éclaboussé le gouvernement fédéral, qui pourtant en avait vu bien d’autres.

Sir Sam a fait de grandes choses pour le Canada et pour l’effort de guerre. Voyant dans la guerre l’occasion de faire de la Milice « l’armée de citoyens » de ses rêves, il mobilise le Corps expéditionnaire canadien et fait l’acquisition du Camp de Valcartier et du Camp de Borden pour loger les troupes. Afin de mettre sur pied une industrie canadienne de l’armement – en 1914, le Canada ne possédait que deux usines de munitions, toutes deux situées dans la ville de Québec : l’usine à fusils Ross, sur les plaines d’Abraham, et l’Arsenal fédéral, à la Citadelle – il forme le comité Shell qu’il charge d’attribuer les contrats d’approvisionnement britanniques à des entrepreneurs canadiens. Pour transformer les bataillons canadiens d’outre-mer en une armée de campagne, il orchestre la formation du Corps d’armée canadien et s’efforce de nommer des officiers canadiens à tous les postes de commandement. Sir Sam poursuit de nobles objectifs, mais ses méthodes sont, au mieux, dépassées. En cette période très difficile, sa façon de faire les choses, très émotive et dictée par des motifs politiques, produit désastre après désastre.

Le scandale entourant les méthodes utilisées par le comité Shell pour octroyer des contrats est source de bien des vagues, mais contrôlable; les Canadiens sont résignés à l’attribution de contrats du gouvernement pour récompenser les fidèles partisans du parti au pouvoir. La gestion inepte du comité Shell provoque également des remous au Parlement, mais pas suffisamment pour écarter Sir Sam de son siège au Cabinet. Que le ministre de la Milice lutte de façon inconvenante avec le War Office de Grande-Bretagne pour obtenir le droit de nommer des commandants n’inquiète pas beaucoup les Canadiens; il semble encore normal (même si c’est injuste et parfois peu sage) que les amis et parents des gens importants décrochent de bons emplois. Sir Sam tient même le coup dans le dossier du fusil Ross, qui, selon lui, devrait continuer d’être distribué aux soldats canadiens dans les tranchées, et utilisés par eux, bien qu’il soit très mal adapté aux conditions qui prévalent dans les tranchées.

La plus ambitieuse réalisation de Sir Sam est la création d’un quartier général canadien en Angleterre, dirigé par son vieil ami Sir Max Aitken – tactique peu subtile pour arracher le contrôle des FC outre-mer non seulement au War Office de Londres, mais encore au premier ministre, au Cabinet et au Parlement d’Ottawa. Ouvert en 1915 dans le but de procéder aux nominations de commandants supérieurs, ce QG ne tarde pas à prendre le commandement de toutes les activités militaires canadiennes outre-mer, en ce qui concerne, surtout, le nouveau Corps d’armée canadien. Au début de 1916, Sir Sam crée un sous-conseil de la Milice outre-mer et établit des plans pour déménager le ministère de la Milice en Angleterre.

Le premier ministre Borden a ses propres plans pour une mission militaire outre-mer convenablement constituée sous l’autorité d’un haut fonctionnaire d’expérience et dirigée à partir d’Ottawa. En septembre, il réagit très vite en nommant Sir George Perley à la tête de la mission canadienne à Londres. Sir Sam rétorque avec de basses machinations de couloir, des lettres virulentes et des voies de fait au Parlement. Le 1er novembre, c’est finalement la goutte qui fait déborder le vase : dans une lettre adressée au premier ministre, il accuse Sir Robert de mentir au sujet de ses plans de ministère outre-mer.

Aujourd’hui, le premier ministre compose une lettre à Sir Sam : « Vous me semblez motivé par un désir… d’administrer votre Ministère comme s’il s’agissait d’un gouvernement distinct et autonome… Le plus récent exemple est celui de l’établissement d’un sous-conseil de la Milice en Angleterre. Tous les membres du gouvernement ont une responsabilité entière et directe à l’égard des questions très importantes au sujet desquelles le Conseil proposé donnerait des avis et des directives. Vous avez fait fi de mes instructions… Une telle attitude est tout à fait contraire au principe de responsabilité conjointe sur lequel repose un gouvernement constitutionnel et elle est de nature subversive ».

Le Lgén Sir Sam Hughes démissionne du Cabinet le 11 novembre 1916, mais il continue de représenter sa circonscription au Parlement jusqu’à son décès en août 1921.

Giving blood in honour of CF members

By Najwa Asmar

Canadian Blood Services (CBS) will join forces with the CF to stage blood donor clinics in honour of CF members serving in Canada and around the world, between November 5-11.

Over those seven days, Canadians will have a chance to express their gratitude to CF members and save lives by giving blood. Special cards will be available at the different CBS clinics for donors to write messages of support to the CF or, more specifically, to friends and families in the military community.

Last year, during the first edition of this campaign, the CBS collected large numbers of messages from donors to CF members. Here are a few:

  • “To honour a fallen soldier who died for my freedom. Thank you!”

  • “To honour all the Armed Forces of WWII.”

  • “Just to let you all know, you are thought of and appreciated… Take care of yourselves!”

  • “To honour Canadian soldiers killed or injured in "Friendly Fire" incident April 2001”

  • “To all who have served... past and present.”

“The Canadian Forces have always been aware of the role played by blood donors in helping save lives, both in times of war and in times of peace,” said Colonel Scott Cameron, CF Surgeon General. “Our profound thanks go to these generous individuals. We urge everyone who can donate blood to do so and to send your messages of support to Canadian Forces personnel.”

A two-phase campaign

This initiative, which will end on Remembrance Day, is actually just the first phase of “Roll Up Your Sleeves Canada”, a blood donation campaign staged for a second consecutive year by the CBS in partnership with the CF, as part of a national effort to collect blood.

During the second phase of the campaign, CF members themselves will be able to give blood in support of this effort. Between November 11 and January 12, 2004, CBS will visit most CF bases across Canada to allow military personnel, their families and friends help maintain an adequate blood supply, as the need for this vital element continues to grow.

CBS statistics indicate that 2 800 people, 290 of whom were new donors, gave blood during the 2002 CF campaign.

The relationship between the Canadian military community and local and national blood collection services dates back to the first campaign of this type, launched during the Second World War, when blood was collected for soldiers wounded in Europe.

CBS is a not-for-profit organization that collects and manages the blood supply. It organizes blood donor clinics across Canada, with the exception of Quebec where Héma-Québec is in charge of the blood supply. This year, however, Héma-Québec will participate in the campaign and welcome CF members serving in the province, as well as their families and friends.

“We’re privileged to have the support of the Canadian Forces again this year,” said Dr. Graham Sher, chief executive officer of CBS. “I urge people to say thank you to these special people in a unique and meaningful way—by giving blood and helping to save lives,” said Dr. Sher. Paying tribute to the role of the CF and the sacrifices they make for our country.

Ms. Asmar is a writer for CFMG.

Donner du sang pour honorer les membres des FC

par Najwa Asmar

La Société canadienne du sang (SCS) en partenariat avec les FC organisera, entre le 5 et le 11 novembre, une collecte de sang en l’honneur des membres des FC, en service au Canada et dans le monde.

Durant ces sept jours les Canadiens auront l’occasion d’exprimer leur gratitude aux militaires tout en contribuant, grâce à leurs dons de sang, à sauver des vies. Des cartes spéciales seront disponibles dans les différentes cliniques de la SCS, et les donateurs pourront y laisser des messages de sympathie ou d’appui aux FC ou, plus particulièrement, à des proches ou amis appartenant à la communauté militaire.

L’année dernière, lors de la première édition de cette campagne, la SCS a recueilli un grand nombre de messages adressés par les donateurs aux membres des FC. En voici quelques-uns :

  • « À tous les soldats qui sont tombés pour défendre ma liberté. Merci! »;

  • « Pour honorer toutes les forces armées de la Deuxième Guerre mondiale »;

  • « Juste pour vous dire que tout le monde pense à vous et vous apprécie. Prenez-soin de vous-mêmes! »;

  • « En l’honneur des soldats canadiens, morts ou blessés, dans l’incident de tir ami, en avril 2002 »;

  • « À tous ceux qui ont servi dans le passé et qui servent actuellement ».

« Les FC ont toujours été conscientes de la contribution des donateurs de sang à sauver des vies, en temps de guerre comme en temps de paix », a déclaré le Colonel Scott Cameron, médecin-chef des FC. « Nous adressons nos remerciements les plus sincères à toutes ces personnes généreuses et nous encourageons ceux et celles qui peuvent donner du sang à le faire et à envoyer leurs messages d’appui aux membres des FC », a-t-il ajouté.

Une campagne en deux phases

L’initiative, qui sera clôturée avec la célébration du jour du Souvenir, le 11 novembre, constitue, en fait, la première phase de la campagne de collecte de sang « Retroussez vos manches! », lancée par la SCS pour la deuxième année consécutive, en partenariat avec les FC, dans le cadre d’un effort national de collecte du sang.

Durant la deuxième phase de la campagne, ce sera au tour des membres des FC de contribuer à cet effort. À partir du 11 novembre prochain et jusqu’au 12 janvier 2004, la SCS visitera la majorité des bases des FC à travers le pays, afin de permettre aux militaires, ainsi qu’à leurs proches et amis, de participer au maintien de bonnes réserves de sang, alors que les besoins pour cet élément vital ne cessent d’augmenter.

Selon les chiffres de la SCS, 2 800 personnes, dont 290 nouveaux donateurs, ont fait des dons de sang, lors de la campagne menée auprès des FC, en 2002.

Les liens entre la communauté militaire du Canada et les services locaux et nationaux de collecte du sang remontent à très loin, puisque la première campagne de ce genre a été lancée durant la Deuxième Guerre mondiale, à destination des soldats blessés en Europe.

La Société canadienne du sang est une organisation sans but lucratif de collecte et de gestion des réserves du sang. Ses activités couvrent tout le Canada, à l’exception du Québec où les réserves du sang relèvent de Héma-Québec. Cette organisation participera d’ailleurs, cette année-là, à la campagne, et recevra les membres des FC en service dans la province, ainsi que leurs proches et amis.

« C’est un privilège pour nous de soutenir les Forces canadiennes, encore une fois cette année », a déclaré le Dr Graham Sher, chef de la direction de la SCS. Rendant hommage au rôle des FC et à leurs « sacrifices » pour le Canada, le Dr Sher a ajouté : « J’invite le public à remercier ces personnes spéciales à travers un acte unique et éloquent, celui de donner du sang et de contribuer à sauver des vies ».

Mme Asmar est rédactrice au Bureau des affaires publiques du GMFC.

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