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Page 14 - 15, Maple Leaf, 12 November 2003, Vol. 6 No. 42

page 14 - 15, La feuille d'érable, Le 12 novembre 2003, Vol. 6 No. 42

Fourth Dimension

November 16, 1885

At the North West Mounted Police barracks 5 km west of Regina, Sask., Louis Riel is going to his death. The condemned man has been held in the guardroom, a long, low, wooden building with a sloping roof, small barred windows, six sentinels pacing around it continuously, and an officer checking on the prisoner every 15 minutes. A double cordon of police and soldiers surrounds the barracks, with outposts up to 1.5 km away. No one without a pass can approach the barracks, let alone the guardroom.

Louis Riel has been held like this since his trial began, and his only visitor is his confessor, Father André from Battleford. His wife and children are living with relatives in Manitoba, and his friends are in hiding, in prison, or in exile. Gabriel Dumont, the great Métis war leader, is in Montana, soon to accept a position with Buffalo Bill’s Wild West Show.

The fate of Riel has led the news since May, when he gave himself up after the fall of Batoche. The guilty verdict and death sentence that concluded his brusquely unjust treason trial in July moved the drama to Parliament, where Prime Minister Sir John A. Macdonald struggled to confirm a death warrant for the French-speaking, profoundly religious Métis leader without alienating the French-speaking, profoundly religious Conservative voters of Quebec.

Second only to ensuring that their prisoner does not escape, the officers of the court are most concerned with dismiss the widespread belief that Riel is insane, and therefore should not hang. That objective was accomplished through a government-ordered examination by Dr. Michael Lavell, who used to be a professor of obstetrics at Queen’s University and is now the warden of Kingston Penitentiary, and Dr. François-Xavier Valade, who works for the Department of Inland Revenue. Dr. Lavell considers Riel eccentric but capable of distinguishing right from wrong—legally sane. Dr. Valade’s opinion is quite different: “I have come to the conclusion that he is not an accountable being, that he is unable to distinguish between right and wrong on political and religious subjects which I consider well-marked, typical forms of a kind of insanity under which he undoubtedly suffers…” Despite Dr. Valade’s dissent, and considerable evidence provided by Dr. Augustus Jukes of the Mounted Police, Prime Minister Macdonald managed to convince his Cabinet to confirm the death sentence.

The gallows stand beside the guardroom, and the appointed hour is 8 p.m. The executioner is Jack Henderson of Winnipeg, who fought the Métis and was taken prisoner during the Red River Rebellion of 1869–70. When Riel is taken from his cell, the guards watch him walk slowly and with great dignity to the scaffold, accompanied by Father André and a local priest, Father McWilliam. He wears a grey coat, grey trousers and moccasins, which they can see clearly as he kneels at the edge of the scaffold to receive the last rites. He makes the ritual responses in a clear voice and, after receiving Communion, he stands up, walks steadily to the hangman and halts on the trap, turning to face the 20 witnesses assembled in the yard. Mr. Henderson the executioner ties Riel’s hands behind his back and blindfolds him, and at that moment the witnesses hear his last words: “Merci, Jésus.”

The trap is sprung precisely on time, and two minutes later Dr. Jukes declares Riel dead. When the body is cut down, it is formally identified as that of the traitor Louis Riel by the six men of the jury that convicted him: Francis Cosgrove of Whitewood (the foreman), Edwin J. Brooks of Indian Head, Henry J. Painter of Broadview, Walter Merryfield of Whitewood, Peel Deane of Broadview, and Edwin Eratt of Moose Jaw. In accordance with his will, written on November 6, 1885, Louis Riel is buried in St. Boniface, Manitoba.

Quatrième dimension

Le 16 novembre 1885

Dans la caserne de la Police à cheval du Nord-Ouest, 5 km à l’ouest de Regina, en Saskatchewan, Louis Riel se prépare à mourir. Le condamné est détenu dans le corps de garde, une longue bâtisse en bois à toit incliné et bas, dont les petites fenêtres sont munies de barreaux. Six sentinelles en font le tour continuellement, et un officier s’assure toutes les 15 minutes que le prisonnier est là. Un double cordon de policiers et de soldats encercle la caserne, et il y a des avant-postes jusqu’à 1,5 km plus loin. Sans un laissez-passer, personne ne peut s’approcher de la caserne, et encore moins du corps de garde.

Louis Riel est détenu dans ces conditions depuis le début de son procès. La seule personne qui lui rend visite est son confesseur, le père André de Battleford. Sa femme et ses enfants vivent avec des parents au Manitoba. Ses amis se cachent, sont en prison ou en exil. Gabriel Dumont, le grand chef de guerre métis, s’est réfugié au Montana; il acceptera bientôt de se joindre au Wild West Show de Buffalo Bill.

Le sort de Riel défraie les manchettes depuis qu’il s’est rendu, au mois de mai, après la chute de Batoche. À la suite du verdict de culpabilité et de la sentence de mort qui concluent l’injuste procès de trahison instruit en juillet, c’est le Parlement qui est aux prises avec un épineux problème. Le premier ministre John A. Macdonald tente de confirmer l’ordre d’exécution du leader métis francophone profondément religieux sans s’aliéner les électeurs francophones conservateurs et profondément religieux du Québec.

Outre s’assurer que leur prisonnier ne s’échappe pas, les fonctionnaires de la Cour sont surtout occupés à détruire la croyance populaire selon laquelle Riel est fou et ne doit donc pas être pendu. Le gouvernement atteint cet objectif en demandant au Dr Michael Lavell, autrefois professeur d’obstétrique à l’Université Queen’s et maintenant directeur du pénitencier de Kingston, et au Dr François-Xavier Valade, qui travaille pour le ministère du Revenu intérieur, d’examiner le prisonnier. Le Dr Lavell estime que Riel est excentrique mais qu’il est capable de distinguer le bien du mal, donc qu’il est légalement sain d’esprit. Le Dr Valade a une opinion tout à fait différente : « J’en suis venu à la conclusion qu’il n’est pas un être responsable, qu’il est incapable de distinguer le bien du mal lorsqu’il s’agit de questions politiques et religieuses, ce que je considère comme des indices certains et typiques d’une forme d’aliénation mentale, dont il souffre sans aucun doute ». Malgré l’opinion dissidente du Dr Valade et les preuves substantielles fournies par le Dr Augustus Jukes de la Police à cheval, le premier ministre Macdonald s’arrange pour convaincre son Cabinet de confirmer la peine de mort.

Le gibet se trouve à côté du corps de garde, et la pendaison est fixée à 20 h. Le bourreau, Jack Henderson de Winnipeg, a combattu les Métis et a été fait prisonnier pendant la Rébellion de la rivière Rouge, en 1869-1870. Lorsque Riel est tiré de sa cellule, les gardes l’observent se diriger lentement et très dignement vers la plate-forme. Il est accompagné du père André et du père William, un prêtre de la région. Il porte un manteau et des pantalons gris et il est chaussé de mocassins, ce que les gardes peuvent voir clairement lorsqu’il s’agenouille au bord de l’échafaud pour recevoir les derniers sacrements. Il fait les réponses rituelles d’une voix claire et, après avoir reçu la communion, il se lève et marche d’un pas ferme vers le bourreau. Puis, il s’arrête au-dessus de la trappe, se tourne et fait face aux 20 témoins assemblés dans la cour. M. Henderson, le bourreau, attache les mains de Riel derrière son dos et lui bande les yeux. À ce moment, les témoins entendent ses dernières paroles : « Merci, Jésus ».

La trappe s’ouvre exactement à l’heure prévue et, deux minutes plus tard, le Dr Jukes déclare Riel mort. Lorsque le corps est détaché, il est formellement identifié comme celui du traître Louis Riel par les six hommes du jury qui l’ont condamné : Francis Cosgrove de Whitewood (le président du jury), Edwin J. Brooks d’Indian Head, Henry J. Painter de Broadview, Walter Merryfield de Whitewood, Peel Deane de Broadview et Edwin Eratt de Moose Jaw. Conformément à son testament, rédigé le 6 novembre 1885, Louis Riel est enterré à Saint-Boniface, au Manitoba.

Healthy and nutritional choices made easier

By Gloria Kelly

Food services at CF locations get a passing grade, but there is also room for improvement, says a recent study undertaken at 35 sites across Canada. The average was a B+ (75-79 percent) with a range between 35 and 100 percent compliance with the “Eat Smart!” healthy choices checklist for the workplace.

“This study gave us a snapshot in time and we see that there is a need for and an interest in more workplace promotion of healthy eating and food choices,” says Dr. Debra Reid of the Nutritional Wellness program, Strengthening the Forces, a pillar of Director General Health Services’ Force Health Protection.

The project was designed to identify the current trends, and best practices that support healthy eating at CF worksite food service locations, and determine if indeed, the locations meet the 18 standards for routine availability of a variety of vegetables and fruit, whole grains and low fat options, as well as balanced meals. The expectation is that these nutritional standards should be within reach of all CF food service locations.

“Many of our daily meals are eaten away from home, and making food choices available to support healthy eating is crucial,” said Dr. Reid. “Because so many CF members rely on the food services on their base/wing it is essential to provide a healthy eating environment. Nutrition education initiatives have little impact if the food choices are not there.”

Nutritional wellness is seen as a key component in helping CF members to remain healthy. In the last CF Health and Lifestyle Information Survey, members clearly identified their wish to have better eating habits and nutritional information available.

There are many positive things happening at CF food services locations, said Dr. Reid. Nutritious beverages are readily available as are fresh fruit and vegetables both cooked and raw. Majority of locations offer smaller portions on request, and will put sauces and gravies on the side. Bread and cereal selections often include upwards of half in whole grain options and many menus have at least one low fat option at lunchtime.

But, the report has nine key recommendations that most sites could easily implement to further improve menu selections tailored to the nutritional needs of the CF population. Those needs, can and do, vary depending on the location, element and workplace involved.

The recommendations are basic and include: provision of higher fibre, low fat desserts/snacks; low fat yogurt or milk pudding; smaller servings of French fries; salads, rice or vegetables offered as an alternative to French fries; and low-calorie dressings made available at salad bars. In the kitchen, lower fat gravies could be used; vegetarian choices could be served more often, and sandwich fillings can be prepared with low fat mayonnaise.

“These recommendations should not be too difficult to implement,” said Dr. Reid. “The food service officers I met at their national conference in ASU Valcartier this year are very receptive to providing healthy choices, and also are enthusiastic about nutrition education activities at the point of sale, by far the best place to provide healthy choices information.”

And the point of purchase nutrition promotion activities are the next step for Strengthening the Forces. Health promotion directors on the bases/wings are in position to work with the national office to promote food choices that support healthy eating in their locales.

“This initial snapshot has set a sound foundation,” said Dr. Reid. “We are looking to build upon the findings and working in partnership with the CF workplace food services to reinforce healthy lifestyles, support nutritionally vulnerable populations and create and maintain an environment that fosters healthy eating habits.”

Des choix santé facilités

par Gloria Kelly

Les services alimentaires des FC sont jugés acceptables, mais il y a matière à amélioration, selon une étude récente menée à 35 endroits différents au Canada. Ils ont obtenu une cote moyenne de B+ (75-79 %), avec un intervalle de 35 à 100 %, par rapport à la liste de contrôle des choix santé en milieu de travail de « À votre santé! ».

« Cette étude nous a donné une image ponctuelle et nous constatons qu’il existe un besoin de mieux promouvoir une saine alimentation en milieu de travail et que l’intérêt est là », selon le Dre Debra Reid, du Programme du mieux-être en nutrition, Énergiser les Forces, un pilier de l’initiative de Protection de la santé de la Force du directeur général des services de santé.

Ce projet a été conçu pour déceler les nouvelles tendances et meilleures pratiques qui favorisent une alimentation saine dans les installations alimentaires en milieu de travail des FC et déterminer si ces installations respectent les 18 normes concernant la disponibilité habituelle de divers fruits et légumes, de produits à grains entiers ou à faible teneur en gras, ainsi que de repas équilibrés. On s’attend à ce que ces normes nutritionnelles soient atteignables dans toutes les installations des services alimentaires des FC.

« Une bonne partie des repas de la journée se prennent à l’extérieur de la maison et c’est pourquoi il importe tant d’offrir des choix alimentaires sains », affirme le Dre Reid. « Il y a tellement de membres des FC qui comptent sur les services alimentaires de leur base ou de leur escadre qu’il est essentiel de créer un contexte de bonne alimentation. Les initiatives d’éducation nutritionnelle ont peu d’effet si les aliments recommandés ne sont pas offerts. »

Le mieux-être nutritionnel est considéré comme une composante clé des mesures visant à aider les membres des FC à demeurer en santé. Dans le cadre de la dernière enquête des FC sur la santé et les modes de vie, les membres ont clairement indiqué qu’ils souhaitaient avoir de meilleures habitudes alimentaires et plus d’information de nature nutritionnelle.

Au dire du Dre Reid, bien des changements positifs s’opèrent dans les installations alimentaires des FC. Les boissons nutritives sont facilement disponibles, tout comme les fruits et légumes frais, cuits ou crus. Dans la majorité des installations, on offre des portions réduites, sur demande, et verse les sauces séparément. Souvent, plus de la moitié des pains et céréales offerts sont à grains entiers, et bien des menus comportent au moins un choix faible en gras à l’heure du midi.

Cependant, le rapport renferme neuf recommandations clés que la plupart des installations pourraient facilement mettre en œuvre en vue d’améliorer les menus encore plus, en fonction des besoins nutritionnels des membres des FC. Ces besoins peuvent varier et varient effectivement selon l’endroit, l’élément et le milieu de travail.

Ce sont des recommandations élémentaires qui portent sur ce qui suit : desserts et collations à forte teneur en fibres et à faible teneur en gras; yogourt ou pudding au lait faible en gras; de plus petites portions de frites; salades, riz et légumes offerts en remplacement des frites; vinaigrettes à faible teneur en calories offertes dans les buffets à salades. Dans les cuisines, on pourrait utiliser des sauces moins grasses, servir plus souvent des plats végétariens et utiliser des mayonnaises faibles en gras dans les sandwichs.

« Ces recommandations ne devraient pas être trop difficiles à mettre en pratique », a dit le Dre Reid. « Les officiers des services alimentaires que j’ai rencontrés lors de leur conférence nationale à l’USS Valcartier cette année sont très favorables à l’idée d’offrir des choix santé et ils sont aussi enthousiastes devant la perspective des activités d’éducation nutritionnelle dans les installations alimentaires, qui sont de loin le meilleur endroit où fournir de l’information sur les aliments santé. »

En outre, les activités de promotion nutritionnelle sur les lieux mêmes où on consomme les aliments sont la prochaine étape du programme Énergiser les Forces. Les directeurs de la promotion de la santé des bases et escadres sont en mesure de collaborer avec le bureau national à la promotion de bons choix alimentaires dans leurs installations.

« Cette première image constitue une bonne fondation », a affirmé le Dre Reid. « Nous cherchons à bâtir sur cette fondation et à collaborer avec les services alimentaires en milieu de travail des FC à l’amélioration des habitudes de vie, au soutien de populations vulnérables sur le plan nutritionnel, et à la création et au maintien d’un environnement propice à de bonnes habitudes alimentaires. »

Flash

Canadian icon Dave Broadfoot will headline the first ever Operation ATHENA Show Tour scheduled for November 19 to December 5 in Kabul, Afghanistan.

Mr. Broadfoot, known for his comedic wit, is a veteran of the CBC’s “Air Farce”, and has appeared on the “Ed Sullivan Show”, performed before the Queen of England and the President of the United States.

Rising country music star Adam Gregory, and Shaun Verrault from Wide Mouth Mason, combined with singer and dancer JanaJana and the Rock, Paper Scissors Improv Comedy, will round out the show, produced by Pacific Show Productions.

Co-ordinated by the Canadian Forces Personnel Support Agency and sponsored in part by the Royal Canadian Legion, the group will perform seven shows for the nearly 2 000 CF members deployed on Op ATHENA. Audiences could swell to more than 4 000 depending upon the number of international troops who take in the performances.

For more information on CF Show Tours, please visit: www.cfpsa.com.

Flash

Du 19 novembre au 5 décembre à Kaboul, en Afghanistan, la vedette canadienne Dave Broadfoot sera la tête d’affiche du premier circuit-spectacle de l’opération ATHENA.

M. Broadfoot, reconnu pour son humour perspicace, est l’un des membres fondateurs de l’émission « Air Farce », diffusée sur les ondes de la CBC. Au cours de sa carrière, il a notamment participé au « Ed Sullivan Show » et a donné un spectacle devant la reine d’Angleterre et le président des États-Unis.

Le nouveau chanteur de musique country Adam Gregor et Shaun Verrault de Wide Mouth Mason, ainsi que la chanteuse-danseuse JanaJana et le groupe Rock, Paper Scissors Improv Comedy feront partie du spectacle organisé par les Pacific Show Productions.

Coordonné par l’Agence de soutien du personnel des FC et parrainé en partie par la Légion royale canadienne, le groupe offrira sept spectacles aux 2 000 membres des FC déployés dans le cadre de l’Op ATHENA. Les auditoires pourraient compter plus de 4 000 spectateurs, selon la participation des troupes internationales.

Pour obtenir plus de renseignements sur les circuits-spectacles des FC, visitez le site www.aspfc.com.

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