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Page 6 - 7, Maple Leaf, 19 November 2003, Vol. 6 No. 43

page 6 - 7, La feuille d'érable, Le 19 novembre 2003, Vol. 6 No. 43

Wearing the invisible uniform

By Andrea Macdonald

When Kathie Earnshaw married Master Seaman Doug Earnshaw, she knew she was not just marrying the man, she was also marrying the uniform.

Ms. Earnshaw, a volunteer at the Military Family Resource Centre–National Capital Region, Uplands location, has been a military spouse for seven years, and seen what hardships a military family can endure.

At the kick-off of the annual ‘Invisible Ribbon’ campaign on November 3, Ms. Earnshaw was rewarded for her hard work and sacrifice in the community with the Community Support Award.

“I’m a jack of all trades around here. This place is a second home to me and my family,” she said. “We (families) don’t always get recognition for what we do and what we sacrifice,” she said. “I fell in love with the man, not the uniform.”

This subject was the basis of the ‘Invisible Ribbon’ campaign, which began in Winnipeg in 1996, and has since spread throughout Canada. Two women, Barbara Little and Maureen Macdonald, created the ribbon to give a visible “thumbs-up” to families who wear the invisible uniform by supporting a serving member.

The ribbon is made of clear plastic and is fastened to clothing with a Canadian flag pin. ‘Behind the Uniform’ was this year’s theme.

“The theme is meant to show contributions by the people behind the scenes in the CF to their communities. Military families become entrenched in the community and stick together,” said Erica Selschotter, a volunteer co-ordinator at the MFRC Uplands location.

When spouses are deployed, feelings of isolation and stress can make life difficult. But, by taking care of things at home, and supporting the military member, they are contributing to the success of the troops overseas.

This year’s campaign caught the attention of Defence Minister John McCallum. “Since becoming Minister, I’ve come to see just how challenging military life can be for our members and their families,” he said.

“I’ve seen first-hand the strength and determination of families who carry on when spouses leave for long, and sometimes dangerous, deployments.”

Mr. McCallum showed his support by touring the MFRC Uplands site and aided in assembling some ribbons for distribution.

The campaign ran from November 2 to 8, but ribbons are available year-round by contacting local MFRCs.

“We want people to wear a ribbon to show support to military families and let them know they are appreciated,” said Ms. Selschotter.

Porter l’uniforme invisible

par Andrea Macdonald

Lorsque Kathie Earnshaw a épousé le Matelot-chef Doug Earnshaw, elle savait qu’elle endossait du même coup l’uniforme militaire.

Mme Earnshaw, bénévole au Centre de ressources pour les familles des militaires – Région de la capitale nationale (CRFM-RCN), à l’emplacement d’Uplands, est une conjointe de militaire depuis sept ans et elle connaît les difficultés auxquelles une famille de militaire peut avoir à faire face.

Lors du lancement de la campagne annuelle du « ruban invisible » le 3 novembre dernier, Mme Earnshaw s’est vue remettre le prix du soutien communautaire en reconnaissance de ses sacrifices et de l’énorme travail accompli au sein de la communauté.

« Je suis une femme à tout faire ici. Cet endroit est pour ma famille et moi un deuxième chez-nous », a-t-elle indiqué. « Nous (les familles), nous n’obtenons pas toujours de reconnaissance pour ce que nous faisons et ce que nous sacrifions », a-t-elle ajouté. « C’est de l’homme dont je suis tombée amoureuse, non de l’uniforme. »

Ce sujet est à l’origine de la campagne du « ruban invisible », qui a vu le jour à Winnipeg en 1996 et qui s’est depuis étendue à l’ensemble du Canada. Deux femmes, Barbara Little et Maureen Macdonald, ont créé le ruban comme manifestation concrète d’appui aux familles qui portent l’uniforme invisible en fournissant leur soutien à un militaire en service.

Le ruban est fait de plastique transparent et se fixe aux vêtements au moyen d’une épinglette du drapeau canadien. Le thème de cette année était « Au-delà de l’uniforme ».

« Ce thème vise à mettre en évidence les contributions des personnes qui travaillent dans les coulisses des FC pour aider leur communauté. Les familles des militaires s’enracinent dans la communauté et se soutiennent mutuellement », a mentionné Erica Selschotter, coordonnatrice bénévole au CRFM d’Uplands.

Lorsque des conjoints sont déployés, l’isolement et le stress peuvent rendre la vie difficile. Mais en s’occupant de ce qui se passe à la maison et en appuyant le militaire affecté en mission, les membres de la famille contribuent au succès des troupes à l’étranger.

La campagne de cette année a attiré l’attention du ministre de la Défense, M. John McCallum. « Depuis que je suis devenu ministre, je me suis rendu compte à quel point la vie militaire peut être exigeante pour les membres des FC et leurs familles », a-t-il affirmé.

« J’ai été à même de constater la force et la détermination avec lesquelles les familles poursuivent leur vie quotidienne lorsque les conjoints partent pour de longs et parfois dangereux déploiements », a poursuivi M. McCallum.

M. McCallum a manifesté son appui à la campagne en visitant le CRFM d’Uplands et en aidant à fabriquer des rubans en vue de leur distribution.

La campagne s’est déroulée du 2 au 8 novembre, mais il est possible de se procurer des rubans toute l’année en communiquant avec les CRFM locaux.

« Nous voulons que les gens portent un ruban pour montrer leur appui aux familles des militaires et leur faire savoir qu’elles sont appréciées », a dit Mme Selschotter.

Raising additional funds for blind children

By Andrea Macdonald and Kristina Davis

In an ongoing drive to help visually impaired youth, Military Police have received not one, but two boosts in support of their campaign.

Last month the Military Police Fund for Blind Children (MPFBC) received a cheque for $900 from training development officers at ADM(HR-Civ) who collected the money from a charity golf tournament last summer.

“The fund has had a lot of financial support and we’re looking to give it to deserving children,” says Captain George McLeod, MPFBC national co-ordinator.

And as December fast approaches, CANEX, a division of the Canadian Forces Personnel Support Agency (CFPSA), is launching a nation-wide campaign to raise even more money for the fund.

The campaign, aptly named, “Trim our tree for a loonie”, encourages CANEX patrons to donate a loonie to the cause. Jacques Croizet, advertising and sales promotion manager at CANEX, says the campaign is very close to their hearts and a wonderful opportunity to help a deserving charity.

Lieutenant-Colonel David Shuster, the chair for the MPFBC, says the partnership with CANEX is exciting for two reasons. “The primary benefit,” he explains, “is to raise additional funds. But secondly, we’ll also be raising awareness about the fund across the country.”

Last year alone, more than $66 000 was raised across Canada. The monies were used to either enhance a child’s lifestyle, the fund’s number one priority, or for recreational activities.

“We just want to spread the word on the cause and let people know it’s out there,”said Capt McLeod.

Colonel James Riley Stone founded the fund, formerly known as the Canadian Provost Corps Blind Fund in 1957, after his daughter, Moira, developed eye cancer, causing blindness and ultimately death.

In his first year of fundraising, Col Stone collected donations from the Canadian Provost Corps to be given to blind children under the age of 13. Now the fund helps Canadians under the age of 21.

For more information on the MPFBC, visit: www.vcds.dnd.ca/cfpm/pubs/blind/intro_e.asp. Ms. Davis is the CFPSA media relations co-ordinator.

Collecte de fonds additionnels pour les enfants aveugles

par Andrea Macdonald et Kristina Davis

Dans le cadre d’efforts constants pour aider les jeunes ayant une déficience visuelle, la Police militaire a reçu non pas un, mais bien deux coups de pouce à l’appui de sa campagne.

Le mois dernier, un chèque de 900 $ a été émis à l’ordre du Fonds de la Police militaire pour les enfants aveugles (FPMEA) par les officiers du développement de l’instruction du SMA (RH-Civ) qui ont amassé ces fonds lors d’un tournoi de golf de bienfaisance, l’été dernier.

« Le fonds bénéficie d’un appui financier considérable et nous cherchons à distribuer les sommes amassées aux enfants qui en ont besoin », a expliqué le Capitaine George McLeod, coordonnateur national du FPMEA.

Alors que décembre approche à grands pas, CANEX, une division de l’Agence de soutien du personnel des Forces canadiennes (ASPFC), lance une campagne nationale visant à recueillir une plus grosse somme d’argent.

La campagne, dont le thème bien choisi en la circonstance est « Décorez notre sapin pour un huard », encourage les clients de CANEX à donner une pièce de un dollar pour la cause. Jacques Croizet, gestionnaire de la publicité et de la promotion des ventes à CANEX, affirme que la campagne leur tient vraiment à cœur et qu’il s’agit d’une excellente occasion d’aider une œuvre louable.

Le Lieutenant-colonel David Shuster, président du FPMEA, fait observer que le partenariat conclu avec CANEX est stimulant pour deux raisons. « Le premier avantage est qu’il permet une collecte de fonds additionnels. Par ailleurs, il permet d’accroître la sensibilisation à l’égard du fonds, dans l’ensemble du pays », a-t-il expliqué.

L’an dernier seulement, plus de 66 000 $ ont été amassés un peu partout au Canada. Les sommes recueillies ont servi soit à améliorer les conditions de vie d’un enfant – priorité absolue du Fonds – soit à organiser des activités récréatives.

« Nous voulons simplement faire connaître la cause et faire savoir aux gens que le Fonds existe », a indiqué le Capt McLeod.

C’est le Colonel James Riley Stone qui, en 1957, a créé ce projet, auparavant appelé Fonds pour aveugles du Corps de prévôté canadien, quand Moira, sa fille, a développé un cancer de l’œil qui l’a rendue aveugle et qui a finalement entraîné son décès.

La première année de la collecte de fonds, le Col Stone a recueilli des dons auprès du Corps de prévôté canadien pour les distribuer aux enfants aveugles de moins de 13 ans. Aujourd’hui, les dons viennent en aide aux Canadiens de moins de 21 ans.

Pour en savoir plus sur le FPMEA, visitez le site www.vcds.dnd.ca/cfpm/pubs/blind/intro_f.asp. Mme Davis est la coordonnatrice des relations avec les médias de l’ASPFC.

Five brothers off to war

By Lyne Mathieu

Five brothers from Saint-Hyacinthe, Que. all went off to war, but only four of them would return. Corporal Irenée Ledoux, Private Donat Ledoux, Pte Jean-Paul Ledoux, Cpl Rosario Ledoux, and Pte Julien Ledoux, the youngest, was the only one to lose his life in the liberation of the Netherlands during the Second World War. Except for Irenée, the fighting brothers all took part in the Normandy landing on June 6, 1944.

These brothers are the great-uncles of Captain Alain Dionne of the Royal 22e Régiment, who works in the National Capital Region. In July, Capt Dionne participated in the Nijmegen Marches in Holland and had the chance to visit the grave of Pte Julien Ledoux.

“I grew up with the story of Uncle Julien who died in the war and was buried in Holland. It’s gratifying for all Canadian soldiers to go to Europe and see the war cemeteries and to see what previous generations have done, how many lives and sacrifices it cost. I walked where my Uncle Julien took his last steps,” he said.

Capt Dionne tells how, in a National Film Board film on the preparation for the Normandy landing, Cpl Rosario Ledoux is shown writing a letter to his fiancée to say goodbye. He knew that he would take part in the landing, but at the time he was not permitted to speak a word of it to anyone.

“My Uncle Rosario had a lot of adventures. He was a jeep driver, and once, when he was crossing a mined bridge the vehicle exploded. He managed to get out, but he couldn’t save his major stuck inside,” said Capt Dionne. “After returning home, my Uncle Rosario never wanted to see a war movie or even hear about the events surrounding November 11 again.”

When their sister Thérèse Ledoux-Céré, received a telegram, she left it on the kitchen counter for three days, not wanting to know which of her brothers had been killed. There were many people in the country who received the same infamous telegrams following the Normandy landing.

Curiously enough, the brothers were much more concerned about their youngest brother’s safety than their own. The day Julien died, Jean-Paul received a letter from him saying that he was in good health. Pte Julien Ledoux died at age 20, from a mortar bomb or mine explosion.

The people who lived through the devastation of the war in Europe are very grateful to the Canadian soldiers who liberated them, said Capt Dionne. The young soldiers, from a relatively safe and comfortable country, became known for their great actions. They conveyed a positive image of Canada that today’s military is duty-bound to uphold, a big responsibility, he said.

Cinq frères à la guerre

par Lyne Mathieu

Cinq frères s’en vont à la guerre. Natifs de Saint-Hyacinthe, au Québec, il y a le Caporal Irenée Ledoux, le Soldat Donat Ledoux, le Sdt Jean-Paul Ledoux, le Cpl Rosario Ledoux et enfin le Sdt Julien Ledoux, le plus jeune des frères et le seul qui perdra la vie lors de la libération des Pays-Bas durant la Deuxième Guerre mondiale. Tous, ils ont pris part au débarquement en Normandie le 6 juin 1944, à l’exception d’Irenée.

Ces hommes sont les grands-oncles du Capitaine Alain Dionne, du Royal 22e Régiment, qui travaille dans la région de la capitale nationale. En juillet dernier, il s’est rendu en Hollande pour participer aux marches de Nimègue et ensuite aller se recueillir sur la tombe du Sdt Julien Ledoux, son grand-oncle.

J’ai grandi avec l’histoire de l’oncle Julien qui est mort à la guerre et est enterré en Hollande. Pour tous les soldats canadiens, c’est gratifiant d’aller en Europe voir les cimetières militaires et de constater ce que les générations avant nous ont fait, ce que cela a coûté en vies et en sacrifices. J’ai marché là où mon oncle Julien a marché ses derniers pas », a affirmé le Capt Dionne.

Le Capt Dionne raconte que dans l’un des films de l’Office national du film sur la préparation du débarquement en Normandie, on voit le Cpl Rosario Ledoux, sur le bateau, en train d’écrire une lettre à sa fiancée dans laquelle il lui fait ses adieux. Il savait qu’il participerait au débarquement, mais à l’époque il n’avait pas le droit d’en souffler mot à quiconque.

« Mon oncle Rosario a vécu beaucoup d’aventures. Il était chauffeur de jeep et alors qu’il passait sur un pont miné, le véhicule a explosé. Il a été capable de sortir mais il n’a pu sauver son major coincé à l’intérieur », a raconté le Capt Dionne. « À son retour, mon oncle Rosario n’a plus jamais voulu écouter un film de guerre, ni même entendre parler des événements entourant le 11 novembre. »

Quand Thérèse Ledoux-Céré, la grand-mère du Capt Dionne, a reçu un télégramme, elle l’a déposé trois jours sur le comptoir de la cuisine ne voulant pas savoir lequel de ses frères était mort. Beaucoup de personnes au pays après le débarquement en Normandie recevaient les fameux télégrammes annonciateurs de mauvaises nouvelles.

Curieusement, les frères se préoccupaient beaucoup plus de la sécurité de leur jeune frère Julien que de la leur. La journée où il est mort, son frère Jean-Paul a reçu une lettre de lui disant qu’il se portait bien. Le Sdt Julien Ledoux est mort à la suite de l’explosion d’une bombe à mortier ou d’une mine à l’âge de 20 ans.

Selon le Capt Dionne, les gens qui ont vécu les méfaits de la guerre en Europe sont très reconnaissants envers les soldats canadiens qui les ont libérés. C’est la réputation qu’ont acquise ces jeunes qui arrivaient d’un pays relativement confortable et sécuritaire. C’est cette image qu’ils ont projetée du Canada et que les militaires d’aujourd’hui se doivent de perpétuer, une lourde responsabilité à porter aux dires du Capt Dionne.

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