Skip first menu (access key: 1) Skip all menus (access key: 2) Go directly to top navigation bar (access key: M)
National Defence / Défense Nationale



Quick Search

Maple Leaf


HTML Version of Maple Leaf

This page contains both English and French articles.

If you require PDF versions of specific articles, please send your request to hamilton.ac@forces.gc.ca.

Volume 1 - Volume 2 - Volume 3 - Volume 4 - Volume 5 - Volume 6 - Volume 7 - Volume 8 - Volume 9


Navy, Maple Leaf, 26 November 2003, Vol. 6 No. 44

Marine , La feuille d'érable, Le 26 novembre 2003, Vol. 6 No. 44

Meritorious Service Medal awarded

By Carmel Ecker

Standing at the forefront of military activity in the US on September 11, 2001, Captain(N) Michael Jellinek did not have time to panic or consider the significance of the events he was seeing.

As command director in the North American Aerospace Defense (NORAD) command center in Cheyenne Mountain, Colorado, Capt(N) Jellinek was the voice of authority for his team, charged with developing an action plan to defend against four hijacked planes threatening American institutions.

He had to direct several hundred military aircraft and ground all civilian air traffic while working with senior American officials, including US President George W. Bush, to determine the right course of action.

For performing his job with calm, leadership and professionalism, Capt(N) Jellinek was awarded the Meritorious Service Medal (MSM) by Governor General Adrienne Clarkson this month.

The 47-year-old, who is now deputy commander Canadian Fleet Pacific, says he is honoured to receive the medal from his country, but says he was not the only one working hard at NORAD September 11.

"An award focusses on an individual, but in the command center that morning, it was the command team that did it. We all worked together, supported each other and dealt with an extraordinary situation pretty well."

Capt(N) Jellinek says he thinks he was singled out because he was the one at the helm. "Just like the CO of a ship, if your ship does well, you get a pat on the back. If your ship runs aground, you get court martialled."

Recounting the day, Capt(N) Jellinek says it was just another day of watching the skies for the staff at the command center, which monitors space, missile and air traffic activity, following up on anything that looks suspicious.

The six-member command center team on shift had been at work for about a half hour when they got a call from the North East defense sector warning of a possible plane hijacking.

Fighter jets were flashed up and awaiting permission to launch and investigate suspicious aircraft.

Meanwhile, the command center team kept an eye on CNN, which is always on one of the displays.

"We flashed CNN and we saw smoke coming out of one of the [World Trade Center] towers," says Capt(N) Jellinek. "That moment when we were looking at it we could see the live feed of that second aircraft circling around behind the towers and smashing into the second tower. So we saw that and made a quick call to the air defense sector asking was that the hijack you’re tracking? Answer: yes it was."

News of the other two hijacks came in and Capt(N) Jellinek and his team worked out a plan of action while conferring with high ranking military officials, the president, vice president, secretary of defense and other US leadership, many of whom had gravitated to Cheyenne Mountain.

They were unable to stop the plane that left a gaping hole in the Pentagon, but were ready to defend Washington, D.C., against the fourth attack.

All civilian aircraft except mercy and MEDEVAC flights were grounded with the help of the Federal Aviation Administration and NAV Canada, and Vice President Dick Cheney made the decision to shoot down any plane being used to attack Washington, D.C.

By this time, the number of people in the command center had doubled in order to deal with the amount of information that was flowing in from across the country, including an increase in terrorist threats and alerts, says Capt(N) Jellinek.

US defense status moved up to DEFCON (defense readiness condition) three (five is normal peacetime readiness and one is maximum force readiness) and any suspicious activity was investigated.

After the fourth plane crashed in a field, the command center staff continued to work on clearing the skies of civilian aircraft, investigating further suspicious aircraft, co-ordinating fighter planes and escorting Air Force One, the president’s aircraft, to safety.

Needless to say it was a long day, but it was not until after Capt(N) Jellinek returned home nearly 12 hours later that he reflected upon the magnitude of the events he had witnessed and realized the part he had played.

"There was a hell of a lot of activity, but people kept their cool," he says.

The MSM recognizes individuals for outstanding professionalism and for bringing honour to the CF and to Canada. The awards ceremony takes place later this year.

Ms. Ecker is a writer with the Lookout.

La Médaille du service méritoire

par Carmel Ecker

Projeté à l’avant-plan de l’activité militaire aux États-Unis, le 11 septembre 2001, le Capitaine de vaisseau Michael Jellinek n’a eu le temps ni de paniquer ni d’évaluer l’importance des événements dont il était témoin.

En tant que directeur de commandement du Centre des opérations du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD), au mont Cheyenne (Colorado), le Captv Jellinek avait autorité sur son équipe et a été chargé d’élaborer un plan d’action pour défendre le pays contre quatre avions détournés menaçant des institutions américaines.

Il lui a fallu diriger plusieurs centaines d’avions militaires et interdire toute circulation aérienne des avions civils pendant qu’il travaillait avec de hauts représentants américains, y compris le président George W. Bush, à déterminer les lignes de conduite à adopter.

Pour s’être acquitté de ses fonctions avec calme, leadership et professionnalisme, le Captv Jellinek a reçu, ce mois-ci, la Médaille du service méritoire (MSM); elle lui a été présentée par la gouverneure générale Adrienne Clarkson.

Ce militaire de 47 ans, qui est maintenant commandant adjoint de la Flotte canadienne du Pacifique, affirme qu’il est honoré de recevoir la Médaille décernée par son pays, mais ajoute qu’il n’était pas le seul à travailler fort au NORAD, le 11 septembre.

« Un prix est attribué à une personne en particulier, mais au Centre des opérations, ce matin-là, c’était toute l’équipe qui travaillait. Nous avons tous travaillé ensemble, en nous aidant les uns les autres, et avons assez bien réagi à une situation exceptionnelle », a-t-il affirmé.

Le Captv Jellinek dit qu’à son avis, on l’a choisi plus particulièrement parce qu’il était à la barre. « Comme dans le cas du commandant d’un navire, on vous félicite lorsque le navire va bien, mais si le navire s’échoue, c’est la cour martiale qui vous attend. »

En se remémorant la journée en question, le Captv Jellinek explique que c’était la routine habituelle de surveillance du ciel pour le personnel du Centre des opérations chargé de contrôler l’espace aérien, les missiles et la circulation aérienne, et de donner suite à tout ce qu’il considère suspect.

L’équipe de six membres alors en poste au Centre des opérations travaillait depuis environ une demi-heure lorsqu’elle a reçu un appel du Secteur nord-est de la Défense l’avertissant d’un possible détournement d’avion.

Des avions de chasse ont été mis en marche en attendant l’autorisation de décoller pour aller faire enquête sur l’avion suspect.

Entre-temps, le Centre des opérations regardait attentivement CNN, qu’on peut toujours apercevoir sur l’un des écrans.

« Nous avons jeté un coup d’œil rapide à CNN et vu de la fumée s’échapper de l’une des tours [du World Trade Center] », a indiqué le Captv Jellinek. « Au moment précis où nous regardions l’écran, nous avons pu voir en direct le second aéronef décrire des cercles derrière les tours et aller percuter la seconde tour. Voilà ce que nous avons vu, et nous avons rapidement communiqué avec le secteur de défense aérienne pour leur demander s’il s’agissait du détournement dont ils suivaient les progrès. Réponse : Oui, en effet. »

Des nouvelles des deux autres détournements sont arrivées et le Captv Jellinek et son équipe ont élaboré un plan d’action tout en s’entretenant avec des officiers militaires haut gradés, le président, le vice-président, le secrétaire de la Défense et d’autres dirigeants américains, dont bon nombre s’étaient rendus au mont Cheyenne.

Ils ont été incapables de stopper l’avion qui a laissé un trou béant dans le Pentagone, mais ils étaient prêts à défendre Washington D.C. contre la quatrième attaque.

Tous les avions civils à l’exception des vols de secours et d’évacuation sanitaire ont été immobilisés au sol avec l’aide de la Federal Aviation Administration et de NAV Canada, et le vice-président, Dick Cheney, a pris la décision d’abattre tout avion qui attaquerait Washington D.C.

À ce moment, le nombre de personnes avait doublé au Centre des opérations pour s’occuper de la grande quantité d’information qui arrivait d’un peu partout au pays, incluant une multiplication des menaces et alertes terroristes, explique le Captv Jellinek.

L’état d’alerte américain est passé à DEFCON 3 (5 correspond à l’état de préparation normal, en temps de paix, et 1 à l’état de préparation maximal de la force), et toute activité suspecte a fait l’objet d’une enquête.

Après que le quatrième avion se soit écrasé dans un champ, le personnel du Centre des opérations a maintenu ses efforts pour retirer tous les avions civils des airs et mené une enquête plus approfondie sur les aéronefs suspects, coordonné les avions de combat et escorté l’avion présidentiel Air Force One vers un lieu sécuritaire.

Inutile de dire que la journée a été longue, mais ce n’est pas avant que le Captv Jellinek entre chez lui, près de 12 heures plus tard, qu’il a réalisé l’ampleur des événements dont il venait d’être témoin et le rôle qu’il avait joué.

« Il y avait énormément d’activité, mais les gens ont gardé leur sang-froid », a-t-il ajouté.

La MSM est remise aux individus qui font preuve d’un professionnalisme hors du commun et qui font honneur aux FC et au Canada. La cérémonie de remise des prix se tiendra un peu plus tard cette année.

Mme Ecker est rédactrice pour le journal Lookout.

“We may not have scored, but they didn’t score either”

By Johanna Ngoh

After six months at sea, HMCS CALGARY began her return home at the end of October, and one can hardly blame the crew for feeling a bit giddy. “People are starting to smile a bit more, make a few jokes,” reported Commander Dan MacKeigan, the ship’s commanding officer, in a media conference via satellite link from the Persian Gulf (Arabian Gulf). “We were all pretty serious for quite some time… you stay on edge that long, it can get to you.”

"We're still in a fairly high state of readiness but we're starting to relax now," he added, pointing out that some Halloween decorations went up on the ship, something that would not have happened earlier on in the mission.

Describing to reporters three months of patrol duty in the Persian Gulf (Arabian Gulf), Cdr MacKeigan went on to explain the strain of operating in waters where every approaching vessel was a potential suicide bomber and the toll it took on the crew.

"We had to keep the ship at 100 percent readiness to use her weapons, all the time," he said.

“Think of a policeman’s worst nightmare, where they’re going around and kids are pulling out fake, replica guns and everyone has them and you’re walking around the block all by yourself,” he said of their tour in the Gulf.

The numbers alone add up to a tired crew but a successful deployment: since leaving their home port of Esquimalt on June 15, CALGARY has logged close to 35 000 nautical miles, boarding 24 suspicious vessels, hailing 1 487 ships and escorting another 92 ships, through the narrow and often crowded Straits of Hormuz, which lead into the Persian Gulf (Arabian Gulf). Adding to the challenge of the deployment were hot and humid conditions unlike anything Cdr MacKeigan had previously encountered.

“The humidity is something to behold. I don’t think my crew had ever experienced that much sweating, I know I certainly hadn’t.”

Answering concerns about the Navy’s ability to continue operating in the Gulf, Cdr MacKeigan explained that an arbitrary limit of a year between tours had cut into the number of available sailors, but that luckily some people returned to the Gulf before their year was up. "Fortunately some of them wanted to come back."

"But we couldn't have continued it much longer without sending people back to the area of operations more frequently than we deemed prudent."

With the deployment of close to 4 000 personnel, the return of HMCS CALGARY marks the end of Canada’s largest and longest naval operation since the Korean War, involving all but three of Canada’s primary naval vessels. Earlier this year Commodore Roger Girouard, commander of the Canadian Fleet Pacific, also led a task force of coalition vessels operating in the Arabian Sea.

“The crew of HMCS CALGARY carried on the Canadian tradition of excellence and played a leadership role for the coalition in a critical area of the Gulf,” said Defence Minister John McCallum, of the ship’s return. “I am proud to be among the first to bid them a safe journey home and a job well done.”

CALGARY and her crew will be back in Esquimalt by mid-December and Cdr MacKeigan spoke proudly about the impact they have had on their tour. “Did we have an effect on the bad guys? A lot of that is obviously classified, but I tell my crew that we made a very distinct difference and we could see we were making a difference,” he said.

“To use a hockey analogy, we were the checking line. We may not have scored any goals, but no one else scored any goals either.”

« Nous n’avons peut-être pas marqué de buts, mais ils n’en ont pas marqué non plus »

par Johanna Ngoh

Après un séjour de six mois en mer, le NCSM CALGARY a amorcé son retour au pays à la fin d’octobre, et on peut difficilement blâmer l’équipage de ressentir un peu de vertige. « Les gens recommencent à sourire, à faire quelques blagues », a expliqué le Capitaine de frégate Dan MacKeigan, commandant du navire, lors d’un entretien avec les médias par satellite depuis le golfe Arabo-Persique. « Nous avons tous été bien sérieux pendant assez longtemps… quand la tension dure aussi longtemps, cela finit par avoir ses effets. »

« Nous maintenons un état de préparation assez élevé, mais nous commençons maintenant à relaxer », a-t-il ajouté en faisant remarquer que certaines décorations d’Halloween avaient été installées sur le navire, ce qui n’aurait pas été fait un peu plus tôt dans la mission.

Tâchant de décrire aux journalistes ce que représentent trois mois de patrouille dans le golfe Arabo-Persique, le Captf MacKeigan a poursuivi en expliquant la tension qui accompagne le déroulement d’activités dans des eaux où chaque navire qui approche est un kamikaze potentiel, ainsi que les traces qu’elle laisse sur l’équipage.

« Nous devions maintenir le navire parfaitement opérationnel pour pouvoir utiliser ses armes en tout temps », a-t-il dit.

« Pensez au pire cauchemar d’un policier, alors qu’il fait une tournée et que les enfants sortent des répliques de fusils ou de fausses armes, que tout le monde en possède et qu’il patrouille le bloc seul », a-t-il ajouté en faisant une analogie avec la mission dans le Golfe.

À eux seuls les chiffres suffisent à justifier la fatigue de l’équipage, mais aussi le succès du déploiement : depuis le départ de son port d’attache à Esquimalt, le 15 juin, le NCSM CALGARY a parcouru près de 35 000 milles marins; il a arraisonné 24 navires suspects, hélé 1 487 navires et escorté 92 autres par le détroit d’Hormuz, étroit et souvent encombré, qui mène au golfe Arabo-Persique. Et au défi du déploiement, il faut ajouter du temps chaud et humide tel que le Captf MacKeigan n’en avait encore jamais vu.

« L’humidité est difficile à supporter. Je pense que jamais mon équipage n’a autant transpiré. En tout cas, je sais que ça ne m’était jamais arrivé. »

En réponse aux préoccupations concernant la capacité de la Marine de poursuivre les opérations dans le Golfe, le Captf MacKeigan a expliqué qu’une limite arbitraire d’une année entre les affectations avait réduit le nombre de marins disponibles, mais qu’heureusement certaines personnes étaient retournées dans le Golfe avant que leur année ne soit écoulée. « Heureusement, certains d’entre eux voulaient revenir. »

« Mais nous n’aurions pas pu continuer beaucoup plus longtemps sans retourner des personnes dans la zone d’opérations plus souvent que nous l’estimions prudent. »

En raison du déploiement de près de 4 000 personnes, le retour du NCMS CALGARY marque la fin de la plus importante et de la plus longue opération navale canadienne depuis la guerre de Corée, avec la participation de tous les principaux navires de la Marine, à l’exception de trois. Un peu plus tôt cette année, le Commodore Roger Girouard, commandant de la Flotte canadienne du Pacifique, a également dirigé un groupe opérationnel composé de navires de la coalition exerçant des activités dans la mer d’Arabie.

« L’équipage du NCMS CALGARY a poursuivi la tradition canadienne d’excellence et joué un rôle de leader pour la coalition, dans une zone critique du Golfe », a affirmé le ministre de la Défense, M. John McCallum, au sujet du retour du navire. « Je suis fier d’être parmi les premiers à leur souhaiter un retour au pays sécuritaire et à les remercier d’un travail bien fait. »

Le NCSM CALGARY et son équipage seront de retour à Esquimalt d’ici la mi-décembre. C’est avec fierté que le Captf MacKeigan a parlé des répercussions que ces personnes ont eues sur la mission. « Avons-nous eu une influence sur les “méchants”? Bien des faits sont manifestement classifiés, mais je dis à mon équipage que nous avons fait une très nette différence et que nous pouvions voir que nous faisions une différence », a-t-il indiqué.

« Pour faire une analogie avec le hockey, disons que nous étions la ligne d’attaque. Nous n’avons peut-être pas marqué de points, mais personne d’autre n’en a marqué non plus. »

HMCS ALGONQUIN celebrates 30 years of service

Just out of a major refit, HMCS ALGONQUIN celebrated 30 years of service to Canada earlier in the month. To mark this milestone, the ship’s Commanding Officer Captain(N) Les Falloon, and her company welcomed various community representatives for an anniversary lunch onboard ALGONQUIN in HMC Dockyard. Commodore Roger Girouard, commander of the Canadian Fleet Pacific, Capt(N) Gary Paulson, one of ALGONQUIN’s former COs, and commanding officers from several other MARPAC ships and units were also on hand for the occasion.

Capt(N) Falloon also welcomed a number of local dignitaries on board including provincial MLA Brian Kerr of Malahat-Juan De Fuca, Vern Polichek, president of the West Shore Chamber of Commerce and the mayors of various communities including Colwood, Metchosin, and View Royal.

Le NCSM ALGONQUIN célèbre 30 années de service

Tout juste après avoir subi un radoub d’envergure, le NCSM ALGONQUIN a célébré ses 30 ans de service pour le Canada au début du mois. Pour l’occasion, le commandant du navire, le Capitaine de vaisseau Les Falloon et son équipage ont accueilli divers représentants de la collectivité pour un repas d’anniversaire à bord de l’ALGONQUIN à l’arsenal CSM. Le Commodore Roger Girouard, commandant de la Flotte canadienne du Pacifique, le Captv Gary Paulson, un ancien commandant de l’ALGONQUIN, ainsi que des commandants d’autres vaisseaux et unités des Forces maritimes du Pacifique [FMAR(P)] étaient de la partie.

Le Captv Falloon a également accueilli des dignitaires locaux, dont le député provincial Brian Kerr (Malahat–Juan de Fuca), Vern Polichek, président de la chambre de commerce de la côte ouest et des maires de diverses villes dont Colwood, Metchosin et View Royal.

This website is maintained by
Assistant Deputy Minister (Public Affairs) / ADM (PA)