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Page 22 - 23, Maple Leaf, 26 November 2003, Vol. 6 No. 44

page 22 - 23, La feuille d'érable, Le 26 novembre 2003, Vol. 6 No. 44

Fourth Dimension

December 3, 1843

At 7:10 a.m., the family of Alfred Otter, recent immigrant from England, is enlarged by the birth of a boy, who is christened William Dillon Otter and raised to the age of 11 on a bush farm 2.5 km from the highway junction where the town of Clinton, Ont., eventually takes root. Alfred Otter is a gentleman—the second son of the Bishop of Chichester—and no farmer, and his debts accumulate to the point where he is forced to sell up and take a job as an office clerk in Toronto. Despite his family’s poverty, Will Otter attends Upper Canada College, the province’s best school, but at 15 he must go to work, at first for a dry-goods merchant and later for the Canada Company, the land agency that employs his father.

Life as a Toronto shop assistant is tolerable for the ambitious, athletic young man only because his social life is busy and rewarding. In 1859, he appears regularly with the Toronto Dramatic Club and fights fires with the Jackson Hose Company of the Toronto Volunteer Fire Brigade. In 1861, when the people of Toronto start forming infantry companies in case of an American invasion, Alfred Otter (who disapproves of his son’s theatrical activities) urges 18-year-old Will into the Victoria Rifles, a high-society outfit commanded by Captain Lewis Orde, an ex-British Army officer who earns his living as a stockbroker. Service in the Victoria Rifles is so desirable that even privates like Will must buy their uniforms—$30, including the shako—and pay a $1 entry fee on joining. Membership dues come to 50¢ a month.

Will Otter loves the Militia; many years later, he writes, “On the first day of my enrolment in this corps, I became imbued with an ardent desire and love for the order, system and discipline pertaining to and necessary in a military organization…” It is this regard for “order, system and discipline” that makes William Otter different from most other Militia soldiers of his generation, who consider discipline merely something to be endured on their way to the parades and parties that attracted them to the army.

He sees action for the first time on Saturday, June 2, 1866, at Ridgeway, Ont., where his unit, the 2nd Battalion, Volunteer Militia Rifles (The Queen’s Own), encounters a fenian invasion force with embarrassing results. At 22, Capt Otter is already noted not only for efficiency but also for leadership ability and a degree of diplomacy, as he is a capable adjutant in a very mixed regiment of 10 highly autonomous companies. Within weeks of Ridgeway, The Queen’s Own are in camp at Stratford, Ont., where Capt Otter meets Colonel Garnet Wolseley, Deputy Quartermaster General of the Queen’s Forces in Canada, who shares his interest in order, system and discipline. A natural reformer, Col Wolseley eventually becomes a field marshal and commander-in-chief of the British Army, but for Capt Otter he is always a model and occasionally a mentor.

Capt Otter concentrates on training both The Queen’s Own and himself, and in 1875 he takes command of the regiment, a great achievement for a man making only $1 300 per year. In 1880, to improve both his finances and the Militia, Lieutenant-Colonel Otter writes The Guide: A Manual for the Canadian Militia (Infantry), a stern little book on “the interior economy, duties, discipline, drills and parades, dress, books and correspondence of a battalion, with regulations for marches, transport and encampment, also forms and bugle calls.” It quickly becomes a standard text, but LCol Otter doesn’t see a penny in royalties until 1887.

LCol Otter is finally able to quit his civilian job in July 1883, when he receives his first full-time Militia appointment as commandant of “an Infantry School of Military Instruction” in Toronto. He receives $4 per day, $1.25 “command pay”, plus fuel, light, barrack accommodation and forage for a horse.

Quatrième dimension

Le 3 décembre 1843

À 7 h 10, la famille d’Alfred Otter, récemment immigrée d’Angleterre, s’agrandit avec la naissance d’un garçon baptisé William Dillon Otter qui sera éduqué, jusqu’à l’âge de 11 ans, sur une petite ferme située à 2,5 km de l’embranchement autoroutier où verra éventuellement le jour la ville de Clinton, en Ontario. Alfred Otter est un gentleman – le deuxième fils de l’évêque de Chichester – non un fermier, et ses dettes s’accumulent au point où il est forcé de vendre et d’accepter un emploi de commis de bureau à Toronto. Bien que sa famille soit pauvre, Will Otter fréquente l’Upper Canada College, la meilleure école de la province, mais à 15 ans, il lui faut travailler, d’abord pour un marchand drapier et ensuite pour la Canada Company, l’agence foncière qui emploie son père.

Si la vie d’employé de commerce à Toronto est tolérable pour ce jeune homme ambitieux, à la carrure athlétique, c’est simplement qu’il a une vie sociale bien remplie et satisfaisante. En 1859, on le voit régulièrement au Club de théâtre de Toronto et il lutte contre les incendies avec la Jackson Hose Company de la Brigade de pompiers bénévoles de Toronto. En 1861, lorsque la population de Toronto entreprend de former des compagnies de carabiniers en prévision d’une invasion américaine, Alfred Otter (qui n’approuve pas les activités théâtrales de son fils) encourage son fils Will, âgé de 18 ans, à s’enrôler dans les Victoria Rifles, une milice de la haute société commandée par le Capitaine Lewis Orde, un ex-officier de l’armée britannique qui gagne sa vie comme courtier en valeurs. Le service au sein du Victoria Rifles est tellement en demande que même les soldats comme Will doivent acheter leurs uniformes – 30 $ incluant le shako – et payer un droit d’entrée de 1 $ à l’enrôlement. Les droits d’adhésion s’élèvent à 0,50 ¢ par mois.

Will Otter adore la milice. De nombreuses années plus tard, il écrit : « Dès le premier jour de mon enrôlement dans ce corps d’armée, j’ai été animé d’un désir ardent et d’un amour pour l’ordre, la structure et la discipline qui font partie d’une organisation militaire et qui lui sont nécessaires… ». C’est ce respect pour « l’ordre, la structure et la discipline » qui différencie William Otter de la plupart des autres soldats miliciens de sa génération, qui voient simplement dans la discipline un aspect à tolérer pour avoir droit aux défilés et aux mondanités qui les ont attirés vers l’armée.

C’est à Ridgeway, en Ontario, le samedi 2 juin 1866 qu’il participe pour la première fois au combat. Son unité, le 2e Bataillon du Volunteer Militia Rifles (The Queen’s Own), tente de résister à une invasion des Fenians, mais c’est la défaite pour la milice canadienne. À 22 ans, le Capt Otter se fait déjà remarquer non seulement pour son efficacité, mais encore pour son leadership et une certaine diplomatie. En effet, il est un capitaine-adjudant en possession de ses moyens dans un régiment très varié de dix compagnies très autonomes. Quelques semaines après la bataille de Ridgeway, The Queen’s Own se trouve dans un camp à Stratford (Ontario), où le Capt Otter rencontre le Colonel Garnet Wolseley, Quartier-maître général adjoint des Forces de la Reine au Canada, qui partage son intérêt pour l’ordre, la structure et la discipline. Réformateur naturel, le Col Wolseley devient éventuellement feld-maréchal et commandant en chef de l’armée britannique, mais, pour le Capt Otter, il demeure un modèle et parfois un mentor.

Le Capt Otter se concentre sur l’entraînement du Queen’s Own et sur son propre entraînement et, en 1875, il prend le commandement du régiment, une réalisation exceptionnelle pour un homme qui ne gagne que 1 300 $ par année. En 1880, pour accroître ses revenus et améliorer la Milice, le Lieutenant-colonel Otter écrit The Guide: A Manual for the Canadian Militia (Infantry), un petit livre austère sur « l’économie interne, les fonctions, la discipline, les exercices et défilés, la tenue, les livres et la correspondance d’un bataillon. Son guide comporte aussi des règlements pour les marches, le transport et les campements, ainsi que les formules et sonneries de clairon ». Ce document devient rapidement la norme, mais le Lcol Otter ne touche pas un sou de redevances avant 1887.

Le Lcol Otter est finalement en mesure de quitter son emploi civil en juillet 1883, lorsqu’il reçoit sa première nomination à temps plein, au sein de la Milice, comme commandant d’une « École d’infanterie de l’instruction militaire » à Toronto. Il touche 4 $ par jour, 1,25 $ de « solde de commandement », plus l’essence, l’éclairage, le logement dans une caserne et le fourrage d’un cheval.

Medals awarded for service in Sierra Leone

By Andrea Macdonald

When Britain created the multinational International Military Advisory Training Team (IMATT) to help the Government of Sierra Leone build effective and democratically accountable armed forces, Canadians lent their support to the British-led campaign.

The Ministry of Defence in the United Kingdom approved the awarding of the Operational Service Medal in June 2002 for service in Sierra Leone.

Operation SCULPTURE, Canada’s contribution to IMATT, was launched in 2000 to provide the Republic of Sierra Leone Armed Forces with training and advice, and to keep them in compliance with the Lomé Peace Agreement. All parties involved in the Sierra Leone civil war signed the peace agreement in 1999.

On November 7, Chief of the Defence Staff General Ray Henault, awarded 35 British Operational Service Medals for Sierra Leone to all who served since 2000. A total of 43 CF members are eligible to receive the award.

“The mission has been an unqualified success of great benefit to Sierra Leone and a great credit to Canada. By providing training and support to this mission through IMATT, our personnel are helping the Government of Sierra Leone establish professional and accountable armed forces that will facilitate long-term security,” said Gen Henault.

“This medal recognizes the level of professionalism of the Canadian Forces and the experience of its personnel in operations.”

Canada has a continued commitment to aiding Africa with peace and security issues. Current deployments include missions to the Democratic Republic of the Congo, Liberia and a colonel assigned to serve as the military advisor and senior military liaison officer to the special representative of the Secretary General in West Africa.

“I feel the recipients are being recognized for their service to humanity. We’ve been given so much in this country of ours that the world does expect something back from us,” said David Pratt, MP for Nepean-Carleton.

Mr. Pratt is a proponent of the changes the CF is bringing to Sierra Leone.

Remise de médailles pour service en Sierra Leone

par Andrea Macdonald

Quand la Grande-Bretagne a formé la International Military Advisory Training Team (IMATT) multinationale pour aider le gouvernement de la Sierra Leone à mettre sur pied des forces armées efficaces, ayant une obligation de rendre compte en démocratie, les Canadiens ont participé à la campagne dirigée par les Britanniques.

En juin 2002, le ministre de la Défense du Royaume-Uni approuvait la remise de la Médaille du service opérationnel à ceux qui avaient servi en Sierra Leone.

En l’an 2000, le Canada lançait l’opération SCULPTURE, dans le cadre de sa contribution à l’IMATT, afin de donner de l’entraînement et des conseils aux forces armées de la République de Sierra Leone et de s’assurer qu’elles respectent l’Accord de paix de Lomé. Toutes les factions impliquées dans la guerre civile en Sierra Leone ont signé l’accord de paix en 1999.

Le 7 novembre, le chef d’état-major de la Défense, le Général Ray Henault, a remis 35 médailles du service opérationnel britannique pour la Sierra Leone à tous ceux qui y avaient servi depuis l’an 2000. Au total, 43 membres des FC sont admissibles à recevoir cette médaille.

« La mission a connu un succès absolu; elle a été très profitable à la Sierra Leone et a grandement contribué à la crédibilité du Canada. En donnant de l’entraînement et en appuyant cette mission par l’intermédiaire de l’IMATT, notre personnel aide le gouvernement de la Sierra Leone à établir des forces armées professionnelles et responsables qui favoriseront la sécurité à long terme », a précisé le Gén Henault.

« Cette médaille fait état du professionnalisme des Forces canadiennes et de l’expérience de son personnel en matière d’opérations. »

Le Canada s’est engagé de façon permanente à participer au règlement des problèmes de paix et de sécurité en Afrique. À l’heure actuelle, des contingents canadiens participent à des missions en République démocratique du Congo et au Libéria et un colonel sert de conseiller militaire et d’officier de liaison supérieur auprès du représentant spécial du Secrétaire général en Afrique occidentale.

Selon David Pratt, député de la circonscription de Nepean–Carleton, « on reconnaît ainsi les services rendus à l’humanité par les médaillés. Les citoyens canadiens sont tellement choyés que le monde s’attend à ce qu’ils fassent leur part pour aider ceux qui le sont moins ».

M. Pratt est l’un des instigateurs des changements que les FC apportent en Sierra Leone.

Junior Ranger appointed to honorary position

By Rgr Sgt Peter Moon

A 13-year-old Junior Canadian Rangers was appointed honorary aide-de-camp, a special military assistant, to James Bartleman, Ontario's lieutenant-governor, during his visit to Neskantaga, a small and isolated Oji-Cree community in Northwest Ontario.

Marcus Moonias is the first Junior Canadian Ranger to be honoured with the appointment in Northern Ontario.

The aide-de-camp is usually appointed to a military officer, but Ontario's first Aboriginal lieutenant-governor has selected several Canadian Rangers to act in these positions during his visits to remote First Nations communities.

“It's very good, I think, to have ADCs who come from all levels of society, all age groups, to have women and men, and to have, as in the case of Neskantaga, a young man who was obviously very happy, overwhelmed almost, to be my aide-de-camp,” said Mr. Bartleman. “It's part of a community development effort, if you like, to have people from all levels of society and all age groups as ADCs.”

Major David Scandrett, who commands the Canadian Rangers in Northen Ontario, said the appointment of Canadian Rangers and a Junior Ranger as ADCs was a “signal honour”.

“I think this is wonderful,” he said. “The practical side of it is that they possess the language and cultural skills, which are vitally important for visitors in Ontario's Far North, because they speak Cree, Oji-Cree and Ojibwa.”

Ranger Sergeant Dominique Moonias was also an honorary ADC for the lieutenant-governor's visit to Neskantaga. Both he and Junior Ranger Moonias received certificates from Mr. Bartleman recording their appointments.

“By having that kind of ADC, with that intimate local knowledge of who the people are in a community, it makes things so much easier and brings to life for him the tradition and history that exists in the North,” said Maj Scandrett.

For more information on the Canadian Rangers and Junior Canadian Rangers go to: www.canadianrangers.ca.

Rgr Sgt Moon is the PA Ranger for 3CRPG, CFB Borden.

Nomination d’un Ranger junior à un poste honoraire

par le Sgt Ranger Peter Moon

Un Ranger junior canadien de 13 ans a été nommé aide de camp honoraire – un conseiller militaire spécial – du lieutenant-gouverneur de l’Ontario, M. James Bartleman, au cours de sa visite à Neskantaga, une petite collectivité oji-crie éloignée du Nord de l’Ontario.

Marcus Moonias est le premier Ranger junior canadien à avoir l’honneur d’occuper cette fonction dans le Nord de l’Ontario.

L’aide de camp est habituellement nommé auprès d’un officier militaire, mais le premier lieutenant-gouverneur autochtone de l’Ontario a choisi plusieurs Rangers canadiens pour remplir les fonctions de ce poste au cours de ses visites dans les collectivités éloignées des Premières nations.

« C’est une excellente idée, je pense, que d’avoir des aides de camp issus de toutes les couches de la société, de tous les groupes d’âge, des hommes et des femmes, et de choisir, dans le cas de Neskantaga par exemple, un jeune homme manifestement très heureux, débordant de joie même, comme aide de camp », a indiqué M. Bartleman. « Cela fait partie des efforts de développement communautaire, si vous voulez, que de choisir des personnes de toutes les couches de la société et de tous les groupes d’âge comme ADC. »

Le Major David Scandrett, qui commande les Rangers canadiens dans le Nord de l’Ontario, a indiqué que la nomination de Rangers canadiens et d’un Ranger junior comme ADC était un « remarquable honneur ».

« Je pense que c’est formidable », a-t-il ajouté. « L’aspect pratique de ce choix est qu’ils maîtrisent la langue et connaissent bien la culture, des éléments très importants pour les visiteurs du Grand Nord ontarien, parce qu’ils parlent le cri, l’oji-cri et l’ojibwa. »

Le Sergent Ranger Dominique Moonias était également ADC honoraire lors de la visite du lieutenant-gouverneur à Neskantaga. Le Ranger junior Moonias et lui-même ont reçu des certificats du lieutenant-gouverneur attestant de leurs nominations.

« Avec ce type d’ADC qui sont très familiers avec la localité, c’est-à-dire qui connaissent les gens de la collectivité, tout est tellement plus facile, et ils peuvent lui raconter la tradition et l’histoire du Nord », a fait savoir le Maj Scandrett.

Pour obtenir plus d’information sur les Rangers canadiens et les Rangers juniors canadiens, veuillez consulter le site www.canadianrangers.ca.

Le Sgt Ranger Moon est le Ranger responsable des AP au sein du 3 GPRC, BFC Borden.

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