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Page 14 - 15, Maple Leaf, 11 February 2004, Vol. 7 No. 05

page 14 - 15, La feuille d'érable, Le 11 février 2004, Vol. 7 No. 05

Fourth Dimension

By Charmion Chaplin-Thomis

February 12, 1942

It is a terrible day for flying in northwest Europe: 100-metre ceiling, 100 percent cloud cover, and snowing heavily. In the English Channel, however, the sea state is low and there is no fog—ideal conditions for Operation CERBERUS, the Germans’ top-secret plan to get the battleships SCHARNHORST and GNEISENAU and the heavy cruiser PRINZ EUGEN out of the frequently bombed French port of Brest, where they have been since spring 1941, to the relative safety of the North Sea. The British expect the big ships to make a break for it, and the RAF and the Royal Navy have prepared their own plan, Op FULLER. But the Admiralty has forbidden any British capital ships to move into the Channel to challenge the Germans, so if SCHARNHORST, GNEISENAU and PRINZ EUGEN are to be thwarted, air power will have to do the job.

Oberst Adolf Galland built Op CERBERUS on close co-operation between the big ships and the flotilla of torpedo boats and other small vessels screening them, and the fighter aircraft that will fill the air above them to keep the British away. This co-operation is guaranteed by the placement on each ship with a Luftwaffe officer to feed battle information to the ground-control station in France that directs the fighter squadrons.

At 2245 hours last night, the Germans weighed anchor and left Brest, delayed three hours by an untimely Bomber Command raid, and slipped past the Royal Navy submarine screen into the Channel. In the morning, thanks to an excellent German smokescreen and the inadequacy of their equipment, the RAF reconnaissance of Brest failed to detect the big ships’ absence. The flotilla is finally seen at 1125 hours by Group Captain Beamish from RAF Station Kenley. Capt Beamish and his wingman are looking for targets of opportunity when he follows two Messcherschmidt Bf 109s that are heading for the defensive swarm over the flotilla; the pilots both see the ships and identify them correctly, but they follow standing orders and refrain from breaking radio silence to report the largest formation of enemy shipping seen in the Channel since the Spanish Armada. Ten minutes later, a flight from 91 Squadron RAF sights the flotilla and reports it. The Germans intercept the transmission, but Oberst Galland expects—correctly— that the British will take a long time to react, so he keeps his fighters low and close to the ships.

The radio report brings out Britain’s only available air unit that is equipped and trained to attack enemy capital ships: 825 Squadron of the Fleet Air Arm, equipped with the venerable, vulnerable Faery Swordfish, a biplane torpedo bomber. Fighter Command sends five squadrons to escort the Swordfish, but only 10 Spitfires from 72 Squadron make the rendezvous—the others get lost in cloud or never get off the ground. At 1320 hours, the Swordfish head out to sea, closely screened by the 10 Spitfires. At 1334 hours, PRINZ EUGEN spots the aircraft approaching and opens fire; the Swordfish immediately start their torpedo runs, but the Spitfires are immediately engaged by Bf 109s and Focke-Wulf 190s. PRINZ EUGEN’s attack is joined by GNEISENAU and an entire flight of Bf 109s. At 1345, the coastal artillery at Dover ceases its covering fire for fear of hitting one of the Swordfish, and two more flights of German fighters—Fw 190s—join the pitifully unequal battle. At 1349 hours, the last Swordfish crashes into the Channel. Of the eighteen men of the six Swordfish crews, only five survive. None of their torpedoes finds a target.

When the “Channel Dash” ends, with all three German capital ships comfortably ensconced in North Sea ports, 242 RAF aircraft have either tried and failed to hit them, or failed utterly to find them. SCHARNHORST and GNEISENAU both encounter mines in the Friesian Islands, but suffer little damage.

Quatrième dimension

par Charmion Chaplin-Thomas

Le 12 février 1942

Il fait un temps affreux pour voler dans le Nord-Ouest de l’Europe : plafond de 100 mètres, 100 % de nébulosité et neige abondante. Dans la Manche, toutefois, l’état de la mer est calme et il n’y a pas de brouillard. Des conditions idéales pour l’opération CERBERUS, un plan très secret des Allemands consistant à faire sortir les navires de guerre SCHARNHORST et GNEISENAU et le croiseur lourd PRINZ EUGEN du port français de Brest, leur port d’attache depuis le printemps 1941, qui est fréquemment attaqué par des bombes, et les faire passer à la sécurité relative de la mer du Nord. Les Britanniques s’attendent à ce que les grands navires passent aux actes; ainsi, la RAF et la Marine royale ont préparé leur propre plan, l’Op FULLER. Toutefois, l’Amirauté a interdit à tout navire de premier rang britannique de se rendre dans la Manche pour défier les Allemands. Ainsi, si le SCHARNHORST, le GNEISENAU et le PRINZ EUGEN doivent être mis en échec, c’est l’aviation qui s’en chargera.

Oberst Adolf Galland a mis sur pied l’Op CERBERUS en étroite collaboration avec les gros navires et la flottille de torpilleurs et autres petits navires qui les protègent, ainsi que les chasseurs qui les survoleront pour éloigner les Britanniques. Cette coopération était garantie par la présence d’un officier de la Luftwaffe à bord de chacun des navires, lequel est chargé de transmettre l’information de guerre à la station de contrôle en France qui dirige les escadrons de chasse.

À 22 h 45 la nuit dernière, les Allemands ont levé l’ancre, quitté Brest, après un retard de trois heures en raison d’un raid inopportun du Bomber Command, et passé l’écran de protection des sous-marins de la Marine royale dans la Manche. Le lendemain matin, grâce à un excellent stratagème allemand et à l’inefficacité de l’équipement des Britanniques, la reconnaissance de la RAF à Brest n’a pas remarqué l’absence des gros navires. Le Colonel d’aviation Beamish de la station RAF Kenley aperçoit enfin la flottille à 11 h 25. Beamish et son ailier cherchent des objectifs inopinés quand ils suivent les deux Messcherschmidt Bf 109 qui se dirigent vers l’armada défensive au-dessus de la flottille; les pilotes voient les navires et les identifient correctement, mais se conforment aux ordres permanents et s’abstiennent de rompre le silence radio pour signaler la plus grande flotte ennemie dans la Manche depuis l’expédition de l’Invincible Armada espagnole. Dix minutes plus tard, lors d’un vol du 91e Escadron de la RAF, les pilotes repèrent la flottille et transmettent l’information. Les Allemands interceptent la transmission, mais Oberst Galland s’attend – et avec raison – à ce que les Britanniques prennent du temps à réagir, et il garde les chasseurs à basse altitude, près des navires.

Le rapport radio fait sortir la seule unité aérienne britannique disponible, équipée et entraînée pour attaquer les navires ennemis de premier rang : le 825e Escadron de la Fleet Air Arm, équipé du vénérable et vulnérable aéronef Faery Swordfish, un bombardier torpilleur biplan. Le Fighter Command envoie cinq escadrons pour accompagner le Swordfish, mais seulement 10 Spitfire de 72e Escadron sont au rendez-vous. Les autres se perdent dans les nuages ou ne quittent tout simplement pas le sol. À 13 h 20, les Swordfish décollent en direction de la mer, protégés de près par dix Spitfire. À 13 h 34, le PRINZ EUGEN aperçoit les aéronefs qui approchent et ouvre le feu; les Swordfish mettent en marche leurs torpilles immédiatement, mais les Spitfire sont aussitôt pris à partie par les Bf 109 et les Focke-Wulf 190. L’attaque du PRINZ EUGEN est accompagnée de celle du GNEISENAU et d’une flotte entière de Bf 109. À 13 h 45, l’artillerie côtière de Douvres cesse ses tirs de protection, de peur d’atteindre un des Swordfish, et deux autres flottes de chasseurs Fw 190 allemands se joignent à la bataille pitoyablement inégale. À 13 h 49, le dernier Swordfish est abattu au-dessus de la Manche. Il y a seulement cinq survivants sur les dix-huit membres d’équipage des six Swordfish. Aucune de leurs torpilles n’a fait mouche.

À la fin du « sprint de la Manche », les trois navires de premier rang allemands bien installés dans les ports de la mer du Nord, les 242 aéronefs de la RAF ont essayé sans succès de les atteindre ou même de les repérer. Le SCHARNHORST et le GNEISENAU ont tous deux fait face à des mines dans les îles Frisonnes, mais n’ont subi que de légers dommages.

Op CELEBRATION: 100 years of unified military medical service

The Canadian Army Medical Corps was formed under General Order No. 98 on July 2, 1904, to bring existing military health care providers together under one unified command and control. In the past century, the CF health care service structure has grown significantly to include both medical and dental branches, nurses, mental health, physiotherapists, social workers, and pharmacists.

To commemorate 100 years of exemplary service to Canada’s military forces both at home and abroad, the CF Health Services Group will conduct a variety of activities throughout its centennial year to appropriately recognize this historic milestone.

While celebrating the successes of the current CF Health Services community, the group will honour the significant contributions made to Canada and Canadians by the members of Royal Canadian Army Medical Corps and the medical branches of the Royal Canadian Navy and Royal Canadian Air Force.

“This anniversary provides an invaluable opportunity to celebrate the devotion and sacrifices of members in building the medical services,” says Commander Sandy Morter, Operation CELEBRATION co-ordinator. “It will also serve as a source of immense pride for past, serving and potential future members of the military health care community.”

For the past century, Canadian military health care personnel have provided significant medical service to Canadian soldiers serving around the world.

This year, throughout Op CELEBRATION, there will be a variety of activities designed to highlight both historical and current contributions of the Canadian Forces Health Services. The majority of activities are scheduled during the summer months and will include: a parade and field medical competition in Borden, a participating team in the Nijmegen March, and a 10-week historical medical display at the Canadian War Museum. Canada Post is also in the process of developing a commemorative envelope to memorialize the significant milestone.

Look for further Op CELEBRATION details in the CF Health Services 20-page insert in the March 3 edition of The Maple Leaf. For additional information, please contact Cdr Morter at (613) 945-6894.

Op CELEBRATION : 100e anniversaire de l’unification des services médicaux militaires

Le 2 juillet 1904, le Corps médical de l’Armée canadienne a été créé, conformément à l’Ordre général no 98, afin de regrouper les fournisseurs de soins de santé militaires sous une structure de commandement et de contrôle unifiée. Au cours des 100 dernières années, la structure des soins de santé des FC s’est considérablement élargie et comprend maintenant la branche des services de santé, la branche des services dentaires ainsi que les infirmières et infirmiers, les professionnels de la santé mentale, les physiothérapeutes, les travailleurs sociaux et les pharmaciens.

Afin de commémorer 100 années de services exemplaires à l’endroit des forces militaires du Canada en fonction au pays et à l’étranger ainsi que de marquer de façon appropriée cette étape historique, le Groupe des services de santé des FC (GSSFC) organisera diverses activités tout au long de l’année.

En plus de célébrer ses propres succès, le GSSFC rendra hommage aux membres du Corps de santé royal canadien ainsi qu’à ceux des branches des services de santé de la Marine royale du Canada et de l’Aviation royale du Canada pour leurs contributions significatives à l’égard du pays et des Canadiens.

« Cet anniversaire offre une occasion en or de célébrer le dévouement et les sacrifices consentis par les militaires pour la mise en place des services médicaux », a affirmé le Capitaine de frégate Sandy Morter, coordonnatrice de l’opération CELEBRATION. « L’anniversaire constituera également une source de très grande fierté pour les professionnels militaires des soins de santé, tant ceux du passé, d’aujourd’hui que de demain.»

Au cours des 100 dernières années, les membres du personnel des soins de santé militaires canadiens ont fourni des services médicaux précieux aux soldats canadiens en activité un peu partout dans le monde.

Cette année, tout au long de l’Op CELEBRATION, il y aura une foule d’activités conçues pour mettre en évidence les contributions actuelles et passées des Services des soins de santé des FC. La majorité des activités se dérouleront pendant les mois d’été et comprendront notamment : une compétition pour le personnel œuvrant en médecine de campagne et un défilé à Borden, la participation d’une équipe à la marche de Nimègue ainsi qu’une exposition médicale historique de dix semaines au Musée canadien de la guerre. De plus, Postes Canada est en train de concevoir une enveloppe commémorative pour souligner cette importante étape.

Vous trouverez plus de détails sur l’Op CELEBRATION dans l’encart de 20 pages des Services de santé des FC qui sera inséré dans le numéro du 3 mars de La Feuille d’érable. Pour de plus amples renseignements, communiquez avec le Captf Morter, au (613) 945-6894.

DND works with SUN to trial learning management system

By Lynne Bermel

DND is one of the largest trainers in Canada. The Defence Learning Network (DLN) is an ADM (HR-Mil)/ADM (HR-Civ) initiative that will, among its many objectives, tap into the power of the Internet to provide access to learning opportunities to CF members and DND employees— virtually anywhere, anytime and just-in-time.

Currently in its proof of concept phase, the DLN will allow the Department to manage its blend of traditional schoolhouse training, as well as a growing curriculum of distributed learning or e-learning, in a centralized learning environment.

The Learning Management System (LMS) is one of its core components, (another is the network of Learning and Career Centres). Essentially, the LMS is the hub on an electronic highway, if you will, that the Army, Navy, Air Force, civilians and other managing authorities will use to deliver their courses and track individual and organizational learning progress and programs.

For the proof of concept, the DLN is working with SUN Microsystems to field trial an Enterprise Learning Management System under a research and development cost sharing arrangement through the Defence Industrial Research program.

The arrangement means the Department can develop and test more flexible and cost effective learning vehicles in a risk-controlled environment prior to full-scale implementation. It goes without saying that it is more cost effective than going it alone.

This arrangement also sees SUN and the DLN carrying out research and courseware development to meet the specifications of the Shareable Content Object Reference Model, or SCORM as it is known. SCORM is rapidly becoming the de facto industry standard for sharing course content between organizations and systems. A series of joint SUN/DND white papers related to SCROM application is also expected to result from the arrangement.

Accessible through a Web browser launched from the DLN Web site, the LMS will allow the learner to view course catalogues, enrol in courses and basically manage their learning on a self-directed basis. It will also generate reports for management. You can enrol for on-line courses through the LMS now. Check them out at: www.forces.gc.ca/hr/dln-rad. You can also visit the DLN on the Intranet at: http://hr.ottawa-hull.mil.ca/dln-rad.

Ms. Bermel is the DLN’s communications advisor.

Le MDN et l’entreprise SUN collaborent à l’essai d’un système de gestion de l’apprentissage

par Lynne Bermel

Le MDN est l’un des plus importants fournisseurs de formation au Canada. Parmi ses nombreux objectifs, le Réseau d’apprentissage de la Défense (RAD), initiative conjointe du SMA(RH-Mil) et du SMA(RH-Civ), entend exploiter la puissance d’Internet afin de permettre aux membres des FC et aux employés du MDN d’accéder à la formation dont ils ont besoin, à peu près n’importe où, n’importe quand et en temps opportun.

Grâce au RAD, qui en est à la phase de la validation de principe, le Ministère pourra gérer la formation traditionnelle en milieu scolaire tout aussi bien qu’une prestation accrue de services en matière d’apprentissage à distance et de cyberapprentissage, dans un environnement centralisé.

Le Système de gestion de l’apprentissage (SGA) est l’un des éléments centraux du RAD. En gros, le SGA est comme la plaque tournante d’une inforoute, que l’Armée de terre, la Marine, la Force aérienne, les autorités de gestion civiles et autres utiliseront pour dispenser leurs cours et assurer le suivi des progrès ainsi que des programmes d’apprentissage des individus et des organisations.

Pour mener à bien la validation de principe, le MDN travaille en collaboration avec SUN Microsystems en vue de mettre à l’essai un système de gestion de l’apprentissage d’entreprise. Pour réaliser ce projet, on a convenu d’un partage des coûts de recherche et développement, par l’entremise du Programme de recherche industrielle pour la défense.

L’entente permet au MDN de mettre au point et d’essayer, dans un environnement contrôlé, des moyens d’apprentissage souples et économiques, avant qu’ils ne soient mis en place à grande échelle. Il va sans dire qu’il est plus rentable de travailler ainsi que de faire cavalier seul.

De plus, dans ce contexte, SUN et le RAD mènent des recherches et conçoivent des logiciels en vue de se conformer aux spécifications du modèle de référence de sujet de didacticiel partagé ou SCORM, comme on l’appelle. Le SCORM est rapidement devenu le standard de fait de l’industrie pour le partage des contenus de cours entre les organisations et les systèmes. On s’attend également qu’il résulte de l’entente une série de livres blancs relatifs au SCORM, produits conjointement par SUN et le RAD.

Accessible grâce à un navigateur lancé à partir du site Web du RAD, le SGA permettra à l’apprenant de consulter des catalogues de cours, de s’inscrire et, avant tout, de gérer son apprentissage de façon autonome. Le SGA fournira également des rapports de gestion. Vous pouvez vous enregistrer à des cours en ligne dès maintenant grâce au SGA. Jetez-y un coup d’œil à www.forces.gc.ca/hr/dln-rad. De plus, vous pouvez visiter le RAD sur intranet à l’adresse http://hr.ottawa-hull.mil.ca/dln-rad.

Mme Bermel est la conseillère en communications du RAD.

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Assistant Deputy Minister (Public Affairs) / ADM (PA)