Skip first menu (access key: 1) Skip all menus (access key: 2) Go directly to top navigation bar (access key: M)
National Defence / Défense Nationale



Quick Search

Maple Leaf


HTML Version of Maple Leaf

This page contains both English and French articles.

If you require PDF versions of specific articles, please send your request to hamilton.ac@forces.gc.ca.

Volume 1 - Volume 2 - Volume 3 - Volume 4 - Volume 5 - Volume 6 - Volume 7 - Volume 8 - Volume 9


Page 14 - 15, Maple Leaf, 18 February 2004, Vol. 7 No. 06

page 14 - 15, La feuille d'érable, Le 18 février 2004, Vol. 7 No. 06

Fourth Dimension

By Charmion Chaplin-Thomis

February 19, 1951

In Korea, the 2nd Battalion, Princess Patricia’s Canadian Light Infantry (Lieutenant-Colonel J.R. Stone in command) is finally moving into the line, after two months of brutal training to condition them for the rigors of mountain fighting. The mission has changed a lot while 2 PPCLI has been forming, travelling and training, and the soldiers originally recruited as occupying troops arrived in Korea to find themselves slated for the front line in one of the most difficult campaigns in living memory. Despite considerable pressure from very high command, however, LCol Stone has firmly refused to take his battalion into the line until they are ready.

The battalion is much smaller than it was when it left Canada; dozens of men with old injuries and long-standing problems like bronchitis, arthritis and alcoholism were unceremoniously raked out of the ranks and sent home as “unlikely to be efficient”. LCol Stone has also implemented a fierce disciplinary régime to eliminate drunkenness, carelessness and theft among his soldiers. The tactical situation is difficult enough, facing a tough, wily enemy in this harsh landscape in the dead of winter. Only discipline, fitness and field-craft will bring the Patricias through the next few weeks.

In January, during their collective training, the battalion spent four days searching for Communist guerrillas in the hills around Miryang. With Major C.V. Lilley (OC B Company) in charge, B Company and C Company surrounded and attacked the guerrillas’ rocky caves one after another, finding caches of ammunition and food, and blood trails that indicated considerable improvement in their shooting skills. Maj Lilley considered the operation the best training the unit could get, writing in his after-action report: “Men learnt to live, keep warm and alive in the open. I consider hunting guerrillas the best company exercise… It brings out all the tactical and administrative lessons that have to be learnt.” The finishing touches were applied in Exercise MAPLE LEAF, held during the first week of February, to test the soldiers in all aspects of the advance, attack, defence and withdrawal.

On February 15, they were ready to go into the line, and at 1 p.m. on February 17, the battalion’s main body arrived in their concentration area near the town of Changhowon-ni, located at a river and road junction about 3 km south of Yoju and 75 km southeast of Seoul. 2 PPCLI is now part of the 27th British Commonwealth Infantry Brigade (Brigadier B.A. Coad), a seasoned formation that also includes the 1st Battalion, The Middlesex Regiment (Duke of Cambridge’s Own), the 1st Battalion, The Argyll and Sutherland Highlanders (Princess Louise’s), the 3rd Battalion, The Royal Australian Regiment, the 60th Indian Field Ambulance, and the 16th Field Regiment, Royal New Zealand Artillery. The battered villages nearby are occupied only by a few terrorized civilians burdened by sickness and the still-unburied bodies of relatives and neighbours killed in recent fighting. The weather is bitterly cold, with occasional gusts of snow.

Today, LCol Stone is under orders to take the battalion north up the valley to capture Hill 404, one of Korea’s hundreds of hills identified only by its height in metres. First they move to Chuam-ni, in the brigade area, and then at 11 a.m. they begin the advance. That afternoon, they come across a terrible sight: the remains of an entire company of Americans overrun and slaughtered by the Chinese. Worst of all are the 65 soldiers found dead in their sleeping bags, killed before they could even get on their feet. From this point on, Canadian soldiers in Korea will use only blankets, never sleeping bags.

This encounter makes the news in Canada in days: “Pats learn grim lesson from sight of slain GIs”, dated February 22, appears in papers across the country under the byline of experienced war correspondent Bill Boss. Despite having passed the military censors, the story ruffles feathers at every level of the US Army, for the incident has never been mentioned in any of their press briefings.

Quatrième dimension

par Charmion Chaplin-Thomas

Le 19 février 1951

En Corée, le 2e Bataillon du Princess Patricia’s Canadian Light Infantry (PPCLI), commandé par le Lieutenant-colonel J.R. Stone, se dirige enfin vers le front, après deux mois d’entraînement rigoureux visant à préparer les soldats à la complexité des combats en montagne. La mission a beaucoup changé pendant que le 2 PPCLI se formait, voyageait et s’entraînait, et les soldats, recrutés à l’origine comme troupes d’occupation, ont constaté en arrivant en Corée qu’ils étaient censés combattre sur la ligne de front, dans l’une des campagnes les plus difficiles dont on peut se rappeler. Or, en dépit des pressions considérables exercées par le commandement supérieur, le Lcol Stone a refusé catégoriquement de placer son bataillon sur la ligne de front tant que celui-ci n’était pas prêt.

Le bataillon est beaucoup plus petit qu’il ne l’était au moment de quitter le Canada étant donné que des dizaines d’hommes souffrant d’anciennes blessures et de problèmes chroniques, comme la bronchite, l’arthrite et l’alcoolisme, ont soudainement été forcés de quitter les rangs et de retourner chez eux, car « il était peu probable qu’ils soient efficaces ». Le Lcol Stone a également instauré un régime disciplinaire implacable pour mettre fin aux problèmes d’alcool, d’insouciance et de vol que présentent ses soldats. Il est déjà assez difficile, sur le plan tactique, de faire face à un ennemi impitoyable et rusé dans cet environnement farouche, en plein hiver. Seules la discipline, la bonne forme physique et les techniques de campagne permettront aux « Patricias » de tenir le coup encore quelques semaines.

Durant l’entraînement collectif en janvier, le bataillon cherche pendant quatre jours des guérilléros communistes dans les collines entourant Miryang. Dirigées par le Major C.V. Lilley (commandant de la Cie B), les Compagnies B et C encerclent et prennent d’assaut, l’une après l’autre, les cavernes rocheuses des guérilléros, où elles trouvent des caches de munitions et de nourriture ainsi que des traînées de sang, la preuve que leur adresse au tir s’est considérablement améliorée. Dans son compte-rendu après action, le Maj Lilley qualifie l’opération de la meilleure instruction que l’unité pouvait recevoir. « Les soldats ont appris à vivre, à se réchauffer et à survivre en plein air. À mon avis, pourchasser des guérilléros est le meilleur exercice qu’une compagnie puisse effectuer… Il fait ressortir toutes les leçons tactiques et administratives retenues. » La touche finale a été apportée dans le cadre de l’exercice MAPLE LEAF, qui a eu lieu la première semaine de février. Cet exercice était conçu pour mettre les soldats à l’épreuve dans tous les aspects des manœuvres d’avance, d’attaque, de défense et de repli.

Le 15 février, les soldats sont prêts à se rendre au front et le 17 février à 13 h, le gros des troupes du bataillon arrive dans la zone de concentration près de Changhowon-ni, ville située à l’intersection d’une rivière et d’une route, environ 3 km au sud de Yoju et 75 km au sud-est de Séoul. Le 2 PPCLI fait maintenant partie de la 27e Brigade d’infanterie du Commonwealth britannique (Brigadier B.A. Coad), une formation aguerrie qui comprend également le 1er Bataillon du Middlesex Regiment (Duke of Cambridge’s Own), le 1er Bataillon des Argyll and Sutherland Highlanders (Princess Louise’s), le 3e Bataillon du Royal Australian Regiment, la 60e Ambulance de campagne indienne et le 16e Régiment de campagne de la Royal New Zealand Artillery. Dans les villages ravagés des environs, il ne reste qu’une poignée de civils terrorisés et accablés par la maladie et par les corps non enterrés des membres de leur famille et de leurs amis tués récemment au cours des combats. Le temps est glacial et accompagné de bourrasques de neige occasionnelles.

Aujourd’hui, le Lcol Stone a reçu comme instruction de se diriger avec son bataillon vers le nord de la vallée, pour s’emparer de la Colline 404, l’une des centaines de collines coréennes qui sont identifiées uniquement par leur altitude mesurée en mètres. Tout d’abord, ils se rendent à Chuam-ni, dans la zone de brigade et, à 11 h, ils commencent à avancer. Dans l’après-midi, ils sont témoins d’un spectacle terrifiant : les restes d’une compagnie entière de soldats américains abattus et massacrés par les Chinois. Pire encore, ils découvrent 65 soldats tués dans leur sac de couchage avant même qu’ils n’aient pu se lever. Désormais, les soldats canadiens déployés en Corée utiliseront des couvertures seulement, jamais de sacs de couchage.

Quelques jours plus tard, cette scène fait les manchettes des journaux canadiens. « Les “Pats” tirent une amère leçon à la vue de GI massacrés », tel est le titre d’un article qui a paru, le 22 février, dans les journaux du pays, article rédigé par le correspondant de guerre chevronné Bill Boss. L’article passe la censure militaire, mais il en décontenance plus d’un aux divers paliers de l’armée américaine, étant donné que l’incident n’a jamais été mentionné nulle part dans leurs points de presse.

One department—one security program

Basic standards required for both corporate security and force protection

By Capt Mark Giles

Government Security Policy (GSP) is established by the Treasury Board and sets out minimum standards for all federal departments. Unlike most departments, however, DND employs both CF and civilian personnel and has a unique blend of corporate security and force protection requirements.

GSP is supplemented by DND security orders and unit security orders at the local or operational level. These orders reflect a consistent policy in providing direction for the implementation of corporate security and force protection strategies.

Security orders are issued by each local commander, whether in Canada or overseas, and reflect the threat assessment, DND security orders and GSP. Security measures for force protection in an operational environment will usually exceed those of CF bases and Defence properties in Canada, but some physical, personnel and information security measures are standard to both administrative and operational environments.

Physical security involves the proper layout and design of facilities, and the use of measures to delay or prevent unauthorized access to DND/CF information and assets. This is normally achieved through a combination of structural safeguards, patrols and access control points.

Personnel security is achieved, in part, through reliability screening and the security clearance process. The unit security supervisor (USS) co-ordinates these functions, with the assistance of the security directorate of the CF Provost Marshal. More emphasis is placed on the role of the USS in Canada as co-ordinating the security clearance process is handled prior to operational deployments. The USS position is usually a secondary appointment, but during times of high demand can be a full-time job, requiring the incumbent to focus exclusively on these duties.

Information and computer security are vital in both administrative and operational environments. DND/CF uses a variety of classified systems to ensure the security of information, whether at NDHQ or in operational theatres in Bosnia and Afghanistan.

GSP requires that information, whether in electronic or hard copy format, be protected. This is achieved through the process of classification and designation. Sensitive information that could, if released, compromise the national interest is classified as either confidential, secret or top secret. Information that is sensitive, but not related to the national interest (i.e. personnel files), is designated as protected A, B or C. Access to information is determined by security clearance level or reliability status and is released on a “need-to-know” basis.

The overall strategy is to apply a security program that provides an effective range of measures applicable to the Defence mission. Not all measures will be applied in every situation—they will, however, meet minimum standards and be consistent with GSP, DND security orders and specific unit orders.

More information on GSP and DND’s security program is available at: http://vcds.dwan.dnd.ca/cfpm/intro_e.asp (DIN) or www.vcds.dnd.ca/ cfpm/intro_e.asp.

Capt Giles is the PAO for the CFPM, CFNIS and CMPA.

Un Ministère, un programme de sécurité

Normes de base exigées pour la sécurité ministérielle et la protection des forces

par le Capt Mark Giles

Élaborée par le Conseil du Trésor, la Politique du gouvernement sur la sécurité (PGS) présente les normes de base pour tous les ministères fédéraux. Contrairement aux autres ministères, le MDN emploie à la fois du personnel civil et militaire et doit respecter des exigences particulières quant à la sécurité ministérielle et la protection des forces.

La PGS est complétée par des directives du MDN et des unités sur la sécurité tant à l’échelon local qu’opérationnel. Ces directives reflètent une politique cohérente qui vise à orienter l’application de stratégies en matière de sécurité ministérielle et de protection des forces.

Que ce soit au Canada ou à l’étranger, chaque commandant local publie des directives de sécurité qui reflètent l’évaluation des menaces, les directives du MDN sur la sécurité et la PGS. Les mesures de sécurité pour la protection des forces dans un contexte opérationnel excéderont habituellement celles appliquées dans les bases des FC et les installations de la Défense nationale au Canada, mais certaines mesures de sécurité liées aux biens, au personnel et aux renseignements sont les mêmes dans les milieux administratifs et opérationnels.

La sécurité physique comporte la conception et l’aménagement adéquats des installations ainsi que l’application de mesures afin de retarder ou d’empêcher l’accès non autorisé aux renseignements et aux biens du MDN et des FC. Cette forme de sécurité est assurée grâce à des mesures de protection d’ordre structural, à des patrouilles et à des postes de contrôle d’accès.

La sécurité du personnel est garantie, en partie, grâce à des enquêtes de sûreté et à l’attribution de cotes de sécurité. Le surveillant de la sécurité de l’unité (SSU) coordonne ces aspects avec l’aide de la Direction de la sécurité du Grand prévôt des FC. Le rôle du SSU revêt plus d’importance au Canada, car les cotes de sécurité doivent être attribuées avant les déploiements opérationnels. Les fonctions du SSU sont habituellement de nature secondaire, mais quand la demande est très forte, elles peuvent occuper le titulaire du poste à temps plein et exiger toute son attention.

La sécurité informatique et des renseignements est vitale dans les milieux administratifs et opérationnels. Le MDN et les FC se servent de divers systèmes classifiés pour garantir la sécurité de l’information, que ce soit au QGDN ou dans un théâtre d’opérations en Bosnie ou en Afghanistan.

La PGS exige la protection des renseignements, qu’ils soient en format électronique ou sur papier. Cette forme de sécurité est assurée au moyen du processus de classification et de désignation. Les renseignements de nature délicate qui pourraient nuire à l’intérêt national s’ils étaient divulgués sont classifiés confidentiels, secrets ou très secrets. L’information de nature délicate qui n’est pas liée à l’intérêt national (p. ex., les dossiers du personnel), est désignée Protégé A, B ou C. L’accès à l’information est déterminé en fonction de la cote de sécurité ou de fiabilité de la personne, et les renseignements sont divulgués selon le besoin.

La stratégie globale consiste à appliquer un programme de sécurité qui prévoit diverses mesures efficaces et conformes à la mission de la Défense. Toutes les mesures ne seront pas mises en œuvre dans chaque situation. Elles devront toutefois répondre aux normes de base et se conformer à la PGS ainsi qu’aux directives sur la sécurité du MDN et des unités.

Pour obtenir plus d’information sur la PGS et le programme de sécurité du MDN, visitez les sites Web suivants : http://vcds.dwan.dnd.ca/cfpm/ intro_f.asp (RID) ou www.vcds.dnd.ca/cfpm/intro_f.asp.

Le Capt Giles est OAP pour le GPFC, le SNEFC et l’APM.

This website is maintained by
Assistant Deputy Minister (Public Affairs) / ADM (PA)